C’est comme pour tous les autres, hein, les commanditaires étant de
toute façon connus dès le départ, l’enquête évite soigneusement de les
déranger…
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/attentat-dans-l-aude-la-derive-radicale-de-radouane-lakdim_2059914.html
L’enquête judiciaire sur les attentats dans l’Aude se poursuit et précise la trajectoire personnelle du terroriste Radouane Lakdim. Selon RTL, l’audition de proches du tueur d’Arnaud Beltrame met en lumière la radicalisation violente du terroriste au cours des mois précédant l’attentat.
LIRE AUSSI >> Arnaud Beltrame incarne « l’esprit de résistance français »
Une ancienne petite-amie de Radouane Lakdim a rapporté aux enquêteurs des propos tenus par le jeune homme. « Il m’avait dit qu’il voulait mourir en martyr », raconte celle qui a partagé la vie du djihadiste entre septembre et décembre 2017. Elle le qualifie ainsi de « terroriste psychopathe ».
Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim au moment des faits, Marine P., une jeune convertie à l’islam alors âgée de 16 ans, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placée en détention provisoire. Interrogée en octobre par un magistrat, elle assure que Radouane Lakdim lui avait montré, chez lui, plusieurs armes, dont des fusils et un pistolet. Elle a ainsi confirmé avoir dit que « par rapport aux mécréants il allait péter les plombs », précise RTL. Une référence selon elle aux « chefs d’État » et pas aux « femmes et enfants ». Et ajoute: « Je reconnais qu’il lui est arrivé plusieurs fois de dire qu’il allait passer à BFMTV et qu’il allait tout faire exploser ».
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Selon RTL, la radicalisation de Radouane Lakdim aurait été notable lors des semaines précédant le drame. L’homme aurait publié de nombreux versets du Coran sur l’application Snapchat, ainsi que des photos de lui, armes à la main. Un jeune homme de 23 ans, S.M. aurait aussi accompagné Radouane Lakdim le 6 mars, lors de l’achat du couteau de chasse qui servira probablement à tuer Arnaud Beltrame. Il a été interpellé et mis en examen et se trouve toujours incarcéré.
La dernière personne mise en examen du dossier présente également un profil troublant. B.H, un homme de 29 ans, a été mis en examen pour « non-dénonciation de crime terroriste », en décembre dernier. Cette relation de Radouane Lakdim a assuré devant les juges que ce dernier lui a parlé d’un « projet », sans plus de précisions. Il lui aurait également dit « en rigolant », peu avant l’attentat: « il y a un militaire qui me fournit des armes. » De quoi conforter la thèse d’un attentat prémédité, fruit d’une radicalisation.
Le 23 mars dernier, Radouane Lakdim avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne, avant d’entrer dans un supermarché Super U à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s’était livré comme otage à la place d’une femme.
Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe État islamique (EI). Le djihadiste avait été abattu par des gendarmes de l’antenne GIGN de Toulouse.
https://francais.rt.com/france/56600-fournisseur-darmes-presume-terroriste-trebes-place-garde-a-vue
11 déc. 2018, 15:02
Selon une information du Point révélée ce 11 décembre, la sous-direction antiterroriste de Nanterre a arrêté à son domicile Arsène A., l’homme qui aurait participé à la radicalisation et à l’approvisionnement en armes de Radouane Lakdim, auteur de la tuerie de Trèbes.
Lire aussi : Attentats dans l’Aude : le terroriste avait-il reçu une lettre de la DGSI avant de passer à l’acte ?
Français originaire de Bosnie, âgé de 44 ans, Arsène A. était, selon les explications du Point, «considéré comme un des leaders du « groupe de Carcassonne » qui depuis 2004, s’adonnait à des entraînements paramilitaires en forêt au nom du djihad « défensif »». Connu des services de police, il avait été condamné à trois ans de prison en 2010.
Dans la matinée du 23 mars 2018, Redouane Lakdim entrait dans le Super U de Trèbes en criant «Allah akbar !» avant d’affirmer être un «soldat de Daesh [...] prêt à mourir pour la Syrie». Le terroriste a alors ouvert le feu et tué un employé ainsi qu’un client du magasin.
Par la suite, un gendarme, Arnaud Beltrame, s’était proposé de prendre la place d’une otage. L’officier a perdu la vie dans dans son acte héroïque, qui a permis au GIGN de récolter de précieuses informations en vue de son intervention.
Lire aussi : L’«acte héroïque» d’un gendarme qui a pris la place d’une femme dès le début de la prise d’otage
https://francais.rt.com/france/49204-attentats-dans-aude-terroriste-radouane
27 mars 2018, 08:37
Radouane Lakdim, le terroriste islamiste franco-marocain, qui a assassiné quatre personnes dans l’Aude dans des attaques djihadistes à Trèbes et Carcassonne le 23 mars dernier, devait être entendu par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) dans les prochaines semaines, a-t-on appris ce 27 mars de source policière.
Après des mois de surveillance, les services de renseignement avaient en effet décidé de rencontrer en personne Radouane Lakdim en le convoquant à un «entretien d’évaluation». Ils souhaitaient déterminer s’il fallait continuer de le suivre de près ou non. Une lettre de convocation lui avait été expédiée en mars. Il aurait «normalement» reçu ce courrier, selon RTL. Radouane Lakdim devait ainsi reprendre contact avec les services du ministère de l’Intérieur pour fixer une date de rendez-vous.
Le terroriste avait été «détecté» et était suivi par la DGSI depuis le mois de mai 2013 «en raison de ses contacts avec un individu défavorablement connu et condamné pour des faits d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme commis en 2008», a précisé une source policière. Fiché S (pour «sûreté de l’Etat») depuis 2014 et inscrit depuis novembre 2015 au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), Radouane Lakdim avait manifesté sur Facebook en septembre 2017 un intérêt particulier pour l’idéologie djihadiste, une «radicalisation latente» et des velléités de départ en Irak ou en Syrie selon la source policière.
Cela lui avait valu d’attirer de nouveau l’attention des services de renseignement. Ils avaient alors mené une nouvelle évaluation de sa dangerosité potentielle, des investigations qui n’auraient à l’époque révélé aucun signe de radicalisation violente, aucune velléité de départ concrète, ni de contact avec des individus connus pour leur radicalisation violente.
Ce 27 mars, deux proches de Radouane Lakdim, dont sa compagne de 18 ans fichée, comme lui, pour radicalisation, étaient toujours en garde à vue.
Lire aussi : Menace terroriste : Wauquiez et Le Pen tirent à boulets rouges sur Macron et le gouvernement
France
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/attentat-dans-l-aude-la-derive-radicale-de-radouane-lakdim_2059914.html
Attentat dans l’Aude: la dérive radicale de Radouane Lakdim
Par LEXPRESS.fr , publié le 30/01/2019 à 08:39
Selon RTL, les témoignages de proches de Radouane Lakdim mettent en lumière une radicalisation dans les semaines précédant l’attaque.
L’enquête judiciaire sur les attentats dans l’Aude se poursuit et précise la trajectoire personnelle du terroriste Radouane Lakdim. Selon RTL, l’audition de proches du tueur d’Arnaud Beltrame met en lumière la radicalisation violente du terroriste au cours des mois précédant l’attentat.
LIRE AUSSI >> Arnaud Beltrame incarne « l’esprit de résistance français »
Une ancienne petite-amie de Radouane Lakdim a rapporté aux enquêteurs des propos tenus par le jeune homme. « Il m’avait dit qu’il voulait mourir en martyr », raconte celle qui a partagé la vie du djihadiste entre septembre et décembre 2017. Elle le qualifie ainsi de « terroriste psychopathe ».
« Un projet » et des armes
Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim au moment des faits, Marine P., une jeune convertie à l’islam alors âgée de 16 ans, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placée en détention provisoire. Interrogée en octobre par un magistrat, elle assure que Radouane Lakdim lui avait montré, chez lui, plusieurs armes, dont des fusils et un pistolet. Elle a ainsi confirmé avoir dit que « par rapport aux mécréants il allait péter les plombs », précise RTL. Une référence selon elle aux « chefs d’État » et pas aux « femmes et enfants ». Et ajoute: « Je reconnais qu’il lui est arrivé plusieurs fois de dire qu’il allait passer à BFMTV et qu’il allait tout faire exploser ».
LIRE AUSSI >> Attaques dans l’Aude: le récit d’un parcours meurtrier
Selon RTL, la radicalisation de Radouane Lakdim aurait été notable lors des semaines précédant le drame. L’homme aurait publié de nombreux versets du Coran sur l’application Snapchat, ainsi que des photos de lui, armes à la main. Un jeune homme de 23 ans, S.M. aurait aussi accompagné Radouane Lakdim le 6 mars, lors de l’achat du couteau de chasse qui servira probablement à tuer Arnaud Beltrame. Il a été interpellé et mis en examen et se trouve toujours incarcéré.
La dernière personne mise en examen du dossier présente également un profil troublant. B.H, un homme de 29 ans, a été mis en examen pour « non-dénonciation de crime terroriste », en décembre dernier. Cette relation de Radouane Lakdim a assuré devant les juges que ce dernier lui a parlé d’un « projet », sans plus de précisions. Il lui aurait également dit « en rigolant », peu avant l’attentat: « il y a un militaire qui me fournit des armes. » De quoi conforter la thèse d’un attentat prémédité, fruit d’une radicalisation.
Quatre victimes
Le 23 mars dernier, Radouane Lakdim avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne, avant d’entrer dans un supermarché Super U à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s’était livré comme otage à la place d’une femme.
Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe État islamique (EI). Le djihadiste avait été abattu par des gendarmes de l’antenne GIGN de Toulouse.
https://francais.rt.com/france/56600-fournisseur-darmes-presume-terroriste-trebes-place-garde-a-vue
Le fournisseur d’armes présumé du terroriste de Trèbes placé en garde à vue
11 déc. 2018, 15:02
© PASCAL PAVANI Source: AFP
Des gendarmes postés devant le supermarché de Trèbes après l’intervention du GIGN, le 23 mars (image d’illustration).
Soupçonné d’avoir participé à la radicalisation de l’auteur de la prise d’otage mortelle du Super U de Trèbes, Arsène A., un quadragénaire connu des services de police, a été interpellé à son domicile à Carcassonne.
Selon une information du Point révélée ce 11 décembre, la sous-direction antiterroriste de Nanterre a arrêté à son domicile Arsène A., l’homme qui aurait participé à la radicalisation et à l’approvisionnement en armes de Radouane Lakdim, auteur de la tuerie de Trèbes.
Lire aussi : Attentats dans l’Aude : le terroriste avait-il reçu une lettre de la DGSI avant de passer à l’acte ?
Français originaire de Bosnie, âgé de 44 ans, Arsène A. était, selon les explications du Point, «considéré comme un des leaders du « groupe de Carcassonne » qui depuis 2004, s’adonnait à des entraînements paramilitaires en forêt au nom du djihad « défensif »». Connu des services de police, il avait été condamné à trois ans de prison en 2010.
Dans la matinée du 23 mars 2018, Redouane Lakdim entrait dans le Super U de Trèbes en criant «Allah akbar !» avant d’affirmer être un «soldat de Daesh [...] prêt à mourir pour la Syrie». Le terroriste a alors ouvert le feu et tué un employé ainsi qu’un client du magasin.
Par la suite, un gendarme, Arnaud Beltrame, s’était proposé de prendre la place d’une otage. L’officier a perdu la vie dans dans son acte héroïque, qui a permis au GIGN de récolter de précieuses informations en vue de son intervention.
Lire aussi : L’«acte héroïque» d’un gendarme qui a pris la place d’une femme dès le début de la prise d’otage
https://francais.rt.com/france/49204-attentats-dans-aude-terroriste-radouane
Attentats dans l’Aude : le terroriste avait-il reçu une lettre de la DGSI avant de passer à l’acte ?
27 mars 2018, 08:37
Le terroriste de Trèbes et Carcassonne Radouane Lakdim
Le terroriste Radouane Lakdim, qui a tué quatre personnes le 23 mars à Trèbes et Carcassonne, devait être entendu par la DGSI dans les prochaines semaines. Selon RTL, il aurait reçu une lettre de convocation en ce sens avant de passer à l’acte.
Radouane Lakdim, le terroriste islamiste franco-marocain, qui a assassiné quatre personnes dans l’Aude dans des attaques djihadistes à Trèbes et Carcassonne le 23 mars dernier, devait être entendu par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) dans les prochaines semaines, a-t-on appris ce 27 mars de source policière.
RT France ✔ @RTenfrancaisLa compagne du #djihadiste Redouane #Lakdim, présentée comme une «convertie», et fichée «S» «conteste avoir été associée au projet mortifère de son petit ami», a affirmé François #Molins
https://francais.rt.com/france/49189-attentats-trebes-carcassonne-redouane-lakdim-suivi-mars …
« Le matin du périple sanglant de Redouane #Lakdim, sa compagne a posté une sourate promettant l’enfer aux mécréants », a par ailleurs ajouté le procureur
https://francais.rt.com/france/49189-attentats-trebes-carcassonne-redouane-lakdim-suivi-mars … #Molins pic.twitter.com/9byCU9AgA0
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Après des mois de surveillance, les services de renseignement avaient en effet décidé de rencontrer en personne Radouane Lakdim en le convoquant à un «entretien d’évaluation». Ils souhaitaient déterminer s’il fallait continuer de le suivre de près ou non. Une lettre de convocation lui avait été expédiée en mars. Il aurait «normalement» reçu ce courrier, selon RTL. Radouane Lakdim devait ainsi reprendre contact avec les services du ministère de l’Intérieur pour fixer une date de rendez-vous.
En plus d’être fiché S, Radouane Lakdim était suivi pour radicalisation à caractère terroriste
Le terroriste avait été «détecté» et était suivi par la DGSI depuis le mois de mai 2013 «en raison de ses contacts avec un individu défavorablement connu et condamné pour des faits d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme commis en 2008», a précisé une source policière. Fiché S (pour «sûreté de l’Etat») depuis 2014 et inscrit depuis novembre 2015 au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), Radouane Lakdim avait manifesté sur Facebook en septembre 2017 un intérêt particulier pour l’idéologie djihadiste, une «radicalisation latente» et des velléités de départ en Irak ou en Syrie selon la source policière.
«Cassez-vous, je vais vous tuer» : des #journalistes agressés dans la cité de Radouane #Lakdim (VIDEO)
https://francais.rt.com/france/49157-cassez-vous-je-vais-vous-tuer … #Ozanam
16 personnes parlent à ce sujet
Cela lui avait valu d’attirer de nouveau l’attention des services de renseignement. Ils avaient alors mené une nouvelle évaluation de sa dangerosité potentielle, des investigations qui n’auraient à l’époque révélé aucun signe de radicalisation violente, aucune velléité de départ concrète, ni de contact avec des individus connus pour leur radicalisation violente.
Ce 27 mars, deux proches de Radouane Lakdim, dont sa compagne de 18 ans fichée, comme lui, pour radicalisation, étaient toujours en garde à vue.
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