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dimanche 21 décembre 2014

Brésil : un député concurrence Jean-Luc Mélenchon

Je rappelle au passage être publiquement vendue comme prostituée et régulièrement menacée de viol et de meurtre sur Internet par Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices « déconnologues » de la bande de Cyprien Luraghi depuis le mois de juin 2010 sans qu’aucun des magistrats brestois saisis de cette affaire n’y ait jamais trouvé à redire, bien au contraire. C’est après moi qu’ils en ont du fait que je me plains de ces agissements pour le moins délictueux. Ils adhèrent à tous les délires de mes agresseurs et me reprochent donc tout comme eux d’avoir toujours refusé de me prostituer.


http://www.rtl.fr/actu/international/bresil-je-ne-la-violerais-jamais-car-elle-est-tres-laide-dit-un-depute-a-propos-d-une-collegue-7775961003

Brésil : « je ne la violerais jamais car elle est très laide », dit un député à propos d’une collègue



Indignation au Brésil après la phrase prononcée par un député qui évoquait une de ses collègues.


Le député Jair Bolsonaro, à l'origine de la phrase, a refusé de s'excuser (archives).
Crédit : CC / Attribution 3.0 Brésil
Le député Jair Bolsonaro, à l’origine de la phrase, a refusé de s’excuser (archives).
 
par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP publié le 19/12/2014 à 20:27


« Je ne la violerais jamais car elle est très laide » : la petite phrase prononcée par un député brésilien à propos d’une de ses collègues soulève l’indignation dans le pays sud-américain, où chaque jour 137 agressions sexuelles sont dénoncées.

L’affaire remonte au 10 décembre, quand Jair Bolsonaro, député de l’opposition, s’en est pris à Maria do Rosario Nunes, ancienne ministre des Droits de l’homme et députée du Parti des travailleurs de Dilma Rousseff.
J’ai dit que je ne te violerais pas parce que tu ne le mérites pas !
Jair Bolsonaro
Les deux députés sont en guerre depuis des années, et lors d’une session parlementaire, le militaire à la retraite de 59 ans est sorti de ses gonds après des propos de sa collègue contre la dictature (1964-1985).  »Il y a quelques jours tu m’as traité de violeur. Et j’ai dit que je ne te violerais pas parce que tu ne le mérites pas ! », s’est alors exclamé Jair Bolsonaro, connu pour ses attaques féroces contre la gauche.
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Crédit : FABRICE COFFRINI / AFP
La députée victime de cette phrase, Maria do Rosario Nunes, à Genève, le 27 février 2012 (archives).
On ne sait pas dans quelles circonstances Maria do Rosario Nunes l’avait précédemment qualifié de « violeur ». L’insulte avait alors déclenché une polémique sur l’échiquier politique brésilien, habitué pourtant aux coups bas en tous genres, et provoqué l’indignation de nombre de Brésiliens sur les réseaux sociaux.

Loin de faire son mea culpa, le député a mis de l’huile sur le feu le jour suivant, dans un entretien au journal Zero Hora, tout en expliquant que sa petite phrase n’était que de l’ »ironie ».  »Elle ne mérite pas (d’être violée) car (…) elle est très laide. Ce n’est pas mon type. Je ne la violerais jamais », a-t-il alors déclaré.

Jusqu’à 143.000 viols par an


Le député, qui souligne être en faveur de peines plus sévères en cas de viol, a assuré que « jamais (il) ne demander(ait) pardon » à la députée. Cette dernière a déposé plainte pour injure et calomnie, de même que le ministère public, pour incitation publique au viol.

L’affaire a servi de déclencheur pour un projet de loi, approuvé mercredi au Sénat, reconnaissant le crime de féminicide. La proposition devra être validée par les députés puis recevoir le feu vert présidentiel. Mais la polémique a aussi mis en exergue le fond machiste de la société brésilienne, où les agressions contre les femmes sont monnaie courante.

« En 2013, 50.320 agressions sexuelles ont été dénoncées, mais grâce à des enquêtes internationales nous savons qu’à peine 35% des victimes portent plainte, donc au Brésil il peut y avoir jusqu’à 143.000 viols par an », a indiqué la directrice du Forum brésilien de sécurité publique.

Selon elle, le phénomène est dû à une « tradition machiste bien ancrée, dans laquelle la femme est encore culpabilisée pour l’agression qu’elle subit, que ce soit pour sa façon de s’habiller ou de marcher ».


http://www.elle.fr/Societe/News/Un-depute-bresilien-choque-son-pays-apres-ses-propos-sur-le-viol-2871360

Un député choque le Brésil avec ses propos sur le viol


Créé le 20/12/2014 à 13h40 – Mis à jour le 20/12/2014 à 15h30
 
Un député choque le Brésil avec ses propos sur le viol
© MaxPPP

Elle a déposé plainte pour injure et calomnie. Le ministère public brésilien en a fait autant pour incitation publique au viol. Le 10 décembre dernier au Brésil, Jair Bolsonaro, député de l’opposition, a tenu des propos scandaleux à l’encontre de Maria do Rosario Nunes, ancienne ministre des Droits de l’homme et députée du Parti des travailleurs de Dilma Rousseff, lors d’une session parlementaire. « Il y a quelques jours tu m’as traité de violeur. Et j’ai dit que je ne te violerais pas parce que tu ne le mérites pas ! », a ainsi déclaré publiquement le militaire à la retraite de 59 ans. Une sortie qui a scandalisé tout le Brésil où en 2013, 50 320 agressions sexuelles ont été dénoncées, selon les chiffres du Forum brésilien de sécurité publique.

Le féminicide reconnu comme un crime par le Sénat

Interrogé sur ses propos par le journal « Zero Hora », Jair Bolsonaro ne s’est pas excusé et est même allé plus loin. Il a ainsi expliqué que sa sortie n’était que de l’« ironie ». Et ajouté à propos de Maria do Rosario Nunes : « Elle ne mérite pas (d’être violée) car elle est très laide. Ce n’est pas mon type. Je ne la violerais jamais ». L’homme politique s’est alors attiré les foudres des associations féministes locales. « Il faut dénoncer cela de manière véhémente. C’est un appel à la violence contre les femmes », a notamment estimé Lucia Rincon, dirigeante de l’Union nationale des femmes. Maria do Rosario Nunes a quant à elle expliqué à l’AFP qu’elle avait porté plainte, non pas pour elle, « mais pour toutes les femmes brésiliennes, car aucune ne mérite d’être violée. Je n’accepte pas qu’au Parlement, ni dans aucun autre lieu, il existe l’incitation à la violence ».

Cette affaire a cependant servi de déclencheur pour un projet de loi. Mercredi, le Sénat a en effet reconnu le féminicide comme un crime. Reste désormais aux députés puis à la présidence de valider à leur tour ce projet de loi.



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Écrit par :Laurence Riatto

@LaurenceRiatto [Tous ses articles]

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