C’est donc ainsi qu’il se définit :
http://riverains.rue89.nouvelobs.com/astro-zombie
http://rue89.nouvelobs.com/comment/4369818#comment-4369818
Et bien entendu, il n’aime pas les militaires.
Voilà en effet l’objet de la discussion dont les commentaires ci-dessus sont extraits, il s’agit de ce commentaire d’une riveraine, celle qu’il vient traiter de mytho en révélant sans aucune gêne le contenu d’un message privé qu’il dit en avoir reçu, à moins qu’il n’affabule à ce sujet pour la calomnier, comme il l’a toujours fait à mon encontre depuis 2008 :
Jusqu’à hier soir, je n’avais jamais évoqué le cas du « déconnologue » Laurent Morillon dit « lamorille » dans aucun de mes écrits publics, quoiqu’il ait toujours été associé à son ami Cyprien Luraghi dans toutes ses exactions à mon encontre depuis 2008.
C’est une erreur qu’il convient de corriger, car l’un ne va pas sans l’autre.
Commençons donc comme pour ses acolytes NEMROD34, Luraghi et autres par son Curriculum Vitae.
Selon les informations qu’il donne lui-même au public depuis très longtemps, il est né le 23 juillet 1967, ce qui lui fait aujourd’hui 47 ans, et tout juste 41 ans lorsqu’il commence à me harceler sur Internet en 2008.
Il est professeur au lycée professionnel Paul Constans de Montluçon depuis de nombreuses années, il y était déjà en 2008.
Il enseigne dans l’Education Nationale depuis 1995, soit depuis 19 ans.
Auparavant, il a suivi une ou plusieurs formations universitaires à Nantes durant cinq ans, de 1989 à 1994.
Originaire de Charente-Maritime, il a fait ses études secondaires au lycée Maurice Merleau-Ponty de Rochefort de 1982 à 1985, et avait fréquenté le collège Edouard Grimaux de la même ville de 1977 à 1981 :
http://www.trombi.com/Personnes/Rochefort-sur-Mer/Laurent-Morillon-P-577QM-P
Nous supposons en effet qu’il s’agit bien toujours du même individu, quoique les dates de ces années de collège soient intrigantes, car elles indiquent que notre « ami » « déconnologue » Laurent Morillon aurait pu entrer en classe de 6ème avec un an d’avance et le perdre avant d’avoir obtenu son baccalauréat, peut-être entre 1981 et 1982, une année où il ne semble plus scolarisé nulle part.
De même, nous ne savons pas ce qu’il a pu faire entre 1985 et 1989, soit durant quatre ans, de 18 ans jusqu’à 22 ans.
Il a débuté ses études universitaires à Nantes à l’âge de 22 ans et les a terminées cinq ans plus tard, à 27 ans, pour devenir professeur de l’Education Nationale en 1995, soit à 28 ans.
Jusqu’à cet âge de 28 ans, son parcours est donc bien loin d’être rectiligne, à moins qu’il ne lui ait fallu dix ans pour obtenir une licence quand habituellement trois ans suffisent.
Ceci explique peut-être cela.
Depuis que nous le connaissons, nous avons toujours été frappé par son manque d’assurance ou de confiance en lui, qui cadre assez peu avec le profil d’un professeur qu’il soit possible de qualifier de « normal » ou ordinaire.
Quand il ne s’amuse pas à harceler ceux qui débattent sérieusement, ce qui est tout de même l’essentiel de son activité sur le site Rue89 et plus largement sur Internet, il n’exprime toujours, et de surcroît de manière extrêmement succincte ou raccourcie, que des opinions simplistes, des préjugés ou idées fausses, et semble totalement incapable d’exposer quoi que ce soit.
A l’évidence, ce n’est pas un intellectuel. Il ne s’impose pas en dominant, il manipule en creux comme un enfant du genre plaintif, jamais content, piquant sans cesse les uns et les autres de ses petits et gros mensonges pour attirer sur lui l’attention de son entourage ou dénigrer toux ceux de ses camarades qui lui font de l’ombre. Il est d’ailleurs très clairement totalement immature et n’a jamais informé les riverains du site Rue89 que de ses faits et gestes, sa vie, ses goûts musicaux ou cinématographiques, toutes choses qu’aucun d’entre eux n’est jamais venu chercher en consultant le site Rue89, mais il n’en semble même pas conscient, il en est toujours à la rédaction libre de l’école primaire où chacun racontait fièrement à la maîtresse ce qu’il avait fait durant le week-end, attendant naturellement qu’elle en tombât en pâmoison.
Et maintenant, visitons la ville de ses jeunes années :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rochefort_%28Charente-Maritime%29
Rochefort ÉcouterNote 1, appelée aussi Rochefort-sur-MerNote 2, est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Poitou-Charentes). Ses habitants sont appelés les Rochefortais et les Rochefortaises1.
Rochefort est située dans une boucle de la Charente, entièrement sur la rive droite, ce qui la place dans l’ancienne province de l’Aunis. C’est une « ville nouvelle » du XVIIe siècle qui doit sa création en 1666 à l’implantation d’un arsenal maritime et militaire dont l’ambition était d’en faire le plus grand et le plus beau du royaume. De ce passé prestigieux, Rochefort hérite d’un patrimoine urbain parmi l’un des plus riches et des plus remarquables de la Charente-Maritime, ce qui lui a valu d’être classée ville d’art et d’histoire. Depuis le départ de la Marine nationale, elle s’efforce de se reconvertir en ville touristique grâce à ses musées, à sa vie culturelle animée, à sa station thermale qui est devenue la plus importante du centre-ouest de la France.
Deuxième pôle industriel de la Charente-Maritime dont l’activité économique est principalement stimulée par la construction aéronautique et la plasturgie, ainsi que par son port de commerce encore actif sur le fleuve Charente, Rochefort a également développé un secteur tertiaire administratif (sous-préfecture, services judiciaires, chambre de commerce et d’industrie, enseignement et formation professionnelle) et s’affirme de plus en plus comme un des principaux centres commerciaux du département.
Par sa population, elle est la troisième ville de Charente-Maritime ainsi que la troisième aire urbaine avec 55 588 habitantsNote 3. Faisant partie intégrante du bipôle La Rochelle-Rochefort, Rochefort tire un grand avantage de sa proximité avec La Rochelle, cette dernière étant la locomotive économique de la Charente-Maritime. Dans la région Poitou-Charentes, elle se classe au sixième rang des agglomérations urbainesNote 4.
Ville fluviale et estuarienne, Rochefort dispose du dernier pont permettant de franchir le fleuve avant son embouchure.
Rochefort bénéficie d’une gare ferroviaire au trafic voyageurs important qui la met en contact direct avec les grandes métropoles régionales de Nantes, au nord, et de Bordeaux, au sud, ainsi qu’avec les villes régionales de La Rochelle, Saintes et Angoulême.
Enfin, Rochefort est à proximité de l’aéroport de Rochefort – Charente-Maritime – civil et militaire – situé au sud du fleuve, dans la commune de Saint-Agnant. Cette infrastructure qui appartient au département est appelée à devenir la grande plateforme aéroportuaire de la Charente-Maritime à l’horizon 2020.
Concernant l’intensité du trafic routier et le temps émis entre chaque ville, les données globales sont les suivantes.
Sur le plan de la desserte autoroutière, Rochefort est desservie par l’autoroute A 837 dont l’accès se fait par deux échangeurs ; elle contourne l’agglomération par le nord. Cette autoroute rejoint l’A 10 en direction de Bordeaux à Saintes dont le trajet se fait en 31 minutes et le nord de Bordeaux en 1 h 10.
Un projet (en cours d’appel à concession4) de création d’une autoroute (Autoroute A831) devra relier Rochefort à Fontenay-le-Comte, (lien entre l’A 83 et l’A837). Le projet se heurte à une vive opposition en raison de la traversée du marais poitevin et du marais de Rochefort, deux grandes zones humides. L’A831 a été déclarée d’utilité publique (2005).
Le Conseil général de la Charente-Maritime envisage, d’ici 2020, le déménagement de l’Aéroport de La Rochelle – île de Ré sur le site aéroportuaire de Saint-Agnant qui nécessitera la création d’un nouvel axe routier rapide à 2×2 voies en direction de La Rochelle (D137), l’agrandissement du parking et celui du hall d’accueil.
Cité fluviale par excellence, Rochefort est entièrement bâtie sur la rive droite de la Charente, fleuve auquel elle doit sa création. La cité de Colbert a été créée en 1666 pour les besoins de la Marine de guerre et le fleuve au bord duquel l’arsenal militaire a été édifié présentait à cette époque tous les avantages stratégiques nécessaires à son implantation. En fait, la ville occupe un site de méandre profond qui répondait originellement à des besoins purement défensifs.
Rochefort est édifiée à la fois en bordure des marais asséchés qui la cernent à l’ouest et au nord, et sur une table calcaire du jurassique qui correspond à une ancienne île avant le retrait de la mer à l’époque celtique. C’est sur ce substratum calcaire, dont l’altitude ne dépasse pas 20 mètres au-dessus du niveau de la mer, que la vieille ville a été en très large partie construite, tandis que le développement urbain contemporain s’est étendu sur les parties asséchées des marais et sur des zones inondables en bordure du fleuve, notamment le quartier portuaire et industriel.
Les contraintes du milieu sont à l’origine de l’enclavement de la ville avant que les progrès techniques ne viennent rompre cet isolement. Les voies ferrées ont rompu en premier lieu l’isolement de Rochefort. Tout d’abord, l’édification de la voie ferrée en 1857, qui s’est faite au nord de la ville à travers le marais de Rochefort, a permis de la mettre directement en relation avec Paris. Ensuite, la construction de la voie ferrée qui la relie à Saintes le long de la vallée de la Charente a brisé davantage encore cet enclavement à partir de 1867, tandis qu’en 1873 la liaison ferroviaire avec La Rochelle était enfin établie. Quant au réseau routier, il a fallu attendre le tout début du XXe siècle pour que la ville soit correctement reliée. Certes, les liaisons routières étaient établies avec le nord en direction de La Rochelle et de Surgères, mais il a fallu attendre l’année 1900 pour que le pont transbordeur soit construit et rompe définitivement l’isolement de la ville avec le sud du département, notamment avec Marennes et Royan.
Le site urbain de Rochefort obéit à des conditions naturelles assez contraignantes dues, d’une part, à sa position dans un large méandre de la Charente et, d’autre part, à sa situation de contact avec des marais desséchés au nord de la ville. Cette situation particulière de la ville découle d’une géologie dont les assises sont relativement simples mais en réalité peu favorables à une urbanisation du site.
Au nord-ouest, se trouvent les plus hautes altitudes de la ville qui s’élèvent jusqu’à 30 mètres dans la zone commerciale des Quatre-Ânes, en bordure de la route, en direction de La Rochelle, et même encore jusqu’à 16 mètres à Béligon, dans le secteur du nouvel hôpital de Rochefort. Cette partie de la ville est en effet établie sur une assise du Crétacé inférieur dont l’étage correspond à celui du Cénomanien inférieur. Le substratum calcaire correspond à une ancienne île qui fait partie des nombreuses autres îles qui émergeaient dans l’ancien golfe santonique, aujourd’hui entièrement colmaté et occupé par le Marais de Rochefort, au nord de la vallée de la Charente. Cette île du Crétacé est de même nature géologique que celle de la Pointe de la Fumée dans la Presqu’île de Fouras et de l’île d’Aix, à l’ouest, dont le Cénomanien inférieur s’étire sur toute la rive droite du fleuve Charente et s’étend jusqu’à Burie, en limite du département de la Charente. Il se retrouve donc dans la pointe de Tonnay-Charente. Dans la commune voisine de Breuil-Magné, cet étage géologique est en contact avec l’effleurement du Jurassique supérieur, représenté ici par le Kimméridgien.
Tout le reste du soubassement géologique de Rochefort repose sur des terrains du Quaternaire, constitués essentiellement par des alluvions anciennes et modernes. Ces dernières ont envahi progressivement la vallée de la Charente où le fleuve a creusé de larges méandres en rencontrant des terrains tendres et meubles.
Ces formations du Quaternaire, constituées d’argiles fines, dénommées localement bri, sont de faible élévation, généralement inférieures à 3 mètres en bordure du fleuve, et sont occupées aujourd’hui par des marais d’origine fluviatile. Au nord-est de la ville, en limite des communes de Loire-les-Marais et de Tonnay-Charente, le marais de la Petite Flandre, portion du marais de Rochefort, a été desséché vers la fin du XVIIIe siècle, au temps de l’intendant Guéau de Reversaux. Au sud-ouest de la ville, dans la boucle que forme le fleuve, le marais de Martrou et la prée de Soubise, qui correspondent à de grandes étendues du marais fluviatile, sont aujourd’hui le domaine de la station de lagunage et de prées horticoles, prairies naturelles longeant la Charente converties en vastes serres horticoles. La cité historique, fondée par Colbert en 1666, est sise sur l’ancienne île calcaire de Rochefort tandis que le site de la Corderie royale qui longe le fleuve repose sur des madriers posés sur d’anciens marais asséchés, en contrebas de la ville. À l’ouest, au-delà des anciennes fortifications aujourd’hui disparues, le Faubourg s’est établi sur des terrains calcaires de 10 à 15 mètres d’élévation moyenne. L’urbanisation a « boudé » en général le fleuve, c’est pourquoi toute la ville a le dos tourné à la Charente, sauf au nord-est, où les industries et les activités portuaires, prolongées par des immeubles d’habitation collectif, des entrepôts et des grandes surfaces commerciales, ainsi que des voies de communication moderne (routes et voies ferrées), se sont établies le long de la Charente jusqu’à Tonnay-Charente, formant avec cette dernière une conurbation urbaine.
La cité historique a été originellement édifiée au centre du profond méandre occupé par la plate-forme du Crétacé inférieur, que contourne la Charente. La ville est bâtie en retrait par rapport au fleuve qui écoule ses eaux dans une vallée inondable et submersible. Le fleuve est en effet absent des regards de ses habitants, seule la haute silhouette métallique du pont transbordeur rappelle le caractère fluvial de cette ville née avec et pour le fleuve à ses origines premières. Ces terrains calcaires de faible élévation surplombent d’une dizaine de mètres en moyenne la basse vallée fluviale à l’est, au sud et à l’ouest, et s’abaissent lentement vers le nord en direction du Marais de Rochefort.
Au nord-ouest, la plate-forme de l’ancienne île de Rochefort s’élève doucement pour atteindre son point culminant à 30 mètres d’altitude, dans le secteur de la nouvelle zone commerciale des Quatre-Ânes, non loin de la commune de Vergeroux.
Dans son ensemble, la topographie de la ville est assez uniforme ; les ondulations de terrains sont plus marquées à l’ouest et au nord-ouest, et la ville offre un paysage de terrain plat sans accident de relief notable.
Dans les secteurs de la vallée fluviale qui contourne la ville dans le méandre à l’est, au sud et à l’ouest, les altitudes varient entre le niveau marin et les 3 mètres de hauteur en général. Ces terrains sont peu urbanisés et laissés le plus souvent à l’état de marais, car ils sont sujets à des inondations lors des crues hivernales que les prairies en terrains argileux de la rive gauche, ne peuvent totalement absorber.
Au sud du méandre, se situent les ponts de franchissement de la Charente dont le plus ancien, aujourd’hui classé monument historique, a été inauguré en juillet 1900, et le plus moderne a été mis en service en 1990. Ce dernier constitue le dernier viaduc routier d’importance à avoir été édifié en Charente-Maritime. Ces différents ponts sont construits sur les zones inondables de la vallée mais au point de l’estuaire où le fleuve offre les meilleures conditions techniques de son franchissement.
Enfin, le marais de Rochefort, qui s’étend au nord et au nord-est de la ville, est ceinturé de canaux de drainage dont le canal de Genouillé qui forme une « frontière » naturelle avec la ville voisine de Tonnay-Charente et se jette dans la Charente au site du Pont Rouge. Cet important collecteur reçoit sur sa rive droite les eaux du canal de Saint-Louis qui draine le marais de la Petite Flandre, puis celles du canal des Longées et du canal de Loire qui irriguent la partie orientale du marais de Rochefort. Cette confluence des canaux est située dans le quartier urbain et industriel de Pont-Neuf, au nord-est de Rochefort, qui est contigu au quartier urbain de La Fraternité à Tonnay-Charente. Une partie de ces zones résidentielles est riveraine du fleuve et est occupée par des usines et des entrepôts, des voies de communication routière et ferroviaire et le bassin du port de commerce.
Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique5, plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique aquitain.
Ce climat permet à la ville de Rochefort de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen exceptionnel, proche de celui de Perpignan, sur la mer Méditerranée6. L’ensoleillement de la Charente-Maritime est le meilleur du littoral atlantique7 (2250 heures de soleil par an) et le Poitou-Charentes est une des régions les plus ensoleillées de France8. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an), et la pluviométrie, modérée (755 mm de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. À la belle saison, les températures sont adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi.
Ces spécificités climatiques — été sec et ensoleillé, hiver doux et humide — ont conduit à l’implantation d’une végétation de type méditerranéenne cohabitant avec une végétation plus continentale ou océanique. Elles sont aussi propices au tourisme, secteur d’activité important pour le département.
Les risques liés à ce type de climat sont relativement faibles, le plus important étant les tempêtes océaniques. Ainsi, le département de la Charente-Maritime est celui qui a été le plus durement touché par les tempêtes Martin (décembre 1999) ou Xynthia (février 2010), dans les deux cas la conjugaison des rafales de vent et de la mer ayant provoqué des dégâts considérables sur le littoral charentais.
Dès cette époque, ce nom étant courant, il fut décidé de préciser la position géographique du château placé sur un rocher fortifié au bord de la Charente dont il surveillait le trafic, et le nom du site s’écrivit alors Rochefort-sur-Charente.
Par la suite, la « ville nouvelle » du XVIIe siècle fut transcrite plus simplement sous le nom de Rochefort, la création de l’Arsenal donnant une notoriété suffisante pour rendre désormais inutile la précision « sur Charente ».
Cependant, l’appellation de Rochefort-sur-Mer apparaît à la fin du XVIIIe siècle. L’origine de cette dénomination n’est pas connue, son utilisation s’amplifie au cours des deux siècles suivants. La Poste notamment finit par l’adopter en 1845. Peu à peu, il sera employé par l’État et par la mairie dans leurs documents officiels, par exemple les panneaux d’entrée de la ville. Par contre, les services de l’INSEE continuent à utiliser le nom écourté.
À la fin du XIIIe siècle la famille de Rochefort s’éteint avec Gilbert de Rochefort, chevalier. Sa tante, vend alors le domaine à Philippe le Bel qui est intéressé car le domaine se situe à cette époque sur une frontière naturelle avec les possessions du roi d’Angleterre. Mais avec le traité de Brétigny en 1360, Rochefort ne tarde pas à passer aux main d’Édouard III d’Angleterre, et ce jusqu’à ce que Charles V le reprenne en 1372. Il reste dans le domaine royal jusqu’en 1462, date à laquelle il est confié aux mains des puissantes familles de Coétivy et de la Trémoille. En 1537, Rochefort revient à nouveau dans le domaine royal. Henri IV vend le 11 septembre 1599, la terre de Rochefort à un petit seigneur, Adrien de Lauzeré, 1er valet de chambre du roi, qui en offre 35 568 écus. Ses héritiers le conservent jusqu’en 1665.
Aux alentours de 1660, la marine française, créée par Richelieu est en mauvais état, elle ne compte plus que quelques navires capables de prendre la mer. Louis XIV charge alors Colbert de Terron de trouver un lieu sur la côte Atlantique capable d’accueillir un arsenal qui devienne un lieu de « refuge, de défense et d’approvisionnement ». Après la tenue à Brouage d’une commission, Rochefort est choisi en décembre 1665. Plusieurs raisons ont conduit au choix de ce site :
En 1666, sur ordre de Louis XIV, les restes du château de Rochefort furent rasés, dans le but de créer un arsenal militaire pour abriter la flotte du Ponant. Le choix de Rochefort fut un compromis entre les propriétaires de deux villes préalablement choisies, Fouras et Tonnay-Charente ; Colbert de Terron sut convaincre le conseil du roi de choisir à mi-chemin entre ces deux villes, à Rochefort. L’arsenal est donc construit, accueillant ateliers et magasins. Le bâtiment de la corderie royale est alors construit. La ville se développe alors rapidement sous l’impulsion de Colbert de Terron, puis de Michel Bégon de 1688 à 1710 où la construction navale se fait à un rythme très soutenu (près de 49 navires jusqu’en 1692 et environ 350 bateaux au total). Bégon embellit la ville.
En 1677, l’eau est amenée par canalisation en bois depuis Tonnay-Charente pour les besoins de la population grandissante12.
Cependant à l’usage, l’arsenal est difficile à exploiter. Les 12 milles nautiques le séparant de la rade sont une très bonne protection, mais les méandres du fleuve et sa faible profondeur posent de gros problèmes aux plus gros navires. Il est nécessaire de décharger les vaisseaux de leur artillerie, de l’eau potable et des munitions jusqu’à la rade. Le halage se faisant à la force des bras, il faut 3 marées dans le meilleur des cas pour sortir le bateau et l’amener jusqu’à l’île d’Aix. À partir de 1766, on utilise des forçats pour ce travail.
Les canons sont ensuite chargés à l’île d’Aix, l’eau douce à Saint-Nazaire-sur-Charente (une fontaine d’eau potable est créée en 1676), l’embarquement se faisant à Port-des-Barques. L’étalement des infrastructures est générateur de retard, de surcoûts et de complications13.
L’État royal manque cruellement de finances et tarde de plus en plus à honorer ses fournisseurs, jusqu’à la banqueroute de 1720 : après avoir attendu leur salaire pendant plusieurs mois, les ouvriers s’insurgent, arrêtent le travail, et mettent le siège devant l’intendance14. La situation se répète avec les calfats et les charpentiers en 1717 et 171915. Au XVIIIe siècle, la ville se dote d’immeubles cossus, comme l’hôtel Mac Nemara aménagé par Jean-Baptiste Mac Nemara, qui commence par acheter en 1719 à Rochefort un immeuble urbain, et qui fut lieutenant de frégate et enseigne d’une compagnie de marine, puis chef de division d’escadre et vice-amiral, puis lieutenant général des armées navale.
Rochefort a été le site de nombreuses écoles de la marine et de l’armée, à commencer par ce qui va devenir l’école navale. La première compagnie de gardes-marines est créée par Mazarin en 1655, réformées par Colbert en 1670, dissoute en 1671, reconstituée en 1672, en partie à Rochefort. Avec l’École spéciale d’hydrographie fondée dans les principaux ports à l’initiative de Richelieu, la compagnie des gardes-marine assure la formation et l’apprentissage des futurs officiers de marine, dont beaucoup vécurent à Rochefort. En 1683, trois compagnies de cadets-gentilhommes sont créées à Brest, Rochefort et Toulon. Les deux premières prendront le nom définitif d’école navale lorsqu’elles seront rétablies en 1810 à Brest, et en 1816 à Angoulême, puis réunies définitivement à Brest en 1830. De nombreuses autres écoles ont été implantées à Rochefort par la suite, puis fermées, comme les écoles de Santé navale (médecine et pharmacie), la Grande école de navigation16, l’École d’hydrographie17, l’École d’artillerie de la marine17, l’École de salubrité navale16, l’École de construction navale, l’École de pilotage d’hélicoptères de la NAVCO, l’École des fourriers de la Marine, l’École des infirmières, école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (à la base aérienne 721), etc. jusqu’à l’implantation de l’école de gendarmerie.
Un bagne est ouvert à Rochefort en 177718, qui faisait partie des trois « grands bagnes » du royaume avec Toulon et Brest. On y enfermait les prisonniers condamnés à vie. Il fut fermé en 1854.
La mauvaise récolte de 1788 conduit à des émeutes au moment de la soudure : les boulangeries sont pillées à Rochefort le 28 avril 178919. Les officiers de la Marine nationale étant restés majoritairement royalistes, la Terreur est particulièrement sévère : les représentants en mission Lequinio et Laignelot font guillotiner 52 prévenus (dont 19 officiers de la marine)20. Témoin des changements radicaux de l’époque : on compte 63 divorces sur la période21. Après le 9 Thermidor, la Convention envoie Chauvin-Hersant qui épure le tribunal révolutionnaire22.
Rochefort est aussi le point de départ d’une déportation qui a eu lieu en 1794 et 1795. Appelés les martyrs des pontons de Rochefort, les déportés étaient 829 prêtres. Parmi eux, 274 ont survécu.
Le 6 août 1798, une petite escadre formée des frégates Franchise, Médée et Concorde réussit à quitter Rochefort, et à déjouer la surveillance britannique pour arriver le 22 août 1798, avec environ 1 000 soldats français commandés par le général Humbert dans le nord-ouest de l’Irlande, à Kilcummin dans le comté de Mayo où débuta de l’Expédition d’Irlande (1798).
En 1926, la fermeture de l’arsenal entraîne un déclin rapide de la ville. La préfecture maritime de l’Atlantique, la direction des constructions navales, l’artillerie, la justice militaire, les cartes et plans déménagent. Les bateaux qui assurent le désenvasement de la Charente partent également23.
En 1982, le viaduc de la Charente n’existe pas et le bassin no 2 n’est pas dévasé. La rocade nord vient d’être mise en service mais la rocade ouest et la pénétrante sud ne sont pas encore en chantier, la zone industrielle des Sœurs Ouest est occupé à 60 %, la partie Est ne comprend qu’un bâtiment. La Prée horticole n’existe pas.
En 2000, le viaduc de la Charente est construit, le bassin no 2 est devenu port de plaisance, l’autoroute A 837, la rocade ouest et la pénétrante sud sont en service, la zone industrielle des Sœurs Ouest est saturée, la partie Est occupée à 80 %, le quartier de l’avant garde est achevé. La Prée horticole est occupée à 90 %.
Un blason plus ancien est rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883) : « D’azur, à une montagne d’or, sommée d’une fleur de lys du même en chef. »
Pendant le Premier Empire, il se blasonnait ainsi : « Coupé, au premier parti d’azur à un N d’or surmonté d’une étoile rayonnante du même, qui est des villes de seconde ordre ; et d’argent à un fort crénelé posé sur un rocher, le tout de sable ; au second de sable à un navire d’argent équipé d’or, voguant sur une mer d’argent mouvant de la pointe »25.
Le drapeau de Rochefort qui flotte sur le fronton de la mairie et sur la porte du Soleil
Vers 1880, une horloge est placée dans un oculus ceint de feuilles de chêne. L’hôtel de ville est agrandi dans la seconde moitié du XIXe siècle grâce à l’achat de trois maisons mitoyennes. En 1965, la façade située devant la place Colbert est prolongée de deux travées identiques.
Il est composé de trois niveaux :
Ces trois grands quartiers se sont tous développés pendant l’époque contemporaine témoignant de l’étalement urbain inhérent de la fin du dernier quart du XXe siècle, seuls leurs toponymes prédatent cette période.
La CAPR fait partie des deux composantes du « Pays Rochefortais » avec la Communauté de communes du Sud Charente (8 communes).
La Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais et la Communauté d’agglomération de La Rochelle forment le Bipôle La Rochelle-Rochefort (36 communes).
La préfecture de la Charente-Maritime est située à La Rochelle. Le préfet est Béatrice Abollivier depuis le 15 juin 2011.
Il fait partie des quatre centres de secours principaux (CSP) du département.
Il est équipé d’une vingtaine de véhicules de secours : fourgons-pompe-tonne, ambulances, camions citernes pour les feux de forêt, deux grandes échelles (EPA), cellule de dépollution, etc.
D’ici 3 à 5 ans, la caserne sera déplacée sur un autre site dans la zone artisanale des Pêcheurs d’Islande (à l’ouest de la ville). Celle-ci sera installée sur un terrain d’une superficie assez importante pour accueillir les exercices des sapeurs-pompiers. Les interventions vers le nord (La Rochelle) et le sud (Royan) de Rochefort seront plus rapides puisque le centre de secours sera situé juste à côté de la rocade ouest de Rochefort (D733). Toutefois, il sera situé beaucoup plus loin qu’auparavant pour aller vers l’est de Rochefort (Tonnay-Charente).
Il assure la sûreté publique sur les communes de Rochefort et de Tonnay-Charente 24 heures sur 24. Les autres communes rurales dans les environs de Rochefort sont sous la responsabilité de la compagnie de la gendarmerie nationale.
Son secteur de compétence est composé des communes rurales situées autour de Rochefort sur le territoire de laquelle seule la police nationale est compétente : Breuil-Magné, Cabariot, Fouras, Genouillé, Loire-les-Marais, Lussant, Muron, Moragne, Saint-Coutant-le-Grand, Saint-Hippolyte
Cette compagnie compte 152 militaires.
Le Tribunal d’Instance de Rochefort est placé sous l’autorité de Sophie Roubeix. Il comprend 2 magistrats et un greffe composé de 10 agents dirigé par un directeur de greffe, Cédric Bernardet.
Le Conseil de prud’hommes de Rochefort compte 40 conseillers prud’hommes et son greffe composé de 3 personnes est dirigé par un greffier, Serge Barneyrat.
Depuis le 1er janvier 2009, la cité judiciaire n’abrite plus de Tribunal de Commerce puisqu’il a été absorbé par celui de la La Rochelle à la suite d’une réforme de la carte judiciaire. De même pour le Tribunal de Grande Instance qui a été absorbé par celui de La Rochelle le 1er janvier 2011.
Le dernier procureur de la République de Rochefort a été Pierre Arnaudin. Rochefort dépend désormais de l’arrondissement judiciaire de la Rochelle et donc de son parquet. Bruno Karl fut quant à lui, le dernier président du Tribunal de Grande Instance de Rochefort et a été appelé, tout comme le procureur, à exercer d’autres fonctions.
Il accueille toujours le public pour les services de La Poste.
Ce nouveau centre de soins est moderne et d’un accès routier aisé (à 1 minute de l’autoroute A837). Sa capacité d’accueil est de 279 lits avec une majorité de chambres individuelles avec salle de bains privative. Il sera équipé, contrairement à l’hôpital Saint-Charles, d’un service d’IRM.
Parmi ses points forts, il est modulable et peut s’adapter aux évolutions médicales et chirurgicales de demain. Il a été élaboré avec le souci de consulter le personnel de l’hôpital, de façon à privilégier tous les aspects fonctionnels.
Son architecture est compacte mais non uniforme, ses façades sont sombres et soulignées de blancs, ses parvis permettent d’avoir différentes entrées, ses aires sont paysagées et favorisent ainsi son intégration harmonieuse dans l’environnement.
Le site hospitalier accueille également une crèche pour 45 enfants, un bâtiment de santé publique, un immeuble de bureaux et de commerces à 100 mètres et deux parcs de stationnement, le premier pour le public (200 places) et le second réservé au personnel hospitalier (400 places). Une hélisurface a été construite 20 mètres au nord de l’hôpital.
De plus, d’autres chantiers complémentaires se sont ouverts autour du centre hospitalier :
Articles détaillés : Démographie de la Charente-Maritime, Aire urbaine de Rochefort et Villes et urbanisation de la Charente-Maritime.
En 2008, Rochefort compte 25 676 habitants, ce qui la classe au 3e rang en Charente-Maritime après La Rochelle et Saintes.
Avec une superficie communale de 2 195 hectares, la densité de population s’élève à 1 170 habitants par km², ce qui en fait la deuxième ville la plus densément peuplée de la Charente-Maritime après La Rochelle.
En 2008, l’unité urbaine qui comprend depuis la nouvelle délimitation de 2010 établie par l’Insee 5 communesNote 6 regroupe 39 287 habitants, et son aire urbaine, qui inclut 20 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 55 588 habitants.
Ces différentes données font de Rochefort la troisième ville la plus peuplée de la Charente-Maritime et la deuxième agglomération urbaine du département. En ce qui concerne son classement au niveau de l’aire urbaine, elle occupe le troisième rang se situant après les aires urbaines de La Rochelle et de Saintes.
Au niveau régional, elle occupe la septième place en Poitou-Charentes au niveau de la ville intra-muros, la sixième au plan de son unité urbaine et le septième rang au niveau des aires urbaines picto-charentaises31.
Durant la période comprise entre les recensements de 1999 et 2008, la population a diminué de 121 habitants, ce qui représente une très légère baisse de 0,5 %. La principale raison de cette tendance est que le territoire de la commune de Rochefort ne peut plus développer de nouveaux quartiers résidentiels ou agrandir ceux existants en raison du manque de terrains non inondables. En conséquence et sur la même période, les communes de l’aire urbaine, principalement Soubise (+ 125 %), Tonnay-Charente (+ 15 %) et Saint-Agnant (+ 12,23 %) ont connu une très forte augmentation de leur population.
En 2011, la commune comptait 25 183 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ansNote 7,Note 8.
Si la part des 0-14 ans est égale du département, la part des 15-29 ans est plus importante à Rochefort qu’à l’échelle départementale.
Désaffectée lors de la Révolution française et saccagée en 1793, elle sert de grange de foin. En 1797, grâce à une pétition des habitants, elle redevient lieu de culte. Mal entretenue au XIXe siècle, elle est fermée pour vétusté en 1886.
En 1900, le bâtiment devient la Bourse du travail.
En 1977, dans son plan de rénovation de la ville, la municipalité restaure « Notre-Dame de la Vieille Paroisse ». L’édifice abrite désormais le siège de la Société de géographie qui y a installé un musée archéologique.
À l’intérieur de cet ancien édifice religieux est nettement dessinée une forme de croix latine, avec une nef à trois travées précédant un transept saillant et un chœur à deux travées droites et chevet plat. Le chœur de l’église est l’une des parties les mieux conservées de l’édifice primitif du XIIe siècle. Le style roman se retrouve dans l’appareil des murs latéraux, dans les baies encadrées de colonnettes et dans un tronçon de voûte en berceau. Le chevet plat et le voûtement en ogive sont la marque d’un remaniement ultérieur.
Actuellement, Rochefort accueille deux sites militaires opérationnels : l’école de gendarmerie et le commandement des écoles de la Gendarmerie nationale. À quelques kilomètres au sud de Rochefort, la base aérienne 721 accueille l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. À Rochefort, environ 4 000 personnes (militaires et civils) travaillent pour la défense nationale.
Articles détaillés : Base aérienne 721 Rochefort et École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air.
En 1932, l’école des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air ouvre ses portes à Rochefort.
Initialement installée sur le terrain de Soubise, elle regroupe progressivement les formations de toutes les spécialités techniques des sous-officiers de l’armée de l’air.
En 1979, elle se déplace à Saint-Agnant sur la base aérienne 721 et étend son champ d’activité en accueillant successivement le centre pédagogique en 1984, l’école de gestion et d’administration en 1993 et enfin en 1996, l’école de formation initiale des sous-officiers.
En septembre 1998, elle prend le nom d’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. L’EFSOAA devient ainsi le pôle de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. Elle est commandée par un officier général, commandant de la place d’armes de Rochefort.
Depuis 2002, elle accueille aussi la formation des mécaniciens de l’aéronautique navale, jusqu’alors dispensée au centre de l’aéronautique navale de Rochefort dissous en juin de la même année.
La base aérienne 721 est commandée par un officier supérieur, chef de corps.
Elle est chargée de supporter l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air dans les fonctions administration, infrastructure, logistique, restauration, hébergement et protection.
Le site occupe une superficie de 162 hectares, répartis sur trois communes : Saint-Agnant, Soubise et Échillais. Plus importante unité militaire de la région Poitou-Charentes, le site est une véritable cité autonome, qui nourrit, héberge, fait vivre et instruit quelque 6350 élèves et stagiaires par an dont 50 marins, en présence simultanée, répartis au sein de quatre divisions de la direction des formations, ainsi que 797 personnes dont 307 instructeurs.
Article détaillé : Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale.
Placé sous le commandement du général de corps d’armée Alain Giorgis depuis septembre 2013, c’est à partir de Rochefort que sont dirigés les six écoles et les six centres de formation spécialisée de la Gendarmerie nationale situés sur l’ensemble du territoire national.
Après avoir quitté Maisons-Alfort où il était précédemment installé, le Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale a marqué son installation officielle sous la présidence de Madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, le 7 octobre 2004 lors d’une prise d’armes organisée Place Colbert, suivi d’un défilé rue Touffaire qui regroupait six cent militaires de l’armée. Cette cérémonie à laquelle les Rochefortais se sont largement associés, a montré que la Gendarmerie a bien pris le relais de la Royale sur le site de l’ancien Hôtel de la Marine.
C’était précisément le souhait de Bernard Grasset qui, alors député, n’avait pas ménagé ses efforts ni sa volonté pour que ce transfert devienne réalité. Avec les 69 gendarmes affectés au commandement des écoles, soit avec les familles près de 200 nouveaux Rochefortais, ce sont maintenant 866 militaires, officiers, sous-officiers et gendarmes adjoints de la Gendarmerie nationale et officiers et sous-officiers du corps de soutien technique qui vivent et consomment à Rochefort, soit l’équivalent d’une grosse entreprise.
Article détaillé : École de la gendarmerie nationale de Rochefort.
L’école de la gendarmerie nationale de Rochefort est destinée à la formation continue et initiale des cadres et du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale. Elle a vu passer, en 2003, plus de 7 000 stagiaires ou élèves. Elle est dirigée par le colonel Thierry Sassard depuis juillet 2010.
L’école comprend :
Cet ensemble imposant représentait environ 2 500 personnes.
Depuis 2002, la Marine nationale a entièrement quitté Rochefort. Il ne reste que quelques marins à l’école des mécaniciens de l’armée de l’air de Rochefort.
Une section du Service historique de la Défense, département de la Marine, est chargée de la conservation et de la mise à la disposition du public des archives du port militaire, des origines à la fin des versements (2000). Elle est située dans l’ancienne caserne Martrou.
La gare, au style Art déco, a été construite en 1922 pour la Compagnie des chemins de fer de l’État par l’architecte Pierre Esquié (auteur par ailleurs de la Gare de La Rochelle-Ville). L’origine du bâtiment est clairement identifiée par la signalétique des Chemins de Fer de l’État sur la façade de la construction. Cette gare a un attrait certain, avec son horloge, ses céramiques en façade, sa marquise au-dessus de l’entrée, sa halle, et ses lampadaires. Elle a également conservé une petite verrière.
Elle possède trois quais et tous les trains de voyageurs (Intercités et TER) qui y passent s’y arrêtent. Des trains de marchandises y passent très rarement[réf. nécessaire]. Cette gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 198437.
Le réseau de transports urbains est composé de 8 lignes régulières (A, B, C, D, E, F, G et H) et d’une navette au centre-ville de Rochefort. Toutes ces lignes ont pour pôle d’échanges la gare routière de la gare SNCF de Rochefort. La boutique R’bus y est d’ailleurs implantée.
Le réseau R’bus dessert 16 communes : Rochefort, Tonnay-Charente (ligne A), Vergeroux, Breuil-Magné, Loire-les-Marais et Muron (ligne B), Echillais et Saint-Agnant (ligne C), Lussant, Moragne, Saint-Coutant-le-Grand, Cabariot et Saint-Hippolyte (ligne E), Port-des-Barques (ligne F), Saint-Laurent-de-la-Prée et Fouras (ligne G).
R’bus offre également 3 autres services :
Une grande majorité des villes de plus de 20 000 habitants a développé ces zones qui permettent de réduire la vitesse des véhicules et donc le risque d’accidents. De plus, cette zone 30 permet de lutter contre le bruit et la pollution, et également d’offrir une large zone sécurisée aux piétons.
La zone 30 en centre-ville autorise également la circulation des deux roues non motorisées en sens interdit.
La principale spécificité du code de la route à Rochefort est la priorité à droite à tous les carrefours sans signalisation d’arrêt au sol.
Une nouvelle aire a été ouverte avenue de la Fosse-aux-Mâts. Sa capacité d’accueil est de 30 camping-cars. Le stationnement est payant par horodateur. Cette ouverture a pour objet d’interdire la prolongation du stationnement sur le Cours Roy-Bry et sur le parking du lycée Dassault alors que beaucoup de curistes s’y installent pour la proximité du centre-ville et des thermes.
En raison d’un marquage au sol permanent, le centre-ville est exclu de ce type de stationnement.
Pourcentage d’actifs ayant un emploi selon les secteurs d’activité :
Elle gère avec le Conseil général de la Charente-Maritime, le port de Rochefort et celui de Tonnay-Charente42 et son siège est à la Corderie royale.
Les autres secteurs industriels sont représentés par des chantiers nautiques de plaisance répartis en 16 entreprises et employant 400 salariés. Les deux plus grands noms de cette industrie récemment implantée dans la ville sont CIM et NAUTITECH qui fabriquent des voiliers de grand renom.
L’industrie du bois, l’industrie des matériaux composites pour l’équipement automobile, la fonderie industrielle, l’industrie textile complètent un secteur industriel en véritable renouveau après les années de crise profonde que la ville a connues dans les années 1970 et 1980 où nombre d’entreprises industrielles ont disparu (ROL, Forsheda-France, Société Chimique de la Route).
Plus récemment la ville a connu quelques turbulences avec la fermeture de ZODIAC, une entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication des célèbres canots pneumatiques, à cause de la concurrence asiatique et qui a employé jusqu’à plus de 500 personnes.
Rochefort possède deux ports, un de plaisance et l’autre de commerce, répartis en trois bassins à flot.
Sous Napoléon III, de 1859 à 1869, un nouveau port de commerce est construit. Il comprend deux bassins à flot qui sont devenus aujourd’hui les bassins de plaisance, complétés en 1890, par un troisième bassin, l’actuel port de commerce, qui connaît toujours une activité modeste mais régulière.
Il s’agit d’un port qui se répartit en deux bassins à flots dénommés Lapérousse et Bougainville. Il comporte 300 places sur pontons ainsi que 40 places visiteurs.
Géré par le Conseil général de la Charente-Maritime et par la CCI de Rochefort, ce complexe portuaire est devenu le premier port départemental de France avec un trafic moyen annuel variant entre 800 000 tonnes et un million de tonnes. Il se classe au troisième rang des ports français pour l’importation des sciages résineux, au sixième rang pour l’importation d’engrais et au dixième rang pour l’exportation des céréales.
Le port de Rochefort accueille principalement des cargos chargés de bois du Nord. Les exportations portent principalement sur les céréales, blé et maïs.
Le port de Tonnay-Charente quant à lui reçoit principalement des engrais et du charbon en vrac et expédie des sables et des graviers ainsi que des céréales, principalement du maïs.
Il y a en moyenne deux arrivées ou départs par jour, suivant le rythme des marées. Ces deux ports fonctionnent en effet avec la remontée de la marée sur la Charente. Le tonnage des cargos est limité à cause du tirant d’eau maxi qui est de 5,70 m et surtout de la largeur de l’écluse qui ne peut accepter des navires de plus de 16 m de large pour une longueur de 116 m.
Le marché de Rochefort est le plus important de la région Poitou-Charentes. Il a lieu tous les mardis matins, jeudis matins, et samedis matins de toute l’année.
Il est composé de deux marchés :
Le nouveau site hospitalier accueille également une crèche (45 enfants), un bâtiment de santé publique, un immeuble de bureaux et de commerces à 100 mètres et deux parcs de stationnement, le premier pour le public (200 places) et le second réservé au personnel hospitalier (400 places). À partir de fin 2012, il accueillera le nouveau centre de Gérontologie (Centre d’Hébergement et de Soins Gériatriques) qui remplacera celui de la Maison des fleurs, situé dans le quartier Chante Alouette, et dont la construction a débuté en septembre 2010. Pour accueillir les secours par les airs, une hélisurface a été construite quelques mètres au nord de l’hôpital.
La première fondation du centre hospitalier de Rochefort, anciennement appelé hôpital Saint-Charles, remonte à 1733, grâce à Charles Jouvenon, supérieur de la congrégation, prêtre de la mission établie dans la ville et curé de Saint-Louis. Aux termes de nombreuses formalités administratives, il obtient des lettres patentes du roi en date du 6 mai 1733 qui furent enregistrées par le Parlement le 9 juillet 1734, donnant « l’autorisation d’établir un hôpital pour les pauvres malades de l’un et l’autre sexe… ». Le service de santé fut, dès le départ et pour longtemps, confié aux chirurgiens de la Marine, qui apportèrent régulièrement leurs concours et compétences.
L’hôpital Saint-Charles actuel date de 1972. Depuis, un nouveau service des urgences a été construit et ouvert en 1993, ainsi que le service de surveillance continue (réanimation) en 1994. Aujourd’hui, cet hôpital est le bâtiment le plus haut de Rochefort.
En 2003, la reconstruction de l’hôpital de Rochefort a été retenue par le Ministre de la Santé, dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », qui concerne notamment la rénovation du patrimoine hospitalier. Les objectifs de cette reconstruction sont :
Depuis le 29 avril 2011, la clinique de Rochefort, située en centre-ville, est fermée à la suite d’une décision de la direction du groupe Kapa Santé, locataire du site jusqu’à cette date et qui a décidé de fermer son centre de soins en raison d’une procédure judiciaire entre lui et le propriétaire des locaux (Snam). Depuis octobre 2009, le groupe ne paye plus le loyer, soit 600 000 euros à rembourser.
L’ancienne clinique est située rue Pierre Toufaire. Appelée jusqu’en 2009, « clinique Pujos », le nouveau propriétaire, le groupe Kapa Santé, l’avait renommée « Clinique de Rochefort ».
Fondée en 1928 et classée en catégorie A depuis 1987, elle était l’unique clinique privée de Rochefort. La majeure partie de ses services hospitaliers a été recentrée sur le nouveau centre hospitalier de Rochefort en 2011. La clinique devait se recentrer sur les soins de suite et la rééducation (S.S.R.) mais à la suite de sa fermeture, ces services ne verront jamais le jour.
Aujourd’hui le site se transforme en pôle de santé. Cette mutation se fera progressivement au cours de l’année 2012 où une quarantaine de professionnels de santé occuperont les lieux. Des nutritionnistes, médecins généralistes, infirmières, sages-femmes, pédicures, podologues, orthésistes, rhumatologues et pédiatres viendront compléter l’offre déjà présente (médecins généralistes, radiologues, kinésithérapeutes, dentiste, neurologue, orthoptiste, ORL, orthopédiste, psychologue et neuropsychologue)45.
L’Ordre de Malte est présent à Rochefort avec :
L’hôpital de la marine remplaça le premier hôpital, trop petit. Dû à l’ingénieur Pierre Toufaire, attaché au port depuis 1774, le nouvel hôpital de Rochefort, construit entre 1783 et 1788, est le premier établissement hospitalier de structure pavillonnaire, limitant ainsi les risques de contagion. Il est désaffecté en 1985. Vendu aux enchères autour de 17 millions de francs (à la bougie) à un homme tombé amoureux du site qui décède en 2007. L’école de chirurgie, située dans l’un des pavillons, a été conservée dans son état d’origine, avec le musée, la bibliothèque et la salle des actes, où étaient donnés les cours. Depuis, il est ouvert au public afin d’admirer les collections de dessins ramenés des diverses expéditions autour du monde par les chercheurs de l’époque, embarqués à bords des navires.
Rochefort est aujourd’hui la 7e ville thermale de France. La progression du nombre des curistes est liée à la fois à l’augmentation des besoins de soins et à la qualité des infrastructures pour réponde à cette demande46.
La Sécurité sociale et de la Caisse primaire de l’assurance maladie – ou CPAM – ont ouvert des antennes départementales à Rochefort et ont implanté leurs services dans de nouveaux locaux dans le Parc des Fourriers depuis 2007.
Le service de la Sécurité sociale est implanté à Rochefort depuis 1975 et emploie aujourd’hui une soixantaine de personnes. Il est l’une des trois antennes ouvertes dans le département de la Charente-Maritime avec celles de La Rochelle où se trouve le siège départemental et à Saintes dont les compétences recouvrent les arrondissements de Saint-Jean-d’Angély, Saintes et Jonzac.
Rochefort est classée ville d’art et d’histoire. Aujourd’hui, la ville est également visitée pour ses thermes, exploités depuis 1953. Elle est soumise à une Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (Z.P.P.A.U.P), arrêté de création de la zone : 09/05/2005, et un périmètre de Secteur Sauvegardé a été délimité (Arrêté de création du secteur : 13/11/2009)47
Dans l’esprit de ses fondateurs, Rochefort doit être le plus beau port de guerre de l’Europe. L’Arsenal en sera la pièce maîtresse.
La porte du Soleil (ci-contre) est une porte monumentale en forme d’arc de triomphe érigée en 1831 par Auguste Giral. Elle formait l’entrée principale de l’arsenal, sous laquelle « la ville entière passait matin et soir », la majorité des hommes travaillant à l’arsenal. Son nom vient du fait que, le 4 mars et le 10 octobre, le soleil se lève exactement dans son axe. C’est en la franchissant que l’on peut commencer la visite de l’arsenal voulu par Colbert.
Dès 1666, les trois parties principales de l’Arsenal sont en place:
L’ensemble des bâtiments de l’arsenal de Rochefort est candidat au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO48.
La Corderie royale est située sur la rive droite de la Charente, en bordure même du fleuve. Elle renferme l’espace muséographique du Centre international de la Mer de Rochefort.
La réalisation ne fut pas simple en raison du terrain. Situé à la bordure de la Charente, le sol est constitué d’une couche de vase épaisse de près d’une trentaine de mètres, parfois inondé d’une soixantaine de centimètres d’eau aux grandes marées. Avant la construction du bâtiment lui-même, il fallut donc surélever de quelques pieds49 et établir un radier constitué d’un quadrillage de pièces de chêne de 30 centimètres de section enfoncé à 5 pieds sous la nappe phréatique50.
Ce n’est qu’une fois le radier terminé que commença réellement la construction, à l’aide de pierres calcaires des carrières proches de Crazannes. Afin de ne pas déstabiliser ce radeau flottant, la construction par les 700 ouvriers se fit de manière symétrique, le passage au niveau supérieur n’ayant lieu que lorsque les deux pans de mur avaient atteint le niveau.
Finalement, après plus de trois ans de travail, la construction s’acheva en juin 1669.
Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 370 mètres fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. La longueur du bâtiment central permettait la fabrication en un seul tenant de cordages pouvant atteindre une encablure (soit 182,5 mètres). On utilisait pour cela du chanvre qui arrivait des provinces de France et de Rīga en mer Baltique. L’aile principale est bornée par deux pavillons. Au nord, celui destiné au stockage du chanvre et au sud, celui destiné au goudronnage du cordage. Toutes les étapes étaient prises en charge à l’arsenal, jusqu’au goudronnage pour éviter que les cordages ne pourrissent en mer.
Le 10 septembre 1926 est décidée la fermeture de l’arsenal de Rochefort qui, en plus d’un grand émoi au sein de la population locale, entraîne l’abandon progressif de la Corderie.
Le déclin du bâtiment sera complet lorsque les forces d’occupation quittant la ville en 1944 incendieront la Corderie. Le feu qui dura plusieurs jours rendit le bâtiment inutilisable. Laissé à l’abandon total pendant près de 20 ans, la Corderie et ses alentours devinrent le lieu d’une flore abondante.
Aujourd’hui, le bâtiment héberge :
Il est bordé, côté Charente, par un jardin, dit des Retours.
À Rochefort, trois formes de radoub sont encore visibles :
La forme double, dont les bassins amont et aval ont été dégagés en 1992 et 1993, est conçue par l’intendant Pierre Arnoul en 1683. Réalisée avec peine entre 1683 et 1728, car le sol trop meuble, engloutissait les pierres. Elle permettait de réparer deux navires à la fois et présentait deux innovations : au lieu d’être lisses, ses murs sont faits de gradins pour faciliter le travail de radoub et la fermeture de la forme est assurée par un bateau-porte.
C’est dans cette forme qu’a été reconstruite L’Hermione. Un nouveau bateau-porte installé en 2012 a permis la remise en fonction de cette forme.
La forme Napoléon III, construite entre 1853 et 1861, fut allongée en 1900 pour accueillir le Dupleix, long de 134 m, le dernier grand croiseur-cuirassé construit à Rochefort.
Après la mise en place en 2012 d’un nouveau bateau-porte, cette forme accueille maintenant L’Hermione pour la mise en place de son gréement et de ses aménagements.
Cette demeure édifiée entre l’arsenal et la ville sur les ruines de l’ancien château féodal fut la demeure de l’intendant de la Marine et, à partir de 1781, celle du commandant de la Marine. Depuis trois siècles, elle a subi maints remaniements. Sa porte d’entrée monumentale, de 1716, a été déplacée après l’incendie de l’édifice en 1895, rue Toufaire, pour être dans l’axe de la rue de l’Amiral-Courbet, la seule de Rochefort qui ait conservé ses pavés.
La maison du Roy abrita a deux reprises l’empereur Napoléon Bonaparte : la première fois en août 1808 pour visiter le fort Boyard en construction et pour dresser les plans du fort Liédot et la seconde, moins glorieuse, le 3 juillet 1815, lors de son départ sur l’île d’Aix avant son exil sur l’île Sainte-Hélène. En vérité, sa dernière destination volontaire sur le territoire et non sur une île sera Rochefort. Cependant, il se rendit le 8 juillet aux Anglais qui l’emmèneront sur sa terre d’exil depuis Fouras, qui est sa vraie dernière destination française mais non volontaire.
Depuis, la maison du Roy est devenue la préfecture maritime qui gère les côtes des Sables-d’Olonne jusqu’à Biarritz. En 2002, elle ferme ses portes à la Marine (la préfecture maritime de Brest reprend le flambeau) et elle abrite désormais le Commandement des Écoles de la gendarmerie nationale depuis 2004.
La tour des signaux date de 172852. Elle constituait à l’origine le clocher de la première église Saint-Louis, aménagée dans l’ancien prêche du seigneur de Cheusses, protestant, au moment de la fondation de la ville moderne. L’église, desservie par les Lazaristes (Congrégation de la Mission), est dès 1723 « trop petite, fort basse et peu convenable pour un lieu si considérable. Plusieurs poutres menacent ruine »52. Les Lazaristes refusant de prêter serment à la constitution civile du clergé, la marine saisit leur église en 179153 afin d’en faire un entrepôt. Le titre paroissial est transféré à la chapelle du couvent des Capucins, qui, presque intégralement reconstruite à partir de 1835, devient l’église Saint-Louis actuelle.
La tour des signaux et les bâtiments adjacents (restes de la première église) sont aménagés par l’armée. L’ancien clocher est étêté et un sémaphore, assurant les communications entre l’amirauté et la rade de la Charente, est installé sur la plate-forme sommitale. Malgré les évolutions technologiques, la tour est utilisée jusqu’en 1930, servant de réserve en cas de défaillance des autres moyens de communication. Elle reste propriété de l’armée jusqu’en 2002, puis est restituée à la ville, qui y aménage un espace multimédia en 2008.
Haute de 26 mètres, elle fut longtemps un des plus hauts bâtiments de la ville. De plan carré, elle domine les toits des immeubles de la rue Touffaire.
Par la suite, le bâtiment connut pratiquement toutes les affectations : magasin, hôpital de la marine, logements pour l’armée et bâtiment de la sécurité civil.
À partir de 2012, le site devrait être reconverti par un promoteur avec la réalisation :
Place la plus célèbre de Rochefort, c’est le centre vital de la ville.
À l’origine, cette place faisait office de pré pour le pacage des animaux et se nommait la place aux herbes.
Par la suite, grâce à l’impulsion donnée par les urbanistes, cette place est embellie en 1757 et pourvue d’une belle fontaine de pierre couronnée, par Victor Bourguignon, d’une figure allégorique symbolisant la rencontre de la Charente et de l’Océan. La source alimentant cette fontaine provient de Tonnay-Charente par l’aqueduc du Coteau54. Cet aqueduc initialement construit à la demande de l’intendant Bégon en 1695 aboutissait à un énorme réservoir situé près du bâtiment de corps de garde de la Corderie Royale54. En 1754, cet aqueduc alimentait en eau toutes les fontaines de Rochefort54.
De cette époque datent aussi les balcons rocaille ou néoclassiques qui ornent de simples maisons comme des hôtels particuliers : hôtel des Lemoyne de Sérigny, seigneurs de Loire, devant la fontaine, et l’hôtel d’Amblimont, l’actuel hôtel de ville, en face. Célèbrement connue grâce aux Demoiselles de Rochefort, la place qui, pendant de nombreuses années, possédait un bassin carré au milieu qui a aujourd’hui disparu. En effet, depuis 2006, la place est redevenue ce qu’elle était lors de sa première construction. La fontaine a été remise en valeur, le bassin a disparu pour laisser deux axes croisés comme à l’origine. Une horloge de marées a été installée au centre de la place. Elle indique l’état de la marée et le nombre d’heures restant avant basse mer par une série de spots lumineux.
Louis Nicolas de Clerville fut le commissaire général des fortifications de Rochefort. Cependant en 1662, ces fortifications privilégient l’esthétique à la fonctionnalité et à l’efficacité puisqu’elles étaient caractérisées par :
En 1690, l’enceinte des remparts de Rochefort étaient composée de trois bastions et de huit redents triangulaires adossés à la Charente.
Les remparts ont été conservés sur de vastes portions malgré l’ordre de démolition en 1923. On peut notamment admirer devant le cours Roy-Bry, une guérite en pierre de forme pentagonale portée sur culot lisse. Il ne faut pas l’appeler échauguette, mot à réserver au vocabulaire des châteaux-forts. Les fortifications bastionnées (c’est le cas de Rochefort) ont des guérites en pierre, selon tous les documents de Vauban.
Rochefort possède plusieurs cimetières, ainsi que plusieurs stèles et monuments aux morts.
Ce pont, dont le système fut proposé par l’ingénieur Ferdinand Arnodin (1845–1924), a été inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de construction.
Ce pont repose sur deux pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres et situés de part et d’autre de la Charente. Un tablier de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylônes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet alors aux passagers de passer d’une rive à l’autre.
Lors de son ouverture, ce pont qui avait coûté 586 500 francs de l’époque, pouvait contenir à chaque traversée, 9 voitures à 2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacité était de 26 tonnes. La traversée durait à l’époque, temps d’embarquement et débarquement compris, 40 minutes.
Mais l’augmentation continue du trafic eut raison du transbordeur, et en 1967, il fut remplacé par le pont à travée levante et en 1975, un budget de 1,4 millions de francs fut alloué à sa démolition. Le pont sera finalement classé aux monuments historiques en 1993, 7 millions de francs seront utilisés à la rénovation globale. Aujourd’hui, le pont est de nouveau en activité pour son atout touristique. Il est exclusivement ouvert aux piétons et aux vélos. La traversée est payante (2,60 € l’aller-retour pour un adulte en 2014) et dure 4 minutes et demie. Coté Rochefort, le local du moteur électrique abrite un petit restaurant ouvert en saison.
Le transbordeur est apparu dans le film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort.
Ce pont construit en 1991 est situé en aval du pont transbordeur. Il y eut donc un temps trois ponts alignés sur la Charente à ce niveau, mais le pont central levant de 1967 a finalement été démoli. Après avoir été payant pour les véhicules non immatriculés en Charente-Maritime, le viaduc est gratuit pour tous les véhicules depuis le 1er janvier 2004. Ainsi, le trafic routier a plus que doublé en deux ans et les ralentissements entre le viaduc et la sortie de l’autoroute venant de La Rochelle sont presque quotidiens.
Le viaduc permet le franchissement de la Charente en deux minutes pour se rendre vers Royan ou l’île d’Oléron dans un sens et vers Rochefort et La Rochelle de l’autre.
Un projet de contournement de Rochefort, par l’est, est à l’étude. Il pourrait permettre un désengorgement du trafic automobile du viaduc de Martrou ainsi qu’une liaison directe entre La Rochelle et le futur aéroport départemental de Saint-Agnant d’une part et Royan de l’autre. Le projet est contesté par une association de riverains et des élus écologistes locaux qui lui préféreraient un prolongement de la liaison ferrée cadencée existant déjà entre Rochefort et La Rochelle63.
Depuis 1997, une association s’est donné pour projet de reconstruire à l’identique la frégate l’Hermione à bord de laquelle La Fayette partit en 1780 rejoindre les insurgés américains au cours de la guerre d’indépendance des États-Unis.
La version originale du navire fut construite en 11 mois grâce à la collaboration de centaines de travailleurs, bagnards compris, pour un total de 35 000 journées de travail.
L’équipe de reconstruction du navire s’est attachée à effectuer une reconstruction à l’identique et à faire partager cela au public à l’aide de divers stands (forgeron etc.) et d’une visite guidée du chantier. Le chantier est installé dans la double forme de radoub du XVIIe siècle située à Rochefort et les visites sont une source de financement pour le chantier.
En raison de difficultés d’approvisionnement, des bois humides, etc., l’association Hermione-La Fayette a décidé de modifier la construction du navire. Sa mise à l’eau prévue fin 2008 avec une coque nue, non équipée et non armée et ensuite la réalisation à flot pendant 2 ans des travaux d’aménagement et d’équipement est suspendue. Pour garantir la qualité du bordage, l’association a décidé de réaliser l’ensemble du bateau à sec sur le site actuel du chantier et de mettre l’Hermione à l’eau entièrement équipée et prête à naviguer. La mise à l’eau du bateau a été réalisée le vendredi 6 juillet 2012. La coque a quitté la forme double pour rejoindre la forme Napoléon III.
L’officier de Marine Julien Viaud (1850-1923), en littérature Pierre Loti, passa une grande partie de sa vie à transformer sa maison natale en un lieu théâtral où il se mettait en scène lors de fêtes mémorables, invitant toutes les célébrités de l’époque que son immense renom l’amenait à fréquenter. Pour ses décors, il s’inspirait à la fois du passé : salle gothique et salle Renaissance et des pays lointains d’Orient et d’Extrême-Orient, qu’il connut lors de ses lointaines missions : mosquée, salon turc, chambre arabe et salle chinoise, en grande partie disparue aujourd’hui.
Une fois passé derrière l’austère et banale façade rochefortaise le visiteur est transporté dans l’univers magique et exotique de l’écrivain qui fascine toujours autant plus d’un siècle après sa création.
La ville de Rochefort se dote d’une salle de spectacles cent ans après sa fondation. En 1766, plusieurs notables créent une société pour financer cette édification. Le Maire, Hèbre de Saint-Clément, propose d’offrir un terrain où est bâti l’Hôtel de la Coupe d’Or. Cet hôtel aurait donné le nom du théâtre. Les travaux de construction sont confiés à Giovanni Antonio Berinzago, architecte et peintre de Lombardie qui travaille à l’époque au décor du théâtre de La Rochelle. Inspiré des théâtres italiens du XVIIe siècle, Berinzago en reprend la division en trois parties. D’est en ouest :
La partie sud reçoit à chaque niveau les « chambres des actrices », séparées des « chambres des acteurs », et un chauffoir.
En 1852, après que les sociétaires rencontrèrent des difficultés financières, la municipalité s’en porte acquéreur et envisage sa reconstruction.
Le projet de l’architecte rochelais Brossard transforme profondément l’espace tout en gardant un plan en trois parties :
En 1969, le théâtre de la Coupe d’Or est inscrit à l’Inventaire des monuments historiques. En 1971, il fait l’objet d’une campagne de restauration au cours de laquelle on choisit d’habiller la salle selon le modèle des théâtres royaux en utilisant un velours bleu pâle et un paroi de miroir au deuxième niveau de loges.
Devenu théâtre conventionné en 1995, la Coupe d’Or est un espace capital pour la vie culturelle rochefortaise.
Depuis mai 2007, le théâtre est fermé à la suite d’un avis de la Commission de sécurité en vue de prévenir les risques d’incendie. La ville de Rochefort a souhaité effectuer l’ensemble des travaux en une seule tranche. Ainsi, les travaux qui devront durer jusqu’en 2011 permettront :
Pendant la période des travaux, la salle de spectacles du parc des Fourriers remplace les représentations qui devaient avoir lieu à la Coupe d’Or.
Anciennement appelé « Musée d’Art et d’Histoire », le musée Hèbre de St Clément était fermé depuis le 7 octobre 2002 et fut rouvert fin 2006 après sa restructuration. L’ancien hôtel du XVIIIe siècle a été détruit excepté les façades sur rues qui ont été conservées. Ces travaux ont été réalisés par l’architecte Pierre Louis Faloci. Les espaces muséaux sont répartis sur cinq niveaux :
L’entrée du musée est gratuite pour les expositions permanentes et payante pour celles qui sont à durée déterminée.
Ancienne résidence des chefs d’escadre, l’hôtel de Cheusses est le grand témoin du passé maritime de Rochefort.
C’est le plus ancien hôtel de la ville. Construit à partir de 1599 (la tour nord-ouest), il appartenait à la famille protestante de Cheusses, que le pouvoir royal déposséda de ses biens lors de la création de l’arsenal. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il servit de résidence aux chefs d’escadre, tels d’Estrées, de Tourville ou Barrin de La Galissonnière.
Transformé en musée de la Marine en 1973, l’hôtel de Cheusses, agrandi de l’hôtel contigu élevé en 1716 abrite désormais les collections historiques liées à la construction navale : modèles de navires, sculptures ornementales et objets précieux.
C’est un lieu dont les riches collections permettent des approches très diverses de l’histoire de la marine et de Rochefort, comme l’explique l’attaché de conservation du patrimoine du musée dans un court reportage de présentation64.
Le Musée national de la Marine de Rochefort est aussi composé d’un second bâtiment qui renfermait l’ancienne école de médecine navale et qui représente aujourd’hui un remarquable témoin de l’architecture hospitalière.
Située dans un pavillon de l’ancien hôpital de la Marine qui fut édifié en 1788, l’ancienne École de médecine navale a été transformée en musée national en 1998 et est gérée directement par le Musée national de la Marine de Rochefort.
C’est l’unique musée de France dans sa discipline qui ait été ouvert au public. Il est composé de collections qui servaient de supports à l’enseignement de la médecine navale (panneaux d’artériologie, crânes phrénologiques, caisses de chirurgie…)65.
Il est également doté d’une bibliothèque scientifique riche de 25 000 volumes qui sont très recherchés et consultés par de nombreux chercheurs et historiens.
Ce musée privé, situé dans le cœur historique de la ville, a été créé en 1990 et présente la plus riche collection d’objets publicitaires et de décoration de toute la France en une ingénieuse reconstitution d’une vingtaine de boutiques et d’ateliers datant de la période de la Belle Époque.
Ce musée archéologique est situé dans une ancienne église désaffectée qui est le plus ancien édifice de la ville. Le musée est géré par la Société de Géographie, société savante fondée en 1878, qui demeure très active dans la ville et dont le rayonnement intellectuel et culturel dépasse largement le cadre du département.
Ce centre renferme 7 km linéaires d’archives couvrant tout le littoral de la Vendée à la frontière espagnole, 25 000 ouvrages et 500 titres de périodiques, plus de 5 000 plans de construction antérieurs à 1945, dont Fort Boyard66.
Le kiosque à musique fut mis en place à l’occasion de la grande exposition « industrielle, maritime, scolaire, scientifique, artistique et horticole » qui eut lieu sur le cours Roy Bry en 1883. Cet édifice fut dénommé « Kiosque Parat » en 1904, devant son nom au maire de la ville, Jean Parat, qui avait organisé cette manifestation couronnée par un grand succès67.
Peu à peu abandonné au lendemain de la dernière guerre mondiale, le kiosque fut interdit d’accès en 2005 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de sa structure porteuse qui était fragilisée.
Heureusement rénové en 2007, il fait partie de la dizaine de kiosques à musique encore présents en Charente-Maritime.
Le jardin des Retours est dominé par ce qui subsiste de l’ancien « jardin du Roy », qu’on appelait aussi « jardin de l’Intendant » : Michel Bégon et ses successeurs aimaient s’y promener. Amputé par des lotissements successifs aux XVIIIe et XIXe siècles, ce jardin fut cédé à la ville et appelé « jardin de la Marine ». Il a gardé son tracé d’origine avec ses bosquets et ses parterres. Une large rampe plantée de tulipiers descend vers la Corderie, ouvrant la ville sur le fleuve. Les abords de la Corderie ont été aménagés en espace d’agrément : reconstitution d’un pont de navire, maquettes de navires animées. Les essences végétales sélectionnées pour ce jardin symbolisent l’importance du port de Rochefort aux XVIIe et XVIIIe siècles pour le développement de la botanique.
Aménagé en 1986 et ouvert au public en 1990, ce Conservatoire du Bégonia qui est également un musée municipal a tout récemment inauguré de nouvelles installations dont la scénographie est particulièrement didactique.
Caractéristiques du chemin :
Il y a également un chemin qui est uniquement pour piétons et vélos du Vergeroux (rond-point du Brillouet) jusqu’à Port-Neuf avec un revêtement en bitume. Il s’agit du chemin du Brillouet. Il ne longe pas la Charente mais les marais du Vergeroux.
C’est maintenant l’un des « pôles-nature » de la Charente-Maritime que l’on peut visiter individuellement ou en groupe. La promotion de ce « pôle-nature » est assurée par « Espace Nature » qui est installé place Colbert depuis décembre 1992 et géré conjointement par la Ligue pour la protection des oiseaux, la Ville de Rochefort, la communauté d’agglomération du Pays Rochefortais et le conseil général de la Charente-Maritime.
À leur arrivée à la station de lagunage, les eaux usées font d’abord l’objet d’un prétraitement : dégrillage, désablage puis dégraissage. Ainsi débarrassées des matières les plus lourdes, les eaux usées sont ensuite allégées de leurs boues avant d’être dirigées vers le réseau des lagunes où la véritable épuration va se produire. Les boues font l’objet d’un traitement spécifique puisqu’elles sont stockées dans une grande cuve en béton appelée « digesteur ». Elles vont y fermenter et produire du « bio-gaz ». Celui-ci est récupéré dans un gazomètre et va servir de combustible pour alimenter un moteur thermique, lui-même alimentant une génératrice électrique, l’ensemble constituant un cogénérateur (production simultanée d’électricité et de chaleur). L’énergie produite alimente la station d’épuration et lui fournit la plupart du temps tous ses besoins énergétiques. À certaines périodes la production est même supérieure aux besoins et le supplément d’énergie est vendu à Électricité de France. Quant aux boues, déshydratées après leur fermentation dans le digesteur, elles sont réutilisées par le service des espaces verts. Riches en azote et potassium, souvent mélangées avec de la tourbe, les boues constituent ainsi un apport appréciable comme substrat de culture pour le fleurissement de la ville.
Sur les autres projets Wikimedia :
http://riverains.rue89.nouvelobs.com/astro-zombie
ville | Montluçon |
sexe | Homme |
date de naissance | 23.07.1967 |
Prof en LP, amateur de films de zombies, auvergnat d’adoption, j’aime bien me friter sur Rue89, même si c’était mieux avant.
http://rue89.nouvelobs.com/comment/4369818#comment-4369818
Vous avez un message 18/12/2014 à 07h43
« Très intéressante tribune. Merci »
Xavier de La Porte | Rédacteur en chef
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D’après un MP reçu de cette dame, elle est plein de choses à la fois. Donc elle est soit balèze soit mytho. Mais bon, peu importe, elle fait de la lèche.
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6 -
En restant dans le sujet des orientations idéologiques de telle ou telle profession, ce serait intéressant de s’intéresser aux journalistes. On se souvient des simulations de vote au CFJ pour les dernières présidentielles où AUCUN apprenti journaliste n’avait voté à droite.
Ca pose quand même un léger problème démocratique quand ceux qui enseignent sont majoritairement à gauche et ceux qui informent aussi !
Mais, là, bizarrement, personne ne s’en préoccupe.0-
Moi, en tant qu’islamo-gauchiste, je les enjoins à faire le djihad. M’enfin, vos certitudes concernant les enseignants sont confortables. Bon après, je sais que pour vous, le PS c’est la gauche.
-
Et bien entendu, il n’aime pas les militaires.
Voilà en effet l’objet de la discussion dont les commentaires ci-dessus sont extraits, il s’agit de ce commentaire d’une riveraine, celle qu’il vient traiter de mytho en révélant sans aucune gêne le contenu d’un message privé qu’il dit en avoir reçu, à moins qu’il n’affabule à ce sujet pour la calomnier, comme il l’a toujours fait à mon encontre depuis 2008 :
« Très intéressante tribune. Merci.
Pour avoir aujourd’hui quelques amis militaires de carrière, ou ex-militaires, je sais que cette institution est bien plus diverse qu’on ne l’imagine parfois de l’extérieur.
Je pense en particulier à la vision naïve et simpliste de groupuscules hostiles à la démocratie qui, paradoxalement, crient au fascisme généralisé dans la police et l’armée, et s’opposent d’autant plus étrangement à l’existence d’associations et de syndicats en leur sein (A moins d’être assez bête pour vouloir la politique du pire ?).
En réalité, loin d’être en majorité des putschistes fascistes rêvant d’un coup d’état d’extrême-droite (lorsque j’étais ado, on pouvait le craindre, car ill y avait encore pas mal de dictatures militaires entre Chili, Brésil, Grèce, Espagne, Portugal, etc.), les militaires français reflètent assez bien la diversité française ; j’y ai croisé des hommes et des femmes de droite, mais aussi des électeurs de Mélenchon, tous fondamentalement républicains et respectueux de la Nation dans sa diversité.
Une armée de métier (et la gendarmerie, c’est l’armée) peut certes présenter un risque de repli sur soi, et de radicalisation (on l’a senti récemment lors de certaines opérations dites de maintien de l’ordre). Raison de plus pour y faire entrer – dans la mesure des contraintes particulières à leurs missions comme l’explique le Colonel – le souffle de la démocratie, et donc le droit de syndicalisation.
J’ajoute, militante LGBT, que l’armée devrait aussi de décoincer sur la question. Non que la situation y soit pire qu’ailleurs, mais la haute hiérarchie – dont un certain nombre d’éléments proches de la Manif pour tous – nie l’existence d’une homophobie rampante dans certaines unités, attitude d’un autre temps. Il est donc plus que temps, sur ce dossier aussi, comme sur celui du harcèlement sexuelle auquel certaines engagées sont confrontées, que la situation évolue. De nombreux militaires sont cependant déjà ouverts, et si j’ai vu – une fois – des officiers supérieurs refuser de saluer le porte-drapeau d’une association mémorielle LGBT lors d’une cérémonie d’hommage aux déportés, je vois surtout des officiers et sous-officiers nous saluer chaleureusement.
Un syndicat de militaire se doit d’être républicain, et dans ce cadre ouvert à tous. Une telle initiative ne peut donc que faire avancer les droits de tous au sein de l’armée, mais aussi donner aux citoyens la garantie de disposer d’une armée vraiment républicaine. »
Jusqu’à hier soir, je n’avais jamais évoqué le cas du « déconnologue » Laurent Morillon dit « lamorille » dans aucun de mes écrits publics, quoiqu’il ait toujours été associé à son ami Cyprien Luraghi dans toutes ses exactions à mon encontre depuis 2008.
C’est une erreur qu’il convient de corriger, car l’un ne va pas sans l’autre.
Commençons donc comme pour ses acolytes NEMROD34, Luraghi et autres par son Curriculum Vitae.
Selon les informations qu’il donne lui-même au public depuis très longtemps, il est né le 23 juillet 1967, ce qui lui fait aujourd’hui 47 ans, et tout juste 41 ans lorsqu’il commence à me harceler sur Internet en 2008.
Il est professeur au lycée professionnel Paul Constans de Montluçon depuis de nombreuses années, il y était déjà en 2008.
Il enseigne dans l’Education Nationale depuis 1995, soit depuis 19 ans.
Auparavant, il a suivi une ou plusieurs formations universitaires à Nantes durant cinq ans, de 1989 à 1994.
Originaire de Charente-Maritime, il a fait ses études secondaires au lycée Maurice Merleau-Ponty de Rochefort de 1982 à 1985, et avait fréquenté le collège Edouard Grimaux de la même ville de 1977 à 1981 :
http://www.trombi.com/Personnes/Rochefort-sur-Mer/Laurent-Morillon-P-577QM-P
Laurent Morillon
- 1977 – 1981: Grimaux, Rochefort (sur Mer)
Quelques camarades de classe de Laurent
Grimaux ( 1977 – 1981 )
Sophie
Vitti Rodolphe
Etourneau Valerie
Delhomme Evelyne
Helvy Corinne
Brunet Nathalie
Laine Frederic
Dallet Olivier
Bonnin Bruno
Roullin Pascal
Guilloteau Laurence
Derez Isabelle
Radicchi Christine
Piquet Isabelle
Meslin Fabienne
Peyroux Cécile
Lewandoski Evelyne
Valadon Franck
Magnier Nadège
Mauger
Vitti Rodolphe
Etourneau Valerie
Delhomme Evelyne
Helvy Corinne
Brunet Nathalie
Laine Frederic
Dallet Olivier
Bonnin Bruno
Roullin Pascal
Guilloteau Laurence
Derez Isabelle
Radicchi Christine
Piquet Isabelle
Meslin Fabienne
Peyroux Cécile
Lewandoski Evelyne
Valadon Franck
Magnier Nadège
Mauger
Nous supposons en effet qu’il s’agit bien toujours du même individu, quoique les dates de ces années de collège soient intrigantes, car elles indiquent que notre « ami » « déconnologue » Laurent Morillon aurait pu entrer en classe de 6ème avec un an d’avance et le perdre avant d’avoir obtenu son baccalauréat, peut-être entre 1981 et 1982, une année où il ne semble plus scolarisé nulle part.
De même, nous ne savons pas ce qu’il a pu faire entre 1985 et 1989, soit durant quatre ans, de 18 ans jusqu’à 22 ans.
Il a débuté ses études universitaires à Nantes à l’âge de 22 ans et les a terminées cinq ans plus tard, à 27 ans, pour devenir professeur de l’Education Nationale en 1995, soit à 28 ans.
Jusqu’à cet âge de 28 ans, son parcours est donc bien loin d’être rectiligne, à moins qu’il ne lui ait fallu dix ans pour obtenir une licence quand habituellement trois ans suffisent.
Ceci explique peut-être cela.
Depuis que nous le connaissons, nous avons toujours été frappé par son manque d’assurance ou de confiance en lui, qui cadre assez peu avec le profil d’un professeur qu’il soit possible de qualifier de « normal » ou ordinaire.
Quand il ne s’amuse pas à harceler ceux qui débattent sérieusement, ce qui est tout de même l’essentiel de son activité sur le site Rue89 et plus largement sur Internet, il n’exprime toujours, et de surcroît de manière extrêmement succincte ou raccourcie, que des opinions simplistes, des préjugés ou idées fausses, et semble totalement incapable d’exposer quoi que ce soit.
A l’évidence, ce n’est pas un intellectuel. Il ne s’impose pas en dominant, il manipule en creux comme un enfant du genre plaintif, jamais content, piquant sans cesse les uns et les autres de ses petits et gros mensonges pour attirer sur lui l’attention de son entourage ou dénigrer toux ceux de ses camarades qui lui font de l’ombre. Il est d’ailleurs très clairement totalement immature et n’a jamais informé les riverains du site Rue89 que de ses faits et gestes, sa vie, ses goûts musicaux ou cinématographiques, toutes choses qu’aucun d’entre eux n’est jamais venu chercher en consultant le site Rue89, mais il n’en semble même pas conscient, il en est toujours à la rédaction libre de l’école primaire où chacun racontait fièrement à la maîtresse ce qu’il avait fait durant le week-end, attendant naturellement qu’elle en tombât en pâmoison.
Et maintenant, visitons la ville de ses jeunes années :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rochefort_%28Charente-Maritime%29
Rochefort (Charente-Maritime)
Pour les articles homonymes, voir Rochefort.
Rochefort-sur-Mer redirige ici.
Rochefort | ||
La place Colbert, cœur historique de la ville. |
||
Blason |
||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | France | |
Région | Poitou-Charentes | |
Département | Charente-Maritime | |
Arrondissement | Rochefort (sous-préfecture) |
|
Canton | chef-lieu de 3 cantons Rochefort-Centre Rochefort-Nord Rochefort-Sud |
|
Intercommunalité | Communauté d’agglomération Rochefort Océan | |
Maire Mandat |
Hervé Blanché 2014-2020 |
|
Code postal | 17300 | |
Code commune | 17299 | |
Démographie | ||
Gentilé | Rochefortais | |
Population municipale |
25 183 hab. (2011) | |
Densité | 1 147 hab./km2 | |
Population aire urbaine |
55 740 hab. (2010) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 56′ 32″ Nord 0° 57′ 32″ Ouest | |
Altitude | Min. 0 m – Max. 29 m | |
Superficie | 21,95 km2 | |
Localisation | ||
|
||
Liens | ||
Site web | www.ville-rochefort.fr | |
modifier |
Rochefort ÉcouterNote 1, appelée aussi Rochefort-sur-MerNote 2, est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Poitou-Charentes). Ses habitants sont appelés les Rochefortais et les Rochefortaises1.
Rochefort est située dans une boucle de la Charente, entièrement sur la rive droite, ce qui la place dans l’ancienne province de l’Aunis. C’est une « ville nouvelle » du XVIIe siècle qui doit sa création en 1666 à l’implantation d’un arsenal maritime et militaire dont l’ambition était d’en faire le plus grand et le plus beau du royaume. De ce passé prestigieux, Rochefort hérite d’un patrimoine urbain parmi l’un des plus riches et des plus remarquables de la Charente-Maritime, ce qui lui a valu d’être classée ville d’art et d’histoire. Depuis le départ de la Marine nationale, elle s’efforce de se reconvertir en ville touristique grâce à ses musées, à sa vie culturelle animée, à sa station thermale qui est devenue la plus importante du centre-ouest de la France.
Deuxième pôle industriel de la Charente-Maritime dont l’activité économique est principalement stimulée par la construction aéronautique et la plasturgie, ainsi que par son port de commerce encore actif sur le fleuve Charente, Rochefort a également développé un secteur tertiaire administratif (sous-préfecture, services judiciaires, chambre de commerce et d’industrie, enseignement et formation professionnelle) et s’affirme de plus en plus comme un des principaux centres commerciaux du département.
Par sa population, elle est la troisième ville de Charente-Maritime ainsi que la troisième aire urbaine avec 55 588 habitantsNote 3. Faisant partie intégrante du bipôle La Rochelle-Rochefort, Rochefort tire un grand avantage de sa proximité avec La Rochelle, cette dernière étant la locomotive économique de la Charente-Maritime. Dans la région Poitou-Charentes, elle se classe au sixième rang des agglomérations urbainesNote 4.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Histoire
- 3 Administration et vie publique
- 4 Population et société
- 5 Transports et stationnement
- 6 Économie
- 7 Santé
- 7.1 Le nouveau centre hospitalier de Rochefort
- 7.2 L’ancien Centre hospitalier Saint-Charles
- 7.3 L’ancienne clinique de Rochefort
- 7.4 Les œuvres hospitalières de l’Ordre de Malte
- 7.5 L’ancien hôpital de la Marine
- 7.6 Le centre thermal de Rochefort
- 7.7 Les services de la Sécurité sociale et de la CPAM
- 8 Tourisme et Patrimoine
- 9 Environnement
- 10 Personnalités liées à la ville
- 11 Voir aussi
- 12 Notes et références
Géographie
Situation géographique
La ville de Rochefort est située dans la partie sud-ouest de la FranceNote 5, au centre de la côte atlantique dont elle est distante d’une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau, faisant partie du « Midi atlantique »2.Ville fluviale et estuarienne, Rochefort dispose du dernier pont permettant de franchir le fleuve avant son embouchure.
Un carrefour entre Aunis et Saintonge
La ville est située au carrefour des principales villes du département : La Rochelle au nord, Royan au sud et Saintes au sud-est. Ce qui lui a permis de bénéficier d’importants aménagements et d’une modernisation de ses accès. La ville est desservie par l’autoroute Saintes-Rochefort qui se prolonge au nord de l’agglomération par la D 137 à 2×2 voies en direction de La Rochelle. Elle est également reliée par une 2×2 voies jusqu’à Saint-Agnant via le pont-viaduc sur la Charente. Une rocade urbaine contourne la ville tout à l’ouest pour assurer la continuité du réseau routier entre La Rochelle et Saint-Agnant, et au-delà, vers Marennes et l’île d’Oléron d’une part et vers Royan d’autre part.Rochefort bénéficie d’une gare ferroviaire au trafic voyageurs important qui la met en contact direct avec les grandes métropoles régionales de Nantes, au nord, et de Bordeaux, au sud, ainsi qu’avec les villes régionales de La Rochelle, Saintes et Angoulême.
Enfin, Rochefort est à proximité de l’aéroport de Rochefort – Charente-Maritime – civil et militaire – situé au sud du fleuve, dans la commune de Saint-Agnant. Cette infrastructure qui appartient au département est appelée à devenir la grande plateforme aéroportuaire de la Charente-Maritime à l’horizon 2020.
Localisation géographique
La Rochelle, Châtelaillon-Plage, Fouras |
Aigrefeuille-d’Aunis | Surgères | ||
Port-des-Barques | N | Tonnay-Charente | ||
O Rochefort E | ||||
S | ||||
Moëze, Marennes |
Saint-Agnant, Royan |
Saint-Hippolyte, Saintes |
Communes limitrophes
Vergeroux | Breuil-Magné | Loire-les-Marais |
Saint-Nazaire-sur-Charente | Tonnay-Charente | |
Soubise | Échillais | Saint-Hippolyte |
Axes de communication
Liaisons routières et autoroutières
(distance de centre-ville à centre-ville)- Accès au nord-ouest de la ville :
- Accès au nord-est de la ville :
- Accès au sud de la ville :
- Accès à l’est de la ville :
- à 46 km de Saintes (D 137 ou A837 31 et 32)
- à 41 km de Saint-Jean-d’Angély (D 739)
Concernant l’intensité du trafic routier et le temps émis entre chaque ville, les données globales sont les suivantes.
- La D 137 – ex N 137 – qui relie La Rochelle à Rochefort est une voie rapide à 2×2 voies, dont le trajet entre les deux villes se fait en 25 minutes. Il s’agit de l’axe routier le plus fréquenté de la région Poitou-Charentes. Cette voie expresse aboutit à l’autoroute A837 au nord de Rochefort.
- La D 733 Rochefort – Royan (2×2 voies du Viaduc du Martrou à l’échangeur avec la D 123 en direction de Marennes) permet de rejoindre Royan en 35 minutes. Il s’agit du second axe le plus fréquenté du département pendant l’été.
- La D 137 Rochefort – Saintes (anciennement N 137) permet de rejoindre Saintes en 45 minutes.
- La D 911 – axe routier Rochefort – Surgères – Mauzé-sur-le-Mignon – permet de rejoindre la N 11 en direction de Niort, puis de rejoindre l’autoroute A10 en direction de Poitiers, Tours et Paris. Rochefort est situé à 4 h 30 environ de Paris en voiture.
Sur le plan de la desserte autoroutière, Rochefort est desservie par l’autoroute A 837 dont l’accès se fait par deux échangeurs ; elle contourne l’agglomération par le nord. Cette autoroute rejoint l’A 10 en direction de Bordeaux à Saintes dont le trajet se fait en 31 minutes et le nord de Bordeaux en 1 h 10.
Un projet (en cours d’appel à concession4) de création d’une autoroute (Autoroute A831) devra relier Rochefort à Fontenay-le-Comte, (lien entre l’A 83 et l’A837). Le projet se heurte à une vive opposition en raison de la traversée du marais poitevin et du marais de Rochefort, deux grandes zones humides. L’A831 a été déclarée d’utilité publique (2005).
Liaisons ferroviaires
La ligne étant non électrifiée le trafic se fait en traction diésel de La Roche-sur-Yon à Bordeaux:- 3 ou 4 liaisons aller/retour quotidiennes par train Intercités : Nantes ⇔ La Rochelle ⇔ Bordeaux ;
- 1 liaison par train Intercités à destination / en provenance de Quimper ;
- 1 liaison par train Intercités à destination / en provenance de Toulouse/Nice ;
- 5 liaisons quotidiennes par TER La Rochelle ⇔ Rochefort ⇔ Saintes/Angoulême/Limoges ;
- 9 liaisons quotidiennes cadencées par TER La Rochelle ⇔ Rochefort ;
- 2 liaisons quotidiennes par autocar pour la gare TGV de Surgères à destination de Poitiers/Tours/Paris-Montparnasse.
Liaisons aériennes
L’aéroport Rochefort-Saint-Agnant est situé à 9 km au sud de Rochefort (par la D 733 à 2×2 voies). Il s’agit d’un aéroport départemental c’est-à-dire qu’il est directement géré par le conseil général de la Charente-Maritime. L’Aéroport de Rochefort-Saint-Agnant accueille principalement des appareils militaires, de tourisme et d’affaires.Le Conseil général de la Charente-Maritime envisage, d’ici 2020, le déménagement de l’Aéroport de La Rochelle – île de Ré sur le site aéroportuaire de Saint-Agnant qui nécessitera la création d’un nouvel axe routier rapide à 2×2 voies en direction de La Rochelle (D137), l’agrandissement du parking et celui du hall d’accueil.
Le cadre géographique
Une ville fluviale
Cité fluviale par excellence, Rochefort est entièrement bâtie sur la rive droite de la Charente, fleuve auquel elle doit sa création. La cité de Colbert a été créée en 1666 pour les besoins de la Marine de guerre et le fleuve au bord duquel l’arsenal militaire a été édifié présentait à cette époque tous les avantages stratégiques nécessaires à son implantation. En fait, la ville occupe un site de méandre profond qui répondait originellement à des besoins purement défensifs.
Un site peu favorable à l’urbanisation
Rochefort est située entre deux grands espaces de marais qui ont constitué pendant longtemps des obstacles à son développement avant qu’ils ne soient asséchés à partir du XVIIe siècle lors de la création de l’arsenal. Au nord de la ville s’étend le marais de Rochefort – qui englobe également le marais de la Petite Flandre, nommé ainsi en raison de la venue d’ingénieurs hollandais – et au sud, au-delà de la rive gauche du fleuve, se situe le vaste marais de Brouage, dont les travaux d’assèchement ont été entrepris dès le XVIe siècle.Rochefort est édifiée à la fois en bordure des marais asséchés qui la cernent à l’ouest et au nord, et sur une table calcaire du jurassique qui correspond à une ancienne île avant le retrait de la mer à l’époque celtique. C’est sur ce substratum calcaire, dont l’altitude ne dépasse pas 20 mètres au-dessus du niveau de la mer, que la vieille ville a été en très large partie construite, tandis que le développement urbain contemporain s’est étendu sur les parties asséchées des marais et sur des zones inondables en bordure du fleuve, notamment le quartier portuaire et industriel.
Les contraintes du milieu sont à l’origine de l’enclavement de la ville avant que les progrès techniques ne viennent rompre cet isolement. Les voies ferrées ont rompu en premier lieu l’isolement de Rochefort. Tout d’abord, l’édification de la voie ferrée en 1857, qui s’est faite au nord de la ville à travers le marais de Rochefort, a permis de la mettre directement en relation avec Paris. Ensuite, la construction de la voie ferrée qui la relie à Saintes le long de la vallée de la Charente a brisé davantage encore cet enclavement à partir de 1867, tandis qu’en 1873 la liaison ferroviaire avec La Rochelle était enfin établie. Quant au réseau routier, il a fallu attendre le tout début du XXe siècle pour que la ville soit correctement reliée. Certes, les liaisons routières étaient établies avec le nord en direction de La Rochelle et de Surgères, mais il a fallu attendre l’année 1900 pour que le pont transbordeur soit construit et rompe définitivement l’isolement de la ville avec le sud du département, notamment avec Marennes et Royan.
Géologie
Article connexe : Géologie de la Charente-Maritime.
Le site urbain de Rochefort obéit à des conditions naturelles assez contraignantes dues, d’une part, à sa position dans un large méandre de la Charente et, d’autre part, à sa situation de contact avec des marais desséchés au nord de la ville. Cette situation particulière de la ville découle d’une géologie dont les assises sont relativement simples mais en réalité peu favorables à une urbanisation du site.
Au nord-ouest, se trouvent les plus hautes altitudes de la ville qui s’élèvent jusqu’à 30 mètres dans la zone commerciale des Quatre-Ânes, en bordure de la route, en direction de La Rochelle, et même encore jusqu’à 16 mètres à Béligon, dans le secteur du nouvel hôpital de Rochefort. Cette partie de la ville est en effet établie sur une assise du Crétacé inférieur dont l’étage correspond à celui du Cénomanien inférieur. Le substratum calcaire correspond à une ancienne île qui fait partie des nombreuses autres îles qui émergeaient dans l’ancien golfe santonique, aujourd’hui entièrement colmaté et occupé par le Marais de Rochefort, au nord de la vallée de la Charente. Cette île du Crétacé est de même nature géologique que celle de la Pointe de la Fumée dans la Presqu’île de Fouras et de l’île d’Aix, à l’ouest, dont le Cénomanien inférieur s’étire sur toute la rive droite du fleuve Charente et s’étend jusqu’à Burie, en limite du département de la Charente. Il se retrouve donc dans la pointe de Tonnay-Charente. Dans la commune voisine de Breuil-Magné, cet étage géologique est en contact avec l’effleurement du Jurassique supérieur, représenté ici par le Kimméridgien.
Tout le reste du soubassement géologique de Rochefort repose sur des terrains du Quaternaire, constitués essentiellement par des alluvions anciennes et modernes. Ces dernières ont envahi progressivement la vallée de la Charente où le fleuve a creusé de larges méandres en rencontrant des terrains tendres et meubles.
Ces formations du Quaternaire, constituées d’argiles fines, dénommées localement bri, sont de faible élévation, généralement inférieures à 3 mètres en bordure du fleuve, et sont occupées aujourd’hui par des marais d’origine fluviatile. Au nord-est de la ville, en limite des communes de Loire-les-Marais et de Tonnay-Charente, le marais de la Petite Flandre, portion du marais de Rochefort, a été desséché vers la fin du XVIIIe siècle, au temps de l’intendant Guéau de Reversaux. Au sud-ouest de la ville, dans la boucle que forme le fleuve, le marais de Martrou et la prée de Soubise, qui correspondent à de grandes étendues du marais fluviatile, sont aujourd’hui le domaine de la station de lagunage et de prées horticoles, prairies naturelles longeant la Charente converties en vastes serres horticoles. La cité historique, fondée par Colbert en 1666, est sise sur l’ancienne île calcaire de Rochefort tandis que le site de la Corderie royale qui longe le fleuve repose sur des madriers posés sur d’anciens marais asséchés, en contrebas de la ville. À l’ouest, au-delà des anciennes fortifications aujourd’hui disparues, le Faubourg s’est établi sur des terrains calcaires de 10 à 15 mètres d’élévation moyenne. L’urbanisation a « boudé » en général le fleuve, c’est pourquoi toute la ville a le dos tourné à la Charente, sauf au nord-est, où les industries et les activités portuaires, prolongées par des immeubles d’habitation collectif, des entrepôts et des grandes surfaces commerciales, ainsi que des voies de communication moderne (routes et voies ferrées), se sont établies le long de la Charente jusqu’à Tonnay-Charente, formant avec cette dernière une conurbation urbaine.
Topographie urbaine
La cité historique a été originellement édifiée au centre du profond méandre occupé par la plate-forme du Crétacé inférieur, que contourne la Charente. La ville est bâtie en retrait par rapport au fleuve qui écoule ses eaux dans une vallée inondable et submersible. Le fleuve est en effet absent des regards de ses habitants, seule la haute silhouette métallique du pont transbordeur rappelle le caractère fluvial de cette ville née avec et pour le fleuve à ses origines premières. Ces terrains calcaires de faible élévation surplombent d’une dizaine de mètres en moyenne la basse vallée fluviale à l’est, au sud et à l’ouest, et s’abaissent lentement vers le nord en direction du Marais de Rochefort.
Au nord-ouest, la plate-forme de l’ancienne île de Rochefort s’élève doucement pour atteindre son point culminant à 30 mètres d’altitude, dans le secteur de la nouvelle zone commerciale des Quatre-Ânes, non loin de la commune de Vergeroux.
Dans son ensemble, la topographie de la ville est assez uniforme ; les ondulations de terrains sont plus marquées à l’ouest et au nord-ouest, et la ville offre un paysage de terrain plat sans accident de relief notable.
Dans les secteurs de la vallée fluviale qui contourne la ville dans le méandre à l’est, au sud et à l’ouest, les altitudes varient entre le niveau marin et les 3 mètres de hauteur en général. Ces terrains sont peu urbanisés et laissés le plus souvent à l’état de marais, car ils sont sujets à des inondations lors des crues hivernales que les prairies en terrains argileux de la rive gauche, ne peuvent totalement absorber.
Le viaduc de Martrou, pont moderne à 2X2 voies franchit la Charente au sud de Rochefort et surplombe la vallée fluviale du haut de ses 41 mètres.
Au sud du méandre, se situent les ponts de franchissement de la Charente dont le plus ancien, aujourd’hui classé monument historique, a été inauguré en juillet 1900, et le plus moderne a été mis en service en 1990. Ce dernier constitue le dernier viaduc routier d’importance à avoir été édifié en Charente-Maritime. Ces différents ponts sont construits sur les zones inondables de la vallée mais au point de l’estuaire où le fleuve offre les meilleures conditions techniques de son franchissement.
Enfin, le marais de Rochefort, qui s’étend au nord et au nord-est de la ville, est ceinturé de canaux de drainage dont le canal de Genouillé qui forme une « frontière » naturelle avec la ville voisine de Tonnay-Charente et se jette dans la Charente au site du Pont Rouge. Cet important collecteur reçoit sur sa rive droite les eaux du canal de Saint-Louis qui draine le marais de la Petite Flandre, puis celles du canal des Longées et du canal de Loire qui irriguent la partie orientale du marais de Rochefort. Cette confluence des canaux est située dans le quartier urbain et industriel de Pont-Neuf, au nord-est de Rochefort, qui est contigu au quartier urbain de La Fraternité à Tonnay-Charente. Une partie de ces zones résidentielles est riveraine du fleuve et est occupée par des usines et des entrepôts, des voies de communication routière et ferroviaire et le bassin du port de commerce.
Climat
Article connexe : Climat de la Charente-Maritime.
Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique5, plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique aquitain.
Ce climat permet à la ville de Rochefort de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen exceptionnel, proche de celui de Perpignan, sur la mer Méditerranée6. L’ensoleillement de la Charente-Maritime est le meilleur du littoral atlantique7 (2250 heures de soleil par an) et le Poitou-Charentes est une des régions les plus ensoleillées de France8. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an), et la pluviométrie, modérée (755 mm de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. À la belle saison, les températures sont adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 19909.
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Rochefort10 | 2 250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Paris | 1 630 | 642 | 15 | 19 | 13 |
Nice | 2 668 | 767 | 1 | 31 | 1 |
Strasbourg | 1 633 | 610 | 30 | 29 | 65 |
Brest | 1 492 | 1 109 | 9 | 11 | 74 |
Ces spécificités climatiques — été sec et ensoleillé, hiver doux et humide — ont conduit à l’implantation d’une végétation de type méditerranéenne cohabitant avec une végétation plus continentale ou océanique. Elles sont aussi propices au tourisme, secteur d’activité important pour le département.
Les risques liés à ce type de climat sont relativement faibles, le plus important étant les tempêtes océaniques. Ainsi, le département de la Charente-Maritime est celui qui a été le plus durement touché par les tempêtes Martin (décembre 1999) ou Xynthia (février 2010), dans les deux cas la conjugaison des rafales de vent et de la mer ayant provoqué des dégâts considérables sur le littoral charentais.
Histoire
Articles connexes : Histoire de la Charente-Maritime et Histoire de la marine française.
Toponymie
Le nom de Rochefort est d’abord mentionné avec celui de ses seigneurs comme Hugo Dominus Rocafortis (ou aussi S. Hugonis de Rocaforte) qui figure en 1096 parmi les signataires d’une charte de donation faite par Guillaume le Troubadour, duc d’Aquitaine, à l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély. À partir du milieu du XIIIe siècle, les textes plus nombreux et écrits en français mentionnent simplement le nom de Rochefort, attesté en 125011.Dès cette époque, ce nom étant courant, il fut décidé de préciser la position géographique du château placé sur un rocher fortifié au bord de la Charente dont il surveillait le trafic, et le nom du site s’écrivit alors Rochefort-sur-Charente.
Par la suite, la « ville nouvelle » du XVIIe siècle fut transcrite plus simplement sous le nom de Rochefort, la création de l’Arsenal donnant une notoriété suffisante pour rendre désormais inutile la précision « sur Charente ».
Cependant, l’appellation de Rochefort-sur-Mer apparaît à la fin du XVIIIe siècle. L’origine de cette dénomination n’est pas connue, son utilisation s’amplifie au cours des deux siècles suivants. La Poste notamment finit par l’adopter en 1845. Peu à peu, il sera employé par l’État et par la mairie dans leurs documents officiels, par exemple les panneaux d’entrée de la ville. Par contre, les services de l’INSEE continuent à utiliser le nom écourté.
Histoire de la ville
Avant le XXe siècle
Rochefort était une partie de la ligne de défense de la côte d’Aunis et de Saintonge et de la vallée de la Charente. Le château de Rochefort, isolé dans la boucle de la Charente n’a apparemment pas joué d’autre rôle que celui de surveiller le fleuve et de percevoir des droits sur le trafic fluvial. Il a cependant été attaqué et repris ou racheté plusieurs fois au cours des siècles.
Article détaillé : Château de Rochefort-sur-Charente.
À la fin du XIIIe siècle la famille de Rochefort s’éteint avec Gilbert de Rochefort, chevalier. Sa tante, vend alors le domaine à Philippe le Bel qui est intéressé car le domaine se situe à cette époque sur une frontière naturelle avec les possessions du roi d’Angleterre. Mais avec le traité de Brétigny en 1360, Rochefort ne tarde pas à passer aux main d’Édouard III d’Angleterre, et ce jusqu’à ce que Charles V le reprenne en 1372. Il reste dans le domaine royal jusqu’en 1462, date à laquelle il est confié aux mains des puissantes familles de Coétivy et de la Trémoille. En 1537, Rochefort revient à nouveau dans le domaine royal. Henri IV vend le 11 septembre 1599, la terre de Rochefort à un petit seigneur, Adrien de Lauzeré, 1er valet de chambre du roi, qui en offre 35 568 écus. Ses héritiers le conservent jusqu’en 1665.
Aux alentours de 1660, la marine française, créée par Richelieu est en mauvais état, elle ne compte plus que quelques navires capables de prendre la mer. Louis XIV charge alors Colbert de Terron de trouver un lieu sur la côte Atlantique capable d’accueillir un arsenal qui devienne un lieu de « refuge, de défense et d’approvisionnement ». Après la tenue à Brouage d’une commission, Rochefort est choisi en décembre 1665. Plusieurs raisons ont conduit au choix de ce site :
- la situation, à la fois au milieu de la façade Atlantique et au fond d’une grande rade protégée par plusieurs îles, offre une protection contre un bombardement des bateaux en construction par les flottes ennemies, hollandaise et anglaise ;
- le roi veut remplacer, en retrait de La Rochelle, le port de guerre Brouage qui s’est ensablé ;
- la présence de vasières en eau douce est propice à l’échouage des navires ;
- les propriétaires des deux sites qui sont d’abord préférés parce qu’ils sont plus proches de l’embouchure, Saint-Nazaire-sur-Charente et Soubise, refusent de se défaire de leur seigneurie en faveur du roi. Jacques Henry, seigneur de Cheusse, seigneur par sa femme de Rochefort, refuse aussi car il est calviniste, mais il a le statut de seigneur engagiste du roi ce qui permet à celui-ci d’exiger son rachat à un prix qui est fixé à 120 000 livres.
- la Charente et les canaux permettent d’acheminer des bois, des vivres, des métaux, des toiles et des denrées depuis le Saintonge, le Périgord, le Limousin qui sont des pays riches.
En 1666, sur ordre de Louis XIV, les restes du château de Rochefort furent rasés, dans le but de créer un arsenal militaire pour abriter la flotte du Ponant. Le choix de Rochefort fut un compromis entre les propriétaires de deux villes préalablement choisies, Fouras et Tonnay-Charente ; Colbert de Terron sut convaincre le conseil du roi de choisir à mi-chemin entre ces deux villes, à Rochefort. L’arsenal est donc construit, accueillant ateliers et magasins. Le bâtiment de la corderie royale est alors construit. La ville se développe alors rapidement sous l’impulsion de Colbert de Terron, puis de Michel Bégon de 1688 à 1710 où la construction navale se fait à un rythme très soutenu (près de 49 navires jusqu’en 1692 et environ 350 bateaux au total). Bégon embellit la ville.
En 1677, l’eau est amenée par canalisation en bois depuis Tonnay-Charente pour les besoins de la population grandissante12.
Cependant à l’usage, l’arsenal est difficile à exploiter. Les 12 milles nautiques le séparant de la rade sont une très bonne protection, mais les méandres du fleuve et sa faible profondeur posent de gros problèmes aux plus gros navires. Il est nécessaire de décharger les vaisseaux de leur artillerie, de l’eau potable et des munitions jusqu’à la rade. Le halage se faisant à la force des bras, il faut 3 marées dans le meilleur des cas pour sortir le bateau et l’amener jusqu’à l’île d’Aix. À partir de 1766, on utilise des forçats pour ce travail.
Les canons sont ensuite chargés à l’île d’Aix, l’eau douce à Saint-Nazaire-sur-Charente (une fontaine d’eau potable est créée en 1676), l’embarquement se faisant à Port-des-Barques. L’étalement des infrastructures est générateur de retard, de surcoûts et de complications13.
L’État royal manque cruellement de finances et tarde de plus en plus à honorer ses fournisseurs, jusqu’à la banqueroute de 1720 : après avoir attendu leur salaire pendant plusieurs mois, les ouvriers s’insurgent, arrêtent le travail, et mettent le siège devant l’intendance14. La situation se répète avec les calfats et les charpentiers en 1717 et 171915. Au XVIIIe siècle, la ville se dote d’immeubles cossus, comme l’hôtel Mac Nemara aménagé par Jean-Baptiste Mac Nemara, qui commence par acheter en 1719 à Rochefort un immeuble urbain, et qui fut lieutenant de frégate et enseigne d’une compagnie de marine, puis chef de division d’escadre et vice-amiral, puis lieutenant général des armées navale.
Rochefort a été le site de nombreuses écoles de la marine et de l’armée, à commencer par ce qui va devenir l’école navale. La première compagnie de gardes-marines est créée par Mazarin en 1655, réformées par Colbert en 1670, dissoute en 1671, reconstituée en 1672, en partie à Rochefort. Avec l’École spéciale d’hydrographie fondée dans les principaux ports à l’initiative de Richelieu, la compagnie des gardes-marine assure la formation et l’apprentissage des futurs officiers de marine, dont beaucoup vécurent à Rochefort. En 1683, trois compagnies de cadets-gentilhommes sont créées à Brest, Rochefort et Toulon. Les deux premières prendront le nom définitif d’école navale lorsqu’elles seront rétablies en 1810 à Brest, et en 1816 à Angoulême, puis réunies définitivement à Brest en 1830. De nombreuses autres écoles ont été implantées à Rochefort par la suite, puis fermées, comme les écoles de Santé navale (médecine et pharmacie), la Grande école de navigation16, l’École d’hydrographie17, l’École d’artillerie de la marine17, l’École de salubrité navale16, l’École de construction navale, l’École de pilotage d’hélicoptères de la NAVCO, l’École des fourriers de la Marine, l’École des infirmières, école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (à la base aérienne 721), etc. jusqu’à l’implantation de l’école de gendarmerie.
Un bagne est ouvert à Rochefort en 177718, qui faisait partie des trois « grands bagnes » du royaume avec Toulon et Brest. On y enfermait les prisonniers condamnés à vie. Il fut fermé en 1854.
La mauvaise récolte de 1788 conduit à des émeutes au moment de la soudure : les boulangeries sont pillées à Rochefort le 28 avril 178919. Les officiers de la Marine nationale étant restés majoritairement royalistes, la Terreur est particulièrement sévère : les représentants en mission Lequinio et Laignelot font guillotiner 52 prévenus (dont 19 officiers de la marine)20. Témoin des changements radicaux de l’époque : on compte 63 divorces sur la période21. Après le 9 Thermidor, la Convention envoie Chauvin-Hersant qui épure le tribunal révolutionnaire22.
Rochefort est aussi le point de départ d’une déportation qui a eu lieu en 1794 et 1795. Appelés les martyrs des pontons de Rochefort, les déportés étaient 829 prêtres. Parmi eux, 274 ont survécu.
Le 6 août 1798, une petite escadre formée des frégates Franchise, Médée et Concorde réussit à quitter Rochefort, et à déjouer la surveillance britannique pour arriver le 22 août 1798, avec environ 1 000 soldats français commandés par le général Humbert dans le nord-ouest de l’Irlande, à Kilcummin dans le comté de Mayo où débuta de l’Expédition d’Irlande (1798).
Aux XXe et XXIe siècles
En 1926, la fermeture de l’arsenal entraîne un déclin rapide de la ville. La préfecture maritime de l’Atlantique, la direction des constructions navales, l’artillerie, la justice militaire, les cartes et plans déménagent. Les bateaux qui assurent le désenvasement de la Charente partent également23.
En 1982, le viaduc de la Charente n’existe pas et le bassin no 2 n’est pas dévasé. La rocade nord vient d’être mise en service mais la rocade ouest et la pénétrante sud ne sont pas encore en chantier, la zone industrielle des Sœurs Ouest est occupé à 60 %, la partie Est ne comprend qu’un bâtiment. La Prée horticole n’existe pas.
En 2000, le viaduc de la Charente est construit, le bassin no 2 est devenu port de plaisance, l’autoroute A 837, la rocade ouest et la pénétrante sud sont en service, la zone industrielle des Sœurs Ouest est saturée, la partie Est occupée à 80 %, le quartier de l’avant garde est achevé. La Prée horticole est occupée à 90 %.
Héraldique
En haut à gauche : « d’azur à l’étoile de cinq rais rayonnante d’or », à droite : « aussi d’or au mont de sable sommé d’une tour donjonnée du même », en bas : « aussi de sable au vaisseau équipé et habillé d’or voguant sur des ondes d’argent mouvant de la pointe. »24Un blason plus ancien est rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883) : « D’azur, à une montagne d’or, sommée d’une fleur de lys du même en chef. »
Pendant le Premier Empire, il se blasonnait ainsi : « Coupé, au premier parti d’azur à un N d’or surmonté d’une étoile rayonnante du même, qui est des villes de seconde ordre ; et d’argent à un fort crénelé posé sur un rocher, le tout de sable ; au second de sable à un navire d’argent équipé d’or, voguant sur une mer d’argent mouvant de la pointe »25.
Le drapeau de Rochefort qui flotte sur le fronton de la mairie et sur la porte du Soleil
Administration et vie publique
Tendances politiques et résultats
Article connexe : Élections municipales de 2014 en Charente-Maritime.
Municipalité
Hôtel de ville
Situé rue Pierre Loti, l’Hôtel de ville a été construit vers 1770 pour l’officier de marine Claude Marguerite François Renart de Furschamberg, comte d’Amblimont (1736-1797). L’édifice est acquis en 1804 afin d’y abriter la mairie.Vers 1880, une horloge est placée dans un oculus ceint de feuilles de chêne. L’hôtel de ville est agrandi dans la seconde moitié du XIXe siècle grâce à l’achat de trois maisons mitoyennes. En 1965, la façade située devant la place Colbert est prolongée de deux travées identiques.
Il est composé de trois niveaux :
- rez-de-chaussée : l’accueil pour le public et les différents services municipaux, une petite cour avec une petite salle de réunion/de mariage, une arrière-cour pour le stationnement d’une dizaine de véhicules,
- 1er étage : bureaux du maire et de ses adjoints, salle du conseil municipal et des mariages, bureaux administratifs,
- 2e étage : bureaux administratifs.
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1944 | Albert Bignon | ||
1944 | 1951 | Roger Gaborit | ||
1951 | 1953 | Ernest Guépin | ||
1953 | 1954 | Louis Naudin | ||
1954 | 1959 | Ernest Guépin | ||
1959 | 1971 | Francis Gaury | DVG | |
1971 | 1977 | Jean Morin | UDR | |
1977 | 2001 | Jean-Louis Frot | RPR – DVD | Vice-président du conseil général |
2001 | 2014 | Bernard Grasset | PS | Député 1997-2002 |
2014 | en cours | Hervé Blanché | UMP | Avocat |
Conseil municipal26
Groupe | Chef | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
UMP – UDI / Hervé Blanché 2014 | Hervé Blanché | 26 | majorité | ||
PS / Une volonté pour Rochefort | André Bonnin | 6 | opposition | ||
Rochefort pour tous | Alexis Blanc | 3 | opposition |
Budget et fiscalité
La situation financière de la commune de Rochefort a connu une période difficile au début des années 2000 pour deux principales raisons :- mise en place, en 2000, de la taxe professionnelle unique au sein de la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais,
- dépenses pour les travaux à la suite de la tempête de décembre 1999.
1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | |
Dépenses globales | 26 | 27,4 | 27,2 | 27,2 | 27,4 |
Recettes globales | 29 | 30,2 | 28,5 | 29,1 | 29 |
Dépenses d’investissement | 7,8 | 5,6 | 10,2 | 12,1 | 5,1 |
Capacité d’autofinancement | 3,6 | 3,6 | 1,7 | 2,6 | 2,4 |
Cantons
Rochefort est le chef-lieu de trois cantons (Rochefort-Nord, Rochefort-Centre et Rochefort-Sud) regroupant au total huit communes.Conseiller général | Canton | Code cantonal | Population (1999) | Communes | |
---|---|---|---|---|---|
Sylvie Marcilly | Canton de Rochefort-Nord | 17 21 | 11 885 hab. | 8 | |
Jean-Louis Frot | Canton de Rochefort-Centre | 17 47 | 11 173 hab. | 1 | |
Pierre Feydeau | Canton de Rochefort-Sud | 17 22 | 11 468 hab. | 1 |
Le centre historique et les quartiers
En dehors du quartier historique que forme le centre-ville, organisé selon un plan en damier autour de la place Colbert et s’étirant le long du fleuve Charente avec l’ancien arsenal maritime, la ville dispose de trois quartiers (Nord, Sud et Ouest) qui se sont développés en dehors des anciens remparts édifiés au XVIIIe siècle et démolis dans le premier tiers du XXe siècle.Ces trois grands quartiers se sont tous développés pendant l’époque contemporaine témoignant de l’étalement urbain inhérent de la fin du dernier quart du XXe siècle, seuls leurs toponymes prédatent cette période.
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Intercommunalité
À partir du 1er janvier 2000, la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais, également appelée CAPR, a remplacé la Communauté de communes de Rochefort. Elle compte 18 communes membres.La CAPR fait partie des deux composantes du « Pays Rochefortais » avec la Communauté de communes du Sud Charente (8 communes).
La Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais et la Communauté d’agglomération de La Rochelle forment le Bipôle La Rochelle-Rochefort (36 communes).
Sous-préfecture
Située rue Jean Jaurès, Rochefort abrite l’une des 4 sous-préfectures de la Charente-Maritime avec Saintes, Saint-Jean-d’Angély et Jonzac. Le sous-préfet de Rochefort est Henri Duhaldeborde et son secrétaire général est Gérard Sotter.La préfecture de la Charente-Maritime est située à La Rochelle. Le préfet est Béatrice Abollivier depuis le 15 juin 2011.
Forces de l’ordre et secours
Sapeurs-pompiers
Le Centre de secours des sapeurs-pompiers de Rochefort est situé à l’entrée est de la ville, dans le quartier Libération.Il fait partie des quatre centres de secours principaux (CSP) du département.
Il est équipé d’une vingtaine de véhicules de secours : fourgons-pompe-tonne, ambulances, camions citernes pour les feux de forêt, deux grandes échelles (EPA), cellule de dépollution, etc.
D’ici 3 à 5 ans, la caserne sera déplacée sur un autre site dans la zone artisanale des Pêcheurs d’Islande (à l’ouest de la ville). Celle-ci sera installée sur un terrain d’une superficie assez importante pour accueillir les exercices des sapeurs-pompiers. Les interventions vers le nord (La Rochelle) et le sud (Royan) de Rochefort seront plus rapides puisque le centre de secours sera situé juste à côté de la rocade ouest de Rochefort (D733). Toutefois, il sera situé beaucoup plus loin qu’auparavant pour aller vers l’est de Rochefort (Tonnay-Charente).
Police nationale
La police nationale compétente sur les zones urbaines où les problématiques de sécurité sont particulièrement prégnantes, dispose d’une implantation sur la commune de Rochefort. Le commissariat de police est situé dans le centre-ville. Il est placé sous l’autorité du commissaire de police Xavier Lhermitte depuis le mois de juin 2013.Il assure la sûreté publique sur les communes de Rochefort et de Tonnay-Charente 24 heures sur 24. Les autres communes rurales dans les environs de Rochefort sont sous la responsabilité de la compagnie de la gendarmerie nationale.
Gendarmerie nationale
La gendarmerie nationale de Rochefort est située à 50 mètres de la Corderie Royale et est juxtaposée au Jardin de la Marine. Elle accueille la Compagnie de gendarmerie nationale de Rochefort.Son secteur de compétence est composé des communes rurales situées autour de Rochefort sur le territoire de laquelle seule la police nationale est compétente : Breuil-Magné, Cabariot, Fouras, Genouillé, Loire-les-Marais, Lussant, Muron, Moragne, Saint-Coutant-le-Grand, Saint-Hippolyte
Cette compagnie compte 152 militaires.
Justice
Le Palais de Justice de Rochefort est situé rue Chanzy. Cité judiciaire, il abrite plusieurs juridictions : un Tribunal d’Instance, un Conseil de prud’hommes et une antenne du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) ainsi que diverses associations de médiation et d’aide aux victimes.Le Tribunal d’Instance de Rochefort est placé sous l’autorité de Sophie Roubeix. Il comprend 2 magistrats et un greffe composé de 10 agents dirigé par un directeur de greffe, Cédric Bernardet.
Le Conseil de prud’hommes de Rochefort compte 40 conseillers prud’hommes et son greffe composé de 3 personnes est dirigé par un greffier, Serge Barneyrat.
Depuis le 1er janvier 2009, la cité judiciaire n’abrite plus de Tribunal de Commerce puisqu’il a été absorbé par celui de la La Rochelle à la suite d’une réforme de la carte judiciaire. De même pour le Tribunal de Grande Instance qui a été absorbé par celui de La Rochelle le 1er janvier 2011.
Le dernier procureur de la République de Rochefort a été Pierre Arnaudin. Rochefort dépend désormais de l’arrondissement judiciaire de la Rochelle et donc de son parquet. Bruno Karl fut quant à lui, le dernier président du Tribunal de Grande Instance de Rochefort et a été appelé, tout comme le procureur, à exercer d’autres fonctions.
La Poste
Hôtel des Postes
L’hôtel des Postes de Rochefort a été conçu en 1911 par l’architecte Léon Lavoine. D’une allure imposante et de style académique, ce monument se compose d’un grand corps central à deux étages flanqué de deux pavillons à un seul niveau.Il accueille toujours le public pour les services de La Poste.
Centre du tri postal
Le centre du tri postal de Rochefort était juxtaposé à l’hôtel des Postes jusqu’au début des années 2000. Il a été déplacé dans de nouveaux locaux, boulevard du Vercors (au nord du centre-ville).Ville Internet
En 2004, la commune a reçu le label « Ville Internet M »28Distinctions de la ville
- 9e station thermale de France en fréquentation ;
- ville fleurie (classée 2 fleurs) ;
- 1999 prix Cervia Ambianté (Italie) ;
- 1995 prix Neptuna,
- 1993 grand prix national du patrimoine ;
- 1990 Oscar de l’environnement;
- 1990 Oscar préservation et mise en valeur de l’espace urbain ;
- 1987 grand prix Europa Nostra ;
- 1987 label ville d’Art et d’Histoire ;
- 1986 prix du palmarès national de l’habitat (opération Avant-Garde) ;
- 1986 grand projet culturel en France : Corderie royale et jardin des Retours ;
- 1985 grand prix Europa Nostra.
Jumelages
La ville de Rochefort est jumelée29 avec :
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Aménagements et projets
Nouvel hôpital
Depuis le 27 mars 2011, le nouveau centre hospitalier de Rochefort, situé près de la zone artisanale Béligon (au nord de Rochefort), a succèdé à l’hôpital Saint-Charles situé en centre-ville devenu trop vétuste.Ce nouveau centre de soins est moderne et d’un accès routier aisé (à 1 minute de l’autoroute A837). Sa capacité d’accueil est de 279 lits avec une majorité de chambres individuelles avec salle de bains privative. Il sera équipé, contrairement à l’hôpital Saint-Charles, d’un service d’IRM.
Parmi ses points forts, il est modulable et peut s’adapter aux évolutions médicales et chirurgicales de demain. Il a été élaboré avec le souci de consulter le personnel de l’hôpital, de façon à privilégier tous les aspects fonctionnels.
Son architecture est compacte mais non uniforme, ses façades sont sombres et soulignées de blancs, ses parvis permettent d’avoir différentes entrées, ses aires sont paysagées et favorisent ainsi son intégration harmonieuse dans l’environnement.
Le site hospitalier accueille également une crèche pour 45 enfants, un bâtiment de santé publique, un immeuble de bureaux et de commerces à 100 mètres et deux parcs de stationnement, le premier pour le public (200 places) et le second réservé au personnel hospitalier (400 places). Une hélisurface a été construite 20 mètres au nord de l’hôpital.
De plus, d’autres chantiers complémentaires se sont ouverts autour du centre hospitalier :
- aménagements des abords et des voiries d’accès, avec notamment la création d’un rond-point sur la D 5, financé par le Conseil cénéral.
- fermeture de l’hôpital Saint-Charles et de l’école d’infirmières qui permettra de soulager le stationnement en centre-ville de 400 voitures. L’avenir du site n’est pour l’instant pas connu. Le bâtiment administratif, côté rue Thiers, sera conservé pour recentrer plusieurs services municipaux sur un seul site.
- construction du futur centre d’Hébergement et de Soins Gériatriques pour remplacer le Centre de gérontologie situé dans les faubourgs du centre-ville. Sa construction a été lancée en septembre 2010 et son inauguration est prévue fin 2012.
- construction de l’école d’infirmières (projet refusé pour l’instant par la région Poitou-Charentes selon les mots de sa présidente, Ségolène Royal, qui rappelle que désormais les universités sont chargées de la gestion de ces écoles) ;
- construction d’une clinique privée pour remplacer celle appelée Pujos qui est maintenant fermée.
Projets en cours
- Développement du site des fourriers avec la rénovation de bâtiments pour accueillir une auberge de jeunesse et un foyer de jeunes travailleurs.
- Construction du nouveau centre de gérontologie sur le site Béligon qui accueille depuis mars 2011 le nouveau centre hospitalier de Rochefort (non compris dans le budget municipal).
- Construction d’un cinéma multiplexe sur le cours Roy-Bry afin de remplacer le cinéma Apollo.
Projets à venir
- Futur destin du site hospitalier Saint-Charles après le départ de l’ensemble des services en mars 2011.
- Construction de la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Rochefort dans la zone artisanale des Pêcheurs d’Islande en remplacement de la caserne située actuellement au carrefour Libération, inondable et trop petite.
- Réaménagement du magasin aux Vivres (hôtel, restaurant, habitat personnes âgées)30
- Suppression du bâtiment de la gare routière (juxtaposée au cours Roy-Bry).
- Réaménagement de la voirie devant le collège Grimaux et le lycée Merleau-Ponty (aménagement d’un parvis sécurisé devant le lycée, stationnement des cars scolaires près de la rue Maous et réalisation d’un parking à la place des emplacements des cars scolaires, sécurisation du site limité à 30 km/h avec ralentisseurs).
- Recherche d’un site pour accueillir un nouveau cimetière en raison du manque de places dans le cimetière actuel.
Population et société
Démographie
Articles détaillés : Démographie de la Charente-Maritime, Aire urbaine de Rochefort et Villes et urbanisation de la Charente-Maritime.
Classement démographique
Zones | Population | Surface (km²) |
Densité (/km²) |
évolution 1999-2008 |
Rochefort | ||||
Rochefort | 25 676 | 21,95 | 1 170 | - 0,47 % |
Unité urbaine | 39 287 | 99 | 397 | + 9,13 % |
Aire urbaine | 55 588 | 315 | 176 | + 11,4 % |
Démographie de la Charente-Maritime | ||||
Charente-Maritime | 611 714 | 6 864 | 89 | + 8,94 % |
Avec une superficie communale de 2 195 hectares, la densité de population s’élève à 1 170 habitants par km², ce qui en fait la deuxième ville la plus densément peuplée de la Charente-Maritime après La Rochelle.
En 2008, l’unité urbaine qui comprend depuis la nouvelle délimitation de 2010 établie par l’Insee 5 communesNote 6 regroupe 39 287 habitants, et son aire urbaine, qui inclut 20 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 55 588 habitants.
Ces différentes données font de Rochefort la troisième ville la plus peuplée de la Charente-Maritime et la deuxième agglomération urbaine du département. En ce qui concerne son classement au niveau de l’aire urbaine, elle occupe le troisième rang se situant après les aires urbaines de La Rochelle et de Saintes.
Au niveau régional, elle occupe la septième place en Poitou-Charentes au niveau de la ville intra-muros, la sixième au plan de son unité urbaine et le septième rang au niveau des aires urbaines picto-charentaises31.
Évolution démographique
D’après l’Insee, la population de la ville de Rochefort est de 25 676 habitants pour une superficie de 21,95 km2, soit une densité de population de 1 169,75 habitants par km2.Durant la période comprise entre les recensements de 1999 et 2008, la population a diminué de 121 habitants, ce qui représente une très légère baisse de 0,5 %. La principale raison de cette tendance est que le territoire de la commune de Rochefort ne peut plus développer de nouveaux quartiers résidentiels ou agrandir ceux existants en raison du manque de terrains non inondables. En conséquence et sur la même période, les communes de l’aire urbaine, principalement Soubise (+ 125 %), Tonnay-Charente (+ 15 %) et Saint-Agnant (+ 12,23 %) ont connu une très forte augmentation de leur population.
En 2011, la commune comptait 25 183 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ansNote 7,Note 8.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
20 874 | 15 000 | 14 615 | 12 389 | 14 040 | 15 441 | 20 077 | 21 738 | 24 330 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28 998 | 30 212 | 30 151 | 28 299 | 27 012 | 27 854 | 31 256 | 33 334 | 34 392 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
36 458 | 36 694 | 35 019 | 29 473 | 28 275 | 26 452 | 29 482 | 29 472 | 30 858 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28 648 | 29 226 | 28 155 | 26 167 | 25 561 | 25 797 | 26 299 | 25 183 | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199932 puis Insee à partir de 200433.)
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199932 puis Insee à partir de 200433.)
Histogramme de l’évolution démographique
Pyramide des âges
En 2009, la population rochefortaise était composée de 13 535 femmes et de 11 782 hommes. La part des 45-59 ans est la mieux représentée, suivie de très près par la part des 15-29 ans puis la part des 30-44 ans. Au total, la part des 30-59 ans représente 38,28 % de la population (40 % à l’échelle départementale) et la part des jeunes (0-29 ans) représente 35,28 % de la population (31,87 % à l’échelle départementale).Si la part des 0-14 ans est égale du département, la part des 15-29 ans est plus importante à Rochefort qu’à l’échelle départementale.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7
|
> 90 |
1,7
|
8,5
|
75-89 |
13,5
|
14,7
|
60-74 |
16,0
|
20,5
|
45-59 |
19,4
|
18,8
|
30-44 |
17,7
|
19,6
|
15-29 |
16,7
|
17,2
|
0-14 |
15,1
|
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5
|
> 90 |
1,5
|
9,0
|
75-89 |
12,4
|
17,2
|
60-74 |
17,8
|
21,0
|
45-59 |
20,8
|
18,7
|
30-44 |
17,9
|
16,5
|
15-29 |
14,4
|
17,2
|
0-14 |
15,1
|
Immigration
D’après le recensement de 2006, la population immigrée représentait 737 personnes (soit 2,8 % de la population totale). La répartition de cette population sur la commune est très variée et est plus particulièrement présente en centre-ville et dans les quartiers populaires (Petit Marseille, Chagrinerie).Cultes
Église Saint-Louis
Ancienne chapelle des Capucins, l’église Saint-Louis abrite la tombe de l’intendant Bégon, ainsi qu’un orgue romantique Merklin (cet instrument nécessite actuellement une restauration complète).Vieille Paroisse
Au XIIe siècle, la seigneurie de Rochefort ne comporte qu’un fort surveillant la Charente et quelques hameaux dispersés de pêcheurs, cultivateurs et bûcherons. Le prieuré augustinien Saint-Vivien de Saintes y établit une église paroissiale sous le vocable de la Vierge. Dévastée au XVIe siècle, l’église est reconstruite au XVIIe siècle.Désaffectée lors de la Révolution française et saccagée en 1793, elle sert de grange de foin. En 1797, grâce à une pétition des habitants, elle redevient lieu de culte. Mal entretenue au XIXe siècle, elle est fermée pour vétusté en 1886.
En 1900, le bâtiment devient la Bourse du travail.
En 1977, dans son plan de rénovation de la ville, la municipalité restaure « Notre-Dame de la Vieille Paroisse ». L’édifice abrite désormais le siège de la Société de géographie qui y a installé un musée archéologique.
À l’intérieur de cet ancien édifice religieux est nettement dessinée une forme de croix latine, avec une nef à trois travées précédant un transept saillant et un chœur à deux travées droites et chevet plat. Le chœur de l’église est l’une des parties les mieux conservées de l’édifice primitif du XIIe siècle. Le style roman se retrouve dans l’appareil des murs latéraux, dans les baies encadrées de colonnettes et dans un tronçon de voûte en berceau. Le chevet plat et le voûtement en ogive sont la marque d’un remaniement ultérieur.
Église Notre-Dame
Pour remplacer l’église Notre-Dame dite « la Vieille Paroisse », l’actuelle église Notre-Dame a été érigée au XIXe siècle de 1858 à 1860 sur un terrain du faubourg situé entre la Grande Rue (rue Gambetta) et la rue de la Barrière (rue Voltaire). Elle a été consacrée le 1er juillet 1861. Durant ce même mois de juillet 1861, les cloches de la « Vieille Paroisse » y ont été transportées.Cliquez sur une vignette pour l’agrandir |
-
Église Notre-Dame dite la Vieille Paroisse.
Mosquée
Rochefort est également dotée d’une mosquée dans le quartier dit du « petit Marseille » rue des Eglantines depuis 2010.Sports
La ville de Rochefort est dotée de nombreux équipements pour satisfaires les passionnés, sportifs de loisirs ou pratiquants de haut niveau et que ce soit en plein air ou en salle, libre ou encadré.Quelques chiffres
- plus de 5 000 licenciés sportifs
- une soixantaine d’associations sportives
- une quarantaine de disciplines
- 5 000 m2 de gymnases
- 5 courts de tennis couverts et 10 extérieurs
- 1 terrain de squash
- 1 vélodrome
- 1 dojo
- 1 golf 9 trous implanté sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée
- 1 jardin d’arc
- 1 skate park
- 1 piscine olympique
- 1 club nautique
- des terrains de foot et de rugby
- des salles de gym, boxe, billard, tir, catch, karaté…
Équipements sportifs
Gymnases et salles
- Gymnase du Polygone (Boulevard Pouzet). C’est un gymnase principalement dédié au handball et au tir à l’arc
- Gymnases Grimaux (rue Raymonde-Maous) :
- 1 Gymnase utilisé en priorité pour le basket
- 1 Gymnase utilisé en priorité pour le badminton
- Gymnase de la Vieille Forme (Port de Plaisance) principalement dédié au roller
- Gymnase Denfert Rochereau (rue Denfert Rochereau) principalement dédié au volley-ball et au handball
- Gymnase Saint-Exupéry (rue Saint-Exupéry) principalement dédié au karaté
- Gymnase Anatole-France (rue Anatole-France) principalement dédié au tennis de table
- Centre départemental de Judo (Polygone)
- Centre départemental de Tennis (Polygone)
- Salle de Gymnastique (2 rue du 4-septembre)
Équipements divers
- 1 salle de billard (esplanade Soumet)
- 1 salle de catch (espace Champlain)
- 1 salle de karaté (dojo Gambetta)
- 1 stand de tir (Polygone)
- 1 salle de boxe (rue de la Ferronnerie)
Stades et terrains extérieurs
- Stade du Polygone avec un sentier sportif de 1 750 m, une piste d’athlétisme de 400 m, un terrain d’honneur de football (105×68) gazon, un terrain annexe (100×60) gazon et deux courts de tennis extérieurs béton
- Stade de la Casse aux Prêtres (rue du Champ de manœuvre) avec un gazon mixte rugby football (100×60), deux terrains de football (100×60) semi-stabilisé, un terrain de football (100×60) gazon et courts de tennis extérieurs béton poreux
- Stade de rugby Henri Robin (rue des Frères Jamain) avec un terrain d’honneur de rugby (100×66) gazon, un terrain annexe (100×60) gazon, un terrain d’entrainement (80×40) et un vélodrome (440 m) enrobé
- Terrain de foot Petit Marseille avec un terrain gazon (100×60) et deux terrains stabilisés (20×30)
- Jardin de la Marine avec cinq courts de tennis en terre battue
- Stade nautique, piscine municipale (rue Charles Maher) avec un bassin Olympique (50 m) et un bassin d’apprentissage
- Club nautique (rue Pêcheur d’Islande) avec un vaste plan d’eau sur la Charente
- Divers terrains et stades :
- 2 terrains ouverts à tous (derrière le gymnase de la Vieille Forme et ZI du Pont Neuf)
- 1 plaine de jeux avec 3 handball, 3 baskets et 2 mini-foot (Stade Rouge et Grimaux extérieur), 1 skate parc (Stade Rouge)
- Terrains de boules : Petit-Marseille, Jardin de la Marine, Stade Rouge, Chemins Blancs, Parc La Forêt et un boulodrome couvert à la Casse aux Prêtres
Associations sportives
- Stade Athlétique Rochefort Rugby (SAR Rugby)
- Association Omnisports Centre Hospitalier
- Club Rochefortais des sports sous-marins
- K’Hors d’Âges
- Yoseikan Budo Rochefortais
- Rochefort Football Club
- Tiger’s Roller Club Rochefortais (Roller in-line Hockey)
- Taekwondo Club Rochefort
- Badminton Rochefort Club
- Rochefort Alligators (Flag/Football Americain)
- Echiquier Rochefortais
- Rochefort Handball Club
- SAR Volley-Ball
- AS Golfeurs Pays Rochefortais
Vie militaire
Depuis sa création en 1666, Rochefort a toujours connu une présence militaire importante. En effet, la ville a été construite pour accueillir le premier arsenal du royaume de France selon la volonté du roi Louis XIV. Ainsi, la marine est restée présente à Rochefort jusqu’en 2002 soit 336 années. Puis au début XXe siècle, c’est l’aéronavale qui a fait son apparition puis l’Armée de l’air et une école de la Gendarmerie nationale.Actuellement, Rochefort accueille deux sites militaires opérationnels : l’école de gendarmerie et le commandement des écoles de la Gendarmerie nationale. À quelques kilomètres au sud de Rochefort, la base aérienne 721 accueille l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. À Rochefort, environ 4 000 personnes (militaires et civils) travaillent pour la défense nationale.
Base aérienne 721 – EFSOAA
Articles détaillés : Base aérienne 721 Rochefort et École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air.
En 1932, l’école des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air ouvre ses portes à Rochefort.
Initialement installée sur le terrain de Soubise, elle regroupe progressivement les formations de toutes les spécialités techniques des sous-officiers de l’armée de l’air.
En 1979, elle se déplace à Saint-Agnant sur la base aérienne 721 et étend son champ d’activité en accueillant successivement le centre pédagogique en 1984, l’école de gestion et d’administration en 1993 et enfin en 1996, l’école de formation initiale des sous-officiers.
En septembre 1998, elle prend le nom d’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. L’EFSOAA devient ainsi le pôle de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. Elle est commandée par un officier général, commandant de la place d’armes de Rochefort.
Depuis 2002, elle accueille aussi la formation des mécaniciens de l’aéronautique navale, jusqu’alors dispensée au centre de l’aéronautique navale de Rochefort dissous en juin de la même année.
La base aérienne 721 est commandée par un officier supérieur, chef de corps.
Elle est chargée de supporter l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air dans les fonctions administration, infrastructure, logistique, restauration, hébergement et protection.
Le site occupe une superficie de 162 hectares, répartis sur trois communes : Saint-Agnant, Soubise et Échillais. Plus importante unité militaire de la région Poitou-Charentes, le site est une véritable cité autonome, qui nourrit, héberge, fait vivre et instruit quelque 6350 élèves et stagiaires par an dont 50 marins, en présence simultanée, répartis au sein de quatre divisions de la direction des formations, ainsi que 797 personnes dont 307 instructeurs.
Commandement des Écoles de la Gendarmerie Nationale
Article détaillé : Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale.
Placé sous le commandement du général de corps d’armée Alain Giorgis depuis septembre 2013, c’est à partir de Rochefort que sont dirigés les six écoles et les six centres de formation spécialisée de la Gendarmerie nationale situés sur l’ensemble du territoire national.
Après avoir quitté Maisons-Alfort où il était précédemment installé, le Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale a marqué son installation officielle sous la présidence de Madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, le 7 octobre 2004 lors d’une prise d’armes organisée Place Colbert, suivi d’un défilé rue Touffaire qui regroupait six cent militaires de l’armée. Cette cérémonie à laquelle les Rochefortais se sont largement associés, a montré que la Gendarmerie a bien pris le relais de la Royale sur le site de l’ancien Hôtel de la Marine.
C’était précisément le souhait de Bernard Grasset qui, alors député, n’avait pas ménagé ses efforts ni sa volonté pour que ce transfert devienne réalité. Avec les 69 gendarmes affectés au commandement des écoles, soit avec les familles près de 200 nouveaux Rochefortais, ce sont maintenant 866 militaires, officiers, sous-officiers et gendarmes adjoints de la Gendarmerie nationale et officiers et sous-officiers du corps de soutien technique qui vivent et consomment à Rochefort, soit l’équivalent d’une grosse entreprise.
École de gendarmerie
Article détaillé : École de la gendarmerie nationale de Rochefort.
L’école de la gendarmerie nationale de Rochefort est destinée à la formation continue et initiale des cadres et du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale. Elle a vu passer, en 2003, plus de 7 000 stagiaires ou élèves. Elle est dirigée par le colonel Thierry Sassard depuis juillet 2010.
L’école comprend :
- un état-major :
- Bureau logistique (affaires immobilières, budget, casernement, service des matériels…)
- Bureau des ressources humaines
- Section commandement (Cellule sécurité, Service entretien général, Cellule SIC)
- un centre national de formation au commandement (CNFC) qui organise cinq types de stages :
- le stage national de formation des gradés de la gendarmerie (SNFG)
- le stage des commandants de brigade de proximité (CBP)
- les stages préparatoires au premier commandement
- la préparation des gradés aux emplois spécifiques «dominante brigade territoriale traditionnelle» (PGES.BT)
- la préparation des gradés aux emplois spécifiques «dominante commandant de communauté de brigades» (PGES.CCB)
- le centre national de formation aux langues et à l’international (CNFLIG)
- le centre national de formation aux langues (CFLG)
- le centre national de formation à l’international (CNFI)
- le cours international de français de Rochefort (CIFR)
- le Centre national de formation du Corps de soutien techniques et administratif de la gendarmerie nationale (CNF/CSTAGN)
- le Centre national d’assistance aux utilisateurs (CNAU).
- le Centre pédagogique de productions audiovisuelles des écoles (CPPAE).
Marine Nationale
Les unités ou services de la marine implantés sur la ville de Rochefort jusqu’à la fin des années 1970 étaient les suivants :- Arsenal de la Marine, fermé en 1926 en raison de l’envasement de La Charente qui rendait son utilisation problématique
- Arrondissement et Préfecture maritime fermés en 1927, et rattachés à Brest
- Base aéro-navale « BAN » (devenue ensuite « CEAN » : Centre École de l’Aéronautique Navale)
- École d’hydrograpie et Compagnie des garde-côte de Rochefort (devenus École navale)
- École de pilotage d’hélicoptères de la NAVCO
- École des fourriers de la Marine, transférée en 2002 à Querqueville (Manche) comme école commune aux trois armées
- Écoles de santé et de pharmacie navales, fermées en 1985
- Direction des travaux maritimes
- Direction du commissariat de la marine
- Direction du service de santé de la Marine
- Centre pyrotechnique du Vergeroux
- Service des transmissions et infrastructures de la Marine (SERTIM)
- Gendarmerie maritime
- patrouilleur « La Violette » de port d’attache Rochefort
- Hôpital des armées (ex Hôpital de la Marine) fermé en 1985
- Hôpital des orphelines de la Marine, créé par l’intendant Bégon36
- Infirmerie du port
- Sécurité navale
- Archives de la Marine
- Musée de la Marine (annexe du Musée national de la Marine) et Musée de la médecine navale
- Bagne de Rochefort fermé sous Napoléon III
- centre sportif de la Beaune
- cercle des Officiers Mariniers
- Cimetière maritime
Cet ensemble imposant représentait environ 2 500 personnes.
Depuis 2002, la Marine nationale a entièrement quitté Rochefort. Il ne reste que quelques marins à l’école des mécaniciens de l’armée de l’air de Rochefort.
Une section du Service historique de la Défense, département de la Marine, est chargée de la conservation et de la mise à la disposition du public des archives du port militaire, des origines à la fin des versements (2000). Elle est située dans l’ancienne caserne Martrou.
Enseignement
Rochefort est située dans l’académie de Poitiers.
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Transports et stationnement
Transports ferroviaires
Gare de Rochefort
La gare, au style Art déco, a été construite en 1922 pour la Compagnie des chemins de fer de l’État par l’architecte Pierre Esquié (auteur par ailleurs de la Gare de La Rochelle-Ville). L’origine du bâtiment est clairement identifiée par la signalétique des Chemins de Fer de l’État sur la façade de la construction. Cette gare a un attrait certain, avec son horloge, ses céramiques en façade, sa marquise au-dessus de l’entrée, sa halle, et ses lampadaires. Elle a également conservé une petite verrière.
Elle possède trois quais et tous les trains de voyageurs (Intercités et TER) qui y passent s’y arrêtent. Des trains de marchandises y passent très rarement[réf. nécessaire]. Cette gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 198437.
Réseau ferroviaire
- La gare de Rochefort est située sur la ligne Intercités Nantes – La Rochelle – Bordeaux – Toulouse. La durée de parcours minimum est de 1h53 de Rochefort à la gare de Bordeaux-Saint-Jean et de 2h08 de Rochefort à la gare de Nantes.
- Depuis septembre 2007, la ligne ferroviaire La Rochelle – Aytré – Angoulins – Châtelaillon-Plage – Saint-Laurent-de-la-Prée-Fouras – Rochefort possède une liaison cadencée avec près d’une dizaine d’allers-retours journaliers. Cela représente en moyenne un départ toutes les 40 minutes aux heures de pointe. Depuis 2009, la nouvelle gare La Rochelle-Porte Dauphine est le terminus nord de la ligne.
- La Communauté d’agglomération du Pays rochefortais prévoit de faire déménager la gare routière du centre-ville à côté de la gare SNCF.
Transports urbains
Sous l’autorité de la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais, la société exploitante Veolia Transport gère le réseau R’bus, nom commercial du réseau de transport urbain de l’agglomération.Le réseau de transports urbains est composé de 8 lignes régulières (A, B, C, D, E, F, G et H) et d’une navette au centre-ville de Rochefort. Toutes ces lignes ont pour pôle d’échanges la gare routière de la gare SNCF de Rochefort. La boutique R’bus y est d’ailleurs implantée.
Réseau R’bus | |||||||
Tracé | Jour(s) de circulation | Période(s) de circulation | Nombre d’arrêts | Durée | Communes desservies | Principaux arrêts | |
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Ligne A | ROCHEFORT Villeneuve de Montigny ↔ TONNAY-CHARENTE Les Fontenelles | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 35 | 48 | Rochefort, Tonnay-Charente | Rochefort – Villeneuve de Montigny, Roy-Bry, Gare SNCF, Joliot Curie, Tonnay-Charente – Les Fontenelles |
Ligne B | MURON Grand Fief / BREUIL MAGNE La Croix ↔ ROCHEFORT Parc des Fourriers | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 34 | 33 | Rochefort, Vergeroux, Breuil Magné, Loire les Marais, Muron | Rochefort – Parc des Fourriers, La Fayette, Roy-Bry, Gare SNCF, Merleau/Grimmaux, Hôpital, La Croix, Muron – Grand Fief |
Ligne C | ROCHEFORT Place Georges Brassens ↔ ST AGNANT Les Cordries | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 29 | 52 | Rochefort, Echillais, St Agnant | Rochefort – Pl G Brassens, Merleau/Grimaux, Gare SNCF, Roy-Bry, La Fayette, BA 721, St Agnant – Les Cordries |
Ligne D | ROCHEFORT Roy-Bry ↔ ROCHEFORT Gare SNCF | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 22 | 28 | Rochefort | Rochefort – Roy-Bry, La Fayette, Petit Marseille, Merleau/Grimaux, Rochefort – Gare SNCF |
Ligne E | ROCHEFORT Merleau/Grimaux / TONNAY-CHARENTE Joliot Curie ↔ SAINT-HIPPOLYTE Calvaire / SAINT COUTANT LE GRAND Mairie | l/ma/me/j/v/s | ps | 24 | variable | Rochefort, Tonnay-Charente, Cabariot, St Hippolyte, Moragne, St Coutant Le Grand, Lussant | Rochefort – Merleau/Grimaux, Gare SNCF, Joliot, Calvaire, Mairie de Saint Coutant le Grand |
Ligne F | ROCHEFORT Merleau/ Grimaux / Rochefort Gare SNCF ↔ PORT DES BARQUES Font Renaud | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 25 | 44 | Rochefort, Echillais, Soubise, St Nazaire, Port des Barques | Rochefort – Merleau/Grimaux, Gare SNCF, La Fayette, Rue du Phare, Port-des-Barques – Font Renaud |
Ligne G | ROCHEFORT Roy-Bry ↔ FOURAS La Fumée | l/ma/me/j/v/s | ps/vs | 35 | 46 | Rochefort, Vergeroux, Saint Laurent de La Prée, Fouras | Rochefort – Roy-Bry, Gare SNCF, Merleau/Grimaux, Mairie de Vergeroux, Halte TER, Fouras – La Fumée |
Ligne H | ROCHEFORT Parc des Fourriers ↔ FOURAS La Fumée | d/jf | ps/vs | 36 | 52 | Rochefort, Vergeroux, Saint Laurent de la Prée, Fouras | Rochefort – Parc des Fourriers, Roy-Bry, Gare SNCF, Hôpital, Mairie de Vergeroux, Halte TER, Fouras – La Fumée |
Ligne N (Navette) | ROCHEFORT Gare SNCF ↔ ROCHEFORT Parc des Fourriers | l/ma/me/j/v/s | ps/vs/été | 9 | 10 | Rochefort | Rochefort Parc des Fourriers, Jardins de la Marine, Rochefort – Gare SNCF |
Le réseau R’bus dessert 16 communes : Rochefort, Tonnay-Charente (ligne A), Vergeroux, Breuil-Magné, Loire-les-Marais et Muron (ligne B), Echillais et Saint-Agnant (ligne C), Lussant, Moragne, Saint-Coutant-le-Grand, Cabariot et Saint-Hippolyte (ligne E), Port-des-Barques (ligne F), Saint-Laurent-de-la-Prée et Fouras (ligne G).
R’bus offre également 3 autres services :
- service de Transport à la Demande Tic’TAD
- service de Transport des Personnes à Mobilité Réduite Tic’TPMR
- service de stations-vélos Les Demoiselles.
Transports interurbains
Le réseau « Les Mouettes », géré par le Conseil général de la Charente-Maritime, exploite le réseau départemental pour les transports scolaires des collèges et lycées de Rochefort, non exploité par R’bus. Cela concerne notamment certains transports scolaires de l’Île d’Oléron, Marennes, Surgères, Royan, Saintes et Saint-Jean-d’Angély.Circulation et stationnement
Zone 30 en centre-ville
Depuis le 2 juillet 2007, le centre-ville rochefortais est devenu ce que l’on nomme une « zone calme » ou « zone 30 ».Une grande majorité des villes de plus de 20 000 habitants a développé ces zones qui permettent de réduire la vitesse des véhicules et donc le risque d’accidents. De plus, cette zone 30 permet de lutter contre le bruit et la pollution, et également d’offrir une large zone sécurisée aux piétons.
La zone 30 en centre-ville autorise également la circulation des deux roues non motorisées en sens interdit.
La principale spécificité du code de la route à Rochefort est la priorité à droite à tous les carrefours sans signalisation d’arrêt au sol.
Parcs de stationnement
Rochefort possède plusieurs parcs de stationnement. Le principal se situe à l’ouest du centre-ville, il s’agit du Cours Roy-Bry avec 1 000 places de stationnement gratuites. Les autres parkings au centre-ville ou près du centre-ville sont situés à la Corderie Royale (220 places dont 20 payantes), place Amiral Dupont (60 places payantes), le long du Cours d’Ablois (200 places dont 25 payantes), les Thermes (60 places), Jardin de la Marine (165 places dont 25 payantes). D’autres parkings, à l’extérieur du centre-ville, existent : la gare SNCF (180 places), Parc des Fourriers (450 places au total), centre sportif Le Polygone (300 places).Parcmètres
La ville est équipée de 3 zones de parcmètre payantes principalement au centre-ville :- zone orange (centre-ville et rue Gambetta) avec 2h00 maximum (0,70 € par heure)
- zone orange avenue de Gaulle et avenue La Fayette qui possèdent un stationnement spécifique les jours du marché
- zone verte (rue du Docteur Peltier) avec 4h00 maximum
Accueil pour les camping-cars
En raison de son attractivité touristique et avec la présence des thermes, des camping-caristes font une halte plus ou moins longue à Rochefort. Depuis quelques années, la ville essaie de s’équiper en conséquence. Plusieurs parkings gratuits sont à leur disposition : 20 places sur le parking du lycée Marcel Dassault, 15 places sur le Cours Roy-Bry, 10 places à la Vieille Forme. Ils peuvent également s’approvisionner en eau et effectuer leur vidange sur le parking de la capitainerie.Une nouvelle aire a été ouverte avenue de la Fosse-aux-Mâts. Sa capacité d’accueil est de 30 camping-cars. Le stationnement est payant par horodateur. Cette ouverture a pour objet d’interdire la prolongation du stationnement sur le Cours Roy-Bry et sur le parking du lycée Dassault alors que beaucoup de curistes s’y installent pour la proximité du centre-ville et des thermes.
Voie en alternance
Rochefort pratique le stationnement unilatéral alterné dans près d’une centaine de rues à double sens ou à sens unique. En effet, seuls les faubourgs à l’ouest du centre-ville ont vu la mise en place du stationnement alterné afin d’augmenter la capacité de stationnement quand cela est réalisable.En raison d’un marquage au sol permanent, le centre-ville est exclu de ce type de stationnement.
Économie
La population active
Catégories socioprofessionnelles
Catégorie | 1999 | 2009 | ||||
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Agriculteurs exploitants | 0.1 % | (2.6 %) | (1.4 %) | 0.1 % | (1.7 %) | (1.0 %) |
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise | 3.2 % | (4.4 %) | (3.5 %) | 2.8 % | (4.2 %) | (3.3 %) |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 4.2 % | (3.9 %) | (6.6 %) | 5.9 % | (5.0 %) | (8.6 %) |
Professions intermédiaires | 10.3 % | (9.6 %) | (12.1 %) | 10.9 % | (11.3 %) | (13.8 %) |
Employés | 19.2 % | (16.3 %) | (16.6 %) | 18.6 % | (16.6 %) | (16.7 %) |
Ouvriers | 14.5 % | (13,4 %) | (14.9 %) | 13.6 % | (12,8 %) | (13.5 %) |
Retraités | 25.7 % | (28,2 %) | (22.2 %) | 31.4 % | (34,0 %) | (22.9 %) |
Autres personnes sans activité professionnelle | 22.8 % | (21.6 %) | (22.9 %) | 16.7 % | (14.4 %) | (17.2 %) |
Secteurs d’activité
Les données suivantes datent de 200741.Pourcentage d’actifs ayant un emploi selon les secteurs d’activité :
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- Secteur primaire (agriculture) : 0,63 %
- Secteur secondaire : 19,99 %
- Industrie : 14,63 % (17,6 % en 1999)
- B.T.P. : 5,36 %
- Secteur tertiaire : 79,37 % (77 % en 1999)
- administration publique, enseignement, santé, action sociale : 44 %
- commerces, transports, services divers : 35,37 %
Niveau d’études
Les données suivantes datent de 200741.- Pourcentage des 15-29 ans scolarisée : 36,66 %
- Pourcentage des 2-17 ans non scolarisée : 6,75 %
- Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus :
- Sans diplôme : 20,7 %
- Niveau CEP : 13 %
- Niveau BEPC : 6,6 %
- Niveau CAP ou BEP : 27,5 %
- Niveau bac ou brevet professionnel : 15 %
- Niveau bac+2 : 9 % (5,9 % en 1999)
- Niveau supérieur : 8,2 % (5,1 % en 1999)
La Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort et de Saintonge
Rochefort est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort et de Saintonge.Elle gère avec le Conseil général de la Charente-Maritime, le port de Rochefort et celui de Tonnay-Charente42 et son siège est à la Corderie royale.
Le deuxième pôle industriel de la Charente-Maritime
Les activités industrielles
Deuxième pôle industriel de la Charente-Maritime après La Rochelle avec 2 512 emplois en 200741 répartis dans un grand nombre de PME et en plusieurs zones industrielles aménagées dès les années 1970, Rochefort dispose d’une certaine diversité industrielle où prédomine la construction aéronautique avec EADS-SOGERMA, SIMAIR, MALICHAUD-ATLANTIQUE, METAL-CHROME. L’industrie aéronautique est en effet le premier poste industriel à Rochefort avec plus de 1 200 emplois et près de la moitié des effectifs industriels de la ville43.Les autres secteurs industriels sont représentés par des chantiers nautiques de plaisance répartis en 16 entreprises et employant 400 salariés. Les deux plus grands noms de cette industrie récemment implantée dans la ville sont CIM et NAUTITECH qui fabriquent des voiliers de grand renom.
L’industrie du bois, l’industrie des matériaux composites pour l’équipement automobile, la fonderie industrielle, l’industrie textile complètent un secteur industriel en véritable renouveau après les années de crise profonde que la ville a connues dans les années 1970 et 1980 où nombre d’entreprises industrielles ont disparu (ROL, Forsheda-France, Société Chimique de la Route).
Plus récemment la ville a connu quelques turbulences avec la fermeture de ZODIAC, une entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication des célèbres canots pneumatiques, à cause de la concurrence asiatique et qui a employé jusqu’à plus de 500 personnes.
Le secteur de la construction
Le BTP, autre composante du secteur secondaire, occupe 921 emplois à Rochefort en 200743. Il s’agit d’un secteur économique constitué principalement de PME dont une entreprise du bâtiment qui emploie une centaine de personnes. Le marché de la construction est assez dynamique à Rochefort et dans sa zone urbaine depuis le début du nouveau siècle et stimule le secteur du bâtiment (construction du nouvel hôpital de la ville, rénovation urbaine, aménagement de lotissements résidentiels, construction d’immeubles modernes et de haut standing en bordure du port de plaisance).Les zones artisanales et industrielles
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Les ports de Rochefort
Rochefort possède deux ports, un de plaisance et l’autre de commerce, répartis en trois bassins à flot.
Historique du port de Rochefort
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, tandis que l’arsenal se transforme, le port de commerce se développe. Installé d’abord dans l’arsenal sud, le port marchand est transféré à la Cabane carrée dans l’actuel quartier Libération, limitrophe de la ville voisine de Tonnay-Charente et sur le chenal des vivres.Sous Napoléon III, de 1859 à 1869, un nouveau port de commerce est construit. Il comprend deux bassins à flot qui sont devenus aujourd’hui les bassins de plaisance, complétés en 1890, par un troisième bassin, l’actuel port de commerce, qui connaît toujours une activité modeste mais régulière.
Le port de plaisance
Le port de plaisance de Rochefort est le premier port fluvial de Charente-Maritime. Il est situé sur la rive droite du fleuve Charente à 15 milles nautiques environ de fort Boyard ou de l’île d’Aix, au cœur de la ville.Il s’agit d’un port qui se répartit en deux bassins à flots dénommés Lapérousse et Bougainville. Il comporte 300 places sur pontons ainsi que 40 places visiteurs.
Port de commerce de Rochefort-Tonnay-Charente
Le port de commerce fonctionne en binôme avec le port de Tonnay-Charente, formant ainsi le port de Rochefort-Tonnay-Charente, un complexe industrialo-portuaire déjà actif dans le années 197044.Géré par le Conseil général de la Charente-Maritime et par la CCI de Rochefort, ce complexe portuaire est devenu le premier port départemental de France avec un trafic moyen annuel variant entre 800 000 tonnes et un million de tonnes. Il se classe au troisième rang des ports français pour l’importation des sciages résineux, au sixième rang pour l’importation d’engrais et au dixième rang pour l’exportation des céréales.
Le port de Rochefort accueille principalement des cargos chargés de bois du Nord. Les exportations portent principalement sur les céréales, blé et maïs.
Le port de Tonnay-Charente quant à lui reçoit principalement des engrais et du charbon en vrac et expédie des sables et des graviers ainsi que des céréales, principalement du maïs.
Il y a en moyenne deux arrivées ou départs par jour, suivant le rythme des marées. Ces deux ports fonctionnent en effet avec la remontée de la marée sur la Charente. Le tonnage des cargos est limité à cause du tirant d’eau maxi qui est de 5,70 m et surtout de la largeur de l’écluse qui ne peut accepter des navires de plus de 16 m de large pour une longueur de 116 m.
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Une ville commerciale
Marché
Le marché de Rochefort est le plus important de la région Poitou-Charentes. Il a lieu tous les mardis matins, jeudis matins, et samedis matins de toute l’année.
Il est composé de deux marchés :
- le marché de plein air, localisé avenue Charles-de-Gaulle, en plus de la rue Lafayette le samedi, s’étend sur 1 000 mètres linéaires d’étalages et accueille une centaine de marchands. On y trouve plus particulièrement des fruits et légumes, fleurs, fromages…
- le marché couvert situé aux halles, au rez-de-chaussée du palais des Congrès, est plus particulièrement tourné vers les métiers de bouche. 50 étals proposent des produits de la mer, viandes et charcuteries, produits régionaux…
Zones commerciales
Les principales zones commerciales de l’agglomération rochefortaise sont :- zone commerciale du Brillouet et de Villeneuve-Montigny (Intermarché, magasins Quatre Ânes, Bricomarché, Leader Price, Gémo)
- zone commerciale de Martrou (E.Leclerc, Mr Bricolage, jardinerie, La Foir’Fouille, BUT)
- zone commerciale de la Fraternité (U Express, Toquenelle Conforama, magasins de vêtements), partiellement située à Tonnay-Charente
- zone commerciale de la Varenne (Super U, jardinerie Gamm Vert) à Tonnay-Charente
- zone commerciale de Soubise (Intermarché)
- zone commerciale de Fouras (Super U)
- zone d’activité et commerciale La Pimale (Super U) à Échillais, ouverte en avril 2011
Santé
Le nouveau centre hospitalier de Rochefort
Depuis le 27 mars 2011, le nouveau centre hospitalier situé au nord de la ville, près de la zone artisanale Béligon, remplace le centre hospitalier Saint-Charles, situé au centre-ville. Ce nouveau centre de soins est moderne et d’un accès routier aisé (à 1 minute de l’autoroute A837). D’une capacité d’accueil de 279 lits, il est équipé, contrairement à l’hôpital Saint-Charles, d’un service d’IRM.Le nouveau site hospitalier accueille également une crèche (45 enfants), un bâtiment de santé publique, un immeuble de bureaux et de commerces à 100 mètres et deux parcs de stationnement, le premier pour le public (200 places) et le second réservé au personnel hospitalier (400 places). À partir de fin 2012, il accueillera le nouveau centre de Gérontologie (Centre d’Hébergement et de Soins Gériatriques) qui remplacera celui de la Maison des fleurs, situé dans le quartier Chante Alouette, et dont la construction a débuté en septembre 2010. Pour accueillir les secours par les airs, une hélisurface a été construite quelques mètres au nord de l’hôpital.
L’ancien Centre hospitalier Saint-Charles
La première fondation du centre hospitalier de Rochefort, anciennement appelé hôpital Saint-Charles, remonte à 1733, grâce à Charles Jouvenon, supérieur de la congrégation, prêtre de la mission établie dans la ville et curé de Saint-Louis. Aux termes de nombreuses formalités administratives, il obtient des lettres patentes du roi en date du 6 mai 1733 qui furent enregistrées par le Parlement le 9 juillet 1734, donnant « l’autorisation d’établir un hôpital pour les pauvres malades de l’un et l’autre sexe… ». Le service de santé fut, dès le départ et pour longtemps, confié aux chirurgiens de la Marine, qui apportèrent régulièrement leurs concours et compétences.
L’hôpital Saint-Charles actuel date de 1972. Depuis, un nouveau service des urgences a été construit et ouvert en 1993, ainsi que le service de surveillance continue (réanimation) en 1994. Aujourd’hui, cet hôpital est le bâtiment le plus haut de Rochefort.
En 2003, la reconstruction de l’hôpital de Rochefort a été retenue par le Ministre de la Santé, dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », qui concerne notamment la rénovation du patrimoine hospitalier. Les objectifs de cette reconstruction sont :
- d’améliorer les conditions d’accueil et de confort des patients, la qualité et la sécurité des soins
- d’humaniser les services cliniques, en respectant les normes de sécurité et d’accessibilité à tous
- de fédérer et de mutualiser les moyens.
L’ancienne clinique de Rochefort
Depuis le 29 avril 2011, la clinique de Rochefort, située en centre-ville, est fermée à la suite d’une décision de la direction du groupe Kapa Santé, locataire du site jusqu’à cette date et qui a décidé de fermer son centre de soins en raison d’une procédure judiciaire entre lui et le propriétaire des locaux (Snam). Depuis octobre 2009, le groupe ne paye plus le loyer, soit 600 000 euros à rembourser.
L’ancienne clinique est située rue Pierre Toufaire. Appelée jusqu’en 2009, « clinique Pujos », le nouveau propriétaire, le groupe Kapa Santé, l’avait renommée « Clinique de Rochefort ».
Fondée en 1928 et classée en catégorie A depuis 1987, elle était l’unique clinique privée de Rochefort. La majeure partie de ses services hospitaliers a été recentrée sur le nouveau centre hospitalier de Rochefort en 2011. La clinique devait se recentrer sur les soins de suite et la rééducation (S.S.R.) mais à la suite de sa fermeture, ces services ne verront jamais le jour.
Aujourd’hui le site se transforme en pôle de santé. Cette mutation se fera progressivement au cours de l’année 2012 où une quarantaine de professionnels de santé occuperont les lieux. Des nutritionnistes, médecins généralistes, infirmières, sages-femmes, pédicures, podologues, orthésistes, rhumatologues et pédiatres viendront compléter l’offre déjà présente (médecins généralistes, radiologues, kinésithérapeutes, dentiste, neurologue, orthoptiste, ORL, orthopédiste, psychologue et neuropsychologue)45.
Les œuvres hospitalières de l’Ordre de Malte
L’Ordre de Malte est présent à Rochefort avec :
- depuis 1985, la maison d’accueil spécialisée Saint-Jean de Jérusalem qui accueille 40 personnes handicapées adultes, présentant un handicap majeur associé à un ou plusieurs autres troubles secondaires ;
- depuis 1996, le centre Saint-Jean de Jérusalem qui accueille 12 personnes adultes atteintes d’autisme ;
- à partir de 2012, la maison d’accueil spécialisée située dans le quartier de la Casse aux Prêtres qui accueillera 46 personnes.
L’ancien hôpital de la Marine
L’hôpital de la marine remplaça le premier hôpital, trop petit. Dû à l’ingénieur Pierre Toufaire, attaché au port depuis 1774, le nouvel hôpital de Rochefort, construit entre 1783 et 1788, est le premier établissement hospitalier de structure pavillonnaire, limitant ainsi les risques de contagion. Il est désaffecté en 1985. Vendu aux enchères autour de 17 millions de francs (à la bougie) à un homme tombé amoureux du site qui décède en 2007. L’école de chirurgie, située dans l’un des pavillons, a été conservée dans son état d’origine, avec le musée, la bibliothèque et la salle des actes, où étaient donnés les cours. Depuis, il est ouvert au public afin d’admirer les collections de dessins ramenés des diverses expéditions autour du monde par les chercheurs de l’époque, embarqués à bords des navires.
Le centre thermal de Rochefort
Rochefort est aujourd’hui la 7e ville thermale de France. La progression du nombre des curistes est liée à la fois à l’augmentation des besoins de soins et à la qualité des infrastructures pour réponde à cette demande46.
Les services de la Sécurité sociale et de la CPAM
La Sécurité sociale et de la Caisse primaire de l’assurance maladie – ou CPAM – ont ouvert des antennes départementales à Rochefort et ont implanté leurs services dans de nouveaux locaux dans le Parc des Fourriers depuis 2007.
Le service de la Sécurité sociale est implanté à Rochefort depuis 1975 et emploie aujourd’hui une soixantaine de personnes. Il est l’une des trois antennes ouvertes dans le département de la Charente-Maritime avec celles de La Rochelle où se trouve le siège départemental et à Saintes dont les compétences recouvrent les arrondissements de Saint-Jean-d’Angély, Saintes et Jonzac.
Tourisme et Patrimoine
Patrimoine historique et lieux touristiques
Rochefort est classée ville d’art et d’histoire. Aujourd’hui, la ville est également visitée pour ses thermes, exploités depuis 1953. Elle est soumise à une Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (Z.P.P.A.U.P), arrêté de création de la zone : 09/05/2005, et un périmètre de Secteur Sauvegardé a été délimité (Arrêté de création du secteur : 13/11/2009)47
Monuments classés aux Monuments historiques
- ancien hôtel de Cheusses (musée naval) depuis le 19 janvier 193247
- corderie royale et les bâtiments annexes (château d’eau, fontaine, corps de garde) depuis le 10 octobre 1967
- pont transbordeur du Martrou depuis le 30 avril 1976
- vieille forme et forme double depuis le 9 mai 1989
- maison de Pierre Loti depuis le 7 mai 1990.
- le commissariat de la marine sur le quai aux vivres en cours de rénovation
Monuments inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (IMH)
- fontaine de la place Colbert depuis le 23 février 1925
- porte de l’Arsenal dite porte du Soleil depuis le 11 juin 1928
- remparts proches de l’ancien porte Martrou depuis le 30 mai 1930
- hôpital maritime depuis le 14 septembre 1965
- caserne Latouche-Tréville depuis le 7 avril 1967
- théâtre municipal de la Coupe d’Or depuis le 29 décembre 1969
- gare SNCF depuis le 28 décembre 1984
- église Saint-Louis depuis le 2 juin 1987
- forme Napoléon III depuis le 7 mars 1988.
Arsenal maritime
Dans l’esprit de ses fondateurs, Rochefort doit être le plus beau port de guerre de l’Europe. L’Arsenal en sera la pièce maîtresse.
La porte du Soleil (ci-contre) est une porte monumentale en forme d’arc de triomphe érigée en 1831 par Auguste Giral. Elle formait l’entrée principale de l’arsenal, sous laquelle « la ville entière passait matin et soir », la majorité des hommes travaillant à l’arsenal. Son nom vient du fait que, le 4 mars et le 10 octobre, le soleil se lève exactement dans son axe. C’est en la franchissant que l’on peut commencer la visite de l’arsenal voulu par Colbert.
Dès 1666, les trois parties principales de l’Arsenal sont en place:
- au centre, « la maison du Roy »
- au sud, les magasins généraux et l’Avant-garde, appelé le « Parc »
- au nord, l’arrière-garde, la corderie royale et la forme de radoub.
L’ensemble des bâtiments de l’arsenal de Rochefort est candidat au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO48.
La Corderie royale
Article détaillé : Corderie Royale – Centre International de la Mer.
La Corderie royale est située sur la rive droite de la Charente, en bordure même du fleuve. Elle renferme l’espace muséographique du Centre international de la Mer de Rochefort.
- La construction, les cordes
La réalisation ne fut pas simple en raison du terrain. Situé à la bordure de la Charente, le sol est constitué d’une couche de vase épaisse de près d’une trentaine de mètres, parfois inondé d’une soixantaine de centimètres d’eau aux grandes marées. Avant la construction du bâtiment lui-même, il fallut donc surélever de quelques pieds49 et établir un radier constitué d’un quadrillage de pièces de chêne de 30 centimètres de section enfoncé à 5 pieds sous la nappe phréatique50.
Ce n’est qu’une fois le radier terminé que commença réellement la construction, à l’aide de pierres calcaires des carrières proches de Crazannes. Afin de ne pas déstabiliser ce radeau flottant, la construction par les 700 ouvriers se fit de manière symétrique, le passage au niveau supérieur n’ayant lieu que lorsque les deux pans de mur avaient atteint le niveau.
Finalement, après plus de trois ans de travail, la construction s’acheva en juin 1669.
Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 370 mètres fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. La longueur du bâtiment central permettait la fabrication en un seul tenant de cordages pouvant atteindre une encablure (soit 182,5 mètres). On utilisait pour cela du chanvre qui arrivait des provinces de France et de Rīga en mer Baltique. L’aile principale est bornée par deux pavillons. Au nord, celui destiné au stockage du chanvre et au sud, celui destiné au goudronnage du cordage. Toutes les étapes étaient prises en charge à l’arsenal, jusqu’au goudronnage pour éviter que les cordages ne pourrissent en mer.
- Le déclin
- L’école de maistrance et des apprentis armuriers
- L’annexe de l’artillerie navale
- Les travaux maritimes
- Les archives secrètes de la marine
- Le musée des « petits-modèles »
- …
Le 10 septembre 1926 est décidée la fermeture de l’arsenal de Rochefort qui, en plus d’un grand émoi au sein de la population locale, entraîne l’abandon progressif de la Corderie.
Le déclin du bâtiment sera complet lorsque les forces d’occupation quittant la ville en 1944 incendieront la Corderie. Le feu qui dura plusieurs jours rendit le bâtiment inutilisable. Laissé à l’abandon total pendant près de 20 ans, la Corderie et ses alentours devinrent le lieu d’une flore abondante.
- La remise en service
Aujourd’hui, le bâtiment héberge :
- La Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort et de Saintonge
- La médiathèque municipale
- Le siège de la LPO
- Le siège de l’IGKT, International Guild of Knot Tyers, l’Association internationale des faiseurs de nœuds.
- Le siège du Conservatoire du littoral
- Le Centre international de la mer, comprenant plusieurs salles d’exposition sur la fabrique des cordages.
Il est bordé, côté Charente, par un jardin, dit des Retours.
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Les formes de radoub
Les coques des navires devaient être périodiquement entretenues ou réparées. Pour éviter les délicates manœuvres d’abattage en carène des bateaux, on utilisait les formes de radoub. Les navires pénétraient, à marée haute, dans ces grandes coques, creusées dans la berge vaseuse puis maçonnées, qui se vidaient à marée basse (avec l’aide d’une machine hydraulique qui pompait le surplus d’eau) : le travail de réparation pouvait alors commencer.À Rochefort, trois formes de radoub sont encore visibles :
- la vieille forme dans l’arsenal nord conçue par François Le Vau
- la forme double, dite aussi Louis XV, conçue par l’intendant Pierre Arnoul
- la forme Napoléon III, située derrière la porte du Soleil.
La forme double, dont les bassins amont et aval ont été dégagés en 1992 et 1993, est conçue par l’intendant Pierre Arnoul en 1683. Réalisée avec peine entre 1683 et 1728, car le sol trop meuble, engloutissait les pierres. Elle permettait de réparer deux navires à la fois et présentait deux innovations : au lieu d’être lisses, ses murs sont faits de gradins pour faciliter le travail de radoub et la fermeture de la forme est assurée par un bateau-porte.
C’est dans cette forme qu’a été reconstruite L’Hermione. Un nouveau bateau-porte installé en 2012 a permis la remise en fonction de cette forme.
La forme Napoléon III, construite entre 1853 et 1861, fut allongée en 1900 pour accueillir le Dupleix, long de 134 m, le dernier grand croiseur-cuirassé construit à Rochefort.
Après la mise en place en 2012 d’un nouveau bateau-porte, cette forme accueille maintenant L’Hermione pour la mise en place de son gréement et de ses aménagements.
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La maison du Roy
Cette demeure édifiée entre l’arsenal et la ville sur les ruines de l’ancien château féodal fut la demeure de l’intendant de la Marine et, à partir de 1781, celle du commandant de la Marine. Depuis trois siècles, elle a subi maints remaniements. Sa porte d’entrée monumentale, de 1716, a été déplacée après l’incendie de l’édifice en 1895, rue Toufaire, pour être dans l’axe de la rue de l’Amiral-Courbet, la seule de Rochefort qui ait conservé ses pavés.
La maison du Roy abrita a deux reprises l’empereur Napoléon Bonaparte : la première fois en août 1808 pour visiter le fort Boyard en construction et pour dresser les plans du fort Liédot et la seconde, moins glorieuse, le 3 juillet 1815, lors de son départ sur l’île d’Aix avant son exil sur l’île Sainte-Hélène. En vérité, sa dernière destination volontaire sur le territoire et non sur une île sera Rochefort. Cependant, il se rendit le 8 juillet aux Anglais qui l’emmèneront sur sa terre d’exil depuis Fouras, qui est sa vraie dernière destination française mais non volontaire.
Depuis, la maison du Roy est devenue la préfecture maritime qui gère les côtes des Sables-d’Olonne jusqu’à Biarritz. En 2002, elle ferme ses portes à la Marine (la préfecture maritime de Brest reprend le flambeau) et elle abrite désormais le Commandement des Écoles de la gendarmerie nationale depuis 2004.
La tour des signaux
La tour des signaux date de 172852. Elle constituait à l’origine le clocher de la première église Saint-Louis, aménagée dans l’ancien prêche du seigneur de Cheusses, protestant, au moment de la fondation de la ville moderne. L’église, desservie par les Lazaristes (Congrégation de la Mission), est dès 1723 « trop petite, fort basse et peu convenable pour un lieu si considérable. Plusieurs poutres menacent ruine »52. Les Lazaristes refusant de prêter serment à la constitution civile du clergé, la marine saisit leur église en 179153 afin d’en faire un entrepôt. Le titre paroissial est transféré à la chapelle du couvent des Capucins, qui, presque intégralement reconstruite à partir de 1835, devient l’église Saint-Louis actuelle.
La tour des signaux et les bâtiments adjacents (restes de la première église) sont aménagés par l’armée. L’ancien clocher est étêté et un sémaphore, assurant les communications entre l’amirauté et la rade de la Charente, est installé sur la plate-forme sommitale. Malgré les évolutions technologiques, la tour est utilisée jusqu’en 1930, servant de réserve en cas de défaillance des autres moyens de communication. Elle reste propriété de l’armée jusqu’en 2002, puis est restituée à la ville, qui y aménage un espace multimédia en 2008.
Haute de 26 mètres, elle fut longtemps un des plus hauts bâtiments de la ville. De plan carré, elle domine les toits des immeubles de la rue Touffaire.
Le magasin aux vivres
La subsistance de tout ce peuple d’ouvriers et de marins, ainsi que l’approvisionnement des navires en vivres, posa très vite des problèmes à l’État. Colbert proposa au roi Louis XIV de créer un « munitionnaire » chargé de régler la nourriture. Le roi créa le poste par un arrêté du 2 octobre 1669 et on décida d’élever un bâtiment : le « magasin aux Vivres » qui fut le plus vaste des monuments de ce genre possédé dès lors par la Marine. Le bâtiment, construit entre 1671 et 1673, longe l’actuel bassin de plaisance. Il porte le cachet de l’époque. Élevé sur le même alignement nord que le premier hôpital (caserne Charente), il a 120 mètres de long. Il contenait les greniers d’approvisionnement. L’ensemble forme un vaste quadrilatère ; les deux ailes en retour mesurant 125 mètres. À droite de la porte d’entrée se trouvait la tonnellerie.Par la suite, le bâtiment connut pratiquement toutes les affectations : magasin, hôpital de la marine, logements pour l’armée et bâtiment de la sécurité civil.
À partir de 2012, le site devrait être reconverti par un promoteur avec la réalisation :
- de cent appartements de bon standing,
- d’une résidence hôtelière trois étoiles,
- d’un restaurant panoramique avec vue sur le port de plaisance,
- d’un parking aménagé dans la cour.
Place Colbert
Place la plus célèbre de Rochefort, c’est le centre vital de la ville.
À l’origine, cette place faisait office de pré pour le pacage des animaux et se nommait la place aux herbes.
Par la suite, grâce à l’impulsion donnée par les urbanistes, cette place est embellie en 1757 et pourvue d’une belle fontaine de pierre couronnée, par Victor Bourguignon, d’une figure allégorique symbolisant la rencontre de la Charente et de l’Océan. La source alimentant cette fontaine provient de Tonnay-Charente par l’aqueduc du Coteau54. Cet aqueduc initialement construit à la demande de l’intendant Bégon en 1695 aboutissait à un énorme réservoir situé près du bâtiment de corps de garde de la Corderie Royale54. En 1754, cet aqueduc alimentait en eau toutes les fontaines de Rochefort54.
De cette époque datent aussi les balcons rocaille ou néoclassiques qui ornent de simples maisons comme des hôtels particuliers : hôtel des Lemoyne de Sérigny, seigneurs de Loire, devant la fontaine, et l’hôtel d’Amblimont, l’actuel hôtel de ville, en face. Célèbrement connue grâce aux Demoiselles de Rochefort, la place qui, pendant de nombreuses années, possédait un bassin carré au milieu qui a aujourd’hui disparu. En effet, depuis 2006, la place est redevenue ce qu’elle était lors de sa première construction. La fontaine a été remise en valeur, le bassin a disparu pour laisser deux axes croisés comme à l’origine. Une horloge de marées a été installée au centre de la place. Elle indique l’état de la marée et le nombre d’heures restant avant basse mer par une série de spots lumineux.
Les fortifications
Louis Nicolas de Clerville fut le commissaire général des fortifications de Rochefort. Cependant en 1662, ces fortifications privilégient l’esthétique à la fonctionnalité et à l’efficacité puisqu’elles étaient caractérisées par :
- de longues courtines trop basses et mal flanquées,
- des redents pour remplacer des bastions,
- l’absence de défenses avancées,
- des portes sans dehors.
En 1690, l’enceinte des remparts de Rochefort étaient composée de trois bastions et de huit redents triangulaires adossés à la Charente.
Les remparts ont été conservés sur de vastes portions malgré l’ordre de démolition en 1923. On peut notamment admirer devant le cours Roy-Bry, une guérite en pierre de forme pentagonale portée sur culot lisse. Il ne faut pas l’appeler échauguette, mot à réserver au vocabulaire des châteaux-forts. Les fortifications bastionnées (c’est le cas de Rochefort) ont des guérites en pierre, selon tous les documents de Vauban.
Cimetières, cénotaphes, monument aux morts
Rochefort possède plusieurs cimetières, ainsi que plusieurs stèles et monuments aux morts.
- Cimetière municipal comportant un carré militaire;
- Cimetière de la Marine dépendant de l’ancien hôpital de la Marine;
- Cimetière militaire contenant 232 tombes de soldats morts pendant la guerre de 14-18 à l’hôpital de la Marine à Rochefort55 ;
- Stèle à la mémoire des Neufs fusillés entre 1941 et 1944 inaugurée en 2004 au carrefour du Polygone, au centre de l’avenue des Déportés et Fusillés. Ne comporte pas de noms56.
- Plaque commémorative des Sapeurs-Pompiers57.
- Monument commémoratif dédié aux naufragés originaires de Rochefort, situé à l’entrée du Carré militaire58.
- Stèle des déportés et des fusillés de la guerre de 1939-194559.
- Stèle commémorative aux Rugbyman se trouve 202, rue des Frères-Jamain60.
- Le monuments aux soldats de Rochefort morts depuis la Première Guerre mondiale. La destruction de la majorité des remparts à partir de 1923 entraîne l’ouverture de la ville vers le faubourg. Il se dégage un espace important sur lequel on prévoir l’emplacement de ce monument aux morts dont la construction, en 1924, est confiée à Georges Gourdon, entrepreneur en marbrerie à Paris. Le monument se compose d’un obélisque dressé lui-même sur un socle pourvu d’escaliers et de rampes. L’obélisque est surmonté d’une statue allégorique de la France coiffée d’un casque de poilu et tenant un étendard et une palme. Détruite par la foudre en 1968, elle a été remplacée par une figure de la Patrie en 1971. La Place du Monument aux Morts a été rebaptisée place des Martyrs de la Résistance61.
Les ponts sur la Charente
La traversée de la Charente au niveau de Rochefort a de tous temps été une nécessité, et l’augmentation continue du trafic a rendu la traversée par bac insuffisante dès le milieu du XIXe siècle. Le problème était difficile car il fallait concilier une circulation terrestre importante (l’axe Bordeaux-Nantes et la desserte d’Échillais Soubise…) avec une circulation maritime de voiliers et de navires de haut bord imposant un fort tirant d’air. Après l’étude de plusieurs projets, c’est le « système de pont à transbordeur » qui fut choisi en premier. Il sera suivi ensuite de deux autres ouvrages.Le pont transbordeur
Ce pont, dont le système fut proposé par l’ingénieur Ferdinand Arnodin (1845–1924), a été inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de construction.
Ce pont repose sur deux pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres et situés de part et d’autre de la Charente. Un tablier de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylônes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet alors aux passagers de passer d’une rive à l’autre.
Lors de son ouverture, ce pont qui avait coûté 586 500 francs de l’époque, pouvait contenir à chaque traversée, 9 voitures à 2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacité était de 26 tonnes. La traversée durait à l’époque, temps d’embarquement et débarquement compris, 40 minutes.
Mais l’augmentation continue du trafic eut raison du transbordeur, et en 1967, il fut remplacé par le pont à travée levante et en 1975, un budget de 1,4 millions de francs fut alloué à sa démolition. Le pont sera finalement classé aux monuments historiques en 1993, 7 millions de francs seront utilisés à la rénovation globale. Aujourd’hui, le pont est de nouveau en activité pour son atout touristique. Il est exclusivement ouvert aux piétons et aux vélos. La traversée est payante (2,60 € l’aller-retour pour un adulte en 2014) et dure 4 minutes et demie. Coté Rochefort, le local du moteur électrique abrite un petit restaurant ouvert en saison.
Le transbordeur est apparu dans le film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort.
Le pont à travée levante
Un pont à travée levante fut construit à quelques dizaines de mètres en aval du pont transbordeur. Il a été démonté en 1991. Le tablier de ce pont était situé à quelques mètres seulement au-dessus de l’eau, mais il pouvait s’élever sur toute sa longueur afin de permettre le passage des bateaux. Cette opération était cependant relativement longue et causait des difficultés de circulation pour les personnes souhaitant traverser la Charente.Le viaduc de Martrou
Article détaillé : Viaduc de Martrou.
Ce pont construit en 1991 est situé en aval du pont transbordeur. Il y eut donc un temps trois ponts alignés sur la Charente à ce niveau, mais le pont central levant de 1967 a finalement été démoli. Après avoir été payant pour les véhicules non immatriculés en Charente-Maritime, le viaduc est gratuit pour tous les véhicules depuis le 1er janvier 2004. Ainsi, le trafic routier a plus que doublé en deux ans et les ralentissements entre le viaduc et la sortie de l’autoroute venant de La Rochelle sont presque quotidiens.
Le viaduc permet le franchissement de la Charente en deux minutes pour se rendre vers Royan ou l’île d’Oléron dans un sens et vers Rochefort et La Rochelle de l’autre.
Un projet de contournement de Rochefort, par l’est, est à l’étude. Il pourrait permettre un désengorgement du trafic automobile du viaduc de Martrou ainsi qu’une liaison directe entre La Rochelle et le futur aéroport départemental de Saint-Agnant d’une part et Royan de l’autre. Le projet est contesté par une association de riverains et des élus écologistes locaux qui lui préféreraient un prolongement de la liaison ferrée cadencée existant déjà entre Rochefort et La Rochelle63.
L’Hermione
Article détaillé : L’Hermione.
Depuis 1997, une association s’est donné pour projet de reconstruire à l’identique la frégate l’Hermione à bord de laquelle La Fayette partit en 1780 rejoindre les insurgés américains au cours de la guerre d’indépendance des États-Unis.
La version originale du navire fut construite en 11 mois grâce à la collaboration de centaines de travailleurs, bagnards compris, pour un total de 35 000 journées de travail.
L’équipe de reconstruction du navire s’est attachée à effectuer une reconstruction à l’identique et à faire partager cela au public à l’aide de divers stands (forgeron etc.) et d’une visite guidée du chantier. Le chantier est installé dans la double forme de radoub du XVIIe siècle située à Rochefort et les visites sont une source de financement pour le chantier.
En raison de difficultés d’approvisionnement, des bois humides, etc., l’association Hermione-La Fayette a décidé de modifier la construction du navire. Sa mise à l’eau prévue fin 2008 avec une coque nue, non équipée et non armée et ensuite la réalisation à flot pendant 2 ans des travaux d’aménagement et d’équipement est suspendue. Pour garantir la qualité du bordage, l’association a décidé de réaliser l’ensemble du bateau à sec sur le site actuel du chantier et de mettre l’Hermione à l’eau entièrement équipée et prête à naviguer. La mise à l’eau du bateau a été réalisée le vendredi 6 juillet 2012. La coque a quitté la forme double pour rejoindre la forme Napoléon III.
Patrimoine culturel et artistique
Maison de Pierre Loti
L’officier de Marine Julien Viaud (1850-1923), en littérature Pierre Loti, passa une grande partie de sa vie à transformer sa maison natale en un lieu théâtral où il se mettait en scène lors de fêtes mémorables, invitant toutes les célébrités de l’époque que son immense renom l’amenait à fréquenter. Pour ses décors, il s’inspirait à la fois du passé : salle gothique et salle Renaissance et des pays lointains d’Orient et d’Extrême-Orient, qu’il connut lors de ses lointaines missions : mosquée, salon turc, chambre arabe et salle chinoise, en grande partie disparue aujourd’hui.
Une fois passé derrière l’austère et banale façade rochefortaise le visiteur est transporté dans l’univers magique et exotique de l’écrivain qui fascine toujours autant plus d’un siècle après sa création.
Théâtre de la Coupe d’Or
La ville de Rochefort se dote d’une salle de spectacles cent ans après sa fondation. En 1766, plusieurs notables créent une société pour financer cette édification. Le Maire, Hèbre de Saint-Clément, propose d’offrir un terrain où est bâti l’Hôtel de la Coupe d’Or. Cet hôtel aurait donné le nom du théâtre. Les travaux de construction sont confiés à Giovanni Antonio Berinzago, architecte et peintre de Lombardie qui travaille à l’époque au décor du théâtre de La Rochelle. Inspiré des théâtres italiens du XVIIe siècle, Berinzago en reprend la division en trois parties. D’est en ouest :
- un espace d’accueil et un foyer réduit ;
- une salle en U élevée sur quatre niveaux superposés (autour d’un parterre, un amphithéâtre en surplomb, deux étages de loges et une galerie) ;
- une scène munie de cintres et de dessous de scène pour les décors.
La partie sud reçoit à chaque niveau les « chambres des actrices », séparées des « chambres des acteurs », et un chauffoir.
En 1852, après que les sociétaires rencontrèrent des difficultés financières, la municipalité s’en porte acquéreur et envisage sa reconstruction.
Le projet de l’architecte rochelais Brossard transforme profondément l’espace tout en gardant un plan en trois parties :
- au rez-de-chaussée, le péristyle agrandi semble avoir conservé les colonnes doriques du premier édifice. Cet espace est surmonté d’un foyer qui permet de favoriser la rencontre des artistes et des spectateurs.
- La salle est élargie d’un tiers par le rejet des coulisses à l’arrière de la scène. Son élévation maintient le principe du théâtre à l’italienne avec un parterre entouré de baignoires, un balcon en surplomb, un niveau de loges surmonté d’une galerie. Au plus près de la scène, quatre loges dites d’avant-scène reçoivent un décor particulièrement soigné.
- Le plafond de la coupole qui couvre la salle est orné d’une toile marouflée d’Auguste Constantin où figurent les Muses antiques présidant aux libéraux (1844). Quant aux dessous de scènes et aux cintres, ils sont agrandis et adaptés pour assurer l’élargissement du plateau.
En 1969, le théâtre de la Coupe d’Or est inscrit à l’Inventaire des monuments historiques. En 1971, il fait l’objet d’une campagne de restauration au cours de laquelle on choisit d’habiller la salle selon le modèle des théâtres royaux en utilisant un velours bleu pâle et un paroi de miroir au deuxième niveau de loges.
Devenu théâtre conventionné en 1995, la Coupe d’Or est un espace capital pour la vie culturelle rochefortaise.
Depuis mai 2007, le théâtre est fermé à la suite d’un avis de la Commission de sécurité en vue de prévenir les risques d’incendie. La ville de Rochefort a souhaité effectuer l’ensemble des travaux en une seule tranche. Ainsi, les travaux qui devront durer jusqu’en 2011 permettront :
- la mise aux normes de sécurité du théâtre ;
- l’accès aux personnes à mobilité réduite ;
- d’équiper le théâtre d’un ascenseur ;
- de remplacer les fauteuils et les velours qui datent de 1971 ;
- de mettre la scène à l’horizontale (en pente auparavant) ;
- d’améliorer la fausse d’orchestre ;
- d’améliorer l’accrochage des projecteurs ;
- d’améliorer le montage et le démontage des décors.
Pendant la période des travaux, la salle de spectacles du parc des Fourriers remplace les représentations qui devaient avoir lieu à la Coupe d’Or.
Musée Hèbre de Saint-Clément
Anciennement appelé « Musée d’Art et d’Histoire », le musée Hèbre de St Clément était fermé depuis le 7 octobre 2002 et fut rouvert fin 2006 après sa restructuration. L’ancien hôtel du XVIIIe siècle a été détruit excepté les façades sur rues qui ont été conservées. Ces travaux ont été réalisés par l’architecte Pierre Louis Faloci. Les espaces muséaux sont répartis sur cinq niveaux :
- au sous-sol : les locaux techniques et les sanitaires pour le public
- au rez-de-chaussée : le hall d’accueil, la boutique, la salle d’exposition temporaire du Service d’Art et d’Histoire et un espace consacré au Pays rochefortais : collections archéologiques du Néolithique au Moyen Âge et carte interactive permettant au public de repérer les sites les plus intéressants à visiter
- au premier étage : la salle d’exposition temporaire des Musées Municipaux et l’espace permanent du Service Ville d’Art et d’Histoire
- au second étage : la présentation de l’histoire de la ville de la création de l’arsenal (fin XVIIe siècle) au XIXe, le plan-relief de Rochefort réalisé par l’ingénieur Touboulic en 1835 et la collection de peintures
- au troisième étage : l’évocation iconographique de l’histoire de la ville luttant d’abord pour la sauvegarde de l’arsenal, puis pour de nouvelles ressources économiques, les collections extra-européennes (Océanie, Afrique, Asie) et un espace consacré à la culture kanake contemporaine, intégrant ou renouvelant la tradition.
L’entrée du musée est gratuite pour les expositions permanentes et payante pour celles qui sont à durée déterminée.
Musée national de la Marine
Ancienne résidence des chefs d’escadre, l’hôtel de Cheusses est le grand témoin du passé maritime de Rochefort.
C’est le plus ancien hôtel de la ville. Construit à partir de 1599 (la tour nord-ouest), il appartenait à la famille protestante de Cheusses, que le pouvoir royal déposséda de ses biens lors de la création de l’arsenal. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il servit de résidence aux chefs d’escadre, tels d’Estrées, de Tourville ou Barrin de La Galissonnière.
Transformé en musée de la Marine en 1973, l’hôtel de Cheusses, agrandi de l’hôtel contigu élevé en 1716 abrite désormais les collections historiques liées à la construction navale : modèles de navires, sculptures ornementales et objets précieux.
C’est un lieu dont les riches collections permettent des approches très diverses de l’histoire de la marine et de Rochefort, comme l’explique l’attaché de conservation du patrimoine du musée dans un court reportage de présentation64.
Ancienne École de Médecine Navale
Le Musée national de la Marine de Rochefort est aussi composé d’un second bâtiment qui renfermait l’ancienne école de médecine navale et qui représente aujourd’hui un remarquable témoin de l’architecture hospitalière.
Située dans un pavillon de l’ancien hôpital de la Marine qui fut édifié en 1788, l’ancienne École de médecine navale a été transformée en musée national en 1998 et est gérée directement par le Musée national de la Marine de Rochefort.
C’est l’unique musée de France dans sa discipline qui ait été ouvert au public. Il est composé de collections qui servaient de supports à l’enseignement de la médecine navale (panneaux d’artériologie, crânes phrénologiques, caisses de chirurgie…)65.
Il est également doté d’une bibliothèque scientifique riche de 25 000 volumes qui sont très recherchés et consultés par de nombreux chercheurs et historiens.
Musée des Commerces d’autrefois
Ce musée privé, situé dans le cœur historique de la ville, a été créé en 1990 et présente la plus riche collection d’objets publicitaires et de décoration de toute la France en une ingénieuse reconstitution d’une vingtaine de boutiques et d’ateliers datant de la période de la Belle Époque.
Musée de la Vieille Paroisse
Ce musée archéologique est situé dans une ancienne église désaffectée qui est le plus ancien édifice de la ville. Le musée est géré par la Société de Géographie, société savante fondée en 1878, qui demeure très active dans la ville et dont le rayonnement intellectuel et culturel dépasse largement le cadre du département.
Service Historique de la Défense – antenne de Rochefort
Installé dans l’ancienne caserne Martrou datant de 1859 (Second Empire), en face du Cercle Mixte des Armées, et spécialement aménagé dans les années 1980, le Service Historique de la Défense à Rochefort abrite une salle de lecture ainsi qu’une bibliothèque spécialisée dans le domaine maritime. Les locaux permettent de recevoir des groupes, notamment scolaires.Ce centre renferme 7 km linéaires d’archives couvrant tout le littoral de la Vendée à la frontière espagnole, 25 000 ouvrages et 500 titres de périodiques, plus de 5 000 plans de construction antérieurs à 1945, dont Fort Boyard66.
Kiosque à musique du square Parat
La ville de Rochefort possédait deux pavillons dédiés à recevoir les musiciens militaires des régiments dont seul subsiste le kiosque à musique du square Parat. Ce dernier a été créé en 1883, se présentant avec une architecture simple composée de huit colonnes reliées par des volutes ouvragées.Le kiosque à musique fut mis en place à l’occasion de la grande exposition « industrielle, maritime, scolaire, scientifique, artistique et horticole » qui eut lieu sur le cours Roy Bry en 1883. Cet édifice fut dénommé « Kiosque Parat » en 1904, devant son nom au maire de la ville, Jean Parat, qui avait organisé cette manifestation couronnée par un grand succès67.
Peu à peu abandonné au lendemain de la dernière guerre mondiale, le kiosque fut interdit d’accès en 2005 pour des raisons de sécurité, notamment en raison de sa structure porteuse qui était fragilisée.
Heureusement rénové en 2007, il fait partie de la dizaine de kiosques à musique encore présents en Charente-Maritime.
Animations culturelles
- Rochefort-sur-toile, le Cinéma Art et Essai
- Rochefort, Ville en Fête
- Cinéma des Ailleurs: le Festival du cinéma des pays du pacifique sud
- Festival de cinéma L’œil écoute
- Les Jeudis du Musée Hebre de St Clément
- Les Mercredis du Jazz
- Résonances : festival de musiques du monde et des arts de la rue
- Rochefort en accords
- La Fête de la musique
Environnement
Jardins et squares
- Jardin de la Marine
- Jardin des Retours
- Cours d’Ablois
- Square Parat
- Square Herriot
- Square Triviers
- Le Potager du Roy (Jardin pédagogique des écoles)
Jardins des Retours
Le nom de ce nouveau parc conçu par Bernard Lassus évoque les grandes expéditions scientifiques des XVIIIe et XIXe siècles. En effet, Rochefort est alors le port de départ et de retour de plusieurs de ces grandes aventures auxquelles participèrent au XVIIIe siècle François Vivès sur l’Étoile, lors du voyage de Bougainville, et Claret de Fleurieu sur l’Isis. Au XIXe siècle, des officiers de santé prennent part, comme médecins naturalistes, à des voyages de circumnavigation : Jean René Constant Quoy sur l’Astrolabe avec Jules Dumont d’Urville (1826-1829), René-Primevère Lesson avec Louis Isidore Duperrey (1822–1825), son frère cadet, Pierre-Adolphe, avec Dumont-d’Urville (1837-1840).Le jardin des Retours est dominé par ce qui subsiste de l’ancien « jardin du Roy », qu’on appelait aussi « jardin de l’Intendant » : Michel Bégon et ses successeurs aimaient s’y promener. Amputé par des lotissements successifs aux XVIIIe et XIXe siècles, ce jardin fut cédé à la ville et appelé « jardin de la Marine ». Il a gardé son tracé d’origine avec ses bosquets et ses parterres. Une large rampe plantée de tulipiers descend vers la Corderie, ouvrant la ville sur le fleuve. Les abords de la Corderie ont été aménagés en espace d’agrément : reconstitution d’un pont de navire, maquettes de navires animées. Les essences végétales sélectionnées pour ce jardin symbolisent l’importance du port de Rochefort aux XVIIe et XVIIIe siècles pour le développement de la botanique.
Conservatoire du Bégonia
Le Conservatoire du Bégonia, qui s’étend sur les bords de la Charente dans le pôle horticole de la ville, est une sorte de vitrine de l’écologie tropicale qui fait de Rochefort la « capitale du bégonia ». Cette vaste serre municipale de 1 100 m2 a été créée en mémoire de l’intendant de la Marine du XVIIe siècle, Bégon, en fonction à Rochefort et auquel la plante lui doit son nom.Aménagé en 1986 et ouvert au public en 1990, ce Conservatoire du Bégonia qui est également un musée municipal a tout récemment inauguré de nouvelles installations dont la scénographie est particulièrement didactique.
Chemin de la Charente
Ce chemin permet de longer le fleuve au plus près, sur tout son parcours rochefortais, de la Corderie Royale à Port-Neuf (soit 10 km).Caractéristiques du chemin :
- du stade nautique (Port-Neuf) à l’ancien embarcadère pour Soubise : chemin sécurisé avec revêtement de cailloux blancs uniquement pour piétons et vélos (2,4 km) ;
- de l’embarcadère pour Soubise à la station de lagunage : chemin en bitume partagé avec voitures (rares puisque chemin sans issue) et vélos ;
- de la station de lagunage au Pont Transbordeur : chemin sécurisé avec moitié bitume et cailloux blancs uniquement pour piétons et vélos ;
- du Pont Transbordeur à la Corderie Royale : chemin sécurisé avec moitié bitume et cailloux blancs uniquement pour piétons et vélos.
Il y a également un chemin qui est uniquement pour piétons et vélos du Vergeroux (rond-point du Brillouet) jusqu’à Port-Neuf avec un revêtement en bitume. Il s’agit du chemin du Brillouet. Il ne longe pas la Charente mais les marais du Vergeroux.
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Marais et les oiseaux
De nombreux oiseaux migrateurs font halte dans ce marais aux qualités paysagères remarquables : oie cendrée, cigogne, aigrette garzette, échasse blanche, héron cendré, canard, cygne… sont à découvrir sur les lagunes côtières, les vasières littorales, les roselières, les prairies humides, les marais.Partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux
Les lagunes de traitement des eaux sont constituées de cinq espaces distincts. En sortie de la cinquième lagune, ses eaux (5 000 m3 en moyenne par jour) sont rejetées sur des parcelles en bord de Charente. Il s’agit de terrains inondables qui n’ont qu’une valeur agricole modeste. Ces marais sont donc utilisés par la LPO pour en faire un lieu d’accueil pour les oiseaux migrateurs et autres. La LPO a conçu des plans d’eau de profondeurs variables afin que les échassiers de toutes tailles puissent trouver des espaces accueillants.Accueil des oiseaux
On peut voir, de l’observatoire de la station, cohabiter de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques. Les espèces les plus communes sont l’échasse blanche, l’avocette, le canard colvert, le canard souchet, le canard tadorne, le cormoran, la bécassine des marais, le râle d’eau, la foulque macroule, le fuligule milouin, le fuligule morillon, la mouette pygmée, le cygne, et différentes espèces de chevaliers… Ces aménagements furent réalisés en douceur et le site est devenu une richesse exceptionnelle en la matière.C’est maintenant l’un des « pôles-nature » de la Charente-Maritime que l’on peut visiter individuellement ou en groupe. La promotion de ce « pôle-nature » est assurée par « Espace Nature » qui est installé place Colbert depuis décembre 1992 et géré conjointement par la Ligue pour la protection des oiseaux, la Ville de Rochefort, la communauté d’agglomération du Pays Rochefortais et le conseil général de la Charente-Maritime.
Station de lagunage
Rochefort possède la plus grande station de lagunage de France et d’Europe68 : sur près de 35 hectares, sont développées les nouvelles technologies liées à l’eau douce : épuration des eaux par lagunage, accueil des oiseaux migrateurs, production d’électricité à partir du biogaz… Le tout parfaitement intégré dans l’environnement des marais.À leur arrivée à la station de lagunage, les eaux usées font d’abord l’objet d’un prétraitement : dégrillage, désablage puis dégraissage. Ainsi débarrassées des matières les plus lourdes, les eaux usées sont ensuite allégées de leurs boues avant d’être dirigées vers le réseau des lagunes où la véritable épuration va se produire. Les boues font l’objet d’un traitement spécifique puisqu’elles sont stockées dans une grande cuve en béton appelée « digesteur ». Elles vont y fermenter et produire du « bio-gaz ». Celui-ci est récupéré dans un gazomètre et va servir de combustible pour alimenter un moteur thermique, lui-même alimentant une génératrice électrique, l’ensemble constituant un cogénérateur (production simultanée d’électricité et de chaleur). L’énergie produite alimente la station d’épuration et lui fournit la plupart du temps tous ses besoins énergétiques. À certaines périodes la production est même supérieure aux besoins et le supplément d’énergie est vendu à Électricité de France. Quant aux boues, déshydratées après leur fermentation dans le digesteur, elles sont réutilisées par le service des espaces verts. Riches en azote et potassium, souvent mélangées avec de la tourbe, les boues constituent ainsi un apport appréciable comme substrat de culture pour le fleurissement de la ville.
Personnalités liées à la ville
Articles détaillés : Liste des intendants de la Marine à Rochefort et Liste des préfets maritimes de Rochefort.
- Pierre Chirac (1650-1732), médecin à l’hôpital de Rochefort.
- Henri Rieunier (1833-1918), vice-amiral, député de Rochefort, ministre de la marine.
- Victor Segalen (1878-1919), affecté en 1915 comme médecin à l’hôpital de la Marine, entre deux voyages pour la Chine.
- Henri Laborit (1914-1995), médecin et chirurgien de marine, à l’Hôpital de la Marine de Rochefort avant d’être affecté à celui du Val-de-Grâce.
Personnalités nées à Rochefort
- Naissances pendant le XVIIe siècle
- Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonière (1693-1756), officier de marine, administrateur colonial et gouverneur français.
- Naissances pendant le XVIIIe siècle
- César-Henri Boscal de Réals (1723-), chef d’escadre français.
- Louis-Philippe Rigaud, marquis de Vaudreuil (1724-1802), lieutenant-général des armées navales, député aux États-généraux
- Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville (1745-1804), vice-amiral français.
- Jean-Baptiste Audebert (1759 – 1800), illustrateur et un naturaliste français.
- André Lochet de Vaudidon (1775-1863), directeur de la manufacture d’armes de Charleville.
- René-Primevère Lesson (1794 – 1849), chirurgien et un ornithologue français.
- Naissances pendant le XIXe siècle
- Eugène-Jacques-Nicolas-Pierre Roy-Bry (1810-1864), banquier et homme politique.
- Louis-Augustin Auguin (1824-1903), peintre paysagiste français.
- Pierre Loti (1850 – 1923), écrivain français.
- Paul Maitrot de Varenne (1852-1933), préfet français.
- William Merlaud-Ponty (1866 – 1915), gouverneur général de l’AOF.
- Victor Raphaël Ménard (1881 – 1954), lieutenant-colonel d’aviation, As de la Première Guerre mondiale.
- Amédée Gibaud (1885 – 1957), joueur d’échecs.
- Naissances pendant le XXe siècle
- Raymond Corbin (1907 – 1998), graveur médailleur, un sculpteur et illustrateur français.
- Dominique Aury (1907 – 1998), de son vrai nom Anne Desclos, femme de lettres, auteur d’Histoire d’O.
- Maurice Merleau-Ponty (1908 – 1961), philosophe.
- Claude Margat, né en 1945, écrivain, peintre.
- Guy Gilbert, né en 1935, prêtre et éducateur, écrivain.
- Claude Lagoutte (1935-1990), artiste peintre.
- Pierre Salviac, né en 1946, commentateur de rugby à XV
- Dominique Bontemps, né en 1946, international de rugby à XV
- Patrick Chassé, né en 1965, journaliste spécialisé sur le cyclisme.
- Loïc Le Marrec, né en 1977, joueur de volley-ball.
- David Zurutuza, né en 1986, joueur de football.
Personnalités décédées à Rochefort
- Décès dans le courant du XVIIIe siècle
- Michel Bégon, intendant de la Généralité de La Rochelle et de la Marine au port de Rochefort, mort à Rochefort le 14 mars 1710.
- Décès dans le courant du XIXe siècle
- Charles Romme (1745-1805), professeur de mathématique de l’école des garde-côtes à Rochefort.
- Maurice Exelmans, né en 1816 à Ixelles, Amiral, préfet maritime de Rochefort, mort en fonction dans un accident à Rochefort le 25 juillet 1875.
- Colonel Canard, né à Rocroi (Ardennes) le 6 avril 1824, décédé à Rochefort le 20 avril 1894.
- Décès dans le courant du XXe siècle
- Maurice Renard, romancier. Né à Châlons-en-Champagne le 28 février 1875, décédé à Rochefort le 18 novembre 1939.
- Jean Autrand, parlementaire sous la Troisième République, décédé à Rochefort en 1941.
Personnalités ayant visité Rochefort
Les intendants de la Marine de Rochefort et les préfets maritimes de Rochefort, dépositaires de l’autorité des chefs de l’état, ont reçu nombre d’hôtes officiels à l’hôtel de la Marine.- François Blondel, architecte du roi, venu à Rochefort réaliser la corderie.
- Vauban, ingénieur du roi, surintendant des fortifications, mais ne réalisa pas de projet.
- en 1775, le duc de Chartres69
- le 27 et le mai 1777, le Comte d’Artois (1757-1836), frère du roi Louis XVI, venu visiter l’arsenal et les ports70.
- le 19 juin 1777, l’Empereur d’Allemagne (1741-1790), frère de la reine Marie-Antoinette (1755-1793), venu aussi visiter l’arsenal, mais il voulut rester incognito et descendre à l’auberge du Bas-Chat70.
- La Fayette pour prendre le commandement de son navire et embarquer le 20 mars 1780 pour l’Amérique. Il aurait séjourné dans une chambre du premier étage.
- Napoléon est venu une première fois les 4 et 6 août 1808. Embarqué avec Joséphine à Sainte-Hippolyte, il arrive par le fleuve sur les quais sous les acclamation. Reçu par le vice-amiral Martin, premier préfet maritime, il réside avec Joséphine à l’hôtel de la Marine et va visiter Fort Boyard dont il avait ordonné la construction en 1801, alors qu’il était premier consul; il n’est pas impossible qu’il soit déjà venu à Rochefort à cette occasion. Il revient une seconde fois le 3 juillet 1815, en attendant que les deux frégates la Saale et la Méduse ne le prenne pour forcer le blocus au large de l’Île d’Aix et passer en Amérique.
- Victor Hugo, venu visiter la région en septembre 1843 avec Juliette Drouet. C’est au Café de l’Europe, aujourd’hui Café de la Paix, qu’il a appris en lisant le journal Le Siècle la noyade de sa fille Léopoldine et de son gendre, et qu’il a écrit son magnifique poème: « Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai, vois-tu, je sais que tu m’attends… »
- Alain-Fournier (1886-1914), l’auteur du Grand Meaulnes, vient y rendre visite à Yvonne de Quiévrecourt (1885-1964), alors mariée au médecin de marine Amédée Brochet
- le général De Gaulle
- François Mitterrand, président de la République, le 3 novembre 1983.
- Jacques Chirac, président de la République, le 10 juillet 1995 quelques mois après son élection. Il est revenu le 18 juillet 2005 pour fêter le 30e anniversaire du Conservatoire du Littoral, établissement public qu’il a créé en 1975.
- Vigdís Finnbogadóttir, présidente de la République d’Islande fut l’hôte de la Maison de Pierre Loti le 24 septembre 1987.
- Plusieurs chefs du gouvernement : Raymond Barre en février 1988, Jean-Pierre Raffarin à plusieurs reprises comme conseiller-général, notamment à la Corderie Royale en avril 1995, Lionel Jospin le 11 août 1999, Michel Debré, Michel Rocard, Édith Cresson et Édouard Balladur.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Rochefort, sur Wikimedia Commons
- Rochefort, sur le Wiktionnaire
- Rochefort (Charente-Maritime), sur Wikinews
Bibliographie
- Liste d’ouvrages par ordre alphabétique des auteurs
- Anne-Françoise Damecour (ouvrage collectif coordonné par), Charente-Maritime, Aunis, guide découverte Gallimard, Paris, édition Nouveaux Loisirs, 1994
- Florence Dubois (ouvrage collectif coordonné par), Rochefort, ville d’art et d’histoire – Le Guide, Centre des Monuments nationaux, Éditions du Patrimoine, Paris, 2003 (144 pages). (ISBN 2-85822-708-X)
- Thierry Liot, La Maison de Pierre Loti à Rochefort, 1850-1923, Chauray, 1999. Prix de l’académie de Saintonge.
- Lionel Pacaud, Rochefort, son combat pour l’Arsenal, Geste éditions, La Crèche, 1999 (284 pages). (ISBN 2-910919-96-X)
- Suzanne Quéré, Rochefort, pages de son histoire, Les Chemins de la Mémoire éditeur, Saintes (36 pages). (ISBN 2-84702-017-9)
- Rochefort Trois Siècles en Images – de Napoléon à nos Jours -, Centre d’Animation Lyrique et Culturel de Rochefort, deux tomes, imprimerie Maury, édition 1983. (Ouvrage collectif).
- Annick Le Scoëzec Masson : Mélancolie au Sud, Paris, L’Harmattan, 2004 (roman dont l’action se passe à Rochefort dans les années 60-70).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de l’Office de Tourisme Rochefort Océan
- Site officiel de la ville de Rochefort
- Vidéorama touristique sur Rochefort
Notes et références
Notes
- ↑ prononcer [ʁɔʃ.fɔʁ]
- ↑ Dénomination utilisée par l’Administration depuis 1845, notamment par La Poste, par l’Équipement pour les panneaux d’entrée de ville, bien que l’appellation officielle soit Rochefort.
- ↑ Ce chiffre de population est celui du recensement de 2008 (population municipale). Ce chiffre de population est calculé selon la nouvelle délimitation de l’Insee établie en 2010.
- ↑ Depuis la nouvelle délimitation des unités urbaines établies par l’Insee en 2010, l’unité urbaine de Rochefort forme avec les communes de Tonnay-Charente, Échillais, Vergeroux et Breuil-Magné une agglomération urbaine qui la place au 6e rang en Poitou-Charentes, après Châtellerault (5e rang régional avec 42 708 habitants en 2007) mais avant Royan (7e rang régional) et Saintes (8e rang régional). Par contre, son aire urbaine la classe toujours au septième rang régional après les aires urbaines de Châtellerault (5e rang régional) et de Saintes (6e rang régional). Pour plus de détails sur ce sujet, consulter l’article détaillé Villes et urbanisation de la Charente-Maritime à la section dénommée « Une urbanisation moyenne mais qui se renforce ».
- ↑ Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy – ainsi Rochefort comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
- ↑ c’est-à-dire (par ordre alphabétique) Breuil-Magné, Échillais, Rochefort, Tonnay-Charente et Vergeroux selon la nouvelle délimitation définie par l’INSEE en 2010
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002 [archive], dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de cinq ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc., ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- ↑ Les gentilés de Charente-Maritime [archive]
- ↑ Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
- ↑ « A 831 Fontenay-Rochefort : l’appel à concession lancé ! » [archive], www.fontenaylecomte-blog.com, 1 février 2012
- ↑ Le climat de la Charente-Maritime [archive] (Météo-France)
- ↑ Observatoire de l’environnement [archive], données Météo France.
- ↑ LPCWeather, sources Météo France [archive]
- ↑ Mon-ete.fr : ensoleillement en France [archive] et Météo France [archive]
- ↑ (fr) « Climatologie mensuelle à La Rochelle » [archive], sur infoclimat.fr (consulté le 22 octobre 2009)
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l’Internaute [archive], INSEE [archive] et Lameteo.org [archive]
- ↑ Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de France.
- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 55
- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 47
- ↑ Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, ISBN 978-2-07-035971-4, p. 454
- ↑ Jean Nicolas, op. cit., p. 455
- ↑ a et b Mentionnée en 1810.
- ↑ a et b Dite de 2e classe en 1832.
- ↑ M.A. Gautier, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, p. 52.
- ↑ Jacques Péret, « Affrontements et ruptures révolutionnaires », in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne [archive]), p. 328
- ↑ Jacques Péret, op. cit., p. 351
- ↑ Jacques Péret, op. cit., p. 353
- ↑ Jacques Péret, op. cit., p. 354
- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 166
- ↑ (fr) « Rochefort (Charente-Maritime) » [archive], sur www.newgaso.fr (consulté le 1er juillet 2010)
- ↑ http://perso.numericable.fr/briantimms3/chf/17poitoucharentes.htm [archive]
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- ↑ http://quai-aux-vivres.fr [archive] Site web du projet du Magasin Aux Vivres [archive]
- ↑ Se reporter à l’article détaillé Démographie de la région Poitou-Charentes à la section Liste des Unités urbaines.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive], 2011 [archive]
- ↑ Insee – Recensement de la population – 2009 – Rochefort [archive]
- ↑ Insee – Recensement de la population – 2009 – Charente-Maritime [archive]
- ↑ Bonnet de Lescure, discours prononcé en 1838 à l’occasion du rétablissement du tombeau de M. Bégon et de sa fille, in Annales maritimes et coloniales, Volume 70, no 79, p. 1323.
- ↑ « Notice no PA00104866 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Insee – Recensement de la population – 2009 – Rochefort [archive]
- ↑ Insee – Recensement de la population – 2009 – Charente-Maritime [archive]
- ↑ Insee – Recensement de la population – 2009 – France [archive]
- ↑ a, b et c Statistiques sur la population active à Rochefort – Source : Insee 1999 et 2007 [archive]
- ↑ Port de commerce Rochefort Tonnay-Charente [archive]
- ↑ a et b Les filières de l’économie rochefortaise vues par la mairie de Rochefort [archive]
- ↑ L’ensemble urbain Rochefort, Tonnay-Charente et ses industries, voir p. 621 du document en ligne [archive]
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- ↑ a et b Site départemental de l’architecture et du patrimoine. [archive]
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- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 24
- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 34
- ↑ Emmanuel de Fontainieu, L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine, 2002 (ISBN 2-908071-95-9), p. 36
- ↑ a et b Les églises d’Aunis, par Yves Blomme, éditions Bordessoules, p. 113
- ↑ Visiter Rochefort, par Agnès Claverie, éditions Sud-Ouest, p. 15
- ↑ a, b et c Didier PIGANEAU, Le Pays Rochefortais, un estuaire et des marais, Tourisme et Patrimoine, Les Éditions du Laquet, 2001, p. 77
- ↑ sur memorial-genweb [archive]
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- ↑ in journal Sud-Ouest du 10 février 2009
- ↑ Cette vidéo peut être consultée sur le site scienceculture : Le Musée de la Marine de Rochefort [archive] par ethnomedia [archive] pour scienceculture [archive]
- ↑ École de médecine navale de Rochefort – Site officiel de l’ancienne école de médecine navale [archive] – A l’école des médecins [archive] reportage d’ethnomedia [archive] pour scienceculture [archive]
- ↑ Page web du Service Historique de la Défense à Rochefort sur le site de la Défense [archive]
- ↑ Florence Dubois (ouvrage collectif coordonnée par), Rochefort, ville d’art et d’histoire – Le Guide, Centre des Monuments nationaux, Éditions du Patrimoine, Paris, 2003, p. 110
- ↑ Energie-Cités : Énergie, eau, assainissement à Rochefort [archive]
- ↑ Charente-Maritime, Aunis, guide découverte, par Anne-Françoise Damecour, Paris, Gallimard
- ↑ a et b Théodore Viaud, Histoire de la ville et du port de Rochefort, Rochefort, chez Madame Honorin Fleury, tome II, p. 156-157.
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