Oui, c’est bien ce qui se déduit des indications que j’ai fournies dans mon précédent article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9reng
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune.
Chéreng est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.
La commune se situe dans le pevele, la campagne assez « aisée », située à l’est de Lille. Elle bénéficie d’une d’accès nombreux par les autoroutes, A1, A27, A25, reliant la ville à Paris, Gand, Anvers, Bruxelles. Chéreng bénéficie aussi de la proximité de la métropole lilloise, avec écoles, collèges, universités, structures commerciales et culturelles dans les communes environnantes. Appartenant à la sphère urbaine de l’agglomération lilloise, elle bénéficie de l’effet de rurbanisation.
Sans prétendre faire remonter ce village à une très haute antiquité, il est certain[réf. nécessaire] qu’il partage, vu sa position, les origines de Pont-à-Tressin. Dans un titre de l’abbaye de Cysoing cité par le savant Mirœus, ce lieu se nomme Ceren en 1164. Une charte de ce même monastère de 1195 lui donne le nom de Cheren. En 1261, un cartulaire de Loos l’appelle Chérench qui devient Chierench en 1325, selon un manuscrit de saint Nicolas de Lille.
L’autel de Chéreng est donné, dès 1145, à l’abbaye par Honorins[réf. nécessaire], évêque de Tournai, et sa première forme lui vient précisément de la confirmation de cette donation faite par Gérard, successeur d’Honorins[réf. nécessaire].
Selon Legroux[Qui ?], « Comme Philippe de Valois, roi de France, était passé le pont en 1340, il s’est donné en ce lieu des escarmouches de temps en temps entre quelques détachements et celle des Anglais, Liégeois et Flamands ». Selon Buzelin[Qui ?], « Dans cette partie de la Pévèle, dit-il, où coule la Marque, se trouve Chéreng. C’est là qu’on voit le pont de Chéreng, vulgairement le Pont-à-Tressin, si fréquenté par ceux qui vont à Lille ou à Tournay. »
Lorsqu’en 1340, Philippe de Valois campe à Bouvines avec son armée, à deux fois les Anglais et les Flamands firent une attaque par ce pont. Ils veulent repousser au-delà de la Marque l’arrière-garde du camp français. À deux reprises, ce pont est le théâtre de combats intenses. Les soldats du Hainaut en tête, presque tous nobles et de bonne maison, profitant d’une nuit obscure, passent par là et surprennent à l’improviste les troupes du roi de Bohème et de l’évêque de Liège. Mais Rodernaque[Qui ?], homme d’illustre naissance, revenant de garde avec ses soldats, les aperçoit et les attaque vivement. Il en tue un tel nombre que le reste doit reculer de l’autre côté du pont. Ceux-là sont presque tous tués parce que les Liégeois qui viennent de fourrager attaquent le flanc des fuyards. Quelques nobles allemands ont peu après plus de chance : ils traversent le pont en plus grand nombre pour attaquer les Français, suivis par Jean de Hainaut et un certain nombre de chevaliers flamands. Ils laissent, pour s’assurer le passage du pont, une petite arrière-garde. Alors, ils provoquent Charles de Montmorency et le marquis de Saulieu par une ruse de guerre, feignant la crainte et la fuite, ils attirent Charles de Montgomery près du Pont et défont son armée.
En 1427, Louis XI envoie des forces pour défendre Tournai et le village est occupé militairement. La ville de Tournai est alors assiégée par Adolphe d’Egmont, duc de Gueldres, qui sera tué dans une sortie.
En 1521, le comte de Massau, commandant l’armée de l’empereur Charles Quint, arrive avec les Espagnols pour conquérir la capitale du Tournaisis. Les rives de la Marque reçoivent la visite des soldats, et le pont, l’un des quatre du Mélantois, reçoit des troupes pour le garder. Les hérétiques, pas plus que les soldats, ne se feront faute d’y laisser des traces de leur passage en 1566. Ils avaient commis de si grands désordres à Tournai, qu’ils ne peuvent pas négliger de pousser leur course jusqu’à Chéreng.
Denis Chemin, ministre et chef des Gueux en 1566, est le fils du maréchal de Chéreng. Au mois de décembre arrive un pauvre homme de la ville de Lille pour voir le camp des Gueux situé près des ruines de l’abbaye de Saint-Maur. Pris pour un espion et interrogé sur ce qu’il vient faire, il ne sait que répondre. Denis Chemin le condamne à être pendu à la fenêtre de sa chambre. Quand il monte à l’échelle, le prédicant lui demande s’il veut être Gueux, ce qu’il lui sauverait la vie. Il répond « oui ». Mais les autres Gueux craignant qu’il ne reste papiste souhaitent le tuer. Le condamné s’adresse à Dieu et à la Vierge, et meurt sans autre cause de condamnation qu’une lettre de son curé qu’il porte sur lui.
Le roi Louis XIV médite la conquête de la Flandre et force Tournai à capituler, le 26 juin 1667. Le maréchal d’Aumont, un de ses généraux, profite de la commodité de la rivière et parvient à Pont-à-Tressin. Le roi fait élever en 1670, à Tournai, une citadelle et met en réquisition tous les habitants d’alentour qui par le fruit de leur travail collectif achèvent l’édifice en huit jours[réf. nécessaire]
Michel Ange de Vuœrden, vicomte de Langle, est natif de Chéreng. Il fait imprimer en 1684 un journal historique pour servir à l’histoire de Louis le Grand, et a composé le livre intitulé : Annales bellici et triumphalis Ludovici Magni, Francia et Navarrœ régis ». Il est enterré à Chéreng en 1699. Un de ses descendants, le baron de Vuœrden, devient seigneur de Chéreng.
Les armées du roi s’essoufflent. En 1708, Lille succombe, malgré Boufflers, sous les efforts du Prince Eugène. L’année suivante, les environs de Chéreng accueillent l’armée des alliées commandée par Eugène de Savoie et le Duc de Malborough qui, n’ayant pu attaquer celle des Français, conduite par le maréchal de Villars, viennent assiéger Tournai. La ville se rend après une courte résistance.
En 1712, l’armée d’Angleterre et celle des Impériaux campent à Chéreng. Ils y attendent l’entrée en campagne pendant trois à quatre mois. C’est dans les environs de Baisieux, de Camphin et de Chéreng que le Prince Eugène de Savoie, généralissime des armées coalisées, fait passer une grande revue à ses troupes.
Arrivent le roi Louis XV et la bataille de Fontenoy. Aussi le 26 avril 1745, les Français reviennent sur Tournai, et les habitants du village ont pour voisin et pour quelque temps, le roi de France avec le Dauphin, son fils unique. Fontenoy n’a de cause que le désir des Alliés de sauver la ville de Tournai menacée. Elle se divise non loin d’Antoing[Où ?]. Le village vibre au bruit du canon : la mêlée sanglante fait quelque 20 000 morts. Les habitants du village secourent les blessés et enterrent les morts. Les soldats, vainqueurs ou vaincus, s’éparpillent sur les routes et meurent souvent à côté d’une porte hospitalière[réf. nécessaire].
À la Révolution française, l’église est vendue comme propriété nationale et rachetée par onze particuliers, qui en font don à la commune en 1794. Le village est choisi pour être le point de mire des généraux alliés. Le duc d’York occupe le Pont-à-Tressin. Il a pour antagoniste le général Bonneau. Les Français ne luttent pas contre les ennemis à armes égales. Ils ont à surveiller les avant-postes et ont plus à craindre encore de la trahison. Un sieur Coupleur de Pont-à-Tressin est arrêté et livré aux tribunaux pour avoir, en qualité d’espion, fait égarer une troupe française de grand-garde.
La commune relève du tribunal d’instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d’appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d’appel de Douai.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d’un recensement qui repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation3. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 20084,Note 1.
En 2014, la commune comptait 2 976 habitants, en diminution de -1,55 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 % , France hors Mayotte : 2,49 %)
Cette petite ville est typique du département du Nord : une majorité de maisons basses en brique, qui rappellent son origine rurale, alternent avec de grandes demeures qui ont toutes pignon sur rue. Elle a pour caractéristique d’avoir un centre-ville étalé le long d’une route nationale reliant Lille à Tournai, communément appelée « route de Tournai ».
L’église de Chéreng possède un baptistère datant probablement du XIIe siècle. Quatre têtes byzantines lui donnent un cachet fort original (voir photos du fond et des têtes9,10,11,12,13,14). On y trouve également un cœur de plomb dont toute la valeur est celle du souvenir (il renferme le cœur d’un jeune seigneur de 17 ans, fils de l’illustre baron de Vuœrden) ; un calice du XVIIe siècle et une cloche à la danse macabre fort curieuse, datant de 1734, et portant les armoiries des donateurs, seigneurs de Chéreng de Carondelet-de Rasoir.
Sur la route nationale, à l’entrée de Chéreng, on peut voir un ancien bureau de poste (la Hamaide), inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 195115. L’histoire raconte que Louis XIV aurait séjourné dans cet endroit.
Chéreng est aussi connue pour le château de Montreul qui est maintenant la maison des chasseurs du Nord.
Chéreng est jumelée avec la commune de East Peckham, dans le Kent, au Royaume-Uni.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9reng
Chéreng
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Chéreng | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Canton | Templeuve |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Pascal Zoute 2014-2020 |
Code postal | 59152 |
Code commune | 59146 |
Démographie | |
Gentilé | Chérengeois |
Population municipale |
2 976 hab. (2014) |
Densité | 712 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 36′ 41″ nord, 3° 12′ 19″ est |
Altitude | Min. 23 m Max. 47 m |
Superficie | 4,18 km2 |
Localisation | |
|
|
Liens | |
Site web | http://www.mairie-chereng.fr/ [archive] |
modifier |
Chéreng est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.
Sommaire
Géographie
Chéreng dans son canton et son arrondissement
Vue panoramique de Chereng
Situation
La commune se situe dans le pevele, la campagne assez « aisée », située à l’est de Lille. Elle bénéficie d’une d’accès nombreux par les autoroutes, A1, A27, A25, reliant la ville à Paris, Gand, Anvers, Bruxelles. Chéreng bénéficie aussi de la proximité de la métropole lilloise, avec écoles, collèges, universités, structures commerciales et culturelles dans les communes environnantes. Appartenant à la sphère urbaine de l’agglomération lilloise, elle bénéficie de l’effet de rurbanisation.
Communes limitrophes
Environnement
Durant l’été 2009, la ville a innové en s’équipant d’un camion benne hippomobile1 écologique, contribuant ainsi au sauvetage des chevaux de la race Trait du Nord en leur retrouvant une utilité2. La jument nommée Olive participe également aux festivités du village dont le carnaval et les festivités du 14 juillet, fête nationale française.
Histoire
Sans prétendre faire remonter ce village à une très haute antiquité, il est certain[réf. nécessaire] qu’il partage, vu sa position, les origines de Pont-à-Tressin. Dans un titre de l’abbaye de Cysoing cité par le savant Mirœus, ce lieu se nomme Ceren en 1164. Une charte de ce même monastère de 1195 lui donne le nom de Cheren. En 1261, un cartulaire de Loos l’appelle Chérench qui devient Chierench en 1325, selon un manuscrit de saint Nicolas de Lille.
L’autel de Chéreng est donné, dès 1145, à l’abbaye par Honorins[réf. nécessaire], évêque de Tournai, et sa première forme lui vient précisément de la confirmation de cette donation faite par Gérard, successeur d’Honorins[réf. nécessaire].
Selon Legroux[Qui ?], « Comme Philippe de Valois, roi de France, était passé le pont en 1340, il s’est donné en ce lieu des escarmouches de temps en temps entre quelques détachements et celle des Anglais, Liégeois et Flamands ». Selon Buzelin[Qui ?], « Dans cette partie de la Pévèle, dit-il, où coule la Marque, se trouve Chéreng. C’est là qu’on voit le pont de Chéreng, vulgairement le Pont-à-Tressin, si fréquenté par ceux qui vont à Lille ou à Tournay. »
Lorsqu’en 1340, Philippe de Valois campe à Bouvines avec son armée, à deux fois les Anglais et les Flamands firent une attaque par ce pont. Ils veulent repousser au-delà de la Marque l’arrière-garde du camp français. À deux reprises, ce pont est le théâtre de combats intenses. Les soldats du Hainaut en tête, presque tous nobles et de bonne maison, profitant d’une nuit obscure, passent par là et surprennent à l’improviste les troupes du roi de Bohème et de l’évêque de Liège. Mais Rodernaque[Qui ?], homme d’illustre naissance, revenant de garde avec ses soldats, les aperçoit et les attaque vivement. Il en tue un tel nombre que le reste doit reculer de l’autre côté du pont. Ceux-là sont presque tous tués parce que les Liégeois qui viennent de fourrager attaquent le flanc des fuyards. Quelques nobles allemands ont peu après plus de chance : ils traversent le pont en plus grand nombre pour attaquer les Français, suivis par Jean de Hainaut et un certain nombre de chevaliers flamands. Ils laissent, pour s’assurer le passage du pont, une petite arrière-garde. Alors, ils provoquent Charles de Montmorency et le marquis de Saulieu par une ruse de guerre, feignant la crainte et la fuite, ils attirent Charles de Montgomery près du Pont et défont son armée.
En 1427, Louis XI envoie des forces pour défendre Tournai et le village est occupé militairement. La ville de Tournai est alors assiégée par Adolphe d’Egmont, duc de Gueldres, qui sera tué dans une sortie.
En 1521, le comte de Massau, commandant l’armée de l’empereur Charles Quint, arrive avec les Espagnols pour conquérir la capitale du Tournaisis. Les rives de la Marque reçoivent la visite des soldats, et le pont, l’un des quatre du Mélantois, reçoit des troupes pour le garder. Les hérétiques, pas plus que les soldats, ne se feront faute d’y laisser des traces de leur passage en 1566. Ils avaient commis de si grands désordres à Tournai, qu’ils ne peuvent pas négliger de pousser leur course jusqu’à Chéreng.
Denis Chemin, ministre et chef des Gueux en 1566, est le fils du maréchal de Chéreng. Au mois de décembre arrive un pauvre homme de la ville de Lille pour voir le camp des Gueux situé près des ruines de l’abbaye de Saint-Maur. Pris pour un espion et interrogé sur ce qu’il vient faire, il ne sait que répondre. Denis Chemin le condamne à être pendu à la fenêtre de sa chambre. Quand il monte à l’échelle, le prédicant lui demande s’il veut être Gueux, ce qu’il lui sauverait la vie. Il répond « oui ». Mais les autres Gueux craignant qu’il ne reste papiste souhaitent le tuer. Le condamné s’adresse à Dieu et à la Vierge, et meurt sans autre cause de condamnation qu’une lettre de son curé qu’il porte sur lui.
Louis XIV et la conquête de la Flandre
Le roi Louis XIV médite la conquête de la Flandre et force Tournai à capituler, le 26 juin 1667. Le maréchal d’Aumont, un de ses généraux, profite de la commodité de la rivière et parvient à Pont-à-Tressin. Le roi fait élever en 1670, à Tournai, une citadelle et met en réquisition tous les habitants d’alentour qui par le fruit de leur travail collectif achèvent l’édifice en huit jours[réf. nécessaire]
Michel Ange de Vuœrden, vicomte de Langle, est natif de Chéreng. Il fait imprimer en 1684 un journal historique pour servir à l’histoire de Louis le Grand, et a composé le livre intitulé : Annales bellici et triumphalis Ludovici Magni, Francia et Navarrœ régis ». Il est enterré à Chéreng en 1699. Un de ses descendants, le baron de Vuœrden, devient seigneur de Chéreng.
Les armées du roi s’essoufflent. En 1708, Lille succombe, malgré Boufflers, sous les efforts du Prince Eugène. L’année suivante, les environs de Chéreng accueillent l’armée des alliées commandée par Eugène de Savoie et le Duc de Malborough qui, n’ayant pu attaquer celle des Français, conduite par le maréchal de Villars, viennent assiéger Tournai. La ville se rend après une courte résistance.
En 1712, l’armée d’Angleterre et celle des Impériaux campent à Chéreng. Ils y attendent l’entrée en campagne pendant trois à quatre mois. C’est dans les environs de Baisieux, de Camphin et de Chéreng que le Prince Eugène de Savoie, généralissime des armées coalisées, fait passer une grande revue à ses troupes.
Arrivent le roi Louis XV et la bataille de Fontenoy. Aussi le 26 avril 1745, les Français reviennent sur Tournai, et les habitants du village ont pour voisin et pour quelque temps, le roi de France avec le Dauphin, son fils unique. Fontenoy n’a de cause que le désir des Alliés de sauver la ville de Tournai menacée. Elle se divise non loin d’Antoing[Où ?]. Le village vibre au bruit du canon : la mêlée sanglante fait quelque 20 000 morts. Les habitants du village secourent les blessés et enterrent les morts. Les soldats, vainqueurs ou vaincus, s’éparpillent sur les routes et meurent souvent à côté d’une porte hospitalière[réf. nécessaire].
À la Révolution française, l’église est vendue comme propriété nationale et rachetée par onze particuliers, qui en font don à la commune en 1794. Le village est choisi pour être le point de mire des généraux alliés. Le duc d’York occupe le Pont-à-Tressin. Il a pour antagoniste le général Bonneau. Les Français ne luttent pas contre les ennemis à armes égales. Ils ont à surveiller les avant-postes et ont plus à craindre encore de la trahison. Un sieur Coupleur de Pont-à-Tressin est arrêté et livré aux tribunaux pour avoir, en qualité d’espion, fait égarer une troupe française de grand-garde.
Héraldique
|
|
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | mars 2008 | Henri Eeckhout | PS | |
mars 2008 | en cours | Pascal Zoute | DVD |
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d’instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d’appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d’appel de Douai.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d’un recensement qui repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation3. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 20084,Note 1.
En 2014, la commune comptait 2 976 habitants, en diminution de -1,55 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 % , France hors Mayotte : 2,49 %)
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
830 | 860 | 926 | 1 107 | 1 302 | 1 295 | 1 291 | 1 290 | 1 312 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 395 | 1 429 | 1 431 | 1 442 | 1 461 | 1 391 | 1 384 | 1 442 | 1 474 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 618 | 1 558 | 1 576 | 1 515 | 1 570 | 1 613 | 1 633 | 1 587 | 1 768 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 801 | 1 811 | 1 828 | 1 991 | 2 634 | 2 930 | 3 046 | 2 976 | 2 976 |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 19995 puis Insee à partir de 20066.)
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 19995 puis Insee à partir de 20066.)
Histogramme de l’évolution démographique
Pyramide des âges
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2
|
90 ans ou + |
0,2
|
3,8
|
75 à 89 ans |
6,8
|
13,2
|
60 à 74 ans |
13,9
|
25,1
|
45 à 59 ans |
24,0
|
19,7
|
30 à 44 ans |
20,9
|
17,3
|
15 à 29 ans |
15,2
|
20,8
|
0 à 14 ans |
19,1
|
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2
|
90 ans ou + |
0,7
|
4,6
|
75 à 89 ans |
8,2
|
10,4
|
60 à 74 ans |
11,9
|
19,8
|
45 à 59 ans |
19,5
|
21,0
|
30 à 44 ans |
19,9
|
22,5
|
15 à 29 ans |
20,9
|
21,5
|
0 à 14 ans |
18,9
|
Lieux et monuments
Cette petite ville est typique du département du Nord : une majorité de maisons basses en brique, qui rappellent son origine rurale, alternent avec de grandes demeures qui ont toutes pignon sur rue. Elle a pour caractéristique d’avoir un centre-ville étalé le long d’une route nationale reliant Lille à Tournai, communément appelée « route de Tournai ».
L’église de Chéreng possède un baptistère datant probablement du XIIe siècle. Quatre têtes byzantines lui donnent un cachet fort original (voir photos du fond et des têtes9,10,11,12,13,14). On y trouve également un cœur de plomb dont toute la valeur est celle du souvenir (il renferme le cœur d’un jeune seigneur de 17 ans, fils de l’illustre baron de Vuœrden) ; un calice du XVIIe siècle et une cloche à la danse macabre fort curieuse, datant de 1734, et portant les armoiries des donateurs, seigneurs de Chéreng de Carondelet-de Rasoir.
Sur la route nationale, à l’entrée de Chéreng, on peut voir un ancien bureau de poste (la Hamaide), inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 195115. L’histoire raconte que Louis XIV aurait séjourné dans cet endroit.
Chéreng est aussi connue pour le château de Montreul qui est maintenant la maison des chasseurs du Nord.
Jumelages
Chéreng est jumelée avec la commune de East Peckham, dans le Kent, au Royaume-Uni.
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune de Chéreng [archive]
- Lille Métropole – Communauté urbaine de Lille [archive]
- Chéreng sur le site de l’Institut géographique national
Notes et références
Notes
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.
Références
- ↑ c’est-à-dire tiré par un cheval
- ↑ (l’autre usage de ces chevaux est le débardage par chevaux en forêt
- ↑ L’organisation du recensement [archive], sur le site de l’Insee.
- ↑ Calendrier départemental des recensements [archive], sur le site de l’Insee [archive].
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive]2007 [archive] 2008 [archive] 2009 [archive] 2010 [archive] 2011 [archive]2012 [archive]2013 [archive]2014 [archive] .
- ↑ « Évolution et structure de la population à Chéreng en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 26 juillet 2010)
- ↑ « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 26 juillet 2010)
- ↑ Baptistère ¹ [archive]
- ↑ Baptistère² [archive]
- ↑ Baptistère³ [archive]
- ↑ Baptistère⁴ [archive]
- ↑ Baptistère⁵ [archive]
- ↑ Baptistère⁶ [archive]
- ↑ Notice no PA00107430 [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
[afficher] Communes de la Métropole européenne de Lille |
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[afficher] Communes de l’arrondissement de Lille |
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