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mercredi 7 février 2018

Cyberharcèlement au sein du couple : les victimes face à un mur


Et c’est toujours le même : c’est celui des pratiques harceleuses de certains patrons, qui eux restent intouchables, hyper protégés par des magistrats trop souvent CORROMPUS.

Il n’est pas possible d’aborder la question du harcèlement sexuel que subissent les femmes en la dissociant totalement de celle du harcèlement moral qu’elles peuvent aussi subir en entreprise, tant ces deux formes de harcèlement peuvent être intriquées : soit le harcèlement moral fait partie du harcèlement sexuel institué par un prédateur sexuel, soit le harcèlement moral organisé par le patron harceleur passe aussi par du harcèlement sexuel lorsque sa cible est une femme.

Même chose pour toutes les formes de harcèlement du conjoint violent, y compris le cyberharcèlement, car ce sont aussi des pratiques des patrons harceleurs ou de leurs sbires divers et variés, tels Josette Brenterch du NPA de Brest et ses amis extrême-gauchistes à la solde de patrons voyous.

On voit même de ces messieurs se faire passer pour les conjoints de leurs victimes pour s’immiscer plus facilement dans leurs sphères intimes !

En effet, selon un de mes médecins, certains de mes anciens patrons harceleurs l’auraient bien fait afin d’en obtenir des informations sur mon état de santé et d’influencer ses diagnostics et prescriptions.

Il convient toutefois de souligner que dans bien des cas, ce subterfuge n’est pas nécessaire, les médecins tout comme les magistrats soutenant majoritairement violeurs et harceleurs contre leurs victimes, même lorsque ces dernières sont leurs patientes.


http://www.huffingtonpost.fr/2018/02/07/le-cyberharcelement-au-sein-du-couple-au-coeur-dun-rapport-du-hce-remis-au-gouvernement_a_23354169/

C’EST LA VIE
 
07/02/2018 06:32 CET | Actualisé il y a 2 heures

Le cyberharcèlement au sein du couple au cœur d’un rapport du HCE remis au gouvernement


« C’est par exemple un homme qui donne un téléphone à son fils pour l’appeler mais qui lui permet en fait de localiser son ex-femme. »

 

Cyberharcèlement au sein du couple : les victimes face à un mur dans AC ! Brest http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fe3f065781f62470ce82ccba5b91645be%2F204947216%2F489834794
martin-dm via Getty Images
Le cybercontrôle au sein du couple au cœur d’un rapport remis au gouvernement.


HARCÈLEMENT – Quand on entend harcèlement sur internet, on pense peut-être aux raids organisés contre certaines féministes, aux jeunes qui se font harceler sur les réseaux sociaux dès la sortie de l’école ou encore à la pédocriminalité en ligne. Mais on pense peut-être moins au cybercontrôle qui peut être opéré au sein d’un couple.

C’est pourtant l’un des cinq grands axes du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE), qui remet ce mercredi 7 février son rapport intitulé « En finir avec l’impunité des violences faites aux femmes en ligne: une urgence pour les victimes » au Secrétaire d’Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi.

Dans ce rapport, qui se penche aussi bien sur le harcèlement sexiste subi par la youtubeuse Marion Seclin que sur les outils de surveillance sur internet, 28 recommandations sont émises. Parmi celles-ci, cinq concernent cette forme de harcèlement en ligne.

Si vous n’avez pas entendu parler de cette forme de cyberharcèlement, c’est normal. Ce phénomène ne fait pas encore l’objet de données chiffrées en France mais des enquêtes menées à l’étranger, au Royaume-Uni notamment, ainsi que des remontées d’associations françaises, permettent déjà de s’en préoccuper.

Contrôle de l’activité de la conjointe ou ex-conjointe

« Depuis un moment, nous avons des retours de psychologues ainsi que d’avocats signalant que des femmes sont contrôlées par leur partenaire ou ex-partenaire », souligne auprès du HuffPost Ernestine Ronai, co-présidente de la commission Violences du HCE et l’une des « rapporteur.e.s » de ce dossier, qui admet que cet aspect du cyberharcèlement l’a beaucoup marquée. « C’est par exemple un homme qui donne un téléphone à son fils pour l’appeler mais qui lui permet en fait de localiser son ex-femme. Cela peut aussi être un homme qui trouve un moyen d’accéder aux comptes bancaires de son ex-compagne pour bénéficier des allocations familiales sur son propre compte », explique-t-elle.

Bien qu’encore méconnu en France, cette forme de violences faites aux femmes serait assez importante. « Plus on en parle, plus on se rend compte que c’est un harcèlement repéré par différents professionnels de différents champs professionnels, pourtant il ne fait pas encore l’objet d’axes de travail », poursuit la co-rapporteure du dossier.

Il s’agit, pour citer ce rapport, du « contrôle par un conjoint violent de l’activité (déplacements, activités sociales, dépenses, activité administrative diverse) de sa conjointe ou ex-conjointe, par l’usage des services numériques, éventuellement à l’insu de cette dernière. Le cybercontrôle vise à maintenir l’emprise et la peur ».

Une ampleur démontrée au Royaume-Uni

Selon une grande enquête réalisée par l’association Women’s Aid en Grande-Bretagne, 85% des femmes qui ont subi d’un partenaire ou ex-partenaire des violences dans la vie réelle, les ont aussi subies sur internet. Et parmi elles, 29 % l’ont été via des logiciels de géolocalisation et de surveillance.​ « Ce sont des violences psychologiques qui peuvent commencer sur internet et se prolonger dans la vie réelle ou vice versa. Dans tous les cas, une personne cherche à contrôler l’autre », analyse Ernestine Ronai.

Ce cyberharcèlement au sein du couple se traduit d’une part par la surveillance des publications, des déplacements, de la vie sociale et des dépenses d’une personne, d’autre part par « la diffusion d’images intimes à caractère sexuel, sans l’accord de la personne, ou la menace de le faire ».

Production d’un guide, formation des professionnels

Plusieurs recommandations sont émises afin de « faire connaître et renforcer les moyens de la lutte contre le cybercontrôle au sein du couple ». Parmi celles-ci, la production d’un guide spécifique à mettre à disposition des professionnels accueillant les victimes, le renforcement des formations sur les violences faites aux femmes en ligne ainsi que le soutien financier à ces associations, ou encore la formation des services de police, gendarmeries et professionnels de la justice aux manifestations du cyber-contrôle.

Pour donner un exemple de guide pouvant être remis aux concernés, le HCE a traduit quelques extraits d’un guide britannique publié en 2012 par les associations Network for Surviving Stalking et Women’s Aid.

A la question « comment repérer un conjoint ou ex-conjoint harceleur? », voici par exemple les réponses énoncées:

 dans Calomnie HCE


Voici un autre extrait, expliquant comment garantir sa sécurité sur son téléphone:

 dans Corruption HCE


Mettre des mots sur cette violence

Plus généralement, le HCE demande à ce que les victimes de violences en ligne soient prises en charge à 100% par l’État, tant pour les soins que pour les enquêtes.

Au-delà des recommandations, le HCE espère alerter et sensibiliser à ces pans du cyberharcèlement peu connus du grand public. « Bien que virtuelles, ces violences sont réelles, elles ont de vraies conséquences et peuvent provoquer des traumatismes », insiste Ernestine Ronai.

Quant au cybercontrôle au sein du couple, elle espère qu’après la diffusion de ce rapport, tout le monde y sera plus attentif, les premières concernées avant tout: « le fait d’en parler va leur permettre de mettre des mots sur ce qu’elles subissent ».


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