http://www.polar-frontignan.org/
Immigrés turkmènes, exilés d’eux-mêmes, transgenres tanzaniens, transgressifs du quotidien, étrangers de Tanger, dérangés en danger…
À la suite de Prévert et des Béruriers noirs, le FIRN convoque ces étranges étrangers à la grande table du roman noir. Qu’ils se meuvent dans la nuit ou dans la ville, qu’ils voguent sur des radeaux d’exils ou sur des rives de solitudes, qu’ils se choisissent de nouvelles identités ou frappent la décence de la normalité, les étrangers forment l’humaine humanité. Ils sont parmi nous. Ils sont autres. Ils sont nôtres. Ils sont nous.
Migrations, dissidences, exclusion sociale, différence et questions de genre, folie, solitude et héros en quête d’étrange… les auteurs invités exploreront le thème sous toutes ces déclinaisons lors des fameuses tables rondes du FIRN.
Liste des auteurs invités
Cette année, le FIRN reçoit plus de 60 invités venant des quatre coins du monde littéraire :
Dr ALDERETE – Nine ANTICO – Patrick BARD – Lilian BATHELOT – Cesare BATTISTI – Catherine BESSONART – Laurence BIBERFELD – Marc BOULET – Fabrice BOURLAND – Anne BOURREL – Franck BOUYSSE – John BURNSIDE – Alper CANIGUZ – Chloé CRUCHAUDET – Réda DALIL – Victor DEL ARBOL – Adrien DEMONT – Boris DOKMAK – Serguei DONOUVETZ – EL DON GUILLERMO – Fabrice ERRE – FABCARO – Jérôme FANSTEN – Anne-Charlotte GAUTHIER – Sébastien GENDRON – Guillaume GUERSE – Sophie HENAFF – JOKO – Sylvain KERMICI – Hicham LARSI – Oriane LASSUS – Marin LEDUN – Matthias LEHMANN – Sophie LOUBIERE – Claude LUCAS – Armèle MALAVALLON – Marcus MALTE – Ian MANOOK – Olivier MARTINELLI – Thomas MATHIEU – William McILVANNEY – Michel MOATTI – Patrick MOSCONI – Naïri NAHAPETIAN – Marie NEUSER – Martine NOUGUE – Jean-Paul NOZIERE – SJ PARRIS – Nicolas PINET – Gianni PIROZZI – Emilie PLATEAU – JB POUY – Michel QUINT – Anne SIMON – Olivier THIEBAUT – Olivier TRUC – Alessio VIOLA – Inger WOLF – Francis ZAMPONI – Fred VARGAS
Appel à bénévoles pour son édition 2015
Le Festival international du roman noir (FIRN) lance un appel à bénévoles pour sa 18e édition qui se tiendra du 22 au 28 juin 2015.
Depuis 1998, le Festival international du roman noir (FIRN) de Frontignan apporte un regard neuf sur la littérature noire contemporaine, avec chaque année une thématique forte qui réunit cinquante auteurs de romans et bandes dessinées, venus d’horizons différents. Tables rondes, débats, rencontres, ateliers mais aussi cinéma, expositions et concerts réuniront encore cette année les festivaliers, sur le thème « Etrange étranger ».
Vous souhaitez vivre le FIRN de l’intérieur ?
Contactez-nous pour rejoindre l’équipe de bénévoles et mettre votre bonne humeur au service des artistes et du public du FIRN. Parmi les missions : accueil, logistique, transport…
Adressez un mail, avec vos coordonnées (Nom, Prénom, Adresse, Téléphone, Mail) et vos envies à :
d.suon@ville-frontignan.fr
ou tel : 04 67 18 54 05
+deFIRN>>K-Fé-Krime
3 romanciers du noir à Montpellier avant d’attaquer la 18e édition du FIRN
Jeudi 23 avril, le trio d’auteurs Lilian Bathelot, Anne Bourrel et Olivier Martinelli donnent rencard au public, au Gazette Café de Montpellier, pour un +deFIRN>>K-fé-Krime où sont impliqués la librairie Sauramps et bien sûr le FIRN, qui les attend de pied ferme pour sa 18e édition, du 22 au 28 juin.
Avec les rendez-vous +deFIRN>>Kfé-Krim, c’est le FIRN toute l’année mais, à l’approche du prochain festival, qui se déroulera du 22 au 28 juin prochains, le rendez-vous littéraire du jeudi 23 avril au Gazette Café, à Montpellier, fait monter la tension d’un cran. D’abord, parce qu’il s’agit d’un rendez-vous avec trois formidables romanciers du noir publiés par la Manufacture du livre, un éditeur particulièrement renommée dans l’univers du polar. Ensuite, parce que ces trois écrivains en dédicace seront bel et bien présents à Frontignan la Peyrade pour une édition 2015 du Festival international du roman noir (FIRN) exceptionnelle, avec un superbe plateau de 50 auteurs et des rendez-vous pour tous les publics, programmés sur tout le territoire de la ville, qui va vivre une semaine au rythme d’un festival du noir placé sous la thématique « étrange étranger ».
Anne Bourrel
Performeuse, auteure de romans comme de textes courts, de théâtre et de danse-théâtre, la Montpelliéraine Anne Bourrel a plus d’une corde à son arc, car elle aime pratiquer et mélanger les genres avec un talent indéniable, comme le révèle Gran Madam’s.
Paru le 20 février dernier, cet excellent polar, bien sombre malgré le soleil du Languedoc-Roussillon où se situe l’intrigue, fascine en mêlant réalisme et marginalité, dans un climat tendu que compense une narration fluide, portée par une écriture vive et inspirée, qui nous plonge dans l’univers d’une prostituée au service de ces faux caïds que sont les proxénètes.
Olivier Martinelli
Olivier Martinelli, né à Marseille et qui vit aujourd’hui à Sète, auteur notamment de La nuit ne dure pas (Prix des Lecteurs de Deauville 2012), présente son dernier roman, Quelqu’un à tuer, paru en ce mois d’avril.
2014, Paris, Arthur, se raconte. Son père, Gaël Castilla, a disparu quand il avait deux ans en 1967. Amoureux de Camille, ils décident de vivre ensemble, lui le fils d’ouvrier, elle la princesse aristocratique. Naturellement cela ne marchera pas, Arthur accumule les échecs, et sombre peu à peu dans l’addiction. Un jour sa mère, Louise, lui dit qu’un homme peut l’aider, un sculpteur qui a bien connu son père, un certain Ignacio Obregon.
1936, Espagne, Ignacio, une vingtaine d’années au moment de la guerre d’Espagne, s’engage pour combattre le franquisme. Il est fou amoureux depuis toujours de Candela son amie d’enfance. Ignacio connaîtra le pire dans la guerre, il tuera et il tuera encore, des jeunes de son âge et avec la même peur dans les yeux.
Construisant son récit à la première personne et sur plusieurs époques, Olivier Martinelli parvient parfaitement à faire ressentir les émotions de ses personnages, dans la chaleur et les horreurs de la guerre d’Espagne, comme dans le désespoir d’Arthur, avec un suspens croissant pour savoir ce qui relie les deux personnages et une fin tout à fait inattendue.
Lilian Bathelot
Né dans le bassin minier et industriel de Decazeville, Lilian Bathelot, écrivain, réalisateur, auteur aussi pour le théâtre, est toujours en quête de nouveaux territoires. Il affectionne de changer de genre à chaque nouvelle production et présente le formidable huit-clos Terminus mon ange, paru en 2014.
Un homme monte dans le compartiment d’un train. Là, une femme, seule. Pour unique bagage, il a “son ange”, un revolver Smith & Wesson modèle 19 au canon de trois pouces, coincé dans la ceinture.
Lilian Bathelot, tout en digressions et chemins de traverses, nous parle d’amour, mais aussi de l’enfance, des accidents de parcours d’une vie, de Nick Tosches, des réactions prévisibles ou non des transporteurs de fonds, de la matière du silence, de l’Homme qui tua Liberty Valance, de la façon dont on doit poser les livres ouverts pour ménager la reliure… Inclassable coup de cœur, ce texte particulièrement touchant par son épure, sa profondeur et sa justesse mêle romance et roman noir avec une histoire efficace à lire d’une traite.
+deFIRN>>Kfé-Krim – rencontres et dédicaces avec les auteurs :
• Lilian Bathelot, Terminus mon ange
• Anne Bourrel, Gran Madam’s
• Olivier Martinelli, Quelqu’un à tuer
Jeudi 23 avril à 18h30 au Gazette Café, 6 rue Levat à Montpellier
Entrée libre
Les +deFIRN>>Kfé-Krim sont co-organisés par SAURAMPS et le FIRN.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_du_roman_noir
Le Festival international du roman noir a lieu chaque année depuis 1998 à Frontignan dans l’Hérault.
Le festival réunit tous les ans principalement des auteurs français mais aussi des écrivains de langues anglaise, espagnole et italienne – 60 auteurs en tout en 2007.
Organisé conjointement par la ville de Frontignan et l’association Soleil Noir le festival a acquis au fil des années une grande notoriété auprès des auteurs, des éditeurs, des libraires et du public.
Depuis sa création le festival a su attirer des célébrités aussi diverses que Bruno Masure (en 2006), Edwy Plenel (en 2006) et Éric Halphen (2006 et 2007) ainsi que les grands maîtres avec (parmi beaucoup d’autres) Elmore Leonard, Jean-Bernard Pouy, Jean-Claude Izzo, Thierry Jonquet, Peter James, Stuart M. Kaminsky, C. J. Sansom, Colin Bateman, Fred Vargas et Mark SaFranko (en 2013).
L’écrivain Cesare Battisti est régulièrement invité au festival mais n’a, à cause de ses démêlés judiciaires, pas pu assister au festival.
En 2008 le festival a accueilli le congrès annuel mondial de l’International Crime Writers Association (Association Internationale des écrivains policiers, AEIP) qui décerne chaque année le prestigieux prix littéraire Dashiell Hammett.
À côté des romans, le festival présente également des livres de bande dessinée et des films.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_Noir_%28association%29
Soleil Noir est une association loi de 1901 créée en 1987. Son siège est à Montpellier et Michel Gueorguieff en était le président.
Avec la ville de Frontignan, Soleil Noir est depuis 1998 coorganisatrice du Festival international du roman noir, manifestation culturelle annuelle consacrée à la littérature policière.
L’association s’est donnée comme but la promotion et la mise en valeur de la littérature policière contemporaine et plus particulièrement du roman noir.
En coopération avec les auteurs, Soleil Noir organise également des cafés littéraires et est présente aux grandes manifestations littéraires comme la Comédie du Livre à Montpellier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir
Le roman noir peut être à la fois considéré comme un sous-genre ou une sous-catégorie appartenant au roman policier qui regrouperait le roman d’énigme et le roman à suspense, mais aussi comme un genre à part entière possédant ses propres critères génériques. Les racines du roman noir sont donc parfois liées à celles du roman policier qui débuteraient au XIXe siècle. Mais il ne faut pas oublier le roman gothique anglais du XVIIIe siècle, qui est un précurseur du roman noir. Le genre du roman noir naît cependant véritablement aux États-Unis dans les années 1920, avec pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : crime organisé et terreau mafieux. Mais le roman noir connaît véritablement son essor après la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, le roman noir désigne aujourd’hui un roman policier inscrit dans une réalité sociale précise, porteur d’un discours critique, voire contestataire. Le roman noir, tout en étant un roman détective, se fixe ses propres frontières en s’opposant au roman d’énigme, car le drame se situe dans un univers moins conventionnel, et moins ludique.
Roman policier donnant une vision réaliste des conditions sociales et de la criminalité. Il est en plein essor aux États-Unis dans les années 1950.
Dans les années 1920, une génération d’écrivains américains, notamment Dashiell Hammett, écrit des romans qui ont pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : gangstérisme, corruption politique et policière, toute-puissance de l’argent, utilisation ostensible de la violence… Dashiel Hammet apparaît comme le représentant de cette littérature populaire naissante appelée « hard-boiled », dont il créa l’école avec Carroll John Daly3. Ces auteurs publient leurs textes dans des magazines populaires et peu coûteux, surnommés les dime magazines (un dime = 10 cents) ou les pulp magazines (du nom de la pulpe de papier de piètre qualité qui sert à l’impression). Plusieurs écrivains se bornent à exploiter les ingrédients bassement commerciaux de cette littérature destinée avant tout aux jeunes hommes (sexe, alcool, violence), mais les meilleurs suivent les traces de Hammett pour détourner les conventions du genre à des fins subversives de dénonciation du capitalisme, de la corruption policière et de la collusion entre le pouvoir politique et la pègre: W. R. Burnett, Jonathan Latimer, Raymond Chandler, Howard Fast, Ross Macdonald, Jim Thompson, Chester Himes, William P. McGivern, Fredric Brown…
En août 1944, quelques jours avant la Libération de Paris, Marcel Duhamel découvre trois livres ; deux sont de Peter Cheyney et le troisième de James Hadley Chase (tous deux auteurs britanniques). Il en confie la traduction à Gallimard, avec l’idée d’une collection et Jacques Prévert en trouve le titre : ce sera la Série noire. La collection débute en 1945 et connaît immédiatement le succès. En important l’œuvre d’auteurs américains tels que Horace McCoy, qui avait écrit On achève bien les chevaux et Adieu la vie adieu l’amour (version française 1949), ou James Cain (Le facteur sonne toujours deux fois), Marcel Duhamel rend le genre populaire en France.
Côté français, Jean Amila y publie une vingtaine de romans dont Motus !, Sans attendre Godot, La Lune d’Omaha ou encore Noces de soufre. Il est l’un des premiers auteurs français à être publié dans la collection Série noire avec Léo Malet auteur d’une Trilogie noire. Les titres résument assez bien l’essentiel du roman noir : La vie est dégueulasse (1948), Le soleil n’est pas pour nous (1949), Sueur aux tripes (1969). Les romans d’André Héléna sont également à mentionner. Philippe Porée-Kurrer, avec sa Quête de Nathan Barker (1994) a sans doute ouvert des portes nouvelles au genre.
Le commentateur français par excellence restera toutefois Jean-Patrick Manchette. Lui-même auteur de quelques romans Laissez bronzer les cadavres !, La Position du tireur couché, L’Affaire N’Gustro, c’est toutefois son travail d’éclaireur pour le genre en tant que critique dans les pages de Libération qui le signalera comme le véritable exégète du roman noir. Jean-Patrick Manchette est d’ailleurs à l’origine de l’expression néo-polar qui désigne un renouveau du roman noir dans les années 70. Frédéric H. Fajardie rejoindra le cercle des auteurs de roman noir avec Tueurs de flics, puis sa célèbre Nuit des Chats bottés qui lui vaudront le titre de « maître du néo-polar ». Il faut préciser que le néo-polar prend ses racines dans une société de l’après mai 68 très marquée par le militantisme d’extrême-gauche : ce genre nouveau prend son sens dans une reconversion de l’engagement militant à l’engagement en littérature. Ainsi Jean-Patrick Manchette, Frédéric Fajardie ou encore Didier Daeninckx sont aussi des figures du monde militant d’extrême-gauche. Dans cet univers politique, A.D.G. se singularise par une sensibilité plutôt de droite voire d’extrême-droite, mais il acquiert une reconnaissance par-delà les considérations idéologiques dans le milieu du genre, par son style singulier.
Le néo-polar devient alors une source et une référence pour la nouvelle génération d’écrivains des années 1990-2000, qui multiplient les formes du roman noir. On voit apparaître en France des auteurs aux styles différents, choisissant des thèmes variés comme l’histoire, les faits divers, le western, la politique et mélangeant les genres : Jean-Bernard Pouy, Didier Daeninckx, Tonino Benacquista, ou encore Maurice Georges Dantec. Le roman noir devient parfois une œuvre hybride, ainsi la question d’une nouvelle forme, celle du roman noir post-moderne, est à étudier3.
La littérature de science-fiction s’est souvent inspirée du roman noir, en particulier le mouvement cyberpunk.
Depuis 1998, la ville de Frontignan la Peyrade et l’association Soleil Noir organisent tous les ans le Festival international du roman noir (FIRN).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frontignan
Frontignan est une commune française située dans le département de l’Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Chef-lieu de canton, elle est la sixième ville du département en termes de population, après Montpellier, Béziers, Sète, Lunel et Agde. Depuis le 31 décembre 2002, elle fait partie de la communauté d’agglomération du Bassin de Thau. La ville appartient à l’unité urbaine de Sète.
Ses habitants sont appelés les Frontignanais. Ils renomment souvent, dans le folklore local, leur ville « Frontipèche », en hommage au passé de nombreux de ses habitants. Leur surnom est les « Ventres-Bleus »1.
La ville est célèbre pour son muscat. La légende raconte que, lors de son passage à Frontignan, Hercule torsada la bouteille afin de la finir jusqu’à sa dernière goutte, d’où sa forme si particulière.
La commune de Frontignan a été classée Station de tourisme par décret du 1er juin 20152.
La ville se situe dans la plaine littorale du Languedoc-Roussillon à 7 km au nord-est de la ville de Sète, sur la route qui conduit à Montpellier (à 21 km).
Le territoire communal est limitrophe de Gigean au nord, Vic-la-Gardiole au nord-est, Villeneuve-lès-Maguelone sur un morceau de plage à l’est, Sète au sud-ouest, Balaruc-les-Bains et Balaruc-le-Vieux à l’ouest. Au sud-est la commune est baignée par la mer Méditerranée et elle est bordée à l’ouest par l’étang de Thau.
La ville originelle se trouve dans une plaine viticole, encadrée par :
À l’Ouest se trouve le quartier de La Peyrade. Ce quartier excentré revendique son indépendance de la ville de Frontignan. De nombreuses écritures publiques font référence à un sol « Lapeyradois ». Pour autant, La Peyrade n’a jamais été une commune autonome, même si elle posséda jusqu’en 1988 un collège électoral séparé de Frontignan. La Peyrade, tout en étant effectivement le quartier situé le plus près de Sète, est encore aujourd’hui considéré par certains de ses habitants comme une entité qui ne partage avec Frontignan que la structure communale. L’écriture « Frontignan La Peyrade » n’est ainsi pas officielle.
Frontignan est une ville maritime :
Températures et précipitations
La moyenne des températures les plus basses de l’ensemble de l’année 2007 est de 10,3 °C. La moyenne des températures les plus élevées de cette même année 2007 est de 19,7 °C. Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, toujours de l’année 2007 donnent une moyenne de 28,5 °C. En été des pics réguliers à plus de 30 °C ne sont pas exceptionnels.
La ville de Frontignan se trouve au croisement de deux canaux
En occitan la ville se nomme Frontinhan.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes » en l’an II7.
À la fin de l’année 1907, de graves inondations touchent le sud de la France. Le Lez et la Mosson, deux cours d’eau de l’Hérault, étaient en crue. Leur déversement dans les étangs firent rapidement monter le niveau de l’eau. Ainsi, au 20 décembre, une partie des rues de Frontignan étaient sous les eaux, et le déplacement ne pouvait se faire qu’en barque. L’eau est restée dans les rues de la ville durant 40 jours, les pluies incessantes l’empêchant de s’évacuer. Suite à une nouvelle montée des eaux du canal et des étangs, le conseil municipal décida à la fin février 1908 de creuser une rigole entre les eaux des étangs (notamment l’étang d’Ingril) et la mer. Ces travaux permirent de vider la ville et les étangs du trop-plein d’eau.
Le 28 avril 1908, l’Etat accorda 450 000 francs au département de l’Hérault pour les réparations nécessaire.
Frontignan a hébergé le Centre d’Instruction des Mitraileurs de la 16e légion, qui procédait à des exercices dans le massif de la Gardiole.
Comme toutes les communes française, Frontignan paya un lourd tribut puisque 131 jeunes gens moururent dans les tranchées.
L’armement allemand à Frontignan Plage était composé de :
De 100 à 120 hommes furent nécessaires pour tenir cet armement.
Le 13 et 14 août 1944, des bombardements détruisent plusieurs pièces d’artilleries allemande, tuant également plus d’une dizaine de soldats ainsi que le lieutenant qui commandait le lieu. Les Allemands quittèrent la ville le 18 août 1944, ayant reçu l’ordre d’évacuer suite au débarquement de Provence.
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1947, lors d’un épisode de forte mer, le pinardier le Roger-Juliette fit naufrage à quelques centaines de mètres de la plage Les Mouettes.
C’est le directeur d’une colonie de vacances qui aperçu ce soir là, vers 21h30, les feux d’un bateau en détresse. En effet, celui-ci venait de subir une panne des machines. La force des vagues le coucha sur le flanc au moment où sa coque toucha le fond. Appelé sur place, le maire de l’époque Georges Aillaud organisa rapidement les secours. Malheureusement, les pompiers de Frontignan et même ceux de Sète n’avaient aucuns moyens pour aider les marins (la flotte de sauvetage de Sète fut détruite par les Allemands durant la guerre). Ils tentèrent en vain de les secourir à l’aide de fusées lance-filins, mais le fort vent et la mer démontée rendèrent inutiles leurs efforts. Ce naufrage fit 6 victimes (il n’y eut qu’un seul survivant), et relança la nécessité d’avoir une force de sauvetage en mer sur cette partie de la côte méditerranéenne11.
Le Roger-Juliette était un navire de 30 mètres de long, construit en 1916, enregistré à Lorient et appartenant à la compagnie Tarin et Yvon12.
La statue équestre de Louis XIV « dit le Roi Soleil ».
Cette statue est l’œuvre des sculpteurs parisiens Hurtelle et Mazeline elle est destinée à la ville de Montpellier. La statue est acheminée par les canaux après des péripéties à Frontignan » dans le canal des étangs » dû à la sécheresse, l’eau est basse, on doit creuser le canal pour rejoindre le Lez. L’inauguration de la statue sur la promenade Royale du Peyrou a eu lieu en 1718.(la statue actuelle du Pérou est une nouvelle statue)
Voir aussi :
EHPAD
Pour le sauvetage en mer,une station de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est basée à l’ancienne capitainerie de l’avant port de plaisance renseignement nouvelle capitainerie.
Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l’Hérault.
En 2010, la commune de Frontignan a été récompensée par le label « Ville Internet @ »13.
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199915 puis Insee à partir de 200416.)
L’activité principale est le tourisme estival avec la station balnéaire de Frontignan-Plage, sur le golfe du Lion (mer Méditerranée).
Frontignan a été marquée par l’exploitation du sel depuis l’époque romaine. Les salins ont fermé en 1968, la surface protégée des salins a été acquise par le conservatoire du littoral.
Plusieurs zones aménagées accueillent des industries et des entreprises artisanales, dont une partie ont leur activité liées au port de Sète. La raffinerie de pétrole créée en 1900 par la Compagnie industrielle de pétrole (CIP) est devenu un simple dépôt de carburant en 198617.
Il y eut également, en 1914 et jusqu’à sa fermeture en 1988, une raffinerie de soufre. Aujourd’hui, à sa place, se construit l’écoquartier des Pielles18.
Principales entreprises et leur chiffre d’affaires annuel :
En 1925 création de la cave coopérative La Gardiole de production de vins rouges et blancs de Frontignan, l’activité vin rouge a arrêté.
La commune inclut aussi deux zones de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux :
La commune comprend aussi un site d’intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat :
Enfin, plusieurs terrains sont sujets à des protections particulières :
La joute nautique est pratiquée à Frontignan depuis plusieurs siècles, les premiers écrits recensés datant du XVIIe siècle. Depuis le début du XXe siècle, un tournoi se tient chaque 14 juillet.
La 18e édition du Festival international du roman noir/ FIRN vous donne rendez vous du 22 au 28 juin 2015 à Frontignan
Tous les auteurs invités seront présents les 26, 27, 28 juin
Avec Fred Vargas, marraine du festival
Etranges étrangers
Immigrés turkmènes, exilés d’eux-mêmes, transgenres tanzaniens, transgressifs du quotidien, étrangers de Tanger, dérangés en danger…
À la suite de Prévert et des Béruriers noirs, le FIRN convoque ces étranges étrangers à la grande table du roman noir. Qu’ils se meuvent dans la nuit ou dans la ville, qu’ils voguent sur des radeaux d’exils ou sur des rives de solitudes, qu’ils se choisissent de nouvelles identités ou frappent la décence de la normalité, les étrangers forment l’humaine humanité. Ils sont parmi nous. Ils sont autres. Ils sont nôtres. Ils sont nous.
Migrations, dissidences, exclusion sociale, différence et questions de genre, folie, solitude et héros en quête d’étrange… les auteurs invités exploreront le thème sous toutes ces déclinaisons lors des fameuses tables rondes du FIRN.
Liste des auteurs invités
Cette année, le FIRN reçoit plus de 60 invités venant des quatre coins du monde littéraire :
Dr ALDERETE – Nine ANTICO – Patrick BARD – Lilian BATHELOT – Cesare BATTISTI – Catherine BESSONART – Laurence BIBERFELD – Marc BOULET – Fabrice BOURLAND – Anne BOURREL – Franck BOUYSSE – John BURNSIDE – Alper CANIGUZ – Chloé CRUCHAUDET – Réda DALIL – Victor DEL ARBOL – Adrien DEMONT – Boris DOKMAK – Serguei DONOUVETZ – EL DON GUILLERMO – Fabrice ERRE – FABCARO – Jérôme FANSTEN – Anne-Charlotte GAUTHIER – Sébastien GENDRON – Guillaume GUERSE – Sophie HENAFF – JOKO – Sylvain KERMICI – Hicham LARSI – Oriane LASSUS – Marin LEDUN – Matthias LEHMANN – Sophie LOUBIERE – Claude LUCAS – Armèle MALAVALLON – Marcus MALTE – Ian MANOOK – Olivier MARTINELLI – Thomas MATHIEU – William McILVANNEY – Michel MOATTI – Patrick MOSCONI – Naïri NAHAPETIAN – Marie NEUSER – Martine NOUGUE – Jean-Paul NOZIERE – SJ PARRIS – Nicolas PINET – Gianni PIROZZI – Emilie PLATEAU – JB POUY – Michel QUINT – Anne SIMON – Olivier THIEBAUT – Olivier TRUC – Alessio VIOLA – Inger WOLF – Francis ZAMPONI – Fred VARGAS
Appel à bénévoles pour son édition 2015
Le Festival international du roman noir (FIRN) lance un appel à bénévoles pour sa 18e édition qui se tiendra du 22 au 28 juin 2015.
Depuis 1998, le Festival international du roman noir (FIRN) de Frontignan apporte un regard neuf sur la littérature noire contemporaine, avec chaque année une thématique forte qui réunit cinquante auteurs de romans et bandes dessinées, venus d’horizons différents. Tables rondes, débats, rencontres, ateliers mais aussi cinéma, expositions et concerts réuniront encore cette année les festivaliers, sur le thème « Etrange étranger ».
Vous souhaitez vivre le FIRN de l’intérieur ?
Contactez-nous pour rejoindre l’équipe de bénévoles et mettre votre bonne humeur au service des artistes et du public du FIRN. Parmi les missions : accueil, logistique, transport…
Adressez un mail, avec vos coordonnées (Nom, Prénom, Adresse, Téléphone, Mail) et vos envies à :
d.suon@ville-frontignan.fr
ou tel : 04 67 18 54 05
+deFIRN>>K-Fé-Krime
3 romanciers du noir à Montpellier avant d’attaquer la 18e édition du FIRN
Jeudi 23 avril, le trio d’auteurs Lilian Bathelot, Anne Bourrel et Olivier Martinelli donnent rencard au public, au Gazette Café de Montpellier, pour un +deFIRN>>K-fé-Krime où sont impliqués la librairie Sauramps et bien sûr le FIRN, qui les attend de pied ferme pour sa 18e édition, du 22 au 28 juin.
Avec les rendez-vous +deFIRN>>Kfé-Krim, c’est le FIRN toute l’année mais, à l’approche du prochain festival, qui se déroulera du 22 au 28 juin prochains, le rendez-vous littéraire du jeudi 23 avril au Gazette Café, à Montpellier, fait monter la tension d’un cran. D’abord, parce qu’il s’agit d’un rendez-vous avec trois formidables romanciers du noir publiés par la Manufacture du livre, un éditeur particulièrement renommée dans l’univers du polar. Ensuite, parce que ces trois écrivains en dédicace seront bel et bien présents à Frontignan la Peyrade pour une édition 2015 du Festival international du roman noir (FIRN) exceptionnelle, avec un superbe plateau de 50 auteurs et des rendez-vous pour tous les publics, programmés sur tout le territoire de la ville, qui va vivre une semaine au rythme d’un festival du noir placé sous la thématique « étrange étranger ».
Anne Bourrel
Performeuse, auteure de romans comme de textes courts, de théâtre et de danse-théâtre, la Montpelliéraine Anne Bourrel a plus d’une corde à son arc, car elle aime pratiquer et mélanger les genres avec un talent indéniable, comme le révèle Gran Madam’s.
Paru le 20 février dernier, cet excellent polar, bien sombre malgré le soleil du Languedoc-Roussillon où se situe l’intrigue, fascine en mêlant réalisme et marginalité, dans un climat tendu que compense une narration fluide, portée par une écriture vive et inspirée, qui nous plonge dans l’univers d’une prostituée au service de ces faux caïds que sont les proxénètes.
Olivier Martinelli
Olivier Martinelli, né à Marseille et qui vit aujourd’hui à Sète, auteur notamment de La nuit ne dure pas (Prix des Lecteurs de Deauville 2012), présente son dernier roman, Quelqu’un à tuer, paru en ce mois d’avril.
2014, Paris, Arthur, se raconte. Son père, Gaël Castilla, a disparu quand il avait deux ans en 1967. Amoureux de Camille, ils décident de vivre ensemble, lui le fils d’ouvrier, elle la princesse aristocratique. Naturellement cela ne marchera pas, Arthur accumule les échecs, et sombre peu à peu dans l’addiction. Un jour sa mère, Louise, lui dit qu’un homme peut l’aider, un sculpteur qui a bien connu son père, un certain Ignacio Obregon.
1936, Espagne, Ignacio, une vingtaine d’années au moment de la guerre d’Espagne, s’engage pour combattre le franquisme. Il est fou amoureux depuis toujours de Candela son amie d’enfance. Ignacio connaîtra le pire dans la guerre, il tuera et il tuera encore, des jeunes de son âge et avec la même peur dans les yeux.
Construisant son récit à la première personne et sur plusieurs époques, Olivier Martinelli parvient parfaitement à faire ressentir les émotions de ses personnages, dans la chaleur et les horreurs de la guerre d’Espagne, comme dans le désespoir d’Arthur, avec un suspens croissant pour savoir ce qui relie les deux personnages et une fin tout à fait inattendue.
Lilian Bathelot
Né dans le bassin minier et industriel de Decazeville, Lilian Bathelot, écrivain, réalisateur, auteur aussi pour le théâtre, est toujours en quête de nouveaux territoires. Il affectionne de changer de genre à chaque nouvelle production et présente le formidable huit-clos Terminus mon ange, paru en 2014.
Un homme monte dans le compartiment d’un train. Là, une femme, seule. Pour unique bagage, il a “son ange”, un revolver Smith & Wesson modèle 19 au canon de trois pouces, coincé dans la ceinture.
Lilian Bathelot, tout en digressions et chemins de traverses, nous parle d’amour, mais aussi de l’enfance, des accidents de parcours d’une vie, de Nick Tosches, des réactions prévisibles ou non des transporteurs de fonds, de la matière du silence, de l’Homme qui tua Liberty Valance, de la façon dont on doit poser les livres ouverts pour ménager la reliure… Inclassable coup de cœur, ce texte particulièrement touchant par son épure, sa profondeur et sa justesse mêle romance et roman noir avec une histoire efficace à lire d’une traite.
+deFIRN>>Kfé-Krim – rencontres et dédicaces avec les auteurs :
• Lilian Bathelot, Terminus mon ange
• Anne Bourrel, Gran Madam’s
• Olivier Martinelli, Quelqu’un à tuer
Jeudi 23 avril à 18h30 au Gazette Café, 6 rue Levat à Montpellier
Entrée libre
Les +deFIRN>>Kfé-Krim sont co-organisés par SAURAMPS et le FIRN.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_du_roman_noir
Festival international du roman noir
FIRN 2012.
Sommaire
Concept
Le Festival international du roman noir (FIRN) est né du souhait de créer un lieu de rencontre et de réflexion sur le roman noir contemporain. Le but est de faire connaître au grand public les aspects et manifestations diverses d’un genre littéraire mésestimé.
Le festival réunit tous les ans principalement des auteurs français mais aussi des écrivains de langues anglaise, espagnole et italienne – 60 auteurs en tout en 2007.
Organisé conjointement par la ville de Frontignan et l’association Soleil Noir le festival a acquis au fil des années une grande notoriété auprès des auteurs, des éditeurs, des libraires et du public.
Depuis sa création le festival a su attirer des célébrités aussi diverses que Bruno Masure (en 2006), Edwy Plenel (en 2006) et Éric Halphen (2006 et 2007) ainsi que les grands maîtres avec (parmi beaucoup d’autres) Elmore Leonard, Jean-Bernard Pouy, Jean-Claude Izzo, Thierry Jonquet, Peter James, Stuart M. Kaminsky, C. J. Sansom, Colin Bateman, Fred Vargas et Mark SaFranko (en 2013).
L’écrivain Cesare Battisti est régulièrement invité au festival mais n’a, à cause de ses démêlés judiciaires, pas pu assister au festival.
En 2008 le festival a accueilli le congrès annuel mondial de l’International Crime Writers Association (Association Internationale des écrivains policiers, AEIP) qui décerne chaque année le prestigieux prix littéraire Dashiell Hammett.
À côté des romans, le festival présente également des livres de bande dessinée et des films.
Organisateurs
- La ville de Frontignan
- L’association Soleil Noir
Éditions
- 1998 : (1e éd.) : thème « Identités et Roman Noir »
- 2003 : (6e éd.) : thème « Fait divers et roman »
- 2004 : (7e éd.) : thème « Intimité et roman noir »
- 2005 : (8e éd.) : thème « La planète polar interroge le nouveau désordre mondial »
- 2006 : (9e éd.) : thème « La société du spectacle »
- 2007 : (10e éd.) : anniversaire
- 2008 : (11e éd.) : thème « Mystère & croyances »
- 2009 : (12e éd.) : thème « La frontière »
- 2010 : (13e éd.) : thème « Mémoire intime et histoire collective »
- 2011 : (14e éd.) : thème « Les métamorphoses du héros »
- 2012 : (15e éd.) : thème « Le roman noir sauvera-t-il le monde ? »
- 2013 : (16e éd.) : thème « Affaires de familles »
Voir aussi
Articles connexes
- Roman noir
- Soleil Noir
- Frontignan
- Festival de roman policier : liste des festivals de roman policier en France
Liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_Noir_%28association%29
Soleil Noir (association)
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Pour les articles homonymes, voir Soleil noir.
Soleil Noir est une association loi de 1901 créée en 1987. Son siège est à Montpellier et Michel Gueorguieff en était le président.
Avec la ville de Frontignan, Soleil Noir est depuis 1998 coorganisatrice du Festival international du roman noir, manifestation culturelle annuelle consacrée à la littérature policière.
L’association s’est donnée comme but la promotion et la mise en valeur de la littérature policière contemporaine et plus particulièrement du roman noir.
En coopération avec les auteurs, Soleil Noir organise également des cafés littéraires et est présente aux grandes manifestations littéraires comme la Comédie du Livre à Montpellier.
Liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir
Roman noir
Pour les articles homonymes, voir Roman noir (homonymie).
Le roman noir peut être à la fois considéré comme un sous-genre ou une sous-catégorie appartenant au roman policier qui regrouperait le roman d’énigme et le roman à suspense, mais aussi comme un genre à part entière possédant ses propres critères génériques. Les racines du roman noir sont donc parfois liées à celles du roman policier qui débuteraient au XIXe siècle. Mais il ne faut pas oublier le roman gothique anglais du XVIIIe siècle, qui est un précurseur du roman noir. Le genre du roman noir naît cependant véritablement aux États-Unis dans les années 1920, avec pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : crime organisé et terreau mafieux. Mais le roman noir connaît véritablement son essor après la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, le roman noir désigne aujourd’hui un roman policier inscrit dans une réalité sociale précise, porteur d’un discours critique, voire contestataire. Le roman noir, tout en étant un roman détective, se fixe ses propres frontières en s’opposant au roman d’énigme, car le drame se situe dans un univers moins conventionnel, et moins ludique.
Sommaire
Définition
Le roman noir semble difficile à définir de par sa structure instable et ses diverses variations dans le temps1. Cependant on peut relever certains éléments récurrents qui le caractérisent : un univers violent, un regard tragique et pessimiste sur la société, un fort ancrage référentiel et un engagement politique ou social. D’autres critères peuvent être ajoutés à cette définition par leur présence répétée dans le roman noir : l’usage de la langue verte ou argot que l’on retrouve dans les œuvres d’Alphonse Boudard ou dans les romans d’Auguste Le Breton 2 pour être au plus près du milieu social décrit, l’écriture behavioriste ou encore un paysage essentiellement urbain que l’on retrouve dans les films noirs.
Roman policier donnant une vision réaliste des conditions sociales et de la criminalité. Il est en plein essor aux États-Unis dans les années 1950.
Historique
Parmi les précurseurs français du genre, on peut citer Balzac : Une ténébreuse affaire (1843) ou Eugène Sue et ses Mystères de Paris (1842-1843), mais Émile Zola pourrait peut-être s’en réclamer aussi pour L’Assommoir, voire Thérèse Raquin.
Dans les années 1920, une génération d’écrivains américains, notamment Dashiell Hammett, écrit des romans qui ont pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : gangstérisme, corruption politique et policière, toute-puissance de l’argent, utilisation ostensible de la violence… Dashiel Hammet apparaît comme le représentant de cette littérature populaire naissante appelée « hard-boiled », dont il créa l’école avec Carroll John Daly3. Ces auteurs publient leurs textes dans des magazines populaires et peu coûteux, surnommés les dime magazines (un dime = 10 cents) ou les pulp magazines (du nom de la pulpe de papier de piètre qualité qui sert à l’impression). Plusieurs écrivains se bornent à exploiter les ingrédients bassement commerciaux de cette littérature destinée avant tout aux jeunes hommes (sexe, alcool, violence), mais les meilleurs suivent les traces de Hammett pour détourner les conventions du genre à des fins subversives de dénonciation du capitalisme, de la corruption policière et de la collusion entre le pouvoir politique et la pègre: W. R. Burnett, Jonathan Latimer, Raymond Chandler, Howard Fast, Ross Macdonald, Jim Thompson, Chester Himes, William P. McGivern, Fredric Brown…
En août 1944, quelques jours avant la Libération de Paris, Marcel Duhamel découvre trois livres ; deux sont de Peter Cheyney et le troisième de James Hadley Chase (tous deux auteurs britanniques). Il en confie la traduction à Gallimard, avec l’idée d’une collection et Jacques Prévert en trouve le titre : ce sera la Série noire. La collection débute en 1945 et connaît immédiatement le succès. En important l’œuvre d’auteurs américains tels que Horace McCoy, qui avait écrit On achève bien les chevaux et Adieu la vie adieu l’amour (version française 1949), ou James Cain (Le facteur sonne toujours deux fois), Marcel Duhamel rend le genre populaire en France.
Côté français, Jean Amila y publie une vingtaine de romans dont Motus !, Sans attendre Godot, La Lune d’Omaha ou encore Noces de soufre. Il est l’un des premiers auteurs français à être publié dans la collection Série noire avec Léo Malet auteur d’une Trilogie noire. Les titres résument assez bien l’essentiel du roman noir : La vie est dégueulasse (1948), Le soleil n’est pas pour nous (1949), Sueur aux tripes (1969). Les romans d’André Héléna sont également à mentionner. Philippe Porée-Kurrer, avec sa Quête de Nathan Barker (1994) a sans doute ouvert des portes nouvelles au genre.
Le commentateur français par excellence restera toutefois Jean-Patrick Manchette. Lui-même auteur de quelques romans Laissez bronzer les cadavres !, La Position du tireur couché, L’Affaire N’Gustro, c’est toutefois son travail d’éclaireur pour le genre en tant que critique dans les pages de Libération qui le signalera comme le véritable exégète du roman noir. Jean-Patrick Manchette est d’ailleurs à l’origine de l’expression néo-polar qui désigne un renouveau du roman noir dans les années 70. Frédéric H. Fajardie rejoindra le cercle des auteurs de roman noir avec Tueurs de flics, puis sa célèbre Nuit des Chats bottés qui lui vaudront le titre de « maître du néo-polar ». Il faut préciser que le néo-polar prend ses racines dans une société de l’après mai 68 très marquée par le militantisme d’extrême-gauche : ce genre nouveau prend son sens dans une reconversion de l’engagement militant à l’engagement en littérature. Ainsi Jean-Patrick Manchette, Frédéric Fajardie ou encore Didier Daeninckx sont aussi des figures du monde militant d’extrême-gauche. Dans cet univers politique, A.D.G. se singularise par une sensibilité plutôt de droite voire d’extrême-droite, mais il acquiert une reconnaissance par-delà les considérations idéologiques dans le milieu du genre, par son style singulier.
Le néo-polar devient alors une source et une référence pour la nouvelle génération d’écrivains des années 1990-2000, qui multiplient les formes du roman noir. On voit apparaître en France des auteurs aux styles différents, choisissant des thèmes variés comme l’histoire, les faits divers, le western, la politique et mélangeant les genres : Jean-Bernard Pouy, Didier Daeninckx, Tonino Benacquista, ou encore Maurice Georges Dantec. Le roman noir devient parfois une œuvre hybride, ainsi la question d’une nouvelle forme, celle du roman noir post-moderne, est à étudier3.
La littérature de science-fiction s’est souvent inspirée du roman noir, en particulier le mouvement cyberpunk.
Depuis 1998, la ville de Frontignan la Peyrade et l’association Soleil Noir organisent tous les ans le Festival international du roman noir (FIRN).
Bibliographie
- Simone Bernard-Griffit & Jean Sgard, Mélodrames et romans noirs 1750 – 1890, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2000, ISBN 2858165033.
- Annie Collovald & Erik Neveu, Lire le noir, Paris, BPI, Centre Georges-Pompidou, 2004, ISBN 2842460871.
- André Vanoncini, Le roman policier, PUF, collection « Que sais-je ? », 2002.
- Michelle Emanuel, From Surrealism to Less-Exquisite Cadavers : Léo Malet and the Evolution of the French ‘Roman Noir’, Éditions Rodopi B.V., 2006, ISBN 9042020806 (en anglais).
- Claire Gorrara, The Roman Noir in Post-War French Culture: Dark Fictions, Oxford, Oxford University Press (Oxford Studies in Modern European Culture), 2003, ISBN 0199246092 (en anglais).
- John T. Irwin, Unless the Threat of Death Is Behind Them: Hard-Boiled Fiction and Film Noir, Johns Hopkins University Press, 2006, ISBN 0801884357
- Initiales (groupement de libraires) : « Le roman noir », n°20, 2007, Le roman noir Intitiales 2007 (notamment des contributions de Philippe Corcuff sur David Goodis et James Crumley).
- Marion Jacquelin, Le roman noir français des années 90, École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, Lyon, Université Claude Bernard, 2002, (thèse).
- Alain Lacombe, Le roman noir américain, Paris, UGE, 1975, collection « 10/18 ».
- William Marling, The American Roman Noir: Hammett, Cain, and Chandler, University of Georgia Press, 1995, ISBN 082031658X (en anglais).
- Michel Martens, Underwood U.S.A. : balade sur les touches du roman noir américain, Paris, Balland, 1980, ISBN 2715802773.
- Benoît Mouchart, Manchette, le nouveau roman noir, Paris, Seguier, 2006, ISBN 2840494957.
- Geoffrey O’Brien, Hard-boiled USA : histoire du roman noir américain, trad. Stéphane Bourgoin, Encrage, 1989, ISBN 2906389137
- Jean-Bernard Pouy, Une Brève histoire du roman noir, L’Œil Neuf, 2009.
- François Rivière, Les couleurs du noir : biographie d’un genre, Paris, Le Chêne, 1989, ISBN 2851086081.
- Jean-Paul Schweighaeuser, Le roman noir français, Paris, PUF, 1984, collection « Que sais-je ? », ISBN 2130382738.
- Fabienne Viala, Le roman noir à l’encre de l’histoire : Vasquez Montalban et Didier Daeninckx ou Le Polar en su tinta, Paris, L’Harmattan, 2007, ISBN 2296023002
- Jean-Patrick Manchette : Griffu, 1996, Manchette et Tardi.
- Jean-Patrick Manchette, Chroniques, Paris, Payot et Rivages, 1996. Réédition, Paris, Rivages, collection « Ecrits Noirs/Rivages », n°488, 2003.
- Benoît Tadié, Le polar américain, la modernité et le mal (1920-1960), Paris, PUF, 2006.
- Luc Boltanski, Énigmes et complots. Une enquête à propos d’enquêtes, Paris Gallimard, 2012.
- Philippe Corcuff, Polars, philosophie et critique sociale, dessins de Charb, Paris, Textuel, 2013.
Revues et articles
- Jean Pons, « Le Roman noir, littérature réelle », Les Temps Modernes, n°595, juillet-octobre 1997
- Philippe Corcuff et Frank Frommer Mouvements : « Le polar, entre critique sociale et désenchantement », n°15-16, mai-août 2001, Mouvements n°15-16 2001 (16 articles et entretiens sur le roman noir)
- Philippe Corcuff, « Roman noir américain, philosophie et critique sociale : David Goodis, James Crumley, Dennis Lehane », Mediapart, 24 avril 2009, Polar-Corcuff-Mediapart 2009
- « Violence et sociologie : le roman noir », dans Magazine littéraire, No. 78, juillet-août 1973 (6 articles sur le roman noir)
- Claire Gorrara, « Narratives of Protest and the Roman Noir in Post-1968 France », dans French Studies, 2000, Vol. LIV : pp. 313 – 325 (en anglais)
- 813, Revue française sur le roman noir, publiée par l’association éponyme.
Notes et références
- ↑ LEVET Natacha. Le genre, entre pratique textuelle et pratique sociale : le cas du roman noir français (1990-2000) [En ligne]. Thèse de doctorat : Littérature Française. Limoges : Université de Limoges, 2006. Disponible sur <http://epublications.unilim.fr/theses/2006/levet-natacha/html/index-frames.html [archive]>.
- ↑ Frank Evrard, Lire le Roman policier. Paris : Dunod, 1996.
- ↑ a et b Daniel Fondaneche,Le Roman policier, Paris : Ellipses, 2000.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le roman noir américain sur le site A l’ombre du Polar
- FIRN site du Festival International du Roman Noir de Frontignan
- Noir comme polar site blog sur le roman noir
- Pol’Art Noir site et forum sur le roman noir
- Ondes Noires site de l’émission radio La Noir’Rôde
- Actu du Noir blog autour du polar
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frontignan
Frontignan
Pour les articles homonymes, voir Frontignan (homonymie).
Frontignan |
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Vue depuis le clocher |
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Héraldique |
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Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Languedoc-Roussillon | ||||||||||
Département | Hérault | ||||||||||
Arrondissement | Montpellier | ||||||||||
Canton | Frontignan (bureau centralisateur) |
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Intercommunalité | Communauté d’agglomération du Bassin de Thau (siège) |
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Maire Mandat |
Pierre Bouldoire (PS) 2014-2020 |
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Code postal | 34110 | ||||||||||
Code commune | 34108 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Frontignanais | ||||||||||
Population municipale |
22 728 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 717 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 43° 26′ 54″ Nord 3° 45′ 22″ Est | ||||||||||
Altitude | Min. 0 m – Max. 223 m | ||||||||||
Superficie | 31,72 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Frontignan est une commune française située dans le département de l’Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Chef-lieu de canton, elle est la sixième ville du département en termes de population, après Montpellier, Béziers, Sète, Lunel et Agde. Depuis le 31 décembre 2002, elle fait partie de la communauté d’agglomération du Bassin de Thau. La ville appartient à l’unité urbaine de Sète.
Ses habitants sont appelés les Frontignanais. Ils renomment souvent, dans le folklore local, leur ville « Frontipèche », en hommage au passé de nombreux de ses habitants. Leur surnom est les « Ventres-Bleus »1.
La ville est célèbre pour son muscat. La légende raconte que, lors de son passage à Frontignan, Hercule torsada la bouteille afin de la finir jusqu’à sa dernière goutte, d’où sa forme si particulière.
La commune de Frontignan a été classée Station de tourisme par décret du 1er juin 20152.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Voies de communication et transports
- 3 Toponymie
- 4 Héraldique
- 5 Histoire
- 6 Santé
- 7 Sécurité
- 8 Politique et administration
- 9 Démographie
- 10 Économie
- 11 Viticulture
- 12 Lieux et monuments
- 13 Culture
- 14 Personnalités liées à la commune
- 15 Environnement
- 16 Sports
- 17 Spécialités
- 18 Jumelages
- 19 Notes et références
- 20 Voir aussi
Géographie
Carte
les Salins de Frontignan
Vue depuis la Montagne de la Gardiole
Le territoire communal est limitrophe de Gigean au nord, Vic-la-Gardiole au nord-est, Villeneuve-lès-Maguelone sur un morceau de plage à l’est, Sète au sud-ouest, Balaruc-les-Bains et Balaruc-le-Vieux à l’ouest. Au sud-est la commune est baignée par la mer Méditerranée et elle est bordée à l’ouest par l’étang de Thau.
Château de Six Terres (demeure viticole, 1880)
- la garrigue de la montagne de la Gardiole au nord,
- des salins et l’étang d’Ingril à l’est,
- un cordon dunaire au bord de la mer Méditerranée aménagé en station balnéaire vers l’est (Frontignan-Plage) et en zone industrielle dans la continuité du port de Sète au sud,
- l’étang de Thau à l’ouest.
À l’Ouest se trouve le quartier de La Peyrade. Ce quartier excentré revendique son indépendance de la ville de Frontignan. De nombreuses écritures publiques font référence à un sol « Lapeyradois ». Pour autant, La Peyrade n’a jamais été une commune autonome, même si elle posséda jusqu’en 1988 un collège électoral séparé de Frontignan. La Peyrade, tout en étant effectivement le quartier situé le plus près de Sète, est encore aujourd’hui considéré par certains de ses habitants comme une entité qui ne partage avec Frontignan que la structure communale. L’écriture « Frontignan La Peyrade » n’est ainsi pas officielle.
Frontignan est une ville maritime :
- Côté mer Méditerranée : 3 ports de mer : 1 port de plaisance, 1 port de pêche « petits métiers » et un port mytiliculture avec ses mas.
- Côté étang d’Ingril : 3 ports lagunaires qui sont le Ponet pêcheurs sur l’étang « Caramus », halte Fluviale de plaisance sur le canal du Rhône à Sète et port populaire quartier de la Peyrade.
- Côté étang de Thau : vestiges d’un ancien port de commerce « transport divers » (aujourd’hui cette zone industrielle a disparu).
Quartier Les Crozes depuis Les Salins.
Climat
Températures et précipitations
La moyenne des températures les plus basses de l’ensemble de l’année 2007 est de 10,3 °C. La moyenne des températures les plus élevées de cette même année 2007 est de 19,7 °C. Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, toujours de l’année 2007 donnent une moyenne de 28,5 °C. En été des pics réguliers à plus de 30 °C ne sont pas exceptionnels.
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes (année 2007) °C Source : Météo msn |
7 | 8,5 | 11 | 13 | 17 | 21 | 24 | 23,5 | 20 | 16 | 11 | 8 | 15 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1971-2000) - Source: Météo France |
41,2 | 27,9 | 20 | 43,9 | 28,6 | 21,4 | 12 | 26,2 | 52,5 | 64,7 | 50,9 | 50,5 | 439,8 |
Voies de communication et transports
- Routes
- Transport routier
Lignes régulières de bus.
- 2 lignes de bus urbain Thau agglo transport :
- ligne 11 : Sète/Vic/Mireval
- ligne 12 : Sète gare SNCF/Frontignan Centre/Frontignan Plage
- 1 ligne de Hérault Transport:
- ligne 102 Sète/Montpellier-Sabine en correspondance avec la ligne 2 du Tramway de Montpellier.
- Transport ferroviaire
- Voies navigables
Le canal du Rhône à Sète en ville
La ville de Frontignan se trouve au croisement de deux canaux
- Le canal du Rhône à Sète entame ses premiers kilomètres au sud de Frontignan, passe sous le pont mobile « canal Halte de plaisance » avant de passer par un chenal aménagé au milieu des étangs héraultais. Il se jette dans l’étang de Thau et est prolongé à Marseillan par le Canal du Midi.
- Le nouveau canal qui aboutit dans le port de Sète-Frontignan.
- Pistes cyclables
- Une piste relie le centre ville aux plages et continue jusqu’à Vic-la-Gardiole.
- Une autre piste relie le quartier de La Peyrade à Sète.
Toponymie
Le nom de la ville provient d’un propriétaire terrien gallo-romain, Frontinus3.
En occitan la ville se nomme Frontinhan.
Héraldique
Les armes de Frontignan se blasonnent ainsi : de gueules à une tour d’argent, maçonnée de sable, donjonnée de trois tourelles aussi d’argent4. |
Histoire
Église Saint-Paul
- XIe siècle : premiers édifices : l’église et sa tour de guet. Frontignan dépendait du diocèse de Maguelone.
- 1204 : à la suite du mariage de Marie de Montpellier, Frontignan est rattachée à la maison de Barcelone.
- 1349 : la ville revient à la couronne de France.
- 1361 : Frontignan est prise par des routiers commandés par Seguin de Badefol et partiellement détruite.
- 1362 : la ville est fortifiée : construction des remparts.
- 1560 : Frontignan est attaquée et pillée par les protestants
- 1562 : L’artisan M. Chauvin a été récompensé pour sa bravoure.
- 1567 : après l’assaut de la cathédrale de Montpellier par les protestants, les chanoines de la cathédrale se réfugient à Frontignan.
- 1629 : le cardinal de Richelieu assiste au premier tournoi de joutes nautiques tenues à Frontignan.
- 16 juin 1642 : le roi Louis XIII et Richelieu se retrouvent à Frontignan.
- 1679 : le philosophe anglais John Locke séjourne à Frontignan et fait l’éloge du muscat blanc qu’il appelle « Frontiniac »5.
- 1787 : Thomas Jefferson, futur président des États-Unis, séjourne à Frontignan et commande 250 bouteilles de muscat6.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes » en l’an II7.
- 1839 : ouverture de la ligne de chemin de fer de Montpellier à Cette, passant par Frontignan. Les voies seront électrifiées en 1947.
Au XXème siècle
Inondation de 1907
À la fin de l’année 1907, de graves inondations touchent le sud de la France. Le Lez et la Mosson, deux cours d’eau de l’Hérault, étaient en crue. Leur déversement dans les étangs firent rapidement monter le niveau de l’eau. Ainsi, au 20 décembre, une partie des rues de Frontignan étaient sous les eaux, et le déplacement ne pouvait se faire qu’en barque. L’eau est restée dans les rues de la ville durant 40 jours, les pluies incessantes l’empêchant de s’évacuer. Suite à une nouvelle montée des eaux du canal et des étangs, le conseil municipal décida à la fin février 1908 de creuser une rigole entre les eaux des étangs (notamment l’étang d’Ingril) et la mer. Ces travaux permirent de vider la ville et les étangs du trop-plein d’eau.
Le 28 avril 1908, l’Etat accorda 450 000 francs au département de l’Hérault pour les réparations nécessaire.
Première Guerre Mondiale
Frontignan a hébergé le Centre d’Instruction des Mitraileurs de la 16e légion, qui procédait à des exercices dans le massif de la Gardiole.
Comme toutes les communes française, Frontignan paya un lourd tribut puisque 131 jeunes gens moururent dans les tranchées.
Seconde Guerre Mondiale
Accident de Paul Reynaud
Fin juin 1940, Paul Reynaud est victime d’un accident de la circulation à La Peyrade, quartier de Frontignan. Sa Juvaquatre Renault vint s’encastrer contre un platane. Paul Reynaud fut légèrement blessé à la tête. La passagère qui se trouvait avec lui mourrit elle sur le coup; il s’agissait de madame Hélène De Portes, sa concubine8.Occupation allemande
De 1940 à 1942, la ville accueillait une batterie du 404e régiment de DCA, installée sur la route de la plage au lieu-dit Le Caramus. Ces locaux, aujourd’hui remplacés par les arènes, furent désertés à l’arrivée des Allemands au mois de novembre 1942. Ceux-ci les réquisitionnèrent, ainsi que des bâtiments communaux tels l’école Anatole-France ou encore le théâtre. Les plages furent minés, sur le sable ainsi qu’au large, et ils construisirent plusieurs blockhaus et batteries.L’armement allemand à Frontignan Plage était composé de :
- 4 canons Skoda de 150 mm,
- 1 canon Beaufort britannique de 40 mm,
- 1 canon Oerlikou de 20 mm,
- 1 canon double Hotchkiss de 13,2 mm,
- 2 canons quadruples Hotchkiss de 13,2 mm
- 4 batteries anti-aériennes de 75 mm
De 100 à 120 hommes furent nécessaires pour tenir cet armement.
Le 13 et 14 août 1944, des bombardements détruisent plusieurs pièces d’artilleries allemande, tuant également plus d’une dizaine de soldats ainsi que le lieutenant qui commandait le lieu. Les Allemands quittèrent la ville le 18 août 1944, ayant reçu l’ordre d’évacuer suite au débarquement de Provence.
La résistance à Frontignan
Des frontignanais formèrent le groupe Samson9, qui faisait partie des Forces Française de l’Intérieur.Bombardement allié
La ville fut bombardée par la 15th USAAF le 25 juin 1944. À 9h45, les sirènes se déclenchèrent et à 10h05, les premières bombes atteignent la raffinerie de pétrole. Quelques minutes plus tard, une seconde vague d’avions arrive, mais ceux-ci, trompés par les fumées, bombardèrent une partie de la ville. Ce bombardement tua 39 civils, et une majorité des bâtiments du centre ville furent détruit ou endommagés. La reconstruction ne se termina que 15 ans plus tard, modifiant considérablement l’aspect du centre ville, qui perdit son caractère de ville méridionale et ses petites rues pour une bourgade au plan désormais plus aérée10.De 1945 à nos jours
Le naufrage du Roger-Juliette
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1947, lors d’un épisode de forte mer, le pinardier le Roger-Juliette fit naufrage à quelques centaines de mètres de la plage Les Mouettes.
C’est le directeur d’une colonie de vacances qui aperçu ce soir là, vers 21h30, les feux d’un bateau en détresse. En effet, celui-ci venait de subir une panne des machines. La force des vagues le coucha sur le flanc au moment où sa coque toucha le fond. Appelé sur place, le maire de l’époque Georges Aillaud organisa rapidement les secours. Malheureusement, les pompiers de Frontignan et même ceux de Sète n’avaient aucuns moyens pour aider les marins (la flotte de sauvetage de Sète fut détruite par les Allemands durant la guerre). Ils tentèrent en vain de les secourir à l’aide de fusées lance-filins, mais le fort vent et la mer démontée rendèrent inutiles leurs efforts. Ce naufrage fit 6 victimes (il n’y eut qu’un seul survivant), et relança la nécessité d’avoir une force de sauvetage en mer sur cette partie de la côte méditerranéenne11.
Le Roger-Juliette était un navire de 30 mètres de long, construit en 1916, enregistré à Lorient et appartenant à la compagnie Tarin et Yvon12.
- 28 février 1960 : Charles de Gaulle fait une halte à Frontignan.
- 25 juin 1985 : François Mitterrand inaugure la Z.I.Portuaire et lance le premier maillon du tunnel de congélation.
La statue équestre de Louis XIV « dit le Roi Soleil ».
Cette statue est l’œuvre des sculpteurs parisiens Hurtelle et Mazeline elle est destinée à la ville de Montpellier. La statue est acheminée par les canaux après des péripéties à Frontignan » dans le canal des étangs » dû à la sécheresse, l’eau est basse, on doit creuser le canal pour rejoindre le Lez. L’inauguration de la statue sur la promenade Royale du Peyrou a eu lieu en 1718.(la statue actuelle du Pérou est une nouvelle statue)
Voir aussi :
Santé
Structure multi accueil petite enfance.
- Créche Félicie Ametller 1
- Créche Roger Michel
EHPAD
- Les Muscades
- Saint-Jacques
- Résidence Anatole-France
Sécurité
La ville dispose d’une police municipale et d’un du commissariat subdivisionnaire de la police nationale de Frontignan.
Pour le sauvetage en mer,une station de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est basée à l’ancienne capitainerie de l’avant port de plaisance renseignement nouvelle capitainerie.
Mairie
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l’Hérault.
Liste des maires
En 2010, la commune de Frontignan a été récompensée par le label « Ville Internet @ »13.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
22 août 1944 | 19 mai 1945 | Élysée Galabert | SFIO | |
20 mai 1945 | 9 mai 1953 | Georges Aillaud | PCF | |
10 mai 1953 | 27 mars 1965 | Philippe Chappotin | Union de la gauche | |
27 mars 1965 | 31 mars 1970 | Hubert Brives | ||
27 avril 1970 | 18 mars 1971 | Michel Roger | ||
19 mars 1971 | 19 mars 1989 | Philippe Chappotin14 | Union de la gauche | |
20 mars 1989 | 8 mai 1990 | Christian Combettes14 | ||
17 mai 1990 | 23 juin 1995 | Dominique Ruggiero | ||
23 juin 1995 | en cours | Pierre Bouldoire | PS |
Démographie
En 2012, la commune comptait 22 728 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ansNote 1,Note 2.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 100 | 1 416 | 1 398 | 1 491 | 1 877 | 1 844 | 1 966 | 1 926 | 2 129 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 077 | 2 574 | 3 000 | 3 225 | 3 537 | 3 164 | 3 326 | 3 603 | 3 902 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 470 | 4 668 | 5 174 | 5 283 | 5 483 | 5 859 | 6 243 | 6 096 | 6 998 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 309 | 11 141 | 12 238 | 14 951 | 16 245 | 19 145 | 22 410 | 22 719 | 22 728 |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199915 puis Insee à partir de 200416.)
Histogramme de l’évolution démographique
Pyramide des âges
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
4
|
95 ou plus |
53
|
990
|
75 à 94 |
1 575
|
2 678
|
60 à 74 |
2 839
|
3 793
|
45 à 59 |
3 905
|
4 585
|
30 à 44 |
4 575
|
3 869
|
15 à 29 |
3 490
|
3 578
|
0 à 14 |
3 527
|
Économie
Le pont de la D612
Frontignan a été marquée par l’exploitation du sel depuis l’époque romaine. Les salins ont fermé en 1968, la surface protégée des salins a été acquise par le conservatoire du littoral.
Plusieurs zones aménagées accueillent des industries et des entreprises artisanales, dont une partie ont leur activité liées au port de Sète. La raffinerie de pétrole créée en 1900 par la Compagnie industrielle de pétrole (CIP) est devenu un simple dépôt de carburant en 198617.
Il y eut également, en 1914 et jusqu’à sa fermeture en 1988, une raffinerie de soufre. Aujourd’hui, à sa place, se construit l’écoquartier des Pielles18.
Principales entreprises et leur chiffre d’affaires annuel :
- Distrisud S.A. : 93 M€
- Indubois S.A.S. : 36 M€
- Hexis S.A. : 29 M€
- Barba S.A.S. : 20 M€
- Frontignan Coopérative S.C.A. : 11 M€
- Mobil Concepts s.à.r.l. : 5 M€
Viticulture
La viticulture a jusqu’en 2001 subi le mitage par les lotissements. La commune est le lieu de production du vin AOC Muscat de Frontignan. Trois autres vins IGP (anciennement « vin de pays ») peuvent y être produits: Pays d’Hérault, Pays d’Oc et Sable-de-camargue19. En 1910 constitution de la cave coopérative de Muscat de Frontignan.
En 1925 création de la cave coopérative La Gardiole de production de vins rouges et blancs de Frontignan, l’activité vin rouge a arrêté.
Lieux et monuments
Église Saint-Paul – portail et mur de l’église romane primitive.
La plage à Frontignan-Plage.
- Église de la Conversion de saint Paul (XIIe siècle) : elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 7 juin 191920.
- Chapelle des Pénitents : la porte fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 8 mai 193921 ; le musée municipal est installé dans le bâtiment.
- Monuments aux Morts : celui de la place Jean-Jaurès (centre-ville) et celui de la mairie annexe, quartier de la Peyrade, hommage aux victimes militaires des Première et Seconde Guerre mondiales.
- La stèle place du 25-Juin-1944 aux victimes civiles du bombardement du centre-ville, quartier des Terres Blanches.
- Trois Cimetières : le cimetière Vieux en centre-ville, avenue des Carrières, le cimetière des Terres Blanches, route de Balaruc, et celui du Félibre, quartier de la Peyrade.
- Les Salins de Frontignan, protégés par le Conservatoire du littoral.
- Le pont de la Peyrade (XVIIe siècle), dont il ne demeure que quelques vestiges.
- La maison Poulalion.
- Le port de plaisance.
- Cinq plages : (Aresquiers, Tahiti Bergerie, Grau Port est, Port ouest, Mouettes l’Entrée), 4 plages sont surveillées pendant la période estivale.
- Les Archives municipales.
- Capitelles (en occitan capitèla), cabanes construites en pierre sèche dans la Gardiole frontignanaise. Zone à forte concentration de capitelles : croix de Rabassou. Pour se rendre sur le site, prendre le chemin de la Carrièrasse.
- Four à chaux : four de forme cylindrique situé dans la Gardiole. Pour se rendre sur le site, prendre la rue Maurice-Clavel.
- La tour de la Glacière : elle faisait partie des remparts et servait à entreposer la nourriture des habitants.
- La redoute des Aresquiers : tour signal de surveillance de la côte méditerranéenne, que les Anglais feront sauter en 1812 ; il n’en reste qu’un pan de mur et les fondations (2012) sur site du quartier des pêcheurs.
Culture
- Musée municipal (installé dans la chapelle des Pénitents).
- Une médiathèque, qui a ouvert ses portes début 201522.
- Le Festival international du roman noir, manifestation culturelle annuelle fondée en 1998.
- Théâtre municipal construit par l’architecte Louis Carlier en 1930, démolition en 1964 pour être remplacé par une Maison des Jeunes et de la Culture (M.J.C.) structure associative.Une nouvelle municipalité décide de remplacer la MJC par la création du Centre Culturel François-Villon avec extension des bâtiments.
- Le Festival du muscat (en juillet)
- Saint Paul est le saint patron de la ville de Frontignan, elle lui rend hommage chaque année pour la Fête de la mer au mois de juillet : il s’agit d’un défilé traditionnel de la statue de saint Paul sur une barque de l’église Saint-Paul au plan du Bassin. Ensuite, la statue de saint Paul traverse l’étang d’Ingril jusqu’au port de Frontignan-Plage où a lieu une célébration en mer en hommage aux marins disparus.
Personnalités liées à la commune
- Les jumelles Jessica et Sabrina Buil en karaté 5 fois championnes du monde et 6 fois championnes d’Europe.
- Georges Calmettes (1942 – 2010), footballeur.
- Maurice Clavel (1920 – 1979), écrivain et journaliste.
- Henri Ferrari (1912 – 1975), champion du monde d’haltérophilie.
- Nicolas Fizes (1648 – 1718), professeur de mathématiques et d’hydrologie à Montpellier, écrivain et poète. Il a composé le premier opéra en occitan, L’Opera de Frontinhan.
- Nikola Karabatić (1984-), joueur de handball français, champion olympique 2008 et champion olympique 2012.
- André Pascal (1932-2001), parolier et auteur-compositeur français.
- Sèverin Marius Auguste Poulalion (27 juin 1861 – 1911 Épinay-sur-Seine), médecin, interne des hôpitaux de Paris. Il a fait construire à Frontignan une maison de santé-sanatorium connue aujourd’hui sous le nom de maison Poulalion. En fait, cette maison n’a jamais accueilli un seul malade.
- Julien Taurines a remporté la médaille de bronze en judo (catégorie des plus de 100 kg) aux Jeux paralympiques de Pékin en 2008.
- Pierre Vilar (1906 – 2003), historien et hispaniste.
Environnement
La commune inclut dix ZNIEFF :
- La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau, 9 072 ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) répartis entre 10 communes23,24.
- La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains, 14 344 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) répartis entre 10 communes25,26.
- La ZNIEFF de l’étang de Thau, 6 790 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) répartis entre 8 communes27,28.
- La ZNIEFF de l’étang d’Ingril-sud, 259 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) sur la commune29.
- La ZNIEFF des garrigues de la Gardiole, 450 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre les communes de Fabrègues, Frontignan, Gigean et Vic-la-Gardiole30.
- La ZNIEFF des îlots de l’étang d’Ingril, 192 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole31.
- La ZNIEFF du lido et étang de Pierre-Blanche, 578 ha de dunes grises (habitat déterminant) partagés entre Frontignan, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone32.
- La ZNIEFF du marais de la Grande Maïre et prés des Aresquiés, 142 ha de steppes à Lavande de mer catalano-provençales (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole33.
- La ZNIEFF de la montagne de la Gardiole, 5 289 ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) réparties sur 10 communes34,35.
- La ZNIEFF des salins de Frontignan, 223 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) sur la commune36.
La commune inclut aussi deux zones de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux :
- la ZPS de l’étang de Thau et lido de Sète à Agde, 7 770 ha répartis sur les mêmes 8 communes de la ZNIEFF de l’étang de Thau37. Ce site comprend l’étang de Thau (le plus grand des étangs languedociens avec 19,5 km en plus grande longueur) et une partie du cordon dunaire qui le sépare de la mer Méditerranée, le tout présentant une très grande diversité d’habitats (sansouire, prés humides, marais salants, boisements, étendue d’eau saumâtre, vasière, roselière, herbiers, et anciens salins).
- Les salins et les zones humides au nord de l’étang accueillent une riche variété d’oiseaux migrateurs et nicheurs. L’étang est un site classé d’importance internationale pour le flamant rose ; c’est également une zone d’hivernage pour le grèbe à cou noir, il abrite une colonie de sternes naines, et les lagunes et salins attirent la mouette mélanocéphale. Les steppes à salicornes y sont fréquentées par le pipit rousseline. Les buttes des tables salantes sont des lieux privilégiés pour la nidification des laro-limicoles (voir Charadriiformes)38.
- la ZPS des étangs palavasiens et étang de l’Estagnol, 6 600 ha répartis sur 8 communes39. Sur cette surface, 50 % sont classés selon la loi de 1930 et 1 % inscrit de même, 35 % ont été acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une réserve de chasse et de faune sauvage d’ACCA (association communale de chasse agréée), 2 % sont protégés par un arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique, 1 % est une réserve naturelle nationale (l’étang de l’Estagnol), et 1 % est la propriété du département.
- Cette ZPS comprend une série importante de grandes lagunes
communiquant encore entre elles (étang de l’Ingril, étang de Vic, étang
de Pierre-Blanche, étang de l’Arnel, étang du Prevost, étang du Grec,
étang du Méjean, étang de Pérols), imbriquées entre terre et mer. On y
trouve des anciens marais salants non exploités, générateurs d’une
grande diversité d’habitats à forte valeur patrimoniale.
- L’étang de l’Estagnol est situé dans une ancienne doline
d’alluvions récentes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de
Montpellier. L’alimentation en eau se fait par la nappe phréatique
d’eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants, et par la résurgence d’une perte de la Mosson. En conséquence, son eau est moins saumâtre que celle des autres étangs palavasiens.
- Les lagunes attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu’elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espèces rares viennent s’y reposer, comme la sterne naine, le gravelot à collier interrompu et la talève sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d’espèces de l’annexe I se reproduisent à l’étang de l’Estagnol : busard des roseaux, blongios nain, héron pourpré, sterne pierregarin, parfois le butor étoilé… Il est une zone d’hivernage ou d’étape pour de nombreux migrateurs : anatidés, foulques, guifettes, sterne pierregarin40.
La commune comprend aussi un site d’intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat :
- le SIC des étangs palavasiens, 6 600 ha d’étangs répartis sur plusieurs communes et séparés de la mer par un lido encore vierge d’urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux : systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composés à 60 % de lagunes côtières (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi), 4,9 % de prés-salés méditerranéens (communauté de plantes appelée Juncetalia maritimi), et 16 autres types d’habitat pour le reste.
- Leur ouverture sur la mer grâce à des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l’étang du Grec est protégé par un arrêté préfectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situées entre la route départementale Carnon-Palavas et les zones urbanisées du littoral. Le périmètre du site intègre ces zones humides en suivant précisément la limite de la zone couverte par l’arrêté de biotope. L’étang de l’Estagnol, classé en réserve naturelle nationale, est protégé des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d’origine incertaine et rend les interventions difficiles41
Enfin, plusieurs terrains sont sujets à des protections particulières :
- Le Conservatoire du littoral a acquis 1 561 ha en 1979 à l’étang de Vic, sur quatre communes : Frontignan, Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone42 ; en 1980, 279 ha aux salins de Frontignan, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole43 ; et 85 ha toujours en 1980 au bois des Aresquiers, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole44.
- 7 583 ha des étangs palavasiens sont classés comme « zone humide protégée par la convention de Ramsar » et concernent 8 communes : Frontignan, Lattes, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone45.
Sports
Joute Nautique
La joute nautique est pratiquée à Frontignan depuis plusieurs siècles, les premiers écrits recensés datant du XVIIe siècle. Depuis le début du XXe siècle, un tournoi se tient chaque 14 juillet.
Infrastructures de sports et loisirs
- Espace A.Soubrier
- Gymnase G.Sganga
- Gymnase Roger-Arnaud
- Halle des sports Nikola-Karabatic
- Salle Omnisport Henri-Ferrari
- Complexe sportif Lucien-Jean
- Esprit Paul-Granier
- La joute nautique est pratiquée à Frontignan.
- Piscine.(Le NOF)
- Frontignan possède des arènes.
- Dans la station balnéaire de Frontignan-Plage, tous les sports nautiques sont pratiqués.
- Équipe de handball : ‘Thau Handball (THB)
- Équipe de rugby à XV : Thau Rugby
- Équipe de vétérans du rugby ; Les Os de Vie
- La ville possède un club de Basketball : le FPB (Frontignan La Peyrade Basket)
- La ville de Frontignan, possède 2 clubs de football : l’ASFAC (Association Sportive Frontignan Athlétic Club, créée en 1954) et OLP (Olympique de la Peyrade).
- Un club de tir à l’arc, « Les archers du soleil »46
Port de plaisance
Spécialités
Miquettes
- Miquettes : d’après une tradition, en 1692, la confrérie des Pénitents Blancs célèbre Pâques en distribuant gratuitement du pain aux indigents de Frontignan. Un siècle plus tard, les moines Capucins, en charge de l’hôpital Saint-Jacques, demandent au boulanger Pascal de confectionner une petite brioche à l’anis, connue pour ses vertus thérapeutiques. La petite brioche se popularise puis tombe dans l’oubli. Depuis quelques années, le Club taurin frontignanais fait revivre la tradition qui donne lieu à la fête de la miquette.
- Le Muscat de Frontignan et sa célèbre bouteille torsadée.
Jumelages
Frontignan est jumelée avec :
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002 [archive], dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l’année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.
Références
- ↑ Les avis divergent quant au surnom de « Ventres-Bleus ». La version généralement admise est celle des épidémies de peste qui frappèrent la ville à plusieurs reprises, et qui donnaient un aspect bleuâtre aux ventres des malades. Mais selon d’autre, il s’agirait du fait qu’un bateau transportant un grand nombre d’étoffe bleues se soit échoué un jour sur les plages frontignanaises. Les habitants en auraient alors profité pour se tailler des vêtements dans les tissus.
- ↑ Stations classées juin 2015 [archive]
- ↑ Lucien Albagnac, Contribution à l’histoire de Frontignan
- ↑ Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l’Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 43.
- ↑ John Locke: « Observations Upon the Growth and Culture of Vines and Olives », dans : The Works of John Locke in Nine Volumes, Rivington, Londes, 1824, 12e édition, Vol. 9
- ↑ James M. Gabler, Passions: The Wines and Travels of Thomas Jefferson, Bacchus Press Ltd., 1995, ISBN 0961352531
- ↑ Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l’Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) [archive] », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 412.
- ↑ Donato Pelayo: « L’accident de Paul Reynaud », 28 mai 2014, L’agglorieuse. [archive]
- ↑ Jean Valette, Frontignan, regards sur le XXe siècle, p.66
- ↑ Jean Valette, Frontignan, regards sur le XXe siècle, p.69
- ↑ Jean Valette, Frontignan, regards sur le XXe siècle, p.71-72-73
- ↑ « Naufrage Le Roger-Juliette ancré dans les mémoires » [archive], sur ile-de-groix.info, 24 mai 2010 (consulté le 13 avril 2015)
- ↑ Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l’association. [archive] Consulté le 19/12/2009.
- ↑ a et b Histoire politique et économique de Frontignan la Peyrade par Frountil Claude sur le portail des citoyens de Frontignan [archive]
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive], 2011 [archive], 2012 [archive].
- ↑ Soludis Lubrifiants : Tout sur notre société [archive]
- ↑ « Ecoquartier des Pielles, Presentation du projet » [archive]
- ↑ Placido Llorca, « Frontignan, commune viticole » [archive], sur Vin Vigne, 2012 (consulté le 6 juillet 2012)
- ↑ « Notice no PA00103455 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Notice no PA00103454 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ http://www.thau-agglo.fr/-La-construction-de-la-mediatheque-.html [archive]
- ↑ Les 10 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau sont : Adge, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze, Poussan, et Sète.
- ↑ ZNIEFF 910006980 – Complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ Les 10 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains sont : Aigues-Mortes, Candillargues, Frontignan, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Nazaire-de-Pézan, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, et La Grande-Motte.
- ↑ ZNIEFF 910010743 – Complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ Les 8 communes de la ZNIEFF de l’étang de Thau sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze, et Sète.
- ↑ ZNIEFF 910014602 – Étang de Thau [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910030164 – Étang d’Ingril-sud [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910014049 – Garrigues de la Gardiole [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910006423 – Îlots de l’étang d’Ingril [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910006423 – Lido et étang de Pierre-Blanche [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910006987 – Marais de la Grande Maïre et Prés des Aresquiés [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ Les 10 communes de la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Lattes, Mireval, Saint-Jean-de-Védas, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone.
- ↑ ZNIEFF 910010764 – Montagne de la Gardiole [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ ZNIEFF 910030013 – Salins de Frontignan [archive] sur le site de l’INPN et sa carte [archive] sur le site de la DIREN.
- ↑ Les 10 communes de la la ZPS de l’étang de Thau et lido de Sète à Agde sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze, et Sète.
- ↑ NATURA 2000 – FR9112018 – Étang de Thau et lido de Sète à Agde [archive].
- ↑ Les 8 communes de la la ZPS des étangs palavasiens et étang de l’Estagnol sont : Frontignan, Lattes, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole, et Villeneuve-lès-Maguelone.
- ↑ NATURA 2000 – FR9110042 – ZPS des étangs palavasiens et étang de l’Estagnol [archive].
- ↑ NATURA 2000 – FR9101410 – Étangs palavasiens [archive].
- ↑ FR1100274 – « Étang de Vic » – Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral [archive], fiche INPN.
- ↑ FR1100278 – « Salins de Frontignan » – Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral [archive], fiche INPN.
- ↑ FR1100277 – « Bois des Aresquiers » – Terrain acquis par le Conservatoire du Littoral [archive], fiche INPN.
- ↑ FR7200028 – « Étangs palavasiens » [archive], fiche INPN.
- ↑ « Le club de tir à l’arc Les Archers du Soleil » [archive]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Bibliographie
- Jean Valette, Frontignan : Un siècle d’histoire par la photographie – Éditions Aldacom, Béziers, 2007, (ISBN 2917197013).
- Jean Valette. Frontignan en Languedoc au seuil de son histoire – Éditions Lacour-Ollé, Nîmes, 2005. (ISBN 2750408660).
- Jean Valette. Frontignan – A. Sutton, Joué-lès-Tours, 2000. (ISBN 2842534689).
- Lucien Albagnac. Contribution à l’histoire de Frontignan – Frontignan, 1973.
- Achille Munier. Notes sur Frontignan pour servir à son histoire – C. Coulet, Montpellier, 1874.
- Louis Chappotin. Le Muscat de Frontignan à travers l’histoire – 1928.
- Jacques Marty. Frontignan, étude économique et urbaine – 1960.
- Lucien Albagnac. Contribution à l’histoire de Frontignan – 1973.
- Jean Valette. Frontignan au début du siècle par les cartes postales – 1979.
- Henri Dubois. Histoire de Frontignan. Chroniques. 1re et 2e parties – édité par les Amis du Musée et du Vieux Frontignan.
- André Cablat. Histoire de La Peyrade.
- Maurice Nougaret. Chronique frontignanaise d’un début de siècle – 1900-1919.
- Maurice Nougaret. Chronique frontignanaise au temps du Consulat et de l’Empire.
- Maurice Nougaret. Chronique frontignanaise au temps de la Révolution.
- Maurice Nougaret. Chronique frontignanaise au temps des oirs et des sulfatés (1880-1899).
- Maurice Nougaret et Edmond Peyronnet. Chronique frontignanaise de l’entre-deux-guerres.
- André Cablat, René Michel et Jean Valette. Noms de lieux de la ville de Frontignan et terroir de l’appellation d’origine contrôlée « muscat de Frontignan » – 2004.
- Alain Degage. Histoire de Frontignan-La Peyrade – 1989.
- Céline Laurens. Contribution à l’histoire du muscat de Frontignan – 1995.
- André Cablat, René Michel, Maurcie Nougaret et Jean Valette. La Petite Encyclopédie de Frontignan-La Peyrade – publié avec la participation de la Ville de Frontignan.
- Curé Étienne Broca. Jalon pour l’histoire religieuse de Frontignan – 1982.
- Francis Campestre Hercule chez Frontinius
- Francis Campestre Harmonies et Paraboles
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