Concernant les relations privilégiées du premier avec la Croatie, c'est déjà vu dans ce précédent article du jour :
http://satanistique.blogspot.com/2024/03/qui-leut-cru-cyprien-luraghi-bien-du.html
Et concernant le second, il semble avoir fourni, non seulement les armes des attentats de janvier 2015 à Paris, mais également celles utilisées le 13 novembre 2015, au moins en partie (voir article ci-dessous).
Rappelons au passage que le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi a aussi partagé une chambre avec un légionnaire à Paris en 1978
dans le foyer de jeunes travailleurs du XIème arrondissement où il
était alors hébergé aux frais de l’Etat.
J'avais évoqué son obsession pour ce légionnaire dans cet article du 9 avril 2015 :
http://satanistique.blogspot.com/2015/04/des-spams-que-je-recois-de-cyprien.html
Il en avait encore parlé lui-même sur son blog le 18 février 2015, dans un article intitulé "Foutez-nous la paix !", avant de notifier ses derniers hacks comme SaMo_Dz sur le site Zone-H les 23, 24 et 25 février 2015, le dernier concernant la Maison du Légionnaire, tandis que sa dernière notification de hack à cette époque remontait au 19 mars 2014 et portait sur le site "En Légion étrangère" (mars 2014, c'est justement le moment où la connaissance des trafics d'armes de Claude Hermant avec l'ex-Yougoslavie prend de l'importance et se répand : voir article ci-dessous).
Voilà ce qu’il disait alors de son copain Max :
« Max rentrait tout juste d’un pays incertain où il avait défendu
les gangsters du cru mis au pouvoir par notre gentille patrie et il en
avait gros sur la patate. Pas de trucider l’ennemi au corps à corps avec
les tripes dégoulinant sur ses paluches, non. Ça, ça lui plaisait
plutôt pas mal en fait, et il m’expliquait super bien comment ça
faisait, les boyaux ennemis choyant d’un coup, flopodop, et au sol :
platch. Et puis couic, plus que le sang ennemi abreuvant les sillons de
sable chaud. »
« Il avait signé son engagement dans la Légion après avoir laissé
pour mort un mec dans une bagarre à la sortie d’un bal en Plouquie
profonde et à l’époque la Légion n’était pas regardante sur le pedigree.
Quelques mois plus tard il avait appris que le mec pétait la forme,
mais comme ça lui plaisait, il était resté. C’était ça, son histoire.
Pendant un mois on a partagé la même table au troquet du Gaulois, ce
gros con raciste et jovial à bedaine et bacchantes. Et puis un jour Max
m’avait tout déballé : en fait il était en cavale après avoir fait le
mur de sa caserne et là, comme il était fauché jusqu’à l’os et que la
Légion était sa seule famille, il allait y retourner. On s’était serrés
la main, claqué la bise et je ne l’ai plus jamais revu. »
Pour compléter le portrait du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui me fait harceler depuis les années 2011/2012 par des frontistes très liés à la famille Le Pen, rappelons encore que son copain "Hulk, gros con de droite", l'avait bien identifié comme étant des leurs dès mars 2009, lorsqu'il me harcelait sur le site Rue89 :
à Hulk_ De Cyp_
Kondukator Cosmoplanétaire | 00H12 | 22/03/2009 |
J’ai fait ça, et pas qu’une seule fois : mais je n’initie jamais le
délire ; je prends le train en marche ou alors je papote sur des fils
totalement déserts.
Sauf chez Serraf : mais là c’est normal.
[rajouti]
C’est dur pour lui la vie. OK, mais c’est lui qui l’a voulu. Je
n’accorde jamais la moindre excuse à ceux qui se font chier dans la vie.
Je suis d’une cruauté sans borne à leur égard.
Quelle que soit sa condition sociale, son milieu familial et tout le
reste, se faire la vie belle est une question de choix, de
détermination, de tripe et de couilles. Même pour les filles.
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Bienvenue camarade !
Deux preuves :
1) Je suis d’accord
2) Va donc sur un site de bisounours de gauche leur raconter ça, tu vas voir ta gueule. Et ensuite, va sur un site de droite ; tu seras pas accueilli pareil. On dira « Cyp, il est des nô-au-tres, il est de droite comme les au-au-tres ! »
Et par ailleurs, sur le site Le Post, toujours en 2009, le trafiquant de drogue, pédophile, cybercriminel, harceleur, calomniateur et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui peaufinait son plan d'attaques terroristes contre la France depuis l'automne 2008, exprimait déjà son idée de camion fonçant dans la foule de ses cibles désignées, les "folles furieuses" auxquelles il s'attaquait sur Rue89 depuis l'été 2008 avec toute sa bande de cybercriminels dits "déconnologues", comme ces salauds de Français fréquentant les marchés de Noël (Nantes, 22 décembre 2014) ou applaudissant aux festivités de la Fête nationale (Nice, 14 juillet 2016) :
Cyp’ le 30/08/2009 à 12:12
@ les RG :
Je préfère écrabouiller les folles furieuses qui se jettent sous les
roues de ma bagnoles alors que je roule pépère sur la départementale,
plutôt qu’aller me frotter aux CRS ou planter ma caisse dans un platane
pour éviter ces cinglées.
D’ailleurs, vous faites plaisir aux CRS, quand vous manifestez : c’est
grâce à vous qu’ils peuvent écouter Sardou et payer les traites de leur
pavillon Phénix ultra-moche.
Sans vous, ils n’existeraient pas et le monde serait plus sympathique.
Vroum !
https://www.voltairenet.org/article189887.html
Les armes pour Charlie-Hebdo ont été vendues par un ex-combattant volontaire croate
Cet article, paru le 11 janvier 2016 dans un grand quotidien croate, assure que des armes utilisées pour commettre les attentats de janvier 2015 et ceux de novembre à Paris proviennent du même fabriquant serbe et ont transité par le même intermédiaire français, Claude Hermant. Problème : celui-ci —qui est connu de nos lecteurs depuis une vingtaine d’années— a invoqué le Secret-Défense pour ne pas répondre au juge d’instruction.
La Kalachnikov, utilisée par Amedy Coulibaly l’année dernière pour commettre le massacre dans le magasin de la nourriture casher Hyper Hide, au moment de l’attaque des bureaux de Charlie-Hebdo, provenait de l’ex-Yougoslavie, probablement d’un arsenal désaffecté revendu ces dernières années, ont rapporté les médias français.
Au préalable, l’enquête sur le récent massacre à Paris avait démontré que ces terroristes ont utilisé des armes produites avant la guerre par l’usine Crvena Zastava à Kragujevac, en Serbie.
En raison de la vente de cette arme à feu trouvée chez Coulibaly, Claude Hermant, un ancien légionnaire et militant de droite, a été entendu ces jours-ci en France. Selon les médias, il avait également participé à la guerre en ex-Yougoslavie, combattant en tant que bénévole du côté croate.
Crvena zastava
Il a acheté sur internet à une entreprise slovaque, via l’entreprise enregistrée au nom de son épouse, une grande quantité d’armes endommagées, qu’il a ensuite réparées dans son atelier, puis revendues. Cela a été prouvé par une analyse microscopique des traces sur l’arme à feu, correspondant aux traces que laissent les outils trouvés dans l’atelier d’Hermant.
Il a vendu une partie des armes par une connaissance de nationalité kurde, qui avait des relations avec des extrémistes islamiques à Bruxelles, et il est donc possible qu’une partie des armes utilisées récemment dans les massacres à Paris soit arrivée jusqu’aux terroristes par ce canal.
Pour la vente des armes, Hermant a été placé en détention provisoire quelques mois avant l’attaque contre Charlie-Hebdo, et ces jours-ci il a été entendu de nouveau lorsqu’il a été démontré que la Kalachnikov utilisée lors des massacres dans le magasin Hyper Hide, avait été produit par Crvena Zastava.
C’est un fait que la Croatie et la Serbie ont vendu au début de 2012 des quantités importantes d’armes – le ministère de l’Intérieur croate avait indiqué que 15 000 armes différentes avaient été vendues, principalement des armes confisquées lors de différentes actions policières, tandis que l’armée serbe a en même temps mis en vente 60 000 armes de différents types. Les médias français ne précisent pas de quel arsenal provient l’arme en cause.
Un tel trafic n’est pas inhabituel dans les pays européens, et après les attaques terroristes à Paris, la Commission européenne avait annoncé une restriction et un contrôle plus strict des ventes des armes d’occasion et endommagées. Comme l’a récemment confirmé le ministère de l’Intérieur croate, aucune requête n’est arrivée concernant les armes endommagées vendues depuis notre pays.
Le trafic avec la Croatie
Claude Hermant (52 ans) a une très riche biographie. Il a été parachutiste dans la Légion étrangère jusqu’en 1982. Ensuite, il a participé à différentes guerres. À part la Croatie, il a également été engagé au Congo et en Angola. Il partage cet élément de sa biographie avec beaucoup d’autres anciens légionnaires croates. Il est bien connu que James Cappiau, assassin de Vjeko Sliška, légionnaire et acteur de la guerre en Croatie, avait travaillé par le biais de son entreprise „Joy Slovakia“ pour Jacques Monsieur, l’un des plus grands trafiquants d’armes au monde.
Au début des années 2000, Cappiau gérait également l’engagement des personnes ayant une expérience militaire afin d’entrainer les forces armées au Congo. Selon les médias français, Hermant affirme avoir collaboré avec les services secrets français, les mêmes services qui avaient donné la bénédiction à Jacques Monsieur pour vendre des armes à la Croatie entre 1991 et 1995, ce qui a été mentionné au tribunal après qu’il ait été tué en 2009 à cause de sa transgression de l’embargo envers l’Iran.
Dans les années suivant la fin de la guerre en Croatie, des noms de quelques anciens légionnaires apparaissaient souvent dans des affaires de trafics illégaux d’armes provenant des territoires de l’ex-Yougoslavie vers la France. Ainsi, en 2001, tout un groupe autour d’Ante Zorica a été arrêté en raison de la vente d’une quantité importante d’armes, mais les accusations avaient été rejetées par le tribunal. L’un des acteurs principaux de cette histoire, Zvonko Lukić de Konjic, ancien légionnaire, a été arrêté en 2007 comme organisateur d’un groupe de 14 personnes qui vendaient des armes à différentes organisations terroristes. À cette occasion, 54 Kalachnikov et 350 kg d’explosifs avaient été trouvés.
Slobodna Dalmacija (Croatie)
Claude Hermant a importé les armes employées par Amedy Coulibaly pour l’attentat de l’Hyper Cacher
5 services savaient qu’Hermant vendait des armes, pourquoi ne l’ont-ils pas arrêté avant les attentats ?
Au procès des attentats de 2015, les défaillances des services français émergent. Six mois avant le drame, pas moins de cinq services de sécurité savaient que Claude Hermant vendait des armes. Pourquoi ne l'ont-ils pas arrêté à temps ?
Tribunal de Paris – L’audience devait reprendre à 9h30, mais le trafiquant d’armes est coincé dans les bouchons, indique le président. 10h30, Claude Hermant débarque enfin. Il est accompagné de Christophe Dubroeucq, son ancien bras droit qui l’a balancé aux services de renseignements. Pas de rancune entre les deux hommes semble-t-il, puisque les Lillois ont fait du covoiturage. Ce jeudi 1er octobre, ils sont convoqués au procès des attentats de janvier 2015, en qualité de simples témoins. Ils ont pourtant importé en France les armes employées par Amedy Coulibaly pour perpétuer l’attentat de l’Hyper Cacher. Pour son deal d’armes – les huit de Coulibaly mais aussi des centaines d’autres – Claude Hermant a pris sept ans à Lille en 2017, puis huit en appel à Douai en 2019. Et quatre pour Christophe Dubroeucq. Mais plusieurs intermédiaires séparent les deux gros bras du terroriste, c’est pourquoi ils ne sont pas dans le box des accusés. La filière est complexe et, plus de cinq ans après le drame, les rôles des uns et des autres ne sont pas encore très clairs.
Une vente d’armes avec l’aval policier ?
Le témoignage de Claude Hermant va secouer la salle. « Il y avait possibilité d’arrêter ces attentats », lance le quinqua aux larges épaules. « Les services étaient dessus. Je ne comprends pas comment ces attentats ont pu arriver. »
Au fil des auditions, comme aux procès de Lille, Douai et désormais Paris, sa défense ne dévie pas : la vente d’armes relèverait d’une opération « un peu borderline » d’infiltration pour faire tomber la voyoucratie du nord. Et toujours avec l’aval des services, assure-t-il. Car Hermant est « une source humaine », comme il aime le dire. Un indic’, en clair. D’abord pour le renseignement douanier, puis pour la gendarmerie. Et un bon, car Hermant balance avec entrain. Un trafic d’armes par-ci, un gang de bikers par-là… Tout ça pour la bonne cause :
« Je suis patriote, j’aime la France. »
« Soit je suis très bon, soit ils sont très cons »
L’échange entre les deux hommes s’éternise. Le président du tribunal semble mettre un point d’honneur à démontrer la vénalité du trafiquant d’armes identitaire :
« Vous avez tout de même gagné de l’argent ? »
« Presque rien », répond Hermant drapé dans son honneur. Puis le débat glisse sur la remilitarisation des armes : qui du vendeur ou de l’acheteur s’en est chargé ? L’échange s’enlise et le magistrat ne semble porter que peu d’intérêt au rôle – pourtant central – des différents services de police dans cette affaire. Place aux avocats, qui vont tenter de rattraper le coup. Au fil des auditions vont apparaître au grand jour ce que StreetPress et Mediapart avaient largement documenté : à Lille, tout ce qui portait un uniforme, ou presque, semblait savoir qu’Hermant et sa bande refourguaient des armes de guerre par lot comme d’autres dealent des cartouches de clopes.
« Cinq services nous surveillaient. Soit je suis très bon, soit ils sont très cons », tacle Hermant. Tentons le décompte.
Hermant est un temps informateur pour le renseignement douanier (la DNRED). Des écoutes de 2014 démontrent notamment qu’il évoque les armes avec Sébastien L., son ancien agent traitant. Ce dernier était même sur le banc des accusés au procès lillois (1). Comme StreetPress le révélait en 2014, une autre branche de ce même service – la DOD de Rouen (un autre service du renseignement douanier) – avait de son côté obtenu un tuyau d’un « aviseur » (un indic) : Hermant recevrait des armes en provenance de Slovaquie qu’il remilitariserait lui-même.
Hermant ne tuyautait pas seulement la DNRED. « Seb’ » le douanier avait refilé l’indic’ aux gendarmes de la section de recherche. Ce jeudi, ces deux agents traitants sont invités à témoigner à sa suite. La cour évite soigneusement de les mettre en danger : ni le parquet, ni la présidence n’ont la moindre question à leur poser. Interrogés par les avocats, les deux fonctionnaires assermentés alternent petits mensonges et grands trous de mémoire, jurant qu’ils ne savaient rien de son trafic. Mais une photo d’arme jointe en pied d’un rapport semble démontrer que les gendarmes étaient informés du business d’armes d’Hermant.
Il y a aussi la police judiciaire (PJ) lilloise. Fin 2013, le génotype du trafiquant est retrouvé sur une arme saisie dans le cadre d’une affaire de stup’. La PJ ouvre une enquête qui prendra de l’épaisseur en mars 2014. Le commissaire Philippe Patisson, ex-directeur du renseignement lillois, passé à la direction centrale de la police aux frontières leur refile un tuyau : Dubroeucq, le bras droit d’Hermant, est près à tout balancer. Face à la cour, le grand flic au costume élégant et au vocabulaire châtié rembobine l’affaire : Christophe Dubroeucq, « factotum » d’Hermant, s’estime lésé. « Il juge ne pas toucher la part qui lui revient. » Il décide donc de le dénoncer pour prendre sa place. La PJ saute sur l’occasion et enregistre Christophe Dubroeucq comme indic’ en bonne et due forme. S’ajoute un procès-verbal en date du 26 mars 2014 que StreetPress a pu consulter, qui indique que des « des informations parvenues » aux services de renseignements territoriaux (la DZRI et le SDIG) « il y a plusieurs mois, font état de son [Claude Hermant] implication dans la revente d’armes à feu sur la région Nord Pas de Calais ». Le document précise même qu’il remilitariserait des armes à son atelier de Lomme. Patisson explique aussi alerter sa nouvelle hiérarchie : la direction centrale de la police aux frontières.
À l’été 2014, soit six mois avant les attentats, les renseignements douaniers, de la gendarmerie, territoriaux, la police judiciaire et la direction centrale de la police aux frontières – soit 5 services différents – savent que Claude Hermant importe, remilitarise et vend des armes de guerre. Au moins trois de ces services savent qu’il se fournit auprès de la société slovaque AFG.
Claude Hermant ne sera arrêté que le 20 janvier 2015, soit 11 jours après l’attentat de l’Hyper Cacher.
> Sur la piste d’Hermant, l’agent trouble qui a fourni les armes de l’attentat contre l’Hyper Cacher
> Skins, flics et self-défense : bienvenue à la Maison Flamande de Claude Hermant
> Hermant et le faux coup d’État au Congo
> Des dizaines de tonnes de matériel de guerre auraient transité par la France
(1) Il reconnaît l’achat d’une arme mais produit un document en appel signé de sa hiérarchie, indiquant qu’il agissait sur ordre, ce qui lui permet d’être acquitté.
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