Cela devient lassant, on sait bien pourquoi ils énervent Luraghi & Co :
- les meilleurs lycées sont toujours parisiens ou franciliens,
- l'académie la meilleure est régulièrement celle de Rennes :
Traitez-nous d'"élitistes", tant que vous y êtes, ce sera parfait...
Des lycées bretons et franciliens visés par des menaces terroristes après un piratage informatique
Une quarantaine d’établissements scolaires, notamment de région parisienne et de l’académie de Rennes, ont reçu des menaces d’attentat terroriste sur leurs espaces numériques de travail (ENT), mercredi 20 mars. La région Île-de-France a déposé plainte, ce jeudi 21 mars, au cyber-parquet de Paris. Une enquête est ouverte, une brigade spécialisée de la police judiciaire est saisie.
Écouter cet article
Des menaces d’attentat et une vidéo de décapitation. Ce sont les messages qui ont été envoyés à une quarantaine d’établissements scolaires en France - principalement des lycées de la région parisienne, via les espaces numériques de travail (ENT) - entre le mercredi 20 et le jeudi 21 mars.
Des établissements bretons concernés
Trois établissements faisant partie d’un même groupe scolaire à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ont également reçu ces courriels, que nous avons pu consulter, annonçant un attentat à l’explosif.
L’institution malouine a porté plainte et a envoyé un message aux parents pour les rassurer. « Le commissariat de Saint-Malo est prévenu et sera en relation avec les enquêteurs nationaux. Par sécurité, nous avons fait vérifier les locaux sur les trois sites d’enseignement. Nous n’avons rien trouvé », écrivent les directeurs. Ce jeudi matin, les policiers ont assuré une présence aux abords des différents sites. Certaines familles ont fait le choix de ne pas envoyer leurs enfants en cours.
Entre mercredi et ce jeudi, des messages de menaces d’inspiration djihadiste ont été envoyés dans plusieurs lycées franciliens : « Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d’un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes », a expliqué une source policière à l’AFP.
Des enquêtes en cours
Contacté par Ouest-France, le rectorat de Paris confirme que « plusieurs lycées de l’académie ont été concernés ». « Les services de police ont été immédiatement informés de chaque situation et ont procédé à la levée de doute selon les modalités définies par eux », ajoute-t-il avant de préciser qu’un « travail étroit est mené en lien avec la région Île-de-France qui communiquera sur le sujet des ENT ».
De son côté, le cabinet de la ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet « condamne ces menaces » et nous assure que ces mails menaçants sont « pris au sérieux ». « Des enquêtes de services spécialisés sont en cours pour des levées de doutes », abonde le ministère. « Il y en a eu plusieurs depuis hier (mercredi, N.D.L.R.), afin que les élèves puissent retourner rapidement en classe. »
Le ministère de l’Éducation propose un « accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes ».
Une plainte déposée au cyber-parquet de Paris
La région Île-de-France a annoncé avoir « déposé plainte ce jeudi matin » au cyber-parquet de Paris « suite à la création d’un site frauduleux visant à hacker l’ENT régional ». La présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), a dénoncé elle, auprès de l’AFP, « des faits d’une extrême gravité, qui appellent des sanctions exemplaires pour les auteurs de ces infractions ». L’ENT d’Île-de-France a été suspendu, et la région « met tout en œuvre pour que la situation revienne à la normale ».
Une enquête a été ouverte des chefs « d’accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et introduction frauduleuse de données », annonce le parquet de Paris à Ouest-France.
La brigade de lutte contre la cybercriminalité, de la direction de la police judiciaire parisienne a été saisie des investigations. Le parquet de Paris précise également « procéder au rapprochement avec des faits similaires dont sont saisis d’autres parquets, afin d’envisager une éventuelle centralisation si des recoupements étaient avérés ».
Depuis la rentrée de septembre, de nombreuses alertes à la bombe ont été observées dans les établissements scolaires de l’hexagone, notamment depuis l’attaque djihadiste qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras. Pour de tels faits, la sanction pénale peut aller jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende.
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a également réagi ce jeudi à l’issue d’une réunion à l’hôtel de Matignon, prévue de longue date, axée sur la sécurisation des établissements scolaires : « Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs. Nous les traquons. Une dizaine d’auteurs de précédentes menaces sont aujourd’hui poursuivis par la Justice. » Le chef du gouvernement a également précisé qu’un « audit sera mené » pour mesurer la sécurité des ENT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire