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jeudi 14 mars 2024

Jacques Monsieur, l'idole du terroriste "islamigré" Pascal Edouard Cyprien Luraghi

Ah, c'est intéressant. L'autre idole de la folledingue Josette Brenterch du NPA de Brest, le Russe et Tadjik d'origine ukrainienne Viktor Bout, était empêché depuis son arrestation en Thaïlande le 6 mars 2008, mais celui-là pas du tout, du moins jusqu'à son arrestation au Portugal le 14 août 2019.

A noter :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Bout

En , selon CNN, les États-Unis auraient proposé un accord d’échange de prisonniers avec la Russie entraînant la libération de Viktor Bout, contre celle de Brittney Griner, une basketteuse américaine condamnée à neuf ans de prison à Moscou pour trafic de drogue, et de Paul Whelan, un ancien marine américain condamné à seize ans de prison pour espionnage22. L'éventualité de sa libération provoque de fortes inquiétudes d'ONG et militants libériens qui, au contraire, espèrent son extradition vers le Liberia (car le Liberia a un traité d’extradition avec les États-Unis depuis 1939) afin qu'il soit jugé en Afrique22. Finalement, Bout est libéré le suivant dans le cadre d’un échange avec la basketteuse américaine Brittney Griner36, sur un aéroport d’Abou Dabi36,37.

Il s'engage ensuite dans le parti russe ultranationaliste LDPR et soutient la politique de Vladimir Poutine, notamment l'invasion de l'Ukraine38. Le parti LDPR tente sans succès d'en faire une figure politique d'importance39.

Et, notamment :

Il est fortement soupçonné d'avoir violé l'embargo sur les armes au Soudan (guerre du Darfour). Pendant la guerre civile angolaise, Viktor Bout approvisionne l'UNITA16, mais aussi l’armée gouvernementale en mines anti-personnel puis en équipement de déminage23. En Afghanistan, après avoir approvisionné l’Alliance du Nord[réf. nécessaire], il fournit les talibans en armes21. Ses avions immatriculés dans des pays africains ont aussi servi au déploiement de l'armée française au Rwanda en 199424. Selon le journaliste d’investigation Alain Astaud, Bout a transporté en du matériel de déminage pour l’ONG britannique HALO Trust (en)16.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Monsieur

  1. Jacques Monsieur


    Jacques Monsieur
    une illustration sous licence libre serait bienvenue
    Biographie
    Naissance

    Belgique
    Nationalité
    Activités
    Marchand d'armes, criminel

    Jacques Monsieur, né en 1953, est un trafiquant d'armes belge.

    Biographie

    Il est l'un des plus grands trafiquants d'armes au monde1,2 et est actuellement[Quand ?] incarcéré à la prison de Saint-Gilles3.

    En 2018, il a été condamné à quatre ans de prison par la Cour d'appel de Bruxelles et à une amende de 1,2 million d'euros. Il s'est ensuite enfui. Il avait 66 ans lorsqu'il a été arrêté au Portugal en août 2019 puis extradé en Belgique4.

    Références


  2. « Les armes secrètes de M Monsieur [archive] », sur liberation.fr, (consulté le ).

  3. « Un des plus grands trafiquants d'armes au monde, le Belge Jacques Monsieur, arrêté au Portugal [archive] », RTL-TVI, (consulté le )

  4. (nl) Belga, « Wapenhandelaar Jacques Monsieur aan België overgeleverd [archive] », Het Laatste Nieuws, (consulté le )

  5. « Fugitive arms dealer Jacques Monsieur detained in Portugal [archive] », flandersnews.be, (consulté le )

 

https://www.liberation.fr/societe/2001/04/07/les-armes-secretes-de-m-monsieur_360574/

Les armes secrètes de M. Monsieur.

Protégé puis lâché par Paris, ce trafiquant belge se serait réfugié en Iran.par Fabrice Tassel

publié le 7 avril 2001 à 0h25

En 1993, lorsque Jacques Monsieur s'installe à Lignières, près de Bour ges (Cher), il se déclare agriculteur. Un agriculteur étonnant. Citoyen belge, détenteur d'un second passeport ivoirien, propriétaire de chevaux et d'un domaine joliment baptisé les Amourettes. En 1996, sur commission rogatoire d'un juge belge, des gendarmes de Bruxelles accompagnés de leurs confrères de Bour ges perquisitionnent chez Jacques Monsieur. Les enquêteurs français découvrent, non sans stupeur, que l'agriculteur expatrié est un trafiquant d'armes d'envergure internationale. Les gendarmes repartent avec près de 3 000 documents (fax, bons de commande, notices techni ques sur des mines...), souvent rédigés en lan gue étran gère. Le 12 mars 2001, le ministère français de la Justice diffuse un mandat d'arrêt international à l'encontre de Jac ques Monsieur pour «commerce de matériel de guerre et de munitions sans autorisation du ministère de la Défense».

Trois dates pour un raccourci éclair de la vie d'un trafiquant de haute volée, marchand d'armes et intime des milieux du renseignement. Un homme de 48 ans dont la trajectoire, de Bruxelles à Paris en passant par Bourges, suscite pres que autant de questions qu'elle apporte de réponses. Même son arrestation en Iran pour «espionnage et recueil d'informations classées», en novembre 2000, par la troisième section du Tribunal révolutionnaire de Téhéran, est confuse. Les autorités iraniennes n'ont toujours pas confirmé officiellement son identité à l'ambassadeur belge à Téhéran, «même si tout laisse à penser qu'il s'agit de monsieur Monsieur», explique un fonctionnaire du ministère belge des Affaires étrangères.

Missiles américains. En revanche, l'explication de son arrestation est envisageable. Parmi la vaste nébuleuse des pays avec lesquels Jacques Mon sieur a travaillé, l'Iran apparaît incontournable. L'enquête menée depuis trois ans par un juge de Bourges, Gérard Canolle, a permis d'établir que Monsieur s'est souvent fourni en armes auprès de Modelex, la société d'armement de l'Etat iranien, du matériel (bombes, munitions, mines antipersonnel, tourelles de char...) ensuite revendu en Bosnie, au Qatar, en Afrique du Sud ou au Congo-Brazzaville, toujours grâce à des contacts directs avec des représentants officiels. Il a également fourni l'Iran, comme en 1985 lorsqu'il vend aux ayatollahs 6 000 missiles sol-sol américains pour 80 millions de dollars. D'autres Etats, notamment certains pays africains faisant partie de la zone d'influence française, ont également été fournis en armes. Pour les proches du dossier, Jacques Monsieur est «sous le soleil iranien», à l'abri des justices belge et française qui pourraient le pousser à d'embarrassantes révélations.

Les informations amassées par Jacques Monsieur depuis une vingtaine d'années sont en effet susceptibles d'inquiéter plus d'un responsable de haut niveau. «Il est indéniable que Jacques Monsieur a bénéficié de protections, en Belgique comme en France», affirme un connaisseur du dossier. De fait, monsieur Monsieur a poursuivi son commerce depuis Bourges et les Amourettes pendant trois ans ­ notamment pendant le conflit en Bosnie, entre 1993 et 1995 ­ avant que les autorités belges délivrent une commission rogatoire internationale qui a permis la fructueuse perquisition des gendarmes de Bourges. Face aux enquêteurs, Jacques Monsieur aurait d'ailleurs affiché une gran de sérénité.

Services secrets israéliens. En Belgique, aussi, la justice a toutes les peines du monde à enquêter sur ce citoyen d'exception. Depuis 1980, une dizaine d'enquêtes ont été lancées, la plupart classées sans suite. Deux instructions sont toujours en cours, l'une ouverte en 1993, l'autre sur le point de s'achever... mais en l'absence du principal suspect. «C'est quand même simple à comprendre, pour acheminer des bateaux remplis d'armes, surtout sur des zones de conflit ou sous embargo, il faut bien corrompre des fonctionnaires, y compris dans des ambassades, pour obtenir de faux certificats. Ensuite, il faut bien que les radars évitent de localiser les bateaux du trafic, et que les bâtiments de guerre s'écartent pour permettre l'accostage», explique une source. Difficile de pour sui vre en justice quelqu'un à qui on a accordé tant de facilités.

L'itinéraire de Jacques Monsieur en Belgique explique ses rendez-vous manqués avec la justice. Ancien officier de l'armée royale, Monsieur a ensuite mené plusieurs missions pour le compte du «SGR», le Service général de renseignement de l'armée belge, tout en menant des opérations pour le Mossad, les services secrets israéliens.

Ses activités en France sont également ambiguës. Dans le dossier instruit à Bourges, deux des associés de Jacques Monsieur ont affirmé avoir travaillé sous le contrôle de la DST. «Si Pierre Falcone (1), qui travaillait pour la Sofremi, était plus apparent que Monsieur, ce dernier ne pouvait exercer sans que certaines autorités françaises en soient informées», estime un spécialiste. Or, jusqu'en 1996, personne n'inquiète le trafiquant d'armes. Lorsque les gendarmes récupèrent des documents aux Amourettes, ils établissent un rapport remis au procureur de Bour ges, qui alerte la Chancellerie, compte tenu du profil particulier de Jacques Monsieur. Mais il faudra encore deux ans avant que le ministère français de la Défense ne se décide à déposer une plainte, en 1998, provoquant l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Bour ges. «Il est clair qu'en 1998 s'est produit un changement d'ori entation politique et judiciaire au sujet de monsieur Monsieur», estime une source autorisée. En clair, la France aurait subitement décidé de «griller» Monsieur. Un virage qui peut s'expliquer aussi par les activités de Jac ques Monsieur en Afrique.

Militaire croate. Trafiquant international, installé en France, Jacques Monsieur ne pouvait éviter de croiser les réseaux d'Elf. Dans ses éditions des 20 et 30 mars, le quotidien bru xellois le Soir a publié plusi eurs documents témoignant des liens entre le trafiquant belge et la compagnie pétrolière. Le quotidien a notamment publié une lettre ­ agrémentée d'un chantage (lire ci-dessous) ­ adressée, en 2000, par Monsieur à Jack Sigolet, l'ex-président de la Fiba (la banque d'Elf), réclamant la fin du paiement par Elf des armes (hélicoptères, missiles, roquettes, pour 60 millions de dollars) livrées en 1997 par Monsieur à Pascal Lissouba, l'ancien président du Congo-Brazzaville. Un autre document montre comment l'équipe d'Elf s'engageait à oeuvrer pour que Monsieur puisse décrocher de nouveaux marchés en Afrique, notamment en Angola, à qui Monsieur a fait une offre de service ­ du matériel militaire ­ en fé vrier 2000. Ces documents, retrouvés à l'occasion d'une perquisition dans un domicile de monsieur Monsieur, dans le sud de la France, pourraient permettre au juge d'obtenir un réquisitoire supplétif. L'enquête menée à Bourges a aussi mis en évidence la présence au Congo-Brazzaville, en 1997, d'un des associés de Mon sieur, James Cappiau, ancien de l'armée croate, mort dans un attentat le 22 mars à Zagreb.

Retenu ­ ou mis à l'abri ­ en Iran, Jacques Monsieur n'est sans doute pas près de dévoiler les dessous de ses activités françai ses. En l'absence de convention d'extradition entre la France et l'Iran, seule une négociation d'Etat à Etat pourrait per mettre le retour de Jacques Monsieur. Pour l'heure, le Quai d'Orsay n'a entrepris aucune démarche auprès des autorités iraniennes.

(1) Marchand d'armes, au coeur des ventes d'armes illicites entre la France et l'Angola.

 

https://www.rtl.be/actu/un-des-plus-grands-trafiquants-darmes-au-monde-le-belge-jacques-monsieur-arrete/2019-08-15/article/237561

Un des plus grands trafiquants d'armes au monde, le Belge Jacques Monsieur, arrêté au Portugal

L'un des plus grands trafiquants d'armes au monde, le Belge Jacques Monsieur, a été arrêté hier soir à Herdade do Jambujal au Portugal, annonce VTM. Il avait été condamné l’année dernière à une peine de prison de 4 ans et une amende de 1,2 million d’euros pour avoir livré des armes illégalement à la Libye, le Tchad, le Pakistan et l’Iran. Suite à ce jugement, il s’était enfui et vivait caché au Portugal où il vient d'être arrêté.

Le trafiquant d'armes notoire Jacques Monsieur a été arrêté mercredi à Herdade do Jambujal au Portugal, a annoncé jeudi soir la police fédérale belge dans un communiqué. Condamné à quatre ans de prison en 2018, le criminel, âgé de 66 ans, était en fuite depuis lors. Le parquet fédéral avait lancé un signalement international pour le retrouver.

Une histoire de chevaux

Jacques Monsieur a été condamné le 19 octobre 2018 par la cour d'appel de Bruxelles à 4 ans de prison et à une amende de 1.200.000 euros pour trafic illicite d'armes et participation à une organisation criminelle. La police a retrouvé sa piste à Tarascon, dans le Sud de la France. Le sexagénaire y possédait un mas, qu'il a revendu en mars dernier. Mais c'est à cause d'un transport de chevaux vers le Portugal que les enquêteurs l'ont définitivement repéré. "Le mois dernier, il est apparu que neuf chevaux ont été emmenés au Portugal par un éleveur français. Le coût du transport, 2.500 euros, n'a jamais été payé par Jacques Monsieur", spécifie le service de recherche des fugitifs (FAST, Fugitive Active Search Team) de la police fédérale.

Impliqué dans de nombreux conflits

Le trafiquant, surnommé "The fox" ou "le maréchal", a été retrouvé dans un abri secret dans une grande maison de campagne à côté de ses écuries. L'arrestation est le résultat d'une intense collaboration entre les enquêteurs belges, français et portugais, précise le communiqué. Le parquet fédéral a émis un mandat d'arrêt européen et demande la remise du fugitif à la Belgique. D'après la chaine flamande VTM, Jacques Monsieur doit comparaitre vendredi devant un tribunal au Portugal.  Toujours selon VTM, il n’y a pas eu un conflit armé au cours de ces 35 dernières années dans lequel Jacques Monsieur n’a pas été impliqué. Dans les années 80 déjà, il avait fourni à l’Iran des armes pendant la guerre contre l’Irak.

 

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