Certains se demandent aujourd’hui si le tribun n’essaie pas de lancer un nouveau Mai 68 dans les facs.
La réponse est oui, et pas seulement, comme il l’annonce déjà !
La folle dingue assoiffée de sang du NPA de Brest veut son Octobre 1917, et toutes ses saloperies à mon encontre font partie du plan.
A noter : je ne me prononce pas sur les mécontentements exprimés par les uns et les autres, qu’ils soient étudiants, chômeurs, fonctionnaires ou d’autres catégories de citoyens, mais uniquement sur ces politiciens qui s’en moquent prodigieusement et ne les ont toujours utilisés que contre leurs propres intérêts.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/05/2774062-jean-luc-melenchon-essaye-lancer-nouveau-mai-68-facs.html
Jean-Luc Mélenchon essaye-t-il de lancer un nouveau Mai 68 dans les facs ?
Politique
« Je dis toute ma solidarité aux étudiants. J’espère que cette
mobilisation porte en germe un mouvement plus large. Je souhaite qu’à un
moment donné il y ait une étincelle dans ce pays… ». Il est tôt ce 22
mars, le froid est glacial dans les rues de Paris. Pourtant, sur le
plateau de Public Sénat, Eric Coquerel, le porte-parole de la France
Insoumise, s’enflamme.
Alors que seules les universités de Montpellier et de Toulouse sont, alors, en grève, il rêve déjà d’un élargissement du conflit. C’est aujourd’hui chose faite. Mardi, Nice, Limoges, Tolbiac, Bordeaux emboîtaient le pas afin de protester contre la loi « orientation et réussite des étudiants » (ORE), qui réforme l’accès à l’enseignement supérieur. « Ça fait longtemps que nous n’avons pas vu autant d’universités mobilisées », confie, à La Dépêche du Midi, le député Alexis Corbière. Un mouvement que le parti des Insoumis entend bien amplifier.
Le 20 mars 2018, Jean-Luc Mélenchon tweetait : « À Toulouse, l’université est foudroyée par l’autoritarisme macroniste. À quand la destitution des destitueurs ? Vivement mai 68 ! ». La veille, « l’école » de la France Insoumise, mettait en ligne un tuto visant à apprendre à composer des chansons pour animer les manifestations contre la réforme. Un jeune homme, accompagné d’une guitard sèche, entonne façon Yves Duteil : « J’ai pas eu mon bac dans la bonne filière, j’ai passé mon bac au mauvais endroit. J’ai pourtant toujours bien travaillé mais je n’étais pas dans le bon lycée ». Parallèlement, depuis septembre, la France Insoumise a fait un gros travail d’implantation dans les facultés. Selon David Giraud, porte-parole jeunesse du parti, France Insoumise est présente « sur presque tous les campus, sur les petits on compte souvent minimum 3 à 4 étudiants ».
Des militants qui, depuis le début du mouvement, ne ménagent pas leur peine. « Nous avons distribué plus d’un million et demi de tracts dans les universités et dans les lycées », assure le jeune porte-parole. « Mes collègues sont présents à Montpellier, à Bordeaux, à Lille, à Tolbiac », complète, la députée Sabine Rubin, membre de la commission éducation à l’Assemblée Nationale, interrogée par La Dépêche. Mais elle réfute l’idée selon laquelle le parti de Jean-Luc Mélenchon tenterait « de chapeauter » le mouvement : « nous n’avons aucun désir d’hégémonie », assure-t-elle.
Jean-Luc Mélenchon, qui a été accusé à l’automne de vouloir noyauter la contestation contre la loi travail, se garde bien en effet d’apparaître comme le leader de cette nouvelle mobilisation. Il devait descendre soutenir les étudiants toulousains, il n’en a toujours rien fait. « On hésite à sortir un nouveau tract car on ne veut pas laisser penser que nous sommes en train de récupérer le mouvement », confirme David Giraud. « Il serait maladroit de donner l’impression d’être derrière le rideau et de donner les consignes », confirme Alexis Corbière. Pas d’hégémonie mais cependant la ferme volonté de voir la contestation s’étendre à toutes les facs. D’où un début de tension avec les mouvements locaux : alors que les étudiants de Montpellier ont lancé l’idée d’une manifestation nationale le 14 avril dans la ville, hier France Insoumise appelait à une manif parisienne afin d’aller chercher les campus qui ne sont pas encore mobilisés « surtout au delà du parif », explique David Giraud.
Mais il tempère : « Ce sont les AG étudiantes qui décideront, nous ne sommes pas là pour mettre des freins ». France Insoumise aimerait aussi voir converger les luttes. « Nous voulons contribuer à inscrire ce mouvement étudiant dans quelque chose de plus global, nous allons tenter de faire un lien politique avec le mouvement des cheminots, celui des EPAD et des service publics », explique la députée Sabine Rubin. « On sent bien un climat de protestation générale que la morgue arrogante du gouvernement accentue », explique Alexis Corbière. Face à cette mobilisation, l’Élysée est extrêmement attentif. Le jeune député Pierre Person, passé par l’Unef et fin connaisseur des syndicats étudiants, a été envoyé à la manœuvre afin de tenter de défendre la réforme sur les campus. Mais LREM manque de relais alors que France Insoumise se sait sur un terrain favorable et espère bien, après avoir échoué à mobiliser contre la loi travail, tenir ainsi sa revanche.
Alors que seules les universités de Montpellier et de Toulouse sont, alors, en grève, il rêve déjà d’un élargissement du conflit. C’est aujourd’hui chose faite. Mardi, Nice, Limoges, Tolbiac, Bordeaux emboîtaient le pas afin de protester contre la loi « orientation et réussite des étudiants » (ORE), qui réforme l’accès à l’enseignement supérieur. « Ça fait longtemps que nous n’avons pas vu autant d’universités mobilisées », confie, à La Dépêche du Midi, le député Alexis Corbière. Un mouvement que le parti des Insoumis entend bien amplifier.
Le 20 mars 2018, Jean-Luc Mélenchon tweetait : « À Toulouse, l’université est foudroyée par l’autoritarisme macroniste. À quand la destitution des destitueurs ? Vivement mai 68 ! ». La veille, « l’école » de la France Insoumise, mettait en ligne un tuto visant à apprendre à composer des chansons pour animer les manifestations contre la réforme. Un jeune homme, accompagné d’une guitard sèche, entonne façon Yves Duteil : « J’ai pas eu mon bac dans la bonne filière, j’ai passé mon bac au mauvais endroit. J’ai pourtant toujours bien travaillé mais je n’étais pas dans le bon lycée ». Parallèlement, depuis septembre, la France Insoumise a fait un gros travail d’implantation dans les facultés. Selon David Giraud, porte-parole jeunesse du parti, France Insoumise est présente « sur presque tous les campus, sur les petits on compte souvent minimum 3 à 4 étudiants ».
Des militants qui, depuis le début du mouvement, ne ménagent pas leur peine. « Nous avons distribué plus d’un million et demi de tracts dans les universités et dans les lycées », assure le jeune porte-parole. « Mes collègues sont présents à Montpellier, à Bordeaux, à Lille, à Tolbiac », complète, la députée Sabine Rubin, membre de la commission éducation à l’Assemblée Nationale, interrogée par La Dépêche. Mais elle réfute l’idée selon laquelle le parti de Jean-Luc Mélenchon tenterait « de chapeauter » le mouvement : « nous n’avons aucun désir d’hégémonie », assure-t-elle.
Jean-Luc Mélenchon, qui a été accusé à l’automne de vouloir noyauter la contestation contre la loi travail, se garde bien en effet d’apparaître comme le leader de cette nouvelle mobilisation. Il devait descendre soutenir les étudiants toulousains, il n’en a toujours rien fait. « On hésite à sortir un nouveau tract car on ne veut pas laisser penser que nous sommes en train de récupérer le mouvement », confirme David Giraud. « Il serait maladroit de donner l’impression d’être derrière le rideau et de donner les consignes », confirme Alexis Corbière. Pas d’hégémonie mais cependant la ferme volonté de voir la contestation s’étendre à toutes les facs. D’où un début de tension avec les mouvements locaux : alors que les étudiants de Montpellier ont lancé l’idée d’une manifestation nationale le 14 avril dans la ville, hier France Insoumise appelait à une manif parisienne afin d’aller chercher les campus qui ne sont pas encore mobilisés « surtout au delà du parif », explique David Giraud.
Mais il tempère : « Ce sont les AG étudiantes qui décideront, nous ne sommes pas là pour mettre des freins ». France Insoumise aimerait aussi voir converger les luttes. « Nous voulons contribuer à inscrire ce mouvement étudiant dans quelque chose de plus global, nous allons tenter de faire un lien politique avec le mouvement des cheminots, celui des EPAD et des service publics », explique la députée Sabine Rubin. « On sent bien un climat de protestation générale que la morgue arrogante du gouvernement accentue », explique Alexis Corbière. Face à cette mobilisation, l’Élysée est extrêmement attentif. Le jeune député Pierre Person, passé par l’Unef et fin connaisseur des syndicats étudiants, a été envoyé à la manœuvre afin de tenter de défendre la réforme sur les campus. Mais LREM manque de relais alors que France Insoumise se sait sur un terrain favorable et espère bien, après avoir échoué à mobiliser contre la loi travail, tenir ainsi sa revanche.
CHRISTELLE BERTRAND
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