Ouarf !
On le savait depuis longtemps, c’était même inscrit dans l’appellation de notre peuplade venue de Grande-Bretagne, une étude génétique vient de le confirmer…
Les Bretons sont génétiquement (un peu) différents !
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Il existe un particularisme génétique breton. C’est une des conclusions d’une étude réalisée par des scientifiques brestois et nantais qui sont parvenus à publier le premier « portrait génétique » de la France.
Les Bretons sont-ils des Français un peu à part ? À l’évidence oui, si l’on dissèque leurs singularités musicales, linguistiques, gastronomiques, etc. Mais même au plus profond de leurs chromosomes, les habitants de la Bretagne conserveraient une identité un tantinet différente de celle des autres peuplades de l’Hexagone.
Ce constat scientifique émane d’une étude publiée en 2020 dans la revue European Journal of Human Genetics par des équipes brestoises et nantaises. Une publication remise au jour, le mois dernier, à la suite d’articles publiés dans le nouveau magazine scientifique Epsiloon et dans Science et Vie.
Un échantillon de 2 200 personnes
Avant d’arriver à conclure à un particularisme breton, les scientifiques ont réussi à brosser le premier portrait génétique de la population française, grâce à deux bases de données regroupant 2 200 personnes. « On accusait un certain retard, beaucoup de pays avaient déjà publié ce type d’études à l’échelle nationale, les Anglais, les Espagnols, les Allemands, etc. », note Aude-Saint Pierre, maître de conférences à l’Université de Bretagne occidentale, à Brest, et chercheuse Inserm.
Son travail d’analyse a débuté il y a cinq ans. Après avoir fait tourner des algorithmes de classification complexes et évalué des « mesures de distanciation génétique », les équipes impliquées à ses côtés sont parvenues à classer la population en plusieurs groupes.
Première conclusion, sur laquelle insistent les chercheurs, la population française est génétiquement « très homogène et les différences entre groupes sont infimes ». « On constate globalement une continuité en France », abonde Christian Dina, ingénieur de recherche en épidémiologie génétique à l’institut du thorax de Nantes (Inserm-CNRS), co-auteur de l’étude.
Des fleuves comme barrières géographiques
Les différences constatées, « très petites », seraient le « reflet de l’histoire du peuplement de la France et le fait, qu’à certains moments au cours de l’histoire, des mouvements un peu plus importants de population ont eu lieu », décrypte Emmanuelle Génin, directrice de l’unité Inserm UMR 1078 « génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies », à Brest. « On constate que les mariages se faisaient entre personnes qui n’habitaient pas très loin les unes des autres, avec des barrières comme les fleuves, plus difficilement franchissables », poursuit la directrice de recherche, elle aussi impliquée dans ces travaux. « Les frontières comme la Loire, la Garonne, semblent différencier certains groupes », confirme Aude Saint Pierre.
Les Bretons sont les plus « Yamnayas » des Français
L’étude raconte aussi l’histoire du peuplement de la Bretagne, dont la grande majorité des habitants font aujourd’hui partie d’un groupe génétique particulier, un phénomène néanmoins plus marqué dans le Finistère que dans l’Ille-et-Vilaine. Un groupe auquel appartiennent aussi plus de la moitié des habitants de Loire-Atlantique ! « Au nord de la Loire, pas au sud… Cette grosse barrière fluviale pourrait expliquer cette différence. Mais il y a encore beaucoup de travail d’analyse à réaliser », assure Emmanuelle Génin.
Quelle serait la cause de ce particularisme génétique breton ? La France a été colonisée successivement par trois populations fondatrices, les chasseurs-cueilleurs, arrivés d’Anatolie (la partie asiatique de la Turquie moderne), les fermiers du Néolithique et les Yamnayas, pasteurs des steppes eurasiennes, venus par le nord de l’Europe. Les Bretons sont ceux qui présentent des « traces » Yamnayas en plus grande quantité dans leur génome. Une découverte qui interpelle les scientifiques. « Pour une migration venue de l’est, on penserait qu’elle laisserait de moins en moins de traces plus on va vers l’ouest. Or, là, on constate l’inverse, comme si la Bretagne avait été un goulot d’étranglement », suggère Christian Dina. Autre hypothèse soulevée par le scientifique nantais : « Les Yamnayas ont plutôt laissé de l’ADN dans les populations nordiques. On peut imaginer une « réinjection » de cet ADN par des migrations postérieures, soit des Vikings ou des Bretons (habitants de la Grande-Bretagne de l’époque, NDLR) sous la pression des Saxons, vers la Bretagne. C’est une théorie historique controversée. On est en train de tester ces hypothèses ». Dans tous les cas, « les Bretons partagent de fortes ressemblances génétiques avec les populations du nord de l’Europe – des Anglais, des Irlandais - », avance Aude Saint Pierre.
Des différences entre pays bretons
L’étude a aussi permis de voir des petites différences génétiques entre le Finistère Nord et le Finistère Sud. Et même une particularité à l’échelle de pays bretons comme le Pays bigouden, qui vient confirmer des résultats précédents : « Nous travaillons sur les maladies plus fréquentes en Bretagne. L’un de nos projets concerne la luxation congénitale de la hanche, qui est vraiment très marquée Pays bigouden », rappelle Emmanuelle Génin.
Mais l’étude ne dit pas si les Bretons sont plus roux ou s’ils ont une couleur des yeux plus fréquente qu’ailleurs… Faute de pouvoir étudier les séquences génétiques suffisantes ou d’y voir des différences vraiment marquées.
Les scientifiques disent vouloir creuser cette question des différences génétiques au sein des territoires bretons dans une prochaine étude qui devrait être publiée dans les mois à venir. De son côté, Aude Saint Pierre a aussi lancé des travaux afin d’« explorer les liens entre la génétique, la géolinguistique et l’archéologie dans la région. On peut ouvrir la génétique dans cette direction-là ».
Frédéric Jacq
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_Yamna
Culture Yamna
(Musée de l’Hermitage à Saint-Petersbourg)
Autres noms | culture pontique des tombes en fosse, culture des tombes à puits, culture des tombes à ocre |
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Auteur | James Patrick Mallory |
Répartition géographique | région du Boug / Dniepr / Don / basse Volga (la steppe pontique) |
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Période | Néolithique final |
Chronologie | de 3600 à 2300 av. J.-C. |
Tendance climatique | continental |
Objets typiques
char à roues
La culture Yamna (en russe et ukrainien : Ямная культура, « culture des tombes en fosse », du russe et de l’ukrainien яма, « fosse ») est une culture du Néolithique final et de l’Âge du bronze ancien, qui s’est développée dans la région du Boug / Dniepr / Don / basse Volga, c’est-à-dire la steppe pontique. Elle s’étend d’environ 3600 à 2300 av. J.-C.. Cette culture est aussi connue en français sous les noms de culture pontique des tombes en fosse ou à puits, ou encore culture des tombes à ocre.
Cette culture correspond à des populations essentiellement nomades, des peuples cavaliers pratiquant un peu de culture le long des fleuves et construisant quelques castros1.
Depuis l’hypothèse kourgane de Marija Gimbutas émise en 1956, la culture Yamna a été associée aux Proto-Indo-Européens tardifs (PIE) et proposée comme le plus solide « candidat » pour être le foyer de l’indo-européen commun. Depuis les années 2000, plusieurs études génétiques ont montré qu’une migration très importante s’est produite à partir du début du IIIe millénaire av. J.‑C. depuis les steppes pontiques vers le centre de l’Europe, puis les autres parties de l’Europe, ainsi que vers l’Asie centrale puis l’Asie du Sud.
Sommaire
Caractéristiques
Une caractéristique de cette culture est l’inhumation dans des kourganes (tumulus) recouvrant des fosses à tombes où le mort est placé en décubitus dorsal avec les genoux repliés. Les corps étaient recouverts d’ocre. Des tombes multiples ont été découvertes dans ces kourganes, souvent après des insertions postérieures.
Des sacrifices d’animaux étaient pratiqués (bovins, cochons, moutons, chèvres et chevaux) : une caractéristique associée aussi bien aux Proto-Indo-Européens qu’aux « Proto-Indo-Iraniens »2.
Les plus anciens restes d’un char à roues en Europe de l’Est ont été découverts dans le kourgane, associé à la culture Yamna, de « Storojova mohyla » (Dnipro, Ukraine) dont la fouille fut dirigée par A. I. Trénojkine.
Le site sacrificiel de Louhansk, découvert en 2014, a été décrit[Par qui ?] comme un sanctuaire de colline où ont eu lieu des sacrifices humains.
Émergence
Il existe un consensus selon lequel l’apparition de la culture hiérarchique de Maikop vers 3 600 av. J.-C. eut de profonds effets sur les cultures des steppes antérieures à Yamna et au début de Yamna. La métallurgie de Yamna a emprunté à la culture de Maikop des moules à deux faces, des dagues à dents, des haches avec une seule lame avec des trous de fonte et du cuivre arsenical. Des véhicules à roues auraient pu pénétrer dans les steppes via la culture de Maïkop, révolutionnant ainsi l’économie des steppes et rendant possible le nomadisme pastoral de Yamna après 3 300 av. J.-C.3.
D’après l’hypothèse kourgane de Marija Gimbutas (1956), la culture Yamna serait associée aux Proto-Indo-Européens tardifs (PIE). Selon cette hypothèse, elle est le plus solide « candidat » pour être le foyer de l’indo-européen commun, avec la culture de Sredny Stog qui la précède, mais la corrélation entre les preuves archéologiques de la culture et de ses migrations avec les indices linguistiques4 a été discutée, par exemple par Pavel Doloukhanov en 1996, qui avançait que l’émergence de la culture des tombes en fosse aurait représenté un développement social de diverses cultures locales de l’Âge du bronze, exprimant une stratification sociale et permettant l’émergence de structures sociales nomades soumises à un chef, qui à leur tour auraient intensifié les contacts entre divers groupes sociaux hétérogènes5.
Selon Doloukhanov, la culture Yamna trouverait son origine entre le cours moyen de la Volga, dans la culture de Khvalynsk, et le cours moyen du Dniepr, dans la culture de Sredny Stog. Pour David Anthony, les preuves génétiques orientent les origines de Yamna des steppes de la Volga jusqu’au nord-Caucase du fait de ses deux composantes principales d’ascendance, à savoir les chasseurs-cueilleurs est-européens (EHG) et les chasseurs-cueilleurs caucasiens (CHG). Si le contact avec la culture de Maïkop a été une cause fondamentale des innovations en matière de transport et de métallurgie qui définissent la culture Yamna, les steppes du Don inférieur et de la basse Volga, situées au nord des steppes du nord-Caucase, correspondraient à la phase la plus ancienne de cette culture3.
Dans son domaine occidental, la culture Yamna est suivie par la culture des catacombes ; à l’est, par la culture de Poltavka et la culture de Sroubna.
Vestiges archéologiques
Stèles anthropomorphes
Les stèles kourganes ou stèles anthropomorphes sont un ensemble de types de stèles représentant le plus souvent un homme avec ses armes, ou une femme, retrouvées dans les steppes d’Europe de l’Est et d’Asie centrale, sur une période de 3 000 ans. Les premières stèles anthropomorphes datent du IVe millénaire avant J.C. et sont associées à l’horizon Yamna du début de l’âge du bronze, en particulier à la culture Kemi Oba en Crimée et de la région steppique adjacente. En Ukraine, elles sont au nombre d’environ trois cents, pour la plupart des dalles de pierre très grossières avec une tête schématique simple en saillie et quelques traits tels que des yeux ou des seins taillés dans la pierre. Une vingtaine de spécimens, appelés statues menhirs, sont plus complexes, avec ornements, armes, figures humaines ou animales. Ces stèles anthropomorphes ont été présentées par certains spécialistes comme Marija Gimbutas comme faisant partie du « package steppique » et comme un indice de la diffusion vers l’Ouest de la « civilisation des kourganes »6. Selon Christian Jeunesse, ce serait la culture de Maïkop qui serait le berceau de ces innovations qui auraient été transmises par la suite par ces populations d’origine steppique6.
Sur des statues plus grossières il est impossible de discerner le sexe, mais le plus souvent il est aisément reconnaissable : les hommes sont avec des moustaches (parfois avec barbe), dans un costume avec des cuirasses et des ceintures en métal, parfois avec une épée, etc. ; les femmes ont les seins nus, portent des coiffes particulières, des ceintures ou des colliers sur le cou, etc.
Génétique
En 2015, une étude d’ADN fossile étaya l’idée que les cavaliers Yamna s’étaient répandus en Europe au début du IIIe millénaire av. J.‑C. et qu’ils seraient à l’origine des peuples dits de la céramique cordée7,8,9.
Haak et al. (2015) ont réalisé une large étude du génome de 94 anciens squelettes d’Europe et de Russie. Ils ont conclu que les caractéristiques autosomales des personnes de la culture Yamna sont très proches de celles des gens de la culture de la céramique cordée, avec une estimation de la contribution ancestrale de 73 % de l’ADN Yamna dans l’ADN des squelettes de la céramique cordée d’Allemagne. La même étude a estimé une contribution ancestrale de 40 à 54 % de la culture Yamna dans l’ADN des Européens modernes du nord et du centre de l’Europe et une contribution de 20 à 32 % pour les Européens modernes du Sud, à l’exclusion des Sardes (7,1 % ou moins), et dans une moindre mesure des Siciliens (11,6 % ou moins)10,11,12. Haak et al. ont également imputé l’introduction en Europe des haplogroupes R1b et R1a, les haplogroupes Y-ADN les plus courants en Europe occidentale et orientale respectivement, aux populations des steppes de l’Âge du bronze, y compris la culture Yamna.
Des analyses autosomales indiquent également que le peuple de la culture Yamna est le vecteur le plus probable pour l’ajout de la composante génétique « ancien nord-eurasien » en Europe10. « Ancien nord-eurasien » est le nom donné dans la littérature à la composante génétique qui représente la descendance du peuple de la culture de Malta-Buret, ou d’autres populations étroitement liées à celle-ci. Cette composante génétique est visible dans les analyses du peuple Yamna ainsi que dans ceux des Européens des temps modernes, mais n’est pas présente chez les Européens antérieurs à l’Âge du bronze13.
En accord avec les études précédentes, une large étude génétique portant sur la formation génomique de l’Asie du Sud et centrale parue en 2018 avance qu’« il est frappant de constater que la grande majorité des locuteurs indo-européens vivant à la fois en Europe et en Asie du Sud recèlent de nombreuses fractions d’ascendance liées aux pasteurs de la steppe de Yamna, suggérant que le « proto-indo-européen tardif », la langue ancestrale de tous les peuples modernes indo-européens, était la langue de Yamna. Les premières études génétiques avaient documenté les mouvements de populations de la steppe vers l’ouest qui propageaient vraisemblablement cette ascendance, mais il n’existait pas encore de preuves génétiques de l’expansion vers l’Asie du Sud. Notre documentation sur la pression génétique à grande échelle exercée en Inde du Nord par les groupes de la steppe au deuxième millénaire avant notre ère fournit désormais de nouvelles preuves, cohérentes avec les traces archéologiques de liens entre la culture matérielle dans la steppe kazakhe de l’âge du bronze moyen à tardif et la culture védique précoce en Inde14. »
Linguistique
Certains auteurs estiment que la culture Yamna serait trop récente pour représenter le berceau de la langue indo-européenne originelle. Les populations Yamna appartiendraient plutôt à un « groupe du sud-est » déjà dérivé, qui aurait donné d’une part le proto-indo-iranien, d’autre part l’arménien et les formes archaïques des langues helléniques (selon la classification de E. Hamp). Dans cette vision, la culture Yamna serait une subdivision ancienne du foyer indo-européen[réf. nécessaire].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yamna culture » (voir la liste des auteurs).
- (en) Narasimhan, Vagheesh M.; Patterson, Nick J.; Moorjani, Priya; […], « The Genomic Formation of South and Central Asia » [archive], bioRxiv: 292581., mars 2018
Bibliographie
- (en) W. Haak, I. Lazaridis, N. Patterson et al., « Massive migration from the steppe was a source for Indo-European languages in Europe », Nature, 2015 (DOI 10.1038/nature14317, lire en ligne [archive])
- (en) Eppie R. Jones, « Upper Palaeolithic genomes reveal deep roots of modern Eurasians », Nature (revue), 2015 (DOI 10.1038/ncomms9912, lire en ligne [archive])
- (en) Iosif Lazaridis, « Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans », Nature (revue), vol. 513, 2014, p. 409–413 (DOI 10.1038/nature13673, lire en ligne [archive])
- (en) Karl Zimmer, « DNA Deciphers Roots of Modern Europeans », New York Times, 2015 (lire en ligne [archive])
- (en) Caleb Strom, « How A Handful of Yamnaya Culture Nomads Became the Fathers of Europe » [archive], sur www.ancient-origins.net (consulté le 24 juin 2020)
- (en) Kristian Kristiansen, Morten E. Allentoft, Karin M. Frei et Rune Iversen, « Re-theorising mobility and the formation of culture and language among the Corded Ware Culture in Europe », Antiquity, vol. 91, no 356, avril 2017, p. 334–347 (ISSN 0003-598X et 1745-1744, DOI 10.15184/aqy.2017.17, lire en ligne [archive], consulté le 24 juin 2020)
- (en) Chao Ning, Chuan-Chao Wang, Shizhu Gao et Yang Yang, « Ancient Genomes Reveal Yamnaya-Related Ancestry and a Potential Source of Indo-European Speakers in Iron Age Tianshan », Current Biology, vol. 29, no 15, 5 août 2019, p. 2526–2532.e4 (ISSN 0960-9822, DOI 10.1016/j.cub.2019.06.044, lire en ligne [archive], consulté le 24 juin 2020)
Sur les autres projets Wikimedia :
- Culture Yamna, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
- (en) James Patrick Mallory, « Yamna Culture », in Encyclopedia of Indo-European Culture, Fitzroy Dearborn, 1997
- (en) Benjamin W. Fortson, Indo-European Language and Culture: An Introduction (Blackwell Publishing, 2004), p. 43.
- (en) David W. Anthony, Archaeology, Genetics, and Language in the Steppes : A Comment on Bomhard [archive], Journal of Indo-European Studies, Volume 47, Numéro 1 & 2, Printemps/Été 2019
- (en) David W. Anthony, The Horse, The Wheel and Language: How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World (2007)
- (en) Pavel M. Doloukhanov, The Early Slavs. Eastern Europe from the Initial Settlement to the Kievan Rus, Longman, 1996, p. 94
- Christian Jeunesse, Les statues-menhirs de Méditerranée occidentale et les steppes. Nouvelles perspectives [archive], in : Rodriguez G. et Marchesi H., dir., Statues-menhir et pierres levées du Néolithique à aujourd’hui, Actes du 3ème colloqueinternational sur la statuaire mégalithique, Saint-Pons-de-Thomières, 12-16 septembre 2012, Direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon & Groupe Archéologique du Saint-Ponais, Montpellier 2015, 123-138.
- D’après (en) Ann Gibbons, « Revolution in human evolution », Science, vol. 349, no 6246, 24 juillet 2015, p. 362-366
- L’ADN de l’Âge du bronze [archive], sciencepresse.qc.ca, 12 juin 2015
- Le mystère de l’origine des Européens est levé [archive], space-news.be, 30 juin 2015
- Haak et al. 2015.
- Zimmer 2015.
- Ann Gibbons (10 June 2015), Nomadic herders left a strong genetic mark on Europeans and Asians, Science (AAAS) [archive]
- Lazaridis 2014.
Réactions & Commentaires
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Patricia Lossouarn
11 Juillet 2021 à 07h32
Aussi coriace que le chêne dans le verbe, aussi tumultueux que la houle, et aussi changeant que les 4 saisons du jour …. ??!! un « brin » loquace aux bruits qui courent … ))
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