Eric Dupond-Moretti aurait dû se méfier, ces hommes-là ont quand même une grosse tendance à supplanter tous les autres…
Question du jour : Le Breton Thierry Lescouarc’h, ancien procureur de la République de Quimper, appelé à conseiller le nouveau ministre de la Justice sitôt après sa nomination l’année dernière, prendra-t-il bientôt sa place pour un intérim de quelques mois ?
Quimper. Le procureur Thierry Lescouarc’h nommé au cabinet du ministre de la Justice
Thierry Lescouarc’h, procureur de la République de Quimper (Finistère), est nommé au cabinet du ministre de la Justice à compter du 24 août. Il était procureur depuis le 1er septembre 2014.
Thierry Lescouarc’h, procureur de la République de Quimper (Finistère), quitte ses fonctions ce dimanche 23 août 2020. Comme l’annonçait le Journal Officiel le 31 juillet, il est nommé « conseiller services judiciaires » au sein du cabinet du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. Cette nouvelle fonction sera effective à partir du 24 août 2020.
Breton d’origine, Thierry Lescouarc’h était arrivé au poste de procureur le 1er septembre 2014. Auparavant, il avait été procureur à Alès, dans le Gard.
https://www.midilibre.fr/2014/06/29/thierry-lescouarc-h-nomme-a-quimper,1016823.php
Alès : Thierry Lescouarc’h nommé à Quimper
Le procureur d’Alès prendra son nouveau poste en septembre prochain.
Le procureur d’Alès Thierry Lescouarc’h, âgé de 40 ans, est sur le départ. Originaire de Rennes, le magistrat retourne dans ses terres bretonnes, mais plus à l’Ouest encore puisqu’il est nommé à Quimper, dans le Finistère.
Une ville et un tribunal que Thierry Lescouarc’h connaît pour y avoir été substitut placé, au début de sa carrière, en juillet 2000. À Alès, où il était en poste depuis janvier 2010, on ne connaît pas encore le nom de son successeur.
MIDI LIBRE
https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/thierry-lescouarch-nouveau-procureur-2796149
Thierry Lescouarc’h, nouveau procureur
Depuis hier, Thierry Lescouarc’h est procureur de Quimper. Ce Breton remplace. Éric Tuffery, muté à La Réunion.
Profil
1974. Naissance à Rennes.
2000. Prête serment de magistrat
2006. Direction du service judiciaire à la chancellerie
2014. Nommé procureur de Quimper
Une masse de dossiers s’étale sur le bureau du nouveau procureur, Thierry Lescouarc’h. Depuis hier, ce magistrat breton âgé de 40 ans est à la tête de la juridiction quimpéroise. Des dizaines de chemises rouges que Thierry Lescouarc’h va étudier dans les prochaines semaines. « Il faut avoir la meilleure connaissance possible du terrain pour monter rapidement en puissance. Le parquet a été très bien tenu. La situation est saine, c’est un atout pour démarrer. »
« Heureux de revenir »Discours clair et objectifs précis, le procureur voulait ce retour en Bretagne. La région où il est né. Le quadragénaire a effectué ses études de droit à Rennes. Son service militaire, à la préfecture maritime de Brest. Quimper ? Il connaît. Au début de sa carrière, en 2003, alors qu’il était substitut placé, Thierry Lescouarc’h a oeuvré quelques mois en Cornouaille. « Je suis heureux de revenir, d’avoir ce poste passionnant dans une région que j’aime. C’est une double satisfaction. »
En 2004, il part à Rouen. Deux ans plus tard, il prend la direction du service judiciaire de la chancellerie. En 2010, il devient procureur d’Alès. Il a notamment suivi l’affaire Chloé. L’adolescente qui avait été enlevée en 2012 et retrouvée en Allemagne, dans le coffre de son ravisseur.
« Dans les meilleurs délais »
À Quimper, il compte poursuivre la politique « dynamique » installée par son prédécesseur, Éric Tuffery. « La réponse pénale sera systématique et proportionnée à la gravité des faits et à la personnalité de l’auteur. » Il évoque également la volonté de traiter les dossiers en matière pénale « dans les meilleurs délais possibles ». Et le souci de « l’écoute des victimes ».
Le parquet quimpérois est composé de sept magistrats. Cinq sont fraîchement installés (Thierry Lescouarc’h, Éric Métivier, Aurore Bougera, Caroline Collet, Fatou Kine Mano). Deux depuis un peu plus longtemps (Bérengère Prudhomme, Philippe Lemoine). En 2013, 23 000 dossiers ont été traités.
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/yamnayas-le-peuple-fantome-de-l-europe-51463
Yamnayas : le peuple fantôme de l’Europe
Par Thomas Cavaillé-Fol
Surprise : nous descendons d’un peuple qui ne figure dans aucun livre d’histoire, les Yamnayas. Car l’analyse de notre génome est formelle : près de 40 % de nos gènes sont hérités de ces guerriers qui, venus du nord de la mer Noire, conquirent l’Europe il y a 5 000 ans.Une origine sanglante que Thomas Cavaillé-Fol sort ici de l’oubli.
Les livres d’histoire ne la mentionnent pas alors que c’est sûrement la conquête de l’Europe la plus triomphale jamais menée. De fait, ni les plus puissants empereurs romains ni même le célèbre Attila n’ont réussi à s’étendre avec autant de succès sur le Vieux Continent – et encore moins à y rester. À la décharge des historiens, cette campagne fantôme eut lieu il y a 5 000 ans environ, quand un peuple de nomades quitta ses steppes du nord de la mer Noire, à cheval sur l’actuelle Ukraine et la Russie, pour marcher en direction de l’ouest. Seul l’océan Atlantique stoppera son avancée.
À cette époque, l’écriture reste balbutiante : elle vient de naître en Mésopotamie et dans l’Égypte des premiers pharaons, mais on ne la connaît pas en Europe. Voilà qui explique aussi que cette invasion soit si peu connue. Et que le nom de ces fameux envahisseurs n’évoque, en général, rien : qui a entendu parler des Yamnayas ? Pourtant, l’empreinte qu’ils ont laissée s’avère incroyablement profonde ! Celle-ci vient d’être retrouvée, et pas n’importe où : au cœur de nos cellules. Car, désormais, l’histoire est aussi une affaire de fouilles génétiques et les Yamnayas viennent d’en apporter une preuve éclatante. Selon une étude publiée en 2015, près de 40 % du génome des Français est hérité de ce peuple. Et il n’y a pas que nous : toutes les populations européennes actuelles portent une importante ascendance yamnaya dans leur ADN (voire carte).
Attention, il n’est pas question ici d’une campagne éclair : « Il a fallu environ 500 ans pour qu’ils traversent l’Europe d’est en ouest », précise Wolfgang Haak, docteur en archéogénétique pour l’Institut Max-Planck (Allemagne). Ce qui ne l’empêche pas d’avoir été sanglante. Plus grands que la moyenne, avec des yeux et des cheveux majoritairement bruns et la peau modérément claire, accompagnés de chevaux et armés de haches, les Yamnayas ont avancé petit à petit : une vingtaine de générations au moins ont été nécessaires pour infiltrer l’Europe. « Ce peuple a eu un impact spectaculaire sur le profil génétique européen, qu’aucune migration ultérieure n’a égalé », expose Iosif Lazaridis, chercheur en génétique à l’université Harvard (États-Unis).
Repères
Il y a 5 000 ans, l’Europe est peuplée d’agriculteurs descendant des chasseurs-cueilleurs issus de Cro-Magnon et de fermiers venus il y a 9 000 ans du Proche-Orient. Ce paysage va bientôt être bouleversé.
Et ce scénario oublié, ce sont les récentes avancées en génétique qui permettent aussi de le reconstituer. En 1956, en se basant sur les données archéologiques et linguistiques, l’archéologue Marija Gimbutas avait déjà émis l’idée d’une migration massive venue des steppes, débutant il y a 5 000 ans. Des tombes à tumulus, traditionnelles chez les nomades d’Eurasie et notamment les Yamnayas, fleurissent en effet en Europe à cette époque, et les langues indo-européennes, au vu de leur expansion, pourraient bien trouver leurs origines dans les steppes (lire p. 93).
« Mais l’hypothèse est restée controversée, commente Jean-Paul Demoule, professeur émérite de proto histoire européenne à l’université Paris-I. Un changement de culture n’implique pas forcément un remplacement de population, les idées aussi voyagent. Cela dit, les études en génétique semblent valider l’idée de Marija Gimbutas. »
UN GÉNOCIDE DES EUROPÉENS MÂLES
Elles l’ont enrichie, aussi. Car fort des dizaines de recherches sur le sujet publiées ces dernières années, l’archéologue Kristian Kristiansen, de l’université de Göteborg, en Suède, pense avoir retracé l’histoire des Yamnayas, à paraître prochainement. Et il est sans pitié.
« Elle implique un peuple de guerriers et, bien sûr, des massacres, voire, quasiment, un génocide des Européens masculins d’alors. Surtout que ceux-ci étaient réduits en nombre et affaiblis par la maladie », assène le chercheur.
De fait, l’Europe semble vivre un déclin juste avant l’arrivée des Yamnayas. Elle est alors peuplée d’agriculteurs, issus des premiers fermiers ayant migré du Proche-Orient il y a 9 000 ans environ, mais aussi des chasseurs-cueilleurs qui habitaient alors l’Europe, descendants de Cro-Magnon. Or, tandis qu’il y a 6 000 ans, de grosses agglomérations pouvant abriter jusqu’à 15 000 individus sont attestées, elles disparaissent subitement il y a 5 400 ans… Début 2019, une étude a identifié la possible cause de ce désastre : l’apparition de la première peste. Son ADN bactérien a été retrouvé dans deux morts vieux de 4 900 ans, issus d’une tombe commune suédoise abritant 78 corps. Et en comparant cette souche avec d’autres un peu plus tardives, les chercheurs ont déterminé le modèle de dispersion de la « mort noire ». Sa souche originelle a sûrement vu le jour au sein des grandes agglomérations de Bulgarie ou des Balkans il y a 5 700 ans, pour se disperser ensuite via les routes commerciales. « La grande concentration d’humains et d’animaux favorise la propagation et la mutation des pathogènes, pointe Kristian Kristiansen. Soumises aux épidémies, les agglomérations ont été abandonnées. Les Yamnayas sont donc arrivés dans une Europe affaiblie, à la population amoindrie et dispersée… Ils y sont rentrés comme dans du beurre. »
Les Yamnayas sont arrivés dans une Europe affaiblie… Ils y sont rentrés comme dans du beurre – KRISTIAN KRISTIANSEN Professeur d’archéologie à l’université de Göteborg
PEU D’AUTRES HOMMES SE SONT REPRODUITS
Il y a 5 000 ans, la population d’hommes en Europe, estimée grâce à la
diversité des chromosomes Y, semble chuter. Mais cela s’explique aussi
par une lutte pour la reproduction, avec des gagnants génétiquement
proches.
L’image convient d’autant mieux que les Européens, qui se nourrissent alors essentiellement de céréales, ont face à eux des éleveurs, au régime plus calorique, basé sur la viande et les produits laitiers. En clair, « les Yamnayas sont en meilleure condition physique et aussi plus grands », décrit Kristian Kristiansen. Qui plus est, ils ont domestiqué un animal indissociable des envahisseurs : le cheval. Bien qu’il ne soit pas certain qu’ils le montaient, celui-ci tirait pour le moins des chariots, permettant ainsi d’avaler de grandes distances avec tout l’équipement nécessaire pour une véritable conquête.
« Normalement, les nomades tels que les Yamnayas voyagent de façon saisonnière, dans un territoire délimité. On ne sait pas vraiment pourquoi ils ont changé de comportement. Mais imaginez la steppe herbeuse : il n’y a que l’horizon et la possibilité d’aller plus loin, plus vite encore avec les chevaux. Ils ont dû agrandir leur territoire peu à peu, et finir par s’implanter ailleurs », imagine Wolf gang Haak. Et là, tout va s’accélérer.
En Europe centrale, il y a 4 900 ans, apparaît une nouvelle culture, dite de la « céramique cordée ». Outre ses poteries (photo ci-contre), elle est connue pour ses haches de combat et ses tombes individuelles à tumulus, alors qu’elles étaient auparavant partagées. Mais surtout, l’ADN de ses représentants du centre de l’Europe était à 75 % yamnaya ! L’infiltration était déjà un succès, et elle était sexuellement biaisée. En 2017, des chercheurs américains et suédois ont comparé l’évolution dans le temps des chromosomes X, hérités de la mère, et des autosomes, hérités des deux parents, au sein de 36 individus ayant vécu avant et après la migration, pour déterminer si la part génétique léguée par les Yamnayas était différente selon le sexe. Résultat : pour 14 hommes ayant quitté la steppe natale, une seule femme les aurait suivis. « L’invasion a sûrement impliqué des milliers de jeunes guerriers répartis en bandes, qui colonisaient un territoire et se reproduisaient avec des femmes non-yamnayas », pense Kristian Kristiansen.
Une conclusion que tempère Iosif Lazaridis : « On observe tout de même un changement dans l’ADN mitochondrial à cette période, hérité de la mère, les femmes ont donc aussi participé à la migration. Ceci dit, le bouleversement que subit le chromosome Y est en effet spectaculaire. La compétition masculine pour la reproduction est donc un point saillant de cette histoire. » Que cela résulte d’unions consenties ou de viols, le paysage des haplogroupes européens du chromosome Y, des séquences de l’ADN utilisées pour catégoriser les populations, change du tout au tout. Celui appelé G2a, très commun chez les agriculteurs européens, disparaît presque entièrement, tandis que le R1b, extrêmement rare avant l’arrivée des Yamnayas, s’impose. C’est aujourd’hui le plus courant en Europe occidentale.
Qu’est-il arrivé aux hommes européens ? « Il est difficile d’imaginer qu’ils aient abandonné toute idée de reproduction de leur plein gré, expose Iosif Lazaridis. Peut-être que, étant dominés socialement, ils en ont moins eu l’occasion. » Il semble en effet qu’à l’époque, les sociétés soient devenues plus patriarcales : des hommes dominants concentraient le pouvoir et pouvaient donc s’arroger l’accès à la reproduction. « Certains pensent aussi que les Yamnayas, plus beaux, attiraient naturellement les femmes, s’amuse Kristian Kristiansen. Mais ils ont sûrement massacré les hommes locaux et volé leurs femmes. »
Et des massacres, on en trouve ! À Koszyce, en Pologne, 15 personnes sans parenté yamnaya ont été trucidées il y a 5 000 ans, puis enfouies dans une tombe commune. À Eulau (Allemagne), des tombes de la culture céramique cordée contiennent également une quinzaine d’individus, majoritairement femmes et enfants, morts il y a 4 600 ans. Or, l’analyse des dents des femmes a montré qu’elles avaient changé d’alimentation après leur enfance, signe qu’elles n’avaient pas grandi sur place. « Cette culture allait chercher des compagnes dans un clan différent, expose Kristian Kristiansen. Vu les armes ayant causé les blessures, ce sont des hommes sans parenté yamnaya qui ont perpétré le massacre, sûrement pour se venger de ces ‘migrants voleurs de femmes’. La violence existait des deux côtés. »
Glossaire
Les Yamnayas tirent leur nom d’un adjectif russe signifiant « lié aux tombes en fosses ». Leurs sépultures sont recouvertes d’un monticule, ou kourgane, terme d’origine tatare, bien visible dans l’étendue des steppes d’Eurasie.
DES CHROMOSOMES Y 100 % REMPLACÉS
Mais on sait qui a gagné. Car les Yamnayas ne se sont pas arrêtés au centre de l’Europe. Leurs descendants atteignent l’Espagne il y a un peu moins de 4 500 ans et en changent complètement le visage. Après leur arrivée, 40 % du paysage génomique espagnol est d’ascendance yamnaya, dont près de 100 % des chromosomes Y, éclaire une étude publiée en mars. Ils n’auront laissé aucun autre homme qu’eux-mêmes avoir de descendance ! Leur influence est plus drastique encore en Angleterre : une nouvelle culture, dite campaniforme, d’ascendance yamnaya, y débarque il y a 4 400 ans environ. Et en quelques générations seulement, leur ADN remplace 90 % du génome anglais, et 75 % des individus masculins portent leurs chromosomes Y, pourtant absents de l’île avant leur arrivée. « Où sont passés les hommes locaux ? questionne Kristian Kristiansen. Plus nous découvrons de choses sur l’invasion yamnaya, plus elle me paraît sanglante. » « Cela a peut-être été le cas dans certaines zones, mais nous ne pouvons généraliser à l’Europe entière, nuance Iosif Lazaridis. En Grèce, par exemple, nous avons bien trouvé de l’ADN yamnaya, mais pas de chromosomes Y provenant des steppes. La dynamique y a donc été différente. »
Reste que, violemment ou non, l’expansion yamnaya a été un succès : toute l’Europe a été conquise en quelque 500 ans. Toute ? Non ! Une île résiste encore et toujours à l’envahisseur : la Sardaigne. L’ADN yamnaya ne l’a atteinte qu’il y a 2 300 ans, soit plus de 2 000 ans après le lancement de l’expansion. Et il ne compte aujourd’hui que pour environ 2 %, une bagatelle. Mais quant à vous, et à moi, ne nous y trompons pas : nous sommes en grande partie yamnayas. Nous venons en droite ligne de sanguinaires conquérants. Dont il nous reste peut-être certains traits…
Ce qu’il nous reste des Yamnayas
Leur legs archéologique est constitué d’objets comme des haches ou des poteries, mais aussi de fosses contenant les restes de guerriers. De quoi extraire leur ADN, lequel dévoile leur véritable héritage. Ainsi, « ils étaient grands et ce phénotype se transmet, expose Kristian Kristiansen.
En outre, il semble qu’ils digéraient le lait ». Or, à l’époque, la tolérance au lactose était rare, sauf dans la culture céramique cordée. Mieux encore, ce peuple nous a peut-être légué l’indo-européen, qui aurait donné naissance aux langues latines, celtiques ou encore indo-iraniennes.
Car l’Europe n’a pas suffi aux Yamnayas : des populations d’Inde et d’Iran portent aussi leur empreinte génétique.
La culture de la céramique cordée tire son nom des impressions de cordelettes qui ornent ses poteries.
Retrouvés dans des tombes communes (ici, à Koszyce, en Pologne), des restes humains portant des traces de traumatismes témoignent de la violence de l’époque.
En savoir +
A consulter, les publications scientifiques :
- Sur la part génétique que les Européens actuels ont hérité des Yamnayas : Nature, 2015
- Sur leur conquête de la Grande-Bretagne : Nature, 2018
- Sur la peste en Europe : Cell, 2019
- Sur l’arrivée des Yamnayas en Espagne : Science, 2019
A regarder :
La conférence filmée du Professeur Kristiansen où il expose sa vision de l’invasion
Sur le même sujet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire