Que de présumés malades mentaux tous enfermés en hôpital
psychiatrique soient moins atteints par le Covid-19 que les
« soignants » qui s’en occupent (voir article ci-dessous) n’est pas a
priori pas très surprenant, vu que les seconds mènent leurs vies en
dehors de l’hôpital et multiplient ainsi les chances de rencontrer le
Covid-19 et d’être contaminés par ce virus, ce dont les premiers sont
totalement privés.
Cependant, les antipsychotiques dont sont gavés les présumés malades mentaux qui séjournent en hôpital psychiatrique ont aussi pour effet, tous, de limiter de façon drastique chez les personnes qui en prennent le stress et toutes ses conséquences, dont, de manière automatique, une baisse des défenses immunitaires de l’organisme qui favorise le développement de toutes les maladies infectieuses.
Or, à l’inverse, leurs soignants sont actuellement particulièrement stressés, ce qui les fragilise grandement face au virus auquel ils sont déjà, a priori, bien plus exposés que leurs malades.
Mais ce n’est pas tout.
On sait aussi depuis très longtemps que le système immunitaire des schizophrènes est déficient et ne réagit pas ou peu aux différentes agressions qui ordinairement provoquent les réponses / symptômes visibles, sinon spectaculaires, caractéristiques des maladies provoquées par divers agents pathogènes extérieurs à l’organisme. Ainsi, par exemple, ne souffrent-ils jamais d’allergies, dont les manifestations ne sont que des réponses exagérées du système immunitaire, qui chez eux, au contraire, ne réagit pas suffisamment.
Or, l’on commence aussi à savoir qu’une bonne partie des troubles provoqués par le Covid-19, notamment parmi les plus sévères, résulte des réponses immunitaires de l’organisme à son agression.
Les schizophrènes, dont le système immunitaire est déficient et réagit peu, sont donc assez logiquement épargnés par tous ses emballements destructeurs.
Aussi, il n’est absolument pas surprenant de constater aujourd’hui qu’ils sont bien moins atteints que leurs « soignants » par le Covid-19.
C’est d’ailleurs le même constat que pour un grand nombre d’autres maladies, notamment les simples rhumes, grippes ou angines : les malades mentaux n’en ont jamais, ou presque jamais, tous les soignants des hôpitaux psychiatriques le savent bien.
On peut se demander pourquoi le système immunitaire de ces malades ne réagit pas ou peu : est-ce lié à leur maladie psychiatrique ou est-ce un effet de son traitement usuel ? Répondre à cette question est assez difficile du fait que le schizophrène n’existe pas avant d’avoir été diagnostiqué comme tel, et donc, de recevoir un traitement neuroleptique : comment alors faire la part des choses ?
Il est probable que l’un et l’autre provoquent ou soient chacun plus ou moins associés à ce même effet (voir second article ci-dessous), les neuroleptiques ayant quand même tous un effet dépresseur majeur qui éventuellement pourrait encore une fois être démontré par l’essai clinique reCoVery (voir ci-dessous), auquel cas les psychiatres seraient amenés à reconnaître publiquement que les déficiences du système immunitaire des schizophrènes ou personnes diagnostiquées comme telles sont au moins en partie provoquées par les neuroleptiques qui leur sont prescrits.
Or, ayant aussi constaté un risque accru de survenue d’un trouble bipolaire ou d’une schizophrénie chez l’enfant après une infection périnatale, le plus souvent grippale (d’où, également, un plus fort taux de schizophrènes chez les enfants nés après ou durant la période où sévit la grippe, en corrélation avec l’enseignement séculaire des astrologues qui ont toujours désigné le signe hivernal du Verseau comme celui de la schizophrénie et de la paranoïa), les chercheurs soupçonnent ou accusent depuis longtemps une déficience immunitaire résultant de cette infection d’être responsable de la schizophrénie.
Les psychiatres seraient donc amenés à reconnaître, d’une part, qu’ils fabriquent eux-mêmes des schizophrènes en traitant des personnes parfaitement saines avec des neuroleptiques, lesquels produisent cette même déficience immunitaire responsable de la schizophrénie, et d’autre part, qu’ils aggravent systématiquement la maladie mentale des schizophrènes qu’ils traitent avec ces médicaments particulièrement délétères.
Intéressons-nous maintenant à la chlorpromazine, qui est le médicament retenu pour l’essai clinique qui va démarrer en France.
Il s’agit historiquement du premier antipsychotique de première génération, c’est-à-dire du tout premier neuroleptique utilisé en psychiatrie (voir article Wikipédia ci-dessous).
Or, comme tous les autres neuroleptiques de sa sous-classe, il a depuis longtemps été abandonné dans le traitement médicamenteux des troubles psychiatriques au profit des antipsychotiques dits de seconde génération, dont les effets indésirables sont bien moindres.
Aucun des malades dont il a été constaté qu’ils étaient moins atteints que leurs « soignants » n’était donc, a priori, traité avec ce neuroleptique.
Il est toutefois possible qu’un certain nombre d’entre eux aient bien été traités avec ce neuroleptique, lequel reste effectivement utilisé en psychiatrie, mais uniquement dans le but d’incapaciter des gêneurs à l’aide de tous les effets « indésirables » provoqués par cet antipsychotique de première génération. Dans ce cas, ces effets néfastes sont précisément les effets recherchés.
Que des malades aient ou non été traités avec ce neuroleptique dans les services où les observations ont été réalisées, dans les deux cas, donc, on nous ment :
1°/ Dans le premier cas, la proposition d’essai clinique ne résulte pas directement et uniquement de ces observations mais de la connaissance de longue date qu’ont tous les médecins et plus spécialement les psychiatres des propriétés communes à tous les neuroleptiques, les anciens comme les nouveaux. Il n’y a aucune découverte sensationnelle dans leurs observations actuelles, qui étaient tout à fait prévisibles. Il est quand même assez surprenant d’envisager d’emblée que le nombre réduit de cas de Covid-19 chez les présumés malades mentaux ne résulte que de leur traitement alors qu’à l’évidence il s’agit d’une conséquence de la déficience immunitaire qui est constamment associée à la schizophrénie et qui pourrait n’être liée qu’à cette maladie au lieu de résulter de son traitement médicamenteux. Les médecins nous cacheraient-ils qu’ils savent tous pertinemment que cette déficience immunitaire est effectivement exclusivement provoquée par le traitement neuroleptique chez les personnes qui ne présentent aucun trouble psychiatrique, et systématiquement aggravée par le traitement chez les malades mentaux ?
2°/ Dans le second cas, il y a quand même fort à parier que tous les malades n’ont pas été traités avec la chlorpromazine. Donc, comme dans le premier cas, la proposition d’essai clinique se base en réalité sur les propriétés communes à tous les neuroleptiques, bien connues de tout le corps médical, et depuis fort longtemps. Et par ailleurs, les malades qui ont été traités avec la chlorpromazine ne sont pas des malades mentaux, mais des gêneurs qu’il s’agit tout à la fois de discréditer avec un faux diagnostic de schizophrénie et d’incapaciter avec ce neuroleptique aux effets extrapyramidaux (syndrome parkinsonien) particulièrement marqués. Or, ils sont bien compris dans les observations de malades moins atteints par le Covid-19 que leurs « soignants », effet chez eux consécutif à une déficience immunitaire ne résultant effectivement que du traitement subi, ce que savent donc fort bien les médecins, contrairement à ce qu’ils prétendent habituellement lorsqu’ils évoquent le lien indéfectible qui existe entre schizophrénie et trouble déficitaire de l’immunité.
Quel que soit l’angle sous lequel on aborde les problèmes jusqu’à ce stade, il est donc tout à fait clair que les médecins nous mentent.
Examinons de plus près la chlorpromazine : elle « est issue de recherches sur la famille des phénothiazines menées par le laboratoire Rhône-Poulenc. À partir du noyau de phénothiazine, c’est toute une série d’antihistaminiques (antiallergiques) qui ont été mis au point, comme le Phénergan (prométhazine), l’Antergan, etc. Ces produits présentent un effet secondaire sédatif. » (Wikipédia)
Eh bien voilà : dès le départ, il s’agit d’un médicament dont on connaît très bien l’effet antihistaminique ou antiallergique… Il assomme aussi bien le système immunitaire que le système nerveux central, c’est un dépresseur majeur.
Toute la question est maintenant de savoir pourquoi proposer celui-là plutôt qu’un autre.
N.B. : J’ai depuis toujours une tendance aux allergies excluant chez moi tout diagnostic de schizophrénie…
https://www.nicematin.com/sante/un-vieux-medicament-efficace-contre-le-covid-19-un-essai-clinique-va-etre-lance-en-france-505967
La chlorpromazine est un traitement utilisé
principalement pour les troubles liés à la schizophrénie. Et il serait
efficace contre le Covid-19.Un essai clinique va commencer pour mesurer
l’effet de ce médicament sur les formes symptomatiques de la maladie,
annonce le Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie
& neurosciences dans un communiqué publié ce lundi 4 mai.
Baptisé reCoVery, il est le premier essai clinique dans le monde à utiliser la chlorpromazine à cet effet.
Moins de cas chez les patients que chez les soignants
Les chercheurs sont partis du constat suivant: « la prévalence du Covid-19 dans ses formes les plus symptomatiques et sévères est moindre chez les patients atteints de troubles psychiques qu’au sein du personnel médico-soignant » du pôle hospitalo-universitaire Paris 15e, indique le communiqué.
Seuls 3% des patients hospitalisés ont été testés positifs au nouveau coronavirus, contre 19% du personnel médico-soignant.
« Les résultats de l’étude à Pasteur montrent qu’effectivement la chlorpromazine a une efficacité contre le coronavirus responsable de l’épidémie actuelle. L’équipe de Pasteur a pu tester cela sur des cellules animales et aussi des cellules humaines, ce qui est une première mondiale », précise sur Franceinfo le Dr Marion Plaze, qui conduit l’essai clinique.
Il s’agit d’une « piste intéressante qui nécessite d’être confirmée chez l’homme », ajoute la psychiatre et chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
Étude pilote sur 40 patients
L’essai clinique reCoVery concerne 40 patients et va durer un mois environ. Le but: démontrer l’intérêt de la chlorpromazine dans le traitement contre le Covid-19.
« Si les résultats étaient probants, il faudrait d’abord les confirmer sur un plus grand groupe de patients. C’est ce qu’on appelle une étude pivot. Elle est nécessaire avant de pouvoir passer un traitement en utilisation routine clinique », détaille le Dr Marion Plaze sur Franceinfo.
« La chlorpromazine pourrait tout à fait être donnée le temps du Covid-19, pendant quelques semaines, lorsque les patients sont hospitalisés afin de réduire la durée de la maladie et de réduire sa sévérité. »
https://www.fondation-fondamental.org/quand-limmunite-deraille
Publié : 01 mars 2019
Pr Joël Doré, Directeur de recherche, INRA, Jouy-en-Josas – Pr Nicolas Glaichenhaus, Immunologiste, Université Sophia Antipolis, Nice – Pr Marion Leboyer, Directrice Fondation FondaMental – Dr Laurent Groc, Directeur de recherche, CNRS, Université Bordeaux 2
Le système immunitaire est en charge de protéger le corps contre les infections et les maladies. A première vue, la relation avec la psychiatrie semble bien improbable… Et pourtant, la découverte de liens entre des dérèglements du système immunitaire et les troubles psychiatriques majeurs fait partie des grandes avancées de la dernière décennie.
Le Pr Nicolas Glaichenhaus, immunologiste, revient pour nous sur quelques-unes des liaisons dangereuses mises au jour entre immunité et maladies mentales.
« On compte de nombreuses corrélations troublantes dans la littérature. Par exemple, la contraction d’une infection par la grippe ou la toxoplasmose pendant la grossesse ou en période périnatale est associée à un risque accru de survenue ultérieure d’un trouble bipolaire ou d’une schizophrénie chez l’enfant. D’autres travaux ont mis en évidence la présence, à des taux élevés, de molécules inflammatoires dans le sang de personnes atteintes de schizophrénie, de troubles bipolaires ou encore d’autisme, indiquant un dysfonctionnement de la réponse immunitaire. La lutte contre le cancer est également riche d’enseignements : des patients traités par immunothérapie voient leur tumeur régresser mais développent des symptômes dépressifs ou des hallucinations. Dans l’autisme, la flore intestinale, qui est un des sièges de l’immunité, présente des anomalies chez les patients… La liste des indices qui révèlent des interactions fortes est longue entre système immunitaire et fonctionnement cérébral. »
Pour la Pre Marion Leboyer « Un schéma semble se dessiner selon lequel certaines personnes seraient porteuses d’un patrimoine génétique les rendant plus vulnérables à des événements extérieurs comme des infections précoces et répétées ou des stress sévères. L’exposition à ces facteurs environnementaux et la moins bonne réponse du système immunitaire déclencheraient une inflammation chronique impactant le cerveau, mais aussi le système digestif ou l’auto-immunité. »
Le Pr Joël Doré (Directeur de recherche à l’INRA) a orienté ses travaux autour de l’axe cerveau-intestin.
« Les microbes présents dans notre flore intestinale jouent un rôle essentiel : ils stimulent le système immunitaire, font office de barrière naturelle contre les infections et influencent notre comportement. Dans le cas de l’autisme, de nombreux patients se plaignent de troubles gastro-intestinaux. »
L’ambition de son équipe de recherche est de documenter les relations entre perméabilité de la barrière intestinale, inflammation, flore microbienne et troubles du spectre de l’autisme. Dans un second temps, ils chercheront à démontrer le lien de causalité par un essai préclinique de transplantation de microbiote fécal chez l’animal pour étudier l’impact sur les symptômes gastro-intestinaux, la socialisation et la cognition.
Dans la schizophrénie, l’impact délétère d’auto-anticorps ciblant certains récepteurs cérébraux a été très bien démontré dans le cadre d’une collaboration entre les équipes de la Pre Marion Leboyer (Université de Créteil), du Pr Jérôme Honnorat (Université de Lyon) et du Dr Laurent Groc (Université de Bordeaux). 20 % des patient·e·s seraient porteurs et porteuses d’auto-anticorps qui altèrent la transmission d’information entre les neurones. « Jusqu’à présent, précise le Dr Laurent Groc, les médicaments existants cherchent à stimuler ou inhiber la communication cérébrale. Or, nos découvertes penchent plutôt vers un défaut d’orientation. Ces malades n’ont pas tant besoin d’un moteur performant que d’un GPS efficace qui place les récepteurs au bon endroit, ce qui expliquerait pourquoi ils et elles répondent moins bien aux traitements classiques ».
Qu’il s’agisse d’autisme, de dépression, de suicide, de troubles bipolaires ou de schizophrénie, les hypothèses immuno-inflammatoires sont riches d’espoirs tant au niveau diagnostique que thérapeutique.
Associant immunologie et technologies du big data, le Pr Nicolas Glaichenhaus a obtenu des premiers résultats encourageants permettant, sur la base d’une simple prise de sang, de prédire la réponse à un traitement antipsychotique chez des patients présentant un premier épisode psychotique. « Ces résultats préliminaires nous confortent mais, précise-t-il, nous avons encore beaucoup à faire avant que ce soit utilisable en soins courants. »
Pour la Pre Marion Leboyer, «Il nous faut mettre tout en œuvre, pour parvenir à identifier des formes cliniques homogènes, développer des outils diagnostiques plus fiables et innover dans les stratégies thérapeutiques. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chlorpromazine
La chlorpromazine est issue de recherches sur la famille des phénothiazines menées par le laboratoire Rhône-Poulenc. À partir du noyau de phénothiazine, c’est toute une série d’antihistaminiques (antiallergiques) qui ont été mis au point, comme le Phénergan (prométhazine), l’Antergan, etc. Ces produits présentent un effet secondaire sédatif.
Après la découverte par Henry Dale, en 1910, du rôle de l’histamine dans le choc anaphylactique, les chercheurs s’intéressèrent aux antihistaminiques de synthèse. Les premiers résultats essentiels furent atteints dans le laboratoire de chimie thérapeutique d’Ernest Fourneau, à l’Institut Pasteur4. Dans le prolongement de ces découvertes et des travaux de chimistes américains, Mosmier et Halpern obtinrent, en 1942, la phenbenzamine, médicament actif et peu toxique. Et c’est en 1951 que Paul Charpentier mit au point la chlorpromazine (Largactil), d’abord utilisée en chirurgie par Henri Laborit en association avec la prométhazine (Phénergan). L’année suivante, en 1952,
Henri Laborit (1914-1995), chirurgien de la Marine, alors en poste au Val-de-Grâce, menait des recherches, depuis la guerre, sur le choc, ou maladie post-opératoire. C’est en plaçant des cochons d’Inde, fragiles au niveau tissulaire, en état de choc traumatique pour lutter contre ce syndrome, qu’il débute l’utilisation d’antihistaminiques (antihistamine libérée dans les états de choc) dont les échantillons lui sont fournis par Rhône-Poulenc6.
Utilisés seuls, ces produits ne peuvent rien contre le choc. Laborit, avec l’aide de Pierre Huguenard, un des fondateurs de l’anesthésie moderne en France, mélange différents antihistaminiques dans ce qu’ils appellent désormais des « cocktails lytiques ». Laborit remarque que ses patients sont détendus avant l’opération, de laquelle ils récupèrent parfaitement, et qu’en outre, l’usage de ses cocktails lui permet d’opérer quasiment sans anesthésique, ce qui le met sur la voie de l’anesthésie sans anesthésique (neuroleptanalgésie) et de l’anesthésie potentialisée.
Très intrigué par ce qu’il décrit comme « un effet de désintéressement », il demande à Rhône-Poulenc une molécule qui présenterait cet effet non pas en effet secondaire, mais en qualité centrale. Il s’agit du 4560 RP, écarté par Rhône-Poulenc (car trop sédatif et pas assez antihistaminique). Laborit l’expérimente en 1951 avec une collègue psychiatre, Cornélia Quarti, mais cette expérience restera inédite.
Laborit, qui comprend l’intérêt de cette molécule pour la psychiatrie7, demande à Hamon, Paraire et Velluz, psychiatres au Val-de-Grâce, d’essayer la molécule. Les psychiatres ne disposent alors que des cures de sommeil par les barbituriques ou des thérapies de choc pour tenter de traiter des patients qui, le plus souvent, sont destinés à passer leur vie à l’asile. Les psychiatres du Val-de-Grâce essaient la molécule en association avec des cures de sommeil et ratent l’effet central de la molécule.
Le gendre de Pierre Deniker, assistant de Jean Delay à Sainte-Anne, assiste aux réunions hebdomadaires que Laborit tient au Val-de-Grâce et où il expose ses résultats. Il sensibilise Deniker aux promesses du 4560 RP. Delay et Deniker commencent alors à effectuer des tests systématiques avec la molécule et ils observent des effets spectaculaires : les catatoniques reprennent la parole et deviennent accessibles à la psychothérapie, les agités maniaques se calment, cessent de hurler et s’alimentent normalement : les asiles, lieux de bruits et de fureur, se transforment radicalement8.
C’est le début de ce qui deviendra le premier neuroleptique et qui va, dans un premier temps, se propager en Europe. Deniker sillonnera les asiles d’Europe avec des échantillons de chlorpromazine. Par la suite, sous l’impulsion de Heinz Lehmann, les États-Unis adopteront la molécule, commercialisée sous la dénomination de thorazine. Dès 1953, la Sté Bayer commercialise la molécule dans le monde germanophone sous licence Rhône-Poulenc9.
Son nom commercial « Largactil » signifie « large action ». Il est commercialisé dès 1952 alors que la molécule est encore en test en psychiatrie. Elle n’est à cette époque pas utilisée comme un médicament spécifique du traitement de la psychose. Ses premières indications sont vastes, elles s’étendent du prurit du nourrisson aux règles douloureuses. Néanmoins, l’usage de la chlorpromazine amène Deniker et Delay à repenser totalement la catégorisation des molécules à effet psychotrope et à inventer le terme de « neuroleptique ».
Cette découverte majeure des qualités centrales d’une molécule issue des phénothiazines ne fera pourtant pas l’objet d’un prix Nobel pour Henri Laborit. Il partagera le prix Albert-Lasker (petit Nobel américain) avec Lehman et Deniker en 1957, tandis que Daniel Bovet obtient le prix Nobel la même année pour la découverte des antihistaminiques10.
Durant la pandémie de COVID-19 en France, un service hospitalier spécialisé en psychiatrie a constaté que ses soignants étaient plus contaminés par la Covid-19 que ses malades (souvent traités par la chlorpromazine). En mai 2020, une étude-pilote sur 40 malades, coordonnée par le docteur Marion Plaze 11 teste les propriétés antivirales de la chlorpromazine contre le virus de la COVID-19. Cette molécule avait été repérée par deux articles scientifiques (en 2014 et 2018) comme ayant des effets (in vitro) contre l’infection de cultures cellulaires par les coronavirus responsables des deux précédentes épidémies par le SRAS (en 2002) et le MERS (en 2012).
Cette molécule s’est avérée, lors de travaux conduits par l’Institut Pasteur, freiner la duplication virale in Vitro du SARS-CoV-2 tant sur des cellules animales qu’humaines, et semble diminuer la sévérité des symptômes chez certains patients à risque « à risque » (obésité, troubles cardiovasculaires), aux stades précoces et tardifs de l’infection par le SARS-CoV-2.12,3.
Les effets indésirables concernent notamment le système moteur extrapyramidal : tremblements, dyskinésies précoces, tardives et invalidantes. Les symptômes extrapyramidaux apparaissent lorsque le taux d’occupation des récepteurs D2 striataux dépassent 80 % (Nyberg et al. 1998). Ces effets secondaires apparaissent moins fréquents lors de l’utilisation d’antipsychotique atypique tel la clozapine du fait d’une moindre occupation des récepteurs dopaminergiques et d’une activité antagoniste 5-HT2 sur les récepteurs sérotoninergiques ; fréquence d’apparition du SEP supérieure à 10 %.
Hyperprolactinémie par inhibition de la voie dopaminergique tubéro-infandibulaire entraînant une sécrétion inappropriée d’une hormone : la prolactine, potentiellement responsable d’une impuissance réversible chez l’homme et d’une aménorrhée et d’une galactorrhée chez la femme.
Dyslipidémie possible, avec prise de poids et risque de développement d’un diabète de type 2.
Effets anticholinergiques fréquents : dysurie en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, aggravation d’un glaucome pré-existant, sécheresse buccale et infection associée. Mydriase et trouble de l’accommodation.
Abaissement du seuil épileptogène potentiellement responsable de crises épileptiques. Recherche d’antécédents épileptiques éventuels et EEG de surveillance à prévoir si traitement indispensable.
La chlorpromazine est un dérivé de la phénothiazine.
La chlorpromazine est un antagoniste des récepteurs dopaminergiques D2 uniquement, mais pas des récepteurs sérotoninergiques 5HT2A caractéristiques des antipsychotiques atypiques plus récents.
100 mg de chlorpromazine équivaut 2 mg d’halopéridol, autre antipsychotique typique de la famille des butyrophénones.
La chlorpromazine fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)13.
Le nom commercial de la chlorpromazine, « thorazine » en anglais, est déformé en « thorizene » dans la chanson Kill your sons de Lou Reed :
Le groupe de métal canadien The Agonist a écrit une chanson nommée Chlorpromazine sur l’album Lullabies for the Dormant Mind..
L’artiste lyonnais K-Cosmik, aussi appelé 2b, a écrit une chanson nommée Chlorpromazine parue en janvier 2019, sur la plateforme youtube.
Le groupe de punk-rock américain The Ramones a également réalisé plusieurs chansons qui évoquent la thorazine, l’auteur-compositeur et bassiste du groupe, Dee Dee Ramone, ayant été atteint de troubles bipolaires. Dans ce registre se trouve notamment We’re a Happy Family sur l’album Rocket to Russia, sorti en 1977.
Dans le film Shutter Island et dans le roman Shutter Island, le docteur Cawley fait part de l’utilisation de la chlorpromazine dans l’hôpital psychiatrique.
Dans l’épisode 22 de la saison 1 de la série X-Files, une petite fille au pouvoir surnaturel est soignée à l’aide de thorazine.
Dans l’épisode 2 de la saison 1 de la série LORE (Amazon prime video) la thorazine est évoqué comme remplacent avantageux de la lobotomie.
Sur son album « Arise » sorti en 1985 sur l’etiquette « alternative tentacles », le groupe punk britannique Amebix joue la pièce « largactyl ».
Dans leur mini album « New Orleans », le groupe punk français Ludwig von 88 chante une chanson intitulé « 4560RP ».
Dans l’épisode 10 de la saison 6 de Dexter, Debra trouve une boîte de Chlorpromazine prescrite à l’antagoniste principal de la saison.
Cependant, les antipsychotiques dont sont gavés les présumés malades mentaux qui séjournent en hôpital psychiatrique ont aussi pour effet, tous, de limiter de façon drastique chez les personnes qui en prennent le stress et toutes ses conséquences, dont, de manière automatique, une baisse des défenses immunitaires de l’organisme qui favorise le développement de toutes les maladies infectieuses.
Or, à l’inverse, leurs soignants sont actuellement particulièrement stressés, ce qui les fragilise grandement face au virus auquel ils sont déjà, a priori, bien plus exposés que leurs malades.
Mais ce n’est pas tout.
On sait aussi depuis très longtemps que le système immunitaire des schizophrènes est déficient et ne réagit pas ou peu aux différentes agressions qui ordinairement provoquent les réponses / symptômes visibles, sinon spectaculaires, caractéristiques des maladies provoquées par divers agents pathogènes extérieurs à l’organisme. Ainsi, par exemple, ne souffrent-ils jamais d’allergies, dont les manifestations ne sont que des réponses exagérées du système immunitaire, qui chez eux, au contraire, ne réagit pas suffisamment.
Or, l’on commence aussi à savoir qu’une bonne partie des troubles provoqués par le Covid-19, notamment parmi les plus sévères, résulte des réponses immunitaires de l’organisme à son agression.
Les schizophrènes, dont le système immunitaire est déficient et réagit peu, sont donc assez logiquement épargnés par tous ses emballements destructeurs.
Aussi, il n’est absolument pas surprenant de constater aujourd’hui qu’ils sont bien moins atteints que leurs « soignants » par le Covid-19.
C’est d’ailleurs le même constat que pour un grand nombre d’autres maladies, notamment les simples rhumes, grippes ou angines : les malades mentaux n’en ont jamais, ou presque jamais, tous les soignants des hôpitaux psychiatriques le savent bien.
On peut se demander pourquoi le système immunitaire de ces malades ne réagit pas ou peu : est-ce lié à leur maladie psychiatrique ou est-ce un effet de son traitement usuel ? Répondre à cette question est assez difficile du fait que le schizophrène n’existe pas avant d’avoir été diagnostiqué comme tel, et donc, de recevoir un traitement neuroleptique : comment alors faire la part des choses ?
Il est probable que l’un et l’autre provoquent ou soient chacun plus ou moins associés à ce même effet (voir second article ci-dessous), les neuroleptiques ayant quand même tous un effet dépresseur majeur qui éventuellement pourrait encore une fois être démontré par l’essai clinique reCoVery (voir ci-dessous), auquel cas les psychiatres seraient amenés à reconnaître publiquement que les déficiences du système immunitaire des schizophrènes ou personnes diagnostiquées comme telles sont au moins en partie provoquées par les neuroleptiques qui leur sont prescrits.
Or, ayant aussi constaté un risque accru de survenue d’un trouble bipolaire ou d’une schizophrénie chez l’enfant après une infection périnatale, le plus souvent grippale (d’où, également, un plus fort taux de schizophrènes chez les enfants nés après ou durant la période où sévit la grippe, en corrélation avec l’enseignement séculaire des astrologues qui ont toujours désigné le signe hivernal du Verseau comme celui de la schizophrénie et de la paranoïa), les chercheurs soupçonnent ou accusent depuis longtemps une déficience immunitaire résultant de cette infection d’être responsable de la schizophrénie.
Les psychiatres seraient donc amenés à reconnaître, d’une part, qu’ils fabriquent eux-mêmes des schizophrènes en traitant des personnes parfaitement saines avec des neuroleptiques, lesquels produisent cette même déficience immunitaire responsable de la schizophrénie, et d’autre part, qu’ils aggravent systématiquement la maladie mentale des schizophrènes qu’ils traitent avec ces médicaments particulièrement délétères.
Intéressons-nous maintenant à la chlorpromazine, qui est le médicament retenu pour l’essai clinique qui va démarrer en France.
Il s’agit historiquement du premier antipsychotique de première génération, c’est-à-dire du tout premier neuroleptique utilisé en psychiatrie (voir article Wikipédia ci-dessous).
Or, comme tous les autres neuroleptiques de sa sous-classe, il a depuis longtemps été abandonné dans le traitement médicamenteux des troubles psychiatriques au profit des antipsychotiques dits de seconde génération, dont les effets indésirables sont bien moindres.
Aucun des malades dont il a été constaté qu’ils étaient moins atteints que leurs « soignants » n’était donc, a priori, traité avec ce neuroleptique.
Il est toutefois possible qu’un certain nombre d’entre eux aient bien été traités avec ce neuroleptique, lequel reste effectivement utilisé en psychiatrie, mais uniquement dans le but d’incapaciter des gêneurs à l’aide de tous les effets « indésirables » provoqués par cet antipsychotique de première génération. Dans ce cas, ces effets néfastes sont précisément les effets recherchés.
Que des malades aient ou non été traités avec ce neuroleptique dans les services où les observations ont été réalisées, dans les deux cas, donc, on nous ment :
1°/ Dans le premier cas, la proposition d’essai clinique ne résulte pas directement et uniquement de ces observations mais de la connaissance de longue date qu’ont tous les médecins et plus spécialement les psychiatres des propriétés communes à tous les neuroleptiques, les anciens comme les nouveaux. Il n’y a aucune découverte sensationnelle dans leurs observations actuelles, qui étaient tout à fait prévisibles. Il est quand même assez surprenant d’envisager d’emblée que le nombre réduit de cas de Covid-19 chez les présumés malades mentaux ne résulte que de leur traitement alors qu’à l’évidence il s’agit d’une conséquence de la déficience immunitaire qui est constamment associée à la schizophrénie et qui pourrait n’être liée qu’à cette maladie au lieu de résulter de son traitement médicamenteux. Les médecins nous cacheraient-ils qu’ils savent tous pertinemment que cette déficience immunitaire est effectivement exclusivement provoquée par le traitement neuroleptique chez les personnes qui ne présentent aucun trouble psychiatrique, et systématiquement aggravée par le traitement chez les malades mentaux ?
2°/ Dans le second cas, il y a quand même fort à parier que tous les malades n’ont pas été traités avec la chlorpromazine. Donc, comme dans le premier cas, la proposition d’essai clinique se base en réalité sur les propriétés communes à tous les neuroleptiques, bien connues de tout le corps médical, et depuis fort longtemps. Et par ailleurs, les malades qui ont été traités avec la chlorpromazine ne sont pas des malades mentaux, mais des gêneurs qu’il s’agit tout à la fois de discréditer avec un faux diagnostic de schizophrénie et d’incapaciter avec ce neuroleptique aux effets extrapyramidaux (syndrome parkinsonien) particulièrement marqués. Or, ils sont bien compris dans les observations de malades moins atteints par le Covid-19 que leurs « soignants », effet chez eux consécutif à une déficience immunitaire ne résultant effectivement que du traitement subi, ce que savent donc fort bien les médecins, contrairement à ce qu’ils prétendent habituellement lorsqu’ils évoquent le lien indéfectible qui existe entre schizophrénie et trouble déficitaire de l’immunité.
Quel que soit l’angle sous lequel on aborde les problèmes jusqu’à ce stade, il est donc tout à fait clair que les médecins nous mentent.
Examinons de plus près la chlorpromazine : elle « est issue de recherches sur la famille des phénothiazines menées par le laboratoire Rhône-Poulenc. À partir du noyau de phénothiazine, c’est toute une série d’antihistaminiques (antiallergiques) qui ont été mis au point, comme le Phénergan (prométhazine), l’Antergan, etc. Ces produits présentent un effet secondaire sédatif. » (Wikipédia)
Eh bien voilà : dès le départ, il s’agit d’un médicament dont on connaît très bien l’effet antihistaminique ou antiallergique… Il assomme aussi bien le système immunitaire que le système nerveux central, c’est un dépresseur majeur.
Toute la question est maintenant de savoir pourquoi proposer celui-là plutôt qu’un autre.
N.B. : J’ai depuis toujours une tendance aux allergies excluant chez moi tout diagnostic de schizophrénie…
https://www.nicematin.com/sante/un-vieux-medicament-efficace-contre-le-covid-19-un-essai-clinique-va-etre-lance-en-france-505967
Un vieux médicament efficace contre le Covid-19? Un essai clinique va être lancé en France
PAR L. S. Mis à jour le 05/05/2020 à 10:54 Publié le 05/05/2020 à 10:54
La chlorpromazine, médicament antipsychotique, pourrait être efficace contre le nouveau coronavirus, d’après une étude révélée lundi 4 mai. Un essai clinique sur 40 patients va démarrer en France.
Moins de cas chez les patients que chez les soignants
Les chercheurs sont partis du constat suivant: « la prévalence du Covid-19 dans ses formes les plus symptomatiques et sévères est moindre chez les patients atteints de troubles psychiques qu’au sein du personnel médico-soignant » du pôle hospitalo-universitaire Paris 15e, indique le communiqué.
Seuls 3% des patients hospitalisés ont été testés positifs au nouveau coronavirus, contre 19% du personnel médico-soignant.
« Les résultats de l’étude à Pasteur montrent qu’effectivement la chlorpromazine a une efficacité contre le coronavirus responsable de l’épidémie actuelle. L’équipe de Pasteur a pu tester cela sur des cellules animales et aussi des cellules humaines, ce qui est une première mondiale », précise sur Franceinfo le Dr Marion Plaze, qui conduit l’essai clinique.
Il s’agit d’une « piste intéressante qui nécessite d’être confirmée chez l’homme », ajoute la psychiatre et chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
Étude pilote sur 40 patients
L’essai clinique reCoVery concerne 40 patients et va durer un mois environ. Le but: démontrer l’intérêt de la chlorpromazine dans le traitement contre le Covid-19.
« Si les résultats étaient probants, il faudrait d’abord les confirmer sur un plus grand groupe de patients. C’est ce qu’on appelle une étude pivot. Elle est nécessaire avant de pouvoir passer un traitement en utilisation routine clinique », détaille le Dr Marion Plaze sur Franceinfo.
« La chlorpromazine pourrait tout à fait être donnée le temps du Covid-19, pendant quelques semaines, lorsque les patients sont hospitalisés afin de réduire la durée de la maladie et de réduire sa sévérité. »
https://www.fondation-fondamental.org/quand-limmunite-deraille
Quand l’immunité déraille
Publié : 01 mars 2019
Système immunitaire et maladies psychiatriques, quels sont les liens ?
Trois chercheurs lauréats du Prix Marcel Dassault – Fondation FondaMental apportent leur éclairage.
Trois chercheurs lauréats du Prix Marcel Dassault – Fondation FondaMental apportent leur éclairage.
Pr Joël Doré, Directeur de recherche, INRA, Jouy-en-Josas – Pr Nicolas Glaichenhaus, Immunologiste, Université Sophia Antipolis, Nice – Pr Marion Leboyer, Directrice Fondation FondaMental – Dr Laurent Groc, Directeur de recherche, CNRS, Université Bordeaux 2
Le système immunitaire est en charge de protéger le corps contre les infections et les maladies. A première vue, la relation avec la psychiatrie semble bien improbable… Et pourtant, la découverte de liens entre des dérèglements du système immunitaire et les troubles psychiatriques majeurs fait partie des grandes avancées de la dernière décennie.
Les liaisons dangereuses
Le Pr Nicolas Glaichenhaus, immunologiste, revient pour nous sur quelques-unes des liaisons dangereuses mises au jour entre immunité et maladies mentales.
« On compte de nombreuses corrélations troublantes dans la littérature. Par exemple, la contraction d’une infection par la grippe ou la toxoplasmose pendant la grossesse ou en période périnatale est associée à un risque accru de survenue ultérieure d’un trouble bipolaire ou d’une schizophrénie chez l’enfant. D’autres travaux ont mis en évidence la présence, à des taux élevés, de molécules inflammatoires dans le sang de personnes atteintes de schizophrénie, de troubles bipolaires ou encore d’autisme, indiquant un dysfonctionnement de la réponse immunitaire. La lutte contre le cancer est également riche d’enseignements : des patients traités par immunothérapie voient leur tumeur régresser mais développent des symptômes dépressifs ou des hallucinations. Dans l’autisme, la flore intestinale, qui est un des sièges de l’immunité, présente des anomalies chez les patients… La liste des indices qui révèlent des interactions fortes est longue entre système immunitaire et fonctionnement cérébral. »
Pour la Pre Marion Leboyer « Un schéma semble se dessiner selon lequel certaines personnes seraient porteuses d’un patrimoine génétique les rendant plus vulnérables à des événements extérieurs comme des infections précoces et répétées ou des stress sévères. L’exposition à ces facteurs environnementaux et la moins bonne réponse du système immunitaire déclencheraient une inflammation chronique impactant le cerveau, mais aussi le système digestif ou l’auto-immunité. »
Le rôle du microbiote
Le Pr Joël Doré (Directeur de recherche à l’INRA) a orienté ses travaux autour de l’axe cerveau-intestin.
« Les microbes présents dans notre flore intestinale jouent un rôle essentiel : ils stimulent le système immunitaire, font office de barrière naturelle contre les infections et influencent notre comportement. Dans le cas de l’autisme, de nombreux patients se plaignent de troubles gastro-intestinaux. »
L’ambition de son équipe de recherche est de documenter les relations entre perméabilité de la barrière intestinale, inflammation, flore microbienne et troubles du spectre de l’autisme. Dans un second temps, ils chercheront à démontrer le lien de causalité par un essai préclinique de transplantation de microbiote fécal chez l’animal pour étudier l’impact sur les symptômes gastro-intestinaux, la socialisation et la cognition.
Auto-immunité et cerveau
Dans la schizophrénie, l’impact délétère d’auto-anticorps ciblant certains récepteurs cérébraux a été très bien démontré dans le cadre d’une collaboration entre les équipes de la Pre Marion Leboyer (Université de Créteil), du Pr Jérôme Honnorat (Université de Lyon) et du Dr Laurent Groc (Université de Bordeaux). 20 % des patient·e·s seraient porteurs et porteuses d’auto-anticorps qui altèrent la transmission d’information entre les neurones. « Jusqu’à présent, précise le Dr Laurent Groc, les médicaments existants cherchent à stimuler ou inhiber la communication cérébrale. Or, nos découvertes penchent plutôt vers un défaut d’orientation. Ces malades n’ont pas tant besoin d’un moteur performant que d’un GPS efficace qui place les récepteurs au bon endroit, ce qui expliquerait pourquoi ils et elles répondent moins bien aux traitements classiques ».
Les espoirs
Qu’il s’agisse d’autisme, de dépression, de suicide, de troubles bipolaires ou de schizophrénie, les hypothèses immuno-inflammatoires sont riches d’espoirs tant au niveau diagnostique que thérapeutique.
Associant immunologie et technologies du big data, le Pr Nicolas Glaichenhaus a obtenu des premiers résultats encourageants permettant, sur la base d’une simple prise de sang, de prédire la réponse à un traitement antipsychotique chez des patients présentant un premier épisode psychotique. « Ces résultats préliminaires nous confortent mais, précise-t-il, nous avons encore beaucoup à faire avant que ce soit utilisable en soins courants. »
Pour la Pre Marion Leboyer, «Il nous faut mettre tout en œuvre, pour parvenir à identifier des formes cliniques homogènes, développer des outils diagnostiques plus fiables et innover dans les stratégies thérapeutiques. »
Demain, peut-être, nous pourrons envisager une immunothérapie pour traiter les psychoses auto-immunes. Pour cela, il faut que la recherche avance !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chlorpromazine
Chlorpromazine
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
La chlorpromazine est historiquement le premier médicament antipsychotique. Vendue sous forme de chlorhydrate de chlorpromazine, elle fut initialement surnommée la « lobotomie chimique » par le Dr Heinz Lehmann2 en raison des effets similaires avec cette pratique neurochirurgicale controversée. Le surnom de « camisole chimique » fut par la suite généralisé en raison de son effet narcotique. Elle possède un effet anxiolytique, hypnotique, antihypertenseur, antiémétique et anticholinergique. Elle est aujourd’hui considérée comme un antipsychotique typique.
Classée comme antipsychotique de 1re génération, elle est utilisée dans le traitement des psychoses aiguës et chroniques, comme la schizophrénie et certaines phases maniaques du trouble bipolaire. On l’utilise aussi dans le traitement de la porphyrie, du tétanos, de certains problèmes liés à la croissance chez l’enfant, et comme préanesthésique[Quoi ?].
Elle fait partie des médicaments existants testés contre la Covid-19, dans le cadre du projet ReCovery, au Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences3.
Chlorpromazine | |
structure de la chlorpromazine | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | 2-chloro-10-[3(-diméthylamino) propyl] phénothiazine |
No CAS | 50-53-3 |
No ECHA | 100.000.042 |
No CE | 200-045-8 |
Code ATC | N05AA01 |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C17H19ClN2S [Isomères] |
Masse molaire1 | 318,864 ± 0,022 g/mol C 64,03 %, H 6,01 %, Cl 11,12 %, N 8,79 %, S 10,06 %, |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | de 10 à 70 % |
Métabolisme | hépatique |
Demi-vie d’élim. | 16 à 30 heures |
Excrétion | bile et urine |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | orale, rectale, IM, IV |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
La chlorpromazine est historiquement le premier médicament antipsychotique. Vendue sous forme de chlorhydrate de chlorpromazine, elle fut initialement surnommée la « lobotomie chimique » par le Dr Heinz Lehmann2 en raison des effets similaires avec cette pratique neurochirurgicale controversée. Le surnom de « camisole chimique » fut par la suite généralisé en raison de son effet narcotique. Elle possède un effet anxiolytique, hypnotique, antihypertenseur, antiémétique et anticholinergique. Elle est aujourd’hui considérée comme un antipsychotique typique.
Classée comme antipsychotique de 1re génération, elle est utilisée dans le traitement des psychoses aiguës et chroniques, comme la schizophrénie et certaines phases maniaques du trouble bipolaire. On l’utilise aussi dans le traitement de la porphyrie, du tétanos, de certains problèmes liés à la croissance chez l’enfant, et comme préanesthésique[Quoi ?].
Elle fait partie des médicaments existants testés contre la Covid-19, dans le cadre du projet ReCovery, au Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences3.
Sommaire
Histoire
La chlorpromazine est issue de recherches sur la famille des phénothiazines menées par le laboratoire Rhône-Poulenc. À partir du noyau de phénothiazine, c’est toute une série d’antihistaminiques (antiallergiques) qui ont été mis au point, comme le Phénergan (prométhazine), l’Antergan, etc. Ces produits présentent un effet secondaire sédatif.
Après la découverte par Henry Dale, en 1910, du rôle de l’histamine dans le choc anaphylactique, les chercheurs s’intéressèrent aux antihistaminiques de synthèse. Les premiers résultats essentiels furent atteints dans le laboratoire de chimie thérapeutique d’Ernest Fourneau, à l’Institut Pasteur4. Dans le prolongement de ces découvertes et des travaux de chimistes américains, Mosmier et Halpern obtinrent, en 1942, la phenbenzamine, médicament actif et peu toxique. Et c’est en 1951 que Paul Charpentier mit au point la chlorpromazine (Largactil), d’abord utilisée en chirurgie par Henri Laborit en association avec la prométhazine (Phénergan). L’année suivante, en 1952,
J Delay et P Deniker virent dans le Largactil, médicament psychotrope, le prototype du médicament psychiatrique. La voie était ouverte à la chimiothérapie des maladies mentales5.
Henri Laborit (1914-1995), chirurgien de la Marine, alors en poste au Val-de-Grâce, menait des recherches, depuis la guerre, sur le choc, ou maladie post-opératoire. C’est en plaçant des cochons d’Inde, fragiles au niveau tissulaire, en état de choc traumatique pour lutter contre ce syndrome, qu’il débute l’utilisation d’antihistaminiques (antihistamine libérée dans les états de choc) dont les échantillons lui sont fournis par Rhône-Poulenc6.
Utilisés seuls, ces produits ne peuvent rien contre le choc. Laborit, avec l’aide de Pierre Huguenard, un des fondateurs de l’anesthésie moderne en France, mélange différents antihistaminiques dans ce qu’ils appellent désormais des « cocktails lytiques ». Laborit remarque que ses patients sont détendus avant l’opération, de laquelle ils récupèrent parfaitement, et qu’en outre, l’usage de ses cocktails lui permet d’opérer quasiment sans anesthésique, ce qui le met sur la voie de l’anesthésie sans anesthésique (neuroleptanalgésie) et de l’anesthésie potentialisée.
Très intrigué par ce qu’il décrit comme « un effet de désintéressement », il demande à Rhône-Poulenc une molécule qui présenterait cet effet non pas en effet secondaire, mais en qualité centrale. Il s’agit du 4560 RP, écarté par Rhône-Poulenc (car trop sédatif et pas assez antihistaminique). Laborit l’expérimente en 1951 avec une collègue psychiatre, Cornélia Quarti, mais cette expérience restera inédite.
Laborit, qui comprend l’intérêt de cette molécule pour la psychiatrie7, demande à Hamon, Paraire et Velluz, psychiatres au Val-de-Grâce, d’essayer la molécule. Les psychiatres ne disposent alors que des cures de sommeil par les barbituriques ou des thérapies de choc pour tenter de traiter des patients qui, le plus souvent, sont destinés à passer leur vie à l’asile. Les psychiatres du Val-de-Grâce essaient la molécule en association avec des cures de sommeil et ratent l’effet central de la molécule.
Le gendre de Pierre Deniker, assistant de Jean Delay à Sainte-Anne, assiste aux réunions hebdomadaires que Laborit tient au Val-de-Grâce et où il expose ses résultats. Il sensibilise Deniker aux promesses du 4560 RP. Delay et Deniker commencent alors à effectuer des tests systématiques avec la molécule et ils observent des effets spectaculaires : les catatoniques reprennent la parole et deviennent accessibles à la psychothérapie, les agités maniaques se calment, cessent de hurler et s’alimentent normalement : les asiles, lieux de bruits et de fureur, se transforment radicalement8.
C’est le début de ce qui deviendra le premier neuroleptique et qui va, dans un premier temps, se propager en Europe. Deniker sillonnera les asiles d’Europe avec des échantillons de chlorpromazine. Par la suite, sous l’impulsion de Heinz Lehmann, les États-Unis adopteront la molécule, commercialisée sous la dénomination de thorazine. Dès 1953, la Sté Bayer commercialise la molécule dans le monde germanophone sous licence Rhône-Poulenc9.
Son nom commercial « Largactil » signifie « large action ». Il est commercialisé dès 1952 alors que la molécule est encore en test en psychiatrie. Elle n’est à cette époque pas utilisée comme un médicament spécifique du traitement de la psychose. Ses premières indications sont vastes, elles s’étendent du prurit du nourrisson aux règles douloureuses. Néanmoins, l’usage de la chlorpromazine amène Deniker et Delay à repenser totalement la catégorisation des molécules à effet psychotrope et à inventer le terme de « neuroleptique ».
Cette découverte majeure des qualités centrales d’une molécule issue des phénothiazines ne fera pourtant pas l’objet d’un prix Nobel pour Henri Laborit. Il partagera le prix Albert-Lasker (petit Nobel américain) avec Lehman et Deniker en 1957, tandis que Daniel Bovet obtient le prix Nobel la même année pour la découverte des antihistaminiques10.
Effet antiviral ?, dont contre le SARS-CoV-2 ?
Durant la pandémie de COVID-19 en France, un service hospitalier spécialisé en psychiatrie a constaté que ses soignants étaient plus contaminés par la Covid-19 que ses malades (souvent traités par la chlorpromazine). En mai 2020, une étude-pilote sur 40 malades, coordonnée par le docteur Marion Plaze 11 teste les propriétés antivirales de la chlorpromazine contre le virus de la COVID-19. Cette molécule avait été repérée par deux articles scientifiques (en 2014 et 2018) comme ayant des effets (in vitro) contre l’infection de cultures cellulaires par les coronavirus responsables des deux précédentes épidémies par le SRAS (en 2002) et le MERS (en 2012).
Cette molécule s’est avérée, lors de travaux conduits par l’Institut Pasteur, freiner la duplication virale in Vitro du SARS-CoV-2 tant sur des cellules animales qu’humaines, et semble diminuer la sévérité des symptômes chez certains patients à risque « à risque » (obésité, troubles cardiovasculaires), aux stades précoces et tardifs de l’infection par le SARS-CoV-2.12,3.
Article détaillé : Développement et recherche de médicaments contre la Covid-19.
Effets indésirables
Les effets indésirables concernent notamment le système moteur extrapyramidal : tremblements, dyskinésies précoces, tardives et invalidantes. Les symptômes extrapyramidaux apparaissent lorsque le taux d’occupation des récepteurs D2 striataux dépassent 80 % (Nyberg et al. 1998). Ces effets secondaires apparaissent moins fréquents lors de l’utilisation d’antipsychotique atypique tel la clozapine du fait d’une moindre occupation des récepteurs dopaminergiques et d’une activité antagoniste 5-HT2 sur les récepteurs sérotoninergiques ; fréquence d’apparition du SEP supérieure à 10 %.
Hyperprolactinémie par inhibition de la voie dopaminergique tubéro-infandibulaire entraînant une sécrétion inappropriée d’une hormone : la prolactine, potentiellement responsable d’une impuissance réversible chez l’homme et d’une aménorrhée et d’une galactorrhée chez la femme.
Dyslipidémie possible, avec prise de poids et risque de développement d’un diabète de type 2.
Effets anticholinergiques fréquents : dysurie en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, aggravation d’un glaucome pré-existant, sécheresse buccale et infection associée. Mydriase et trouble de l’accommodation.
Abaissement du seuil épileptogène potentiellement responsable de crises épileptiques. Recherche d’antécédents épileptiques éventuels et EEG de surveillance à prévoir si traitement indispensable.
Chimie
La chlorpromazine est un dérivé de la phénothiazine.
Fonctions physiologiques
La chlorpromazine est un antagoniste des récepteurs dopaminergiques D2 uniquement, mais pas des récepteurs sérotoninergiques 5HT2A caractéristiques des antipsychotiques atypiques plus récents.
100 mg de chlorpromazine équivaut 2 mg d’halopéridol, autre antipsychotique typique de la famille des butyrophénones.
Spécialités
Chlorpromazine | |
Noms commerciaux |
|
---|---|
Classe | antipsychotique |
Autres informations | Sous-classe : phénothiazines |
Identification | |
No CAS | 50-53-3 |
No ECHA | 100.000.042 |
---|---|
Code ATC | N05AA01 |
DrugBank | 00477 |
modifier |
Divers
La chlorpromazine fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)13.
Évocations artistiques
Le nom commercial de la chlorpromazine, « thorazine » en anglais, est déformé en « thorizene » dans la chanson Kill your sons de Lou Reed :
(…) when they shoot you up with thorizene on crystal smoke / you choke like a son of a gun (…)
Le groupe de métal canadien The Agonist a écrit une chanson nommée Chlorpromazine sur l’album Lullabies for the Dormant Mind..
L’artiste lyonnais K-Cosmik, aussi appelé 2b, a écrit une chanson nommée Chlorpromazine parue en janvier 2019, sur la plateforme youtube.
Le groupe de punk-rock américain The Ramones a également réalisé plusieurs chansons qui évoquent la thorazine, l’auteur-compositeur et bassiste du groupe, Dee Dee Ramone, ayant été atteint de troubles bipolaires. Dans ce registre se trouve notamment We’re a Happy Family sur l’album Rocket to Russia, sorti en 1977.
Dans le film Shutter Island et dans le roman Shutter Island, le docteur Cawley fait part de l’utilisation de la chlorpromazine dans l’hôpital psychiatrique.
Dans l’épisode 22 de la saison 1 de la série X-Files, une petite fille au pouvoir surnaturel est soignée à l’aide de thorazine.
Dans l’épisode 2 de la saison 1 de la série LORE (Amazon prime video) la thorazine est évoqué comme remplacent avantageux de la lobotomie.
Sur son album « Arise » sorti en 1985 sur l’etiquette « alternative tentacles », le groupe punk britannique Amebix joue la pièce « largactyl ».
Dans leur mini album « New Orleans », le groupe punk français Ludwig von 88 chante une chanson intitulé « 4560RP ».
Dans l’épisode 10 de la saison 6 de Dexter, Debra trouve une boîte de Chlorpromazine prescrite à l’antagoniste principal de la saison.
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 » [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en-GB) Benjamin Chin-Yee, « Heinz Lehmann and the dawn of psychopharmacology » [archive], sur hekint.org (consulté le 26 mars 2017)
- « Traitement contre le Covid-19 : les effets d’un antipsychotique prometteurs, une première étude sur l’homme lancée en France » [archive], sur Franceinfo, 4 mai 2020 (consulté le 5 mai 2020)
- « Avec son équipe, Fourneau orienta ses travaux sur l’étude des amino-alcools et de leurs dérivés, qui aboutirent aux premiers adrénolytiques et aux premiers antihistaminiques de synthèse, dont dérivent tous les médicaments anti-allergiques. Il découvrit le premier neuroleptique majeur, la chlorpromazine. » (Dominique Kassel, conservateur des collections d’histoire de la pharmacie de l’Ordre national des pharmaciens, « Ernest Fourneau (1872-1949) », dans Des pharmaciens dans leur siècle. Le XXe [archive], avril 2002, consulté le 5 décembre 2010.)
- Judith P. Swazey, « Chlorpromazine in Psychiatry. A study of Therapeutic » (consulté le 23 mars 2010) [archive], dans Revue d’histoire des sciences, 1977, 30 × {{{2}}} × {{{3}}}, no 2, p. 189-190.
- Henri Laborit, La vie antérieure, Paris, Grasset, 1989, 347 p. (ISBN 2-253-05875-0), p. 90-91 Les cocktails lytiques
- Laborit, Henri, Pierre Huguenard, et R. Alluaume, « Un nouveau stabilisateur neuro-vegetatif, le 4560 RP » Presse médicale 1952;60:206-208.
- Delay et Deniker, 38 cas de psychoses traitées par la cure prolongée et continue de 4560 RP, comptes-rendus du Congrès d’aliénation et de neurologie de langue française, Paris, Masson, 1952, p. 497-502.
- D’après Hans Bangen, Geschichte der medikamentösen Therapie der Schizophrenie, Berlin, 1992, 128 p. (ISBN 3-927408-82-4).
- Daniel Bovet, Une chimie qui guérit, Paris, Payot, 1989.
- psychiatre et chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris
- communiqué publié ce lundi 4 mai 2020
- (en) WHO Model List of Essential Medicines, 18th list [archive], avril 2013
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Noël Missa, Naissance de la psychiatrie biologique : Histoire des traitements des maladies mentales au XXe siècle, Presses universitaires de France, Paris, 2006.
Liens externes
- (en) Psychiatric Drugs: Thorazine [archive] sur le site www.sntp.net
- Notice [archive] sur Vidal.fr
- Compendium suisse des médicaments : spécialités contenant Chlorpromazine [archive]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire