Il faut bien dire que ce pays n’a pas connu la « révolution » de mai 68, et que l’hypersyndicat de fonctionnaires LCR ou NPA n’y est pas développé.
Pour preuve : en Inde, la notion de « castes » reste traditionnelle, elle n’a jamais subi les inversions que l’extrême-gauche a imposées en France, faisant des illettrés les dieux tout puissants des juges, aux dépens des ingénieurs et autres intellectuels devenus leurs bêtes noires, à abattre par tous les moyens, y compris, ou en tout premier lieu lorsqu’il s’agit de femmes, par le viol, crime que les miliciens de la toute nouvelle « aristocratie ouvrière » sont vivement encouragés à commettre autant qu’il leur plaît.
Ces derniers sont les gardiens acharnés de l’ordre établi chez eux, celui d’un matérialisme pur et dur où la femme n’est qu’objet de consommation et ne saurait manifester de quelconques velléités de penser par elle-même…
Les femmes ingénieurs y sont traitées de « sales putes volant la place des hommes dans le travail », leur calvaire est le même que celui des Indiennes de basse caste, mais chuuut !!! le tout puissant NPA veille depuis des lustres au maintien d’un blackout total à ce sujet, en conséquence de quoi, après les plus lettrées dont l’importance s’est bien amenuisée au fil des ans, toute la gent féminine pâtit aujourd’hui de la taritude de l’ouvrier roi qui bien évidemment se sert comme il veut parmi les plus démunies.
Voici donc un exposé des faits comme ils se produisent en Inde, où malgré tout le public est informé et les fonctionnaires fautifs sanctionnés, ce qui n’est pas le cas en France :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/05/31/un-viol-suivi-de-pendaison-illustre-le-martyre-des-indiennes-de-basse-caste_4429642_3216.html
Un viol suivi de pendaison illustre le martyre des Indiennes de basse caste
L’image sordide s’est répandue à toute allure sur les réseaux sociaux
: une assemblée de villageois calmement assis autour de deux
adolescentes pendues aux branches d’un manguier. La scène s’est déroulée
dans un petit village d’Uttar Pradesh, l’un des Etats les plus pauvres
d’Inde,
miné par les conflits entre castes. L’autopsie a révélé que les deux
jeunes filles de 14 et 15 ans avaient été violées avant leur mort, dans
la nuit du mardi 27 mai au mercredi.
Les villageois ont attendu, devant les corps suspendus des victimes, l’arrivée des journalistes et des caméras pour faire pression sur la police qui s’est finalement décidée, une dizaine d’heures plus tard, à arrêter les suspects. La veille de la découverte des corps, des policiers avaient insulté, et renvoyé chez lui, le père de l’une des victimes, lorsqu’il était venu signaler la disparition de sa fille.
Les familles accusent la police d’avoir voulu épargner les suspects issus, comme eux, de la caste des yadavs. Une centaine d’étudiants sont descendus dans les rues de Delhi, vendredi, pour demander au gouvernement de sanctionner les policiers. Deux agents ont été mis à pied et deux des trois suspects, arrêtés.
« VIOLENCE, PROVOCATION, SENTIMENT D’IMPUNITÉ »
Dans les zones rurales de cette région du nord de l’Inde, une femme appartient à sa caste avant de s’appartenir à elle-même. Victime de la société patriarcale, elle est aussi la plus exposée aux violences subies par les basses castes.
« La pendaison des victimes dans un lieu public est un acte de violence et de provocation. C’est la preuve que le sentiment d’impunité règne encore », déplore la féministe Kavita Krishnan. Malgré la nouvelle loi votée en 2013 prévoyant jusqu’à la peine de mort pour les auteurs de viol, ces derniers sont encore nombreux à se croire invincibles, surtout lorsque les victimes sont au bas de l’échelle sociale et n’ont pas accès à la justice.
Les femmes issues des basses castes sont les damnées des damnés de l’Inde. Elles doivent subir, souvent en silence, violences et discriminations. La liste est longue : prostitution forcée, violences domestiques, viols, négligences en matière de soins médicaux, malnutrition, illettrisme ou avortement sélectif. L’une des rares études publiées sur le sujet, en 2006, par la Campagne nationale pour les droits de l’homme des intouchables (NCDHR) donne un aperçu de l’ampleur de cette tragédie : sur 500 femmes issues de la caste des intouchables, une sur deux déclare avoir subi des agressions sexuelles. Les auteurs de l’étude citent même l’exemple de parents qui marient leur fille dès l’âge de 5 ans de peur qu’elle soit violée et ne trouve plus d’époux.
Les lois existent, mais la justice n’est qu’un rêve lointain pour ces femmes souvent très pauvres. Il arrive que la police tente de les dissuader de porter plainte ou refuse d’enregistrer leur plainte. Parfois ce sont les médecins qui inscrivent dans leur rapport que la victime était habituée aux rapports sexuels, suggérant que la fille était « facile », donc consentante. Et la justice se paie cher, non pas pour s’offrir les services d’un avocat, mais pour verser des pots-de-vin, passer des journées au tribunal sans travailler et donc être privé de revenus déjà maigres.
« LAXISME DE LA POLICE »
Ces femmes s’exposent aussi aux représailles des castes supérieures. Jeudi soir, la mère d’une victime de viol a été battue et déshabillée en public dans l’Uttar Pradesh après que sa fille, de basse caste, a porté plainte. « Le viol ou toute autre forme de violence sont des armes utilisées comme punition pour avoir transgressé l’ordre établi », analyse Namrata Daniel, de la NCDHR. Les victimes sont donc nombreuses à choisir le silence.
Elles ont contre elles une société patriarcale et un Etat incapable de protéger leurs droits. « La triste réalité, c’est que les droits de nombreuses femmes en Inde continuent d’être violés et l’impunité est la norme », déclarait, en mai 2013, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits des femmes, Rashida Manjoo.
Au lendemain des manifestations provoquées par le viol collectif, en décembre 2012, d’une étudiante qui avait succombé à ses blessures, les associations féministes étaient parvenues à imposer une nouvelle loi protégeant mieux les victimes. « Mais, dans le mouvement féministe, on ne prête pas suffisamment attention aux problèmes des femmes intouchables et, dans le mouvement des intouchables, elles sont ignorées. La caste, la classe et le genre doivent être abordés ensemble », insiste Namrata Daniel.
Vendredi, la ministre chargée de l’enfance et des femmes, Maneka Gandhi, a annoncé la création d’une cellule de crise pour venir en aide aux familles des deux adolescentes. « Le laxisme de la police est également responsable de l’incident qui a conduit à [leur] mort », a reconnu Mme Gandhi.
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140531.AFP8557/inde-cinq-suspects-arretes-pour-viol-et-meurtre-de-deux-adolescentes.html
Inde: cinq suspects arrêtés pour viol et meurtre de deux adolescentes
Publié le 31-05-2014 à 16h55 Mis à jour à 21h10
La
police indienne garde l’arbre où étaient suspendus les corps de deux
jeunes filles de 14 et 15 ans violées et pendues dans l’Etat d’Uttar
Pradesh le 31 mai 2014 (c) Afp
Katra Shahadatgunj (Inde) (AFP) – Cinq hommes ont été arrêtés pour le viol en réunion et le meurtre de deux adolescentes retrouvées pendues à un arbre dans leur village de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, a annoncé samedi la police.
La découverte mercredi dernier des corps des deux cousines, de la caste des Intouchables (« dalits ») âgées de 14 et 15 ans, à Katrashadatganj, un village pauvre du district de Budaun, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, a suscité une vague d’indignation dans le pays, après plusieurs autres affaires de violences sexuelles.
« Le viol des deux jeunes filles a été confirmé. La cause de la mort est l’asphyxie », a-t-il ajouté.
« Les jeunes filles étaient encore vivantes lorsqu’elle sont été pendues », a-t-il souligné.
Sur les cinq hommes, trois ont été inculpés de meurtre et de viol en réunion, tandis que les deux autres, des policiers, sont accusés de complicité criminelle, a précisé le commissaire Saxena.
- Agression de caste -
Les familles des victimes avaient déposé des plaintes contre les cinq hommes pour viol en réunion, meurtre et agression sexuelle de mineures, mais l’hypothèse d’un suicide des deux jeunes filles, qui auraient pu se pendre après leur agression, avait été dans un premier temps émise par la police.
Les proches des deux cousines, des agriculteurs, ont déclaré à l’AFP que la police aurait pu secourir les deux adolescentes mais qu’elle avait refusé de le faire lorsqu’elle avait compris qu’elles appartenaient à une basse caste. Les agresseurs présumés appartiennent à une caste plus élevée que la leur.
« Ces policiers se sont abstenus d’agir pendant des heures alors qu’ils auraient pu sauver deux jeunes vies.
Pourquoi tout est une affaire de caste? », a déploré le père de l’une des victimes.
Les victimes ont été violées à plusieurs reprises, selon la police.
Selon le récit du père fait à l’AFP, les deux cousines ont été agressées lorsqu’elles se sont rendues dans un champ pour aller aux toilettes, n’en ayant pas chez elles.
Le père a indiqué que son frère avait entendu des pleurs en provenance du champ où s’étaient rendues les jeunes filles. Il a commencé à se battre avec les cinq hommes mais a dû s’enfuir lorsqu’ils ont menacé de tirer sur lui.
La famille a alerté la police qui a répondu que les jeunes filles se trouvaient avec un villageois appartenant à une caste plus élevée et qu’elles seraient de retour dans « deux heures », a poursuivi le père, dont l’anonymat est préservé conformément à la loi indienne.
Ces violences mettent à nouveau en lumière la difficulté de prévenir les violences sexuelles en Inde, pays en déficit de filles, en dépit d’un durcissement de la loi et d’efforts pour changer les comportements envers les femmes depuis le viol en réunion et la mort d’une étudiante à Delhi fin 2012 qui avaient choqué l’Inde.
En début d’année, une jeune fille avait été violée en réunion dans un village reculé du Bengale occidental (est) sur ordre d’un conseil d’anciens qui s’opposait à sa liaison avec un musulman.
Selon le recensement de 2011, pour 1.000 garçons âgés de moins de 6 ans, l’Inde comptait seulement 914 filles, contre 927 en 2001. Cette différence serait liée à la pratique des avortements sélectifs et aux charges financières pour les familles afférant au mariage des filles.
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