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samedi 3 février 2018
Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray : sept services de renseignement connaissaient le projet !
En effet, la DRPP n’était pas le seul service de
renseignement a avoir repéré le projet d’attentat. La DRM et le SCRT
avaient également transmis des notes à la DCRI. Par ailleurs, un
« veilleur » avait fait un signalement sur Pharos et les services
secrets américains avaient alerté la France.
Vu le nombre d’alertes reçues par la DCRI, il est bien difficile de ne pas la comptabilier parmi les services informés.
DRPP, DRM, SCRT, DCRI, Pharos et services américains, cela fait au moins six.
Enfin, le NPA, service de renseignement occulte, était lui aussi bien
au courant, en témoigne la réaction publique de la Brestoise Julie Le
Goïc à peine le père Hamel assassiné.
Rappelons à ce propos que le 24 juillet est une des dates fétiches du
malade mental au clavier – son « arme » : il avait ouvert son premier
site sur Internet le 24 juillet 2001, l’avait fermé dix ans plus tard le
24 juillet 2011, et s’était dans la foulée attaqué à plusieurs sites de
préfectures sous le pseudonyme de « SaMo_Dz » dans la soirée du 24
juillet 2011.
Aussi, il est probable que l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray fût initialement programmé pour le 24 juillet 2016.
Saint-Etienne-du-Rouvray: trois services de renseignement surveillaient Kermiche
Par LEXPRESS.fr , publié le 31/01/2018 à 11:37 , mis à jour à 12:46
Adel Kermiche, à gauche, et Abdel Malik Petitjean, dans une
vidéo d’allégeance à Daech enregistrée avant l’assassin du père Jacques
Hamel.Handout via Reuters TV
Trois services de renseignement différents avaient rédigé des notes
sur la dangerosité d’Adel Kermiche, 5 jours avant l’attentat qui a coûté
la vie au père Hamel, en vain.
Ce mercredi, les policiers antiterroristes sont une nouvelle fois épinglés, mais cette fois par le Canard enchaîné.
Selon l’hebdomadaire, « ce n’était pas un, ni deux, mais bien trois
services de renseignement qui suivaient à la trace Adel Kermiche ». En
tout, ils ont rédigé cinq notes alarmistes dans les jours précédant
l’attaque -le 26 juillet 2016-, dont certaines par des agents infiltrés dans la chaîne Telegram d’Adel Kermiche, où le futur terroriste faisait part de ses projets. Problème: personne n’a pris les mesures nécessaires.
Sur Telegram, Kermiche inquiète les agents opérationnels
La première instance à agir est le Service central du renseignement
territorial (SCRT). Le 21 juillet 2016, cinq jours avant l’attaque, elle
émet une note transmise à tous les services de police. Le document,
accompagné d’une photo d’Adel Kermiche, est également envoyé à Allat,
une cellule chargée de la coordination entre services, pilotée par la
Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Le lendemain, un agent de la Direction du renseignement militaire
(DRM), infiltré dans la chaîne Telegram de Kermiche, transmet un
bulletin de renseignement dans lequel il prévient Allat qu’un dénommé
Jayyed -le pseudo d’Adel Kermich-, a fait allégeance à Daech. Le même
jour, un policier de la Direction du renseignement de la préfecture de
police de Paris (DRPP), lui-aussi sur l’application chiffrée Telegram,
rédige « un blanc », un document notifiant la menace.
Contactés par tous les canaux, les services français ne font rien
La DRM aura beau diffuser deux autres bulletins de renseignement les
25 et 26 juillet -jour de l’attentat-, dans lesquels elle souligne les
menaces de Kermiche contre des « églises », Allat ne réagira pas. Pire,
aucun service n’alerte la DGSI directement, alors que la procédure
d’urgence l’impose dans ce genre de cas, rappelle le Canard. Une série d’échecs, alors même qu’Adel Kermiche se montraient très clair sur sa chaîne Telegram, comme L’Express l’avait révélé.
Et comme si ces révélations ne suffisaient pas, Médiapart rappelle,
ce mercredi 31 janvier, que la menace Kermiche avait même été signalée
sur Pharos par un veilleur anonyme et que les services secrets
américains avaient de leur côté alerté la France concernant les menaces
d’Abdel Malik Petitjean, l’autre terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray.
Un raté d’autant plus incompréhensibles que des enquêteurs, contactés
à l’époque par L’Express, avaient indiqué être incapables de se
connecter à la chaîne Telegram d’Adel Kermiche plusieurs jours après
l’attentat. Les voies du « sinueux alambic du renseignement français »,
comme l’écrit le Canard, seraient-elles impénétrables?
Le Canard enchaîné fait de nouvelles révélations concernant l’un des
terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray : son profil et son intention de
passer à l’acte auraient été signalés à la direction du renseignement
militaire.
Dans son édition du 31 janvier, le Canard enchaîné fait de
nouvelles révélations concernant l’attaque terroriste survenue en
juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, lors de laquelle le prêtre
Jacques Hamel avait été assassiné dans son église. Selon le quotidien,
la direction du renseignement militaire (DRM) était au courant de la
dangerosité de l’un des auteurs de l’attaque, Adel Kermiche.
Si Mediapart avait déjà révélé que la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) pistait Adel Kermiche sur internet, le Canard Enchaîné affirme
que la DRM s’était infiltrée dans la chaîne Telegram où celui-ci
publiait des menaces à l’encontre d’églises sous le pseudonyme de
«Jayyed». Les 22, 25 et 26 juillet, la DRM aurait même rédigé trois
bulletins de renseignement classés «secret défense» à ce sujet avant de
les transmettre à une cellule de la Direction centrale du renseignement
intérieur (DCRI).
Seul problème : la première de ces notes aurait été envoyée un
vendredi… soit juste avant le week-end, et n’aurait donc pas été lue. La
deuxième aurait été reçue par la DCRI un lundi, qui n’en aurait pas non
plus pris connaissance dans l’immédiat. Quant à la troisième, lorsque
le représentant de la DRM au sein de la DCRI en aurait
pris connaissance, il était déjà trop tard : le père Hamel avait été tué
quelques heures après son envoi.
Une troisième alerte se serait également perdue dans les rouages du
renseignement. Le 21 juillet, le Service central du renseignement
territorial (SCRT) aurait ainsi envoyé une note à tous les services de
police. Celle-ci évoque les appels à commettre des attentats contre des
églises diffusés par «Jayyed» sur les réseaux sociaux : une photographie
est même jointe au document, que la DCRI reçoit, sans pour autant juger
nécessaire d’activer une procédure d’urgence.
Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray: « un veilleur » avait également signalé Kermiche sur Pharos
Publié le :
Mercredi 31 Janvier 2018 – 18:48
Mise à jour :
Mercredi 31 Janvier 2018 – 18:55
Une semaine avant que le père Hamel soit assassiné à
Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), en juillet 2016, les services
de renseignement ont détecté la volonté d’agir d’Abel Kermiche. Avant
cela, un particulier l’avait également signalé sur la plate-forme Pharos
révèle Mediapart.
Adel Kermiche a vait été repéré pas moins de quatre fois avant qu’il ne passe à l’acte.
LeCanard enchaîné enfonce ce mercredi 31 le clou
planté par Mediapart, qui en remet aussi une couche. Selon
l’hebdomadaire satyrique, pas moins de trois services de renseignements
différents ont rédigé des notes sur Adel Kermiche, l’un des terroristes
responsable de l’assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray à
l’été 2016, avant que celui-ci ne passe à l’acte.
« Ce n’était pas un, ni deux, mais bien trois services de
renseignement qui suivaient à la trace l’un des terroristes auteurs du
meurtre du prêtre Jacques Hamel« , assure le palmipède. Adel
Kermiche avait en effet fait part à plusieurs reprises de sa volonté de
passer à l’action sur sa chaîne Telegram. Cette dernière avait été
infiltrée par des agents des services de renseignements.
Le 21 juillet 2016, le Service central du renseignement territorial
(SCRT) émet une première note transmise à l’Allat, cellule de la
Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) œuvrant contre le
terrorisme, précise Le Canard enchaîné. Avec un cliché « peu lisible » du suspect jointe à la note.
Puis le lendemain, une nouvelle alerte liée au compte Telegram d’Adel
Kemiche est transmise à l’Allat par un agent de la Direction du
renseignement militaire. Le jour même, c’est aussi la Direction du
renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) qui rédige une
note pour les mêmes messages comme l’avait déjà révélé Matthieu Suc de
Mediapart. Deux nouveaux bulletins sont transmis le lundi 25 et le mardi
26 juillet.
Toutefois, ni le SCRT, ni la DRM n’auraient recouru à la procédure
d’urgence qui permet de prévenir l’état-major de la Direction générale
de la sécurité intérieure (DGSI), opérationnel 24 heures sur 24, avec
pour conséquence, la mort du père Hamel.
Autre révélation de Mediapart
ce mercredi, s’appuyant sur un tweet de Jean-Charles Brisard, le
président du Centre d’analyse du terrorisme, en date du 4 janvier: « un veilleur » de la plateforme Pharos a « alerté dans la nuit du 18 au 19 juillet des intentions d’Adel Kermiche« .
Cité par le site d’investigation, ce dernier précise: « Avec des
amis, on avait remarqué le contenu de sa chaîne Telegram mais on ne l’a
pas pris au sérieux. Il faisait des audio interminables, se mettait
beaucoup en scène, courait après les filles. On ne l’imaginait pas mûr
pour passer à l’acte« .
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