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lundi 21 novembre 2016

Brest : lancement du premier téléphérique urbain de France





Les premiers échos sont tous positifs, l’opération est réussie malgré une manifestation de pompiers et un retard provoqué par une coupure d’électricité résultant d’un acte de malveillance – il y a toujours des mécontents à Brest.


http://www.huffingtonpost.fr/2016/11/19/brest-premier-telepherique-urbain-france/

À Brest, le premier téléphérique urbain de France est entré en service (après un raté)


Un moyen de transport pratique, écologique et économique qui séduit les villes.


19/11/2016 15:42 CET | Actualisé 19/11/2016 15:59 CET
  • Le HuffPost avec AFP

TRANSPORT – Le métro de demain? Le téléphérique de Brest, premier du genre en France, a été mis en service samedi 19 novembre en présence de la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, qui en a vanté les atouts, malgré une coupure électrique qui a retardé de quelques heures son ouverture au public.

« Le transport par câble, c’est vraiment le transport du futur notamment dans les agglomérations qui sont surchargées par la circulation », a déclaré la ministre lors d’un discours devant plusieurs dizaines de personnes, au cours duquel elle a annoncé un nouvel appel à projet concernant des téléphériques urbains.

« Je vais relancer un nouvel appel à projet » pour des transports par câble, a-t-elle déclaré. « Il n’y a pas plus propre que le transport par téléphérique, il n’y a pas plus sécurisé, il n’y a pas plus silencieux et en plus il n’y a pas moins coûteux », a-t-elle assuré, visiblement enchantée de son trajet à bord de l’une des deux cabines, entièrement vitrées, de l’appareil.

Relier les deux rives

Cependant, la mise en service du téléphérique a été retardée par une panne électrique intervenue juste avant 10 heureset l’ouverture prévue au public. Au même moment se déroulait une manifestation de pompiers aux abords de l’une des deux stations. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de cette coupure.

Ce n’est que vers midi que le courant a pu être rétabli et que les deux cabines ont pu entamer leur va-et-vient au-dessus de la rivière Penfeld, qui coupe la ville en deux, afin de relier le centre-ville au plateau des Capucins.

Situé sur un promontoire rocheux, ce plateau, un ancien site industriel militaire de 16 hectares en cours de réhabilitation, comptera à terme logements, bureaux, commerces et sites culturels et de loisirs.

Un coût de 19 millions d’euros

Les deux nacelles du téléphérique, intégré au réseau de transports en commun de l’agglomération, peuvent embarquer jusqu’à 60 personnes pour un trajet de 420 mètres réalisé en moins de trois minutes. Les deux habitacles, ovales et entièrement vitrés, offrent une vue à 360 degrés sur la ville.

Particularité du téléphérique brestois: les deux cabines, très stables et qui peuvent fonctionner avec des vents de près de 110 km/h, se croisent l’une au-dessus de l’autre. Autre spécificité: une partie des vitres des cabines se teinte à l’approche des habitations afin de préserver l’intimité de leurs résidents.

D’un coût de 19 millions d’euros – dont la moitié provenant de subventions -, la solution d’un téléphérique a été privilégiée à celle d’un pont, qui aurait nécessité une enveloppe comprise entre 30 et 60 millions d’euros, selon Brest métropole océane.

A l’étranger, Rio de Janeiro, New York ou Alger ont déjà intégré un téléphérique à leur réseau de transport urbain. En France, il reste pour l’heure cantonné au tourisme, mais encouragé par la loi de 2009 issue du Grenelle de l’environnement, il devrait voir le jour dans plusieurs autres villes dont Orléans, Toulouse, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne et Créteil.


http://www.cotebrest.fr/2016/11/19/telepherique-pour-segolene-royal-un-moment-de-pur-bonheur/

Brest Téléphérique : pour Ségolène Royal, un moment de pur bonheur


La ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer était à Brest pour la mise en service du premier équipement urbain de transport par câble samedi 19 novembre. Réactions.


19/11/2016 à 17:55 par yannguenegou

Ségolène Royal, François Cuillandre, Lewin, le jeune parrain, et Charlotte, la jeune marraine.
Ségolène Royal, François Cuillandre, Lewin, le jeune parrain, et Charlotte, la jeune marraine.

La mise en service du premier téléphérique urbain de France a été perturbée et retardée samedi 19 novembre 2016, par une panne de courant. Consécutive, visiblement, à un acte de malveillance.

François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole, accueillait Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, pour l’occasion.

■ François Cuillandre

François Cuillandre.
François Cuillandre.
En manifestant ce matin, les pompiers ont sans doute voulu marquer le coup et parer les abords de la station Jean-Moulin, bas de Siam, de mousse-neige… Les événements prouvent que le téléphérique est un moyen de transport comme un autre, avec de possibles perturbations.
C’est la troisième fois en sept mois que vous venez à Brest, Ségolène (en mai pour inaugurer une hydrolienne, sur le port, en juillet lors de Brest 2016, NDLR). Cela prouve votre attachement à notre ville, mais également qu’ici ça bouge.
Le téléphérique est notre manière de participer à la lutte contre le réchauffement climatique. Je le dis et je le répète, c’est tout sauf un gadget de maire déconnecté. J’en ai entendu beaucoup à ce sujet : quand cela vient de chansonniers, comme mes amis Les Goristes, cela me fait rire. Pas lorsque se sont des politiques qui s’expriment de la sorte.
Le plateau des Capucins est une presqu’île dans notre ville : le téléphérique est le meilleur moyen pour son accessibilité.
Brest dont il ne reste rien, disait Jacques Prévert dans son poème Barbara : si, il reste, entre autres, ces ateliers que nous allons remettre en valeur.
En matière de transport par câble, nous sommes innovateurs en France. Le téléphérique donnera sans doute une plus-value touristique à notre territoire (la vue est extraordinaire) mais il est d’abord un moyen de transport, intégré à notre politique de développement durable.
Charlotte et Lewin, les deux jeunes qui étaient déjà présents lors de l’arrivée des cabines, sont aujourd’hui encore à nos côtés : je vais proposer qu’on baptise de leurs deux prénoms les cabines.

Ségolène Royal

Ségolène Royal.
Ségolène Royal.
Je suis très heureuse d’être là aujourd’hui.
Ce petit délai d’attente s’est presque transformé en atout. Sans cela, nous serions tous arrivés à l’heure prévue et nous aurions embarqué immédiatement dans les cabines. Là, nous avons pris le temps d’échanger (j’ai notamment rencontré des chercheurs d’Océanopolis). Le téléphérique, ça se mérite. Du coup, nous l’avons pris avec deux fois plus de plaisir.
À bord, c’est un moment de pur bonheur. C’est magnifique. Le panorama est superbe. Pour moi, le téléphérique est la solution de l’avenir, le transport du futur. En plus, ici, il est en connexion avec le tramway : vous prenez en compte la conception globale de la mobilité.
L’un des principaux points noirs des transports en commun, c’est la pollution. Le téléphérique c’est zéro pollution. Il n’y a pas plus propre, pas plus sécurisé, pas plus silencieux. Et pas moins coûteux que le transport par câble.
Vous avez opté pour une technologie qui fait passer les cabines l’une au-dessus de l’autre : c’est très intéressant, une première nationale.
Brest est un laboratoire d’observation en la matière. D’autres projets ont été retenus dans plusieurs villes désireuses de se doter d’un téléphérique : comme Grenoble, Lille, Orléans, Créteil, Boulogne-sur-Mer, Nancy, Toulouse, Saint-Denis de la Réunion…
Un nouvel appel à projets va prochainement être lancé dans trois domaines : transport par câble, mobilité électrique (bus, scooter…), végétalisation des villes. Il nous faut gagner le combat du transport propre.
Je suis convaincue que vous allez tirer des bénéfices de ce choix judicieux pour développer le projet d’éco-quartier des Capucins. Bon vent au téléphérique brestois.

29200 Brest
yannguenegou


http://www.cotebrest.fr/2016/11/19/telepherique-malgre-un-retard-a-l-allumage-il-est-mis-en-route/

Brest Téléphérique : malgré un retard à l’allumage, il est mis en route


On lui prédisait une tempête, il a essuyé une brise syndicale. À l’origine de la coupure de courant ? Pas si sûr… Le moyen de transport par câble est cependant en service.


19/11/2016 à 18:48 par yannguenegou

Ségolène Royal et François Cuillandre dans le téléphérique avec, notamment, Charlotte et Lewin, les deux jeunes parrains (© Serge Durand - Brest metropole).
Ségolène Royal et François Cuillandre dans le téléphérique avec, notamment, Charlotte et Lewin, les deux jeunes parrains (© Serge Durand – Brest metropole).

Le premier téléphérique urbain de France est en service depuis ce samedi matin, 19 novembre 2016.

Ségolène Royal,
ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer est montée à bord de l’une des premières cabines pour l’ouverture officielle, accompagnée du maire et président de Brest métropole, François Cuillandre et des deux jeunes parrains du moyen de transport par câble, Charlotte et Lewin.
 
Il était près de 11h30.

Manifestation de pompiers

 
Avec un peu de retard à l’allumage, donc, puisqu’elle devait effectuer la traversée au-dessus de la Penfeld, entre le plateau des Capucins, rive droite, et le bas de Siam, rive gauche, vers 9h30. La cause ? Une coupure de courant. Que d’aucuns ont imputé, dans un premier temps, aux sapeurs-pompiers qui manifestaient, dès 9h, devant la station Jean-Moulin, bas de Siam, rive gauche.

Un sabotage ?

 
La ministre, les élus, officiels et représentants des sphères économiques et associatives, étaient bloqués sur le plateau des Capucins. Responsables de Bibus, le réseau de transport collectif de Brest exploité par Keolis, et de l’État, se sont mobilisés pour résoudre la panne le plus rapidement possible. Très vite, il s’est avéré que tout fonctionnait du côté du transformateur de l’équipement (qui avait été surveillé toute la nuit). Des équipes d’ERDF ont découvert, en amont, trois fusibles fondus dans un autre transformateur. Les autorités de l’État, sur place, ont vite conclu à un acte de malveillance. Certains allant même jusqu’à parler de sabotage. Une enquête est ouverte.

Mise en service du téléphérique - Samedi 16 novembre 2016
Au PC des Capucins, les agents de Bibus en contact avec ceux d’ERDF pour régler la panne de courant.

Premières impressions

 
Les fusibles remplacés, tout est rentré dans l’ordre. Et le téléphérique a pu effectuer ses premiers voyages. Élodie, levée de bonne heure pour monter dans l’une des premières cabines, n’a pu cacher sa surprise.
C’est génial de voir Brest de cette façon. Incroyable. C’est beau.
Christian et Marie-Hélène, qui résident au Relecq-Kerhuon, ne cachaient pas leur satisfaction. Christian était très sceptique au départ
C’est une réussite. Pourtant, j’étais très sceptique au départ. Je suis Brestois d’origine, j’ai travaillé à l’arsenal, je ne l’ai jamais vu sous ce point de vue. C’est une belle carte touristique à montrer à tous les visiteurs. Cette vue sur la rade, le château, Recouvrance… : en quelques minutes, tout le passé de Brest défilent sous nos yeux. Je trouve remarquable cette intégration dans le périmètre de déplacement de la ville : connecter le bus, le tram et maintenant le téléphérique, c’est bien vu. Aux Brestois et aux visiteurs d’en faire bon usage.
Marie-Hélène apprécie la modernité du nouveau moyen de transport. Et la transformation des Ateliers des Capucins.
C’est formidable d’avoir conservé cette architecture industrielle. Esthétiquement, c’est très beau.
En revanche, je ne comprends pas pourquoi on veut baptiser la médiathèque du nom de François-Mitterrand. Il y en a déjà une appelée comme cela au Relecq-Kerhuon. En tant que scientifique, je trouve qu’il aurait été plus judicieux d’honorer un scientifique : nous avons des prix nobels. Ou un écrivain. Pourquoi encore un politique ? Quelqu’un de la société civile mériterait autant d’être mis en avant.

Gratuit pendant deux jours

 
Le téléphérique va fonctionner gratuitement ce premier week-end : jusqu’à 21h samedi 19 novembre 2016 et de 10h à 19h dimanche 20. 
 

DERNIÈRE MINUTE
 
Le téléphérique cessera de fonctionner à 20h au lieu de 21h comme prévu samedi 19 novembre 2016, en raison des rafales de vent à plus de 100 km/h annoncées dans son dernier bulletin par Météo France.

À compter de lundi 21, il sera intégré à l’offre de transport public de Brest métropole, avec le bus et le tram, et fonctionnera selon les mêmes modalités. De 7h30 à 19h du lundi au samedi et de 8h30 à 19h le dimanche dans un premier temps, puis, à terme, de 7h30 à 00h30 tous les jours.

Telepherique file dattente
À l’invitation de la page Facebook Tout schuss aux Capucins, les skieurs avaient rendez-vous bas de Siam pour prendre le téléphérique.

Ce week-end, les Ateliers des Capucins sont ouverts au public, aux mêmes horaires que le téléphérique. Nous reviendrons sur l’ensemble des événements annoncés prochainement.

■ GALERIE PHOTOS


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http://www.letelegramme.fr/finistere/telepherique-a-brest-lancement-retarde-mais-reussi-20-11-2016-11298814.php

Téléphérique à Brest. Lancement retardé mais réussi !


Publié le 20 novembre 2016 à 00h00
Modifié le 20 novembre 2016 à 07h38 
 
(Photo Claude Prigent)
(Photo Claude Prigent)

Ségolène Royal et François Cuillandre, maire de Brest, auront dû patienter deux heures avant d’embarquer, hier, à bord du premier téléphérique de France. La faute à une coupure électrique sur le réseau, à l’origine douteuse, puisque les autorités dénonçaient, dès hier matin, un acte volontaire. Une enquête a été ouverte. Le téléphérique a, quant à lui, obtenu l’unanimité des suffrages de ceux qui l’ont testé. Ségolène Royal y voit même « le mode de transport du futur pour les agglomérations ». Si sept villes françaises souhaitent déjà suivre l’exemple de Brest, la ministre a annoncé, hier, l’ouverture d’un nouvel appel à projets sur le transport urbain par câble, et le lancement d’un bonus écologique pour les scooters électriques, sous la forme d’une prime pouvant atteindre 1.000 € pour l’achat d’un deux-roues neuf.



Téléphérique de Brest. Les premiers passagers... par Letelegramme


http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-la-panne-puis-l-extase-20-11-2016-11298978.php

Téléphérique. La panne puis l’extase


Publié le 20 novembre 2016 à 00h00
Modifié le 20 novembre 2016 à 08h38 
 

Une manifestation de pompiers, une coupure électrique, un temps capricieux… Rien ou presque ne s’est passé comme prévu, ce samedi matin, pour le lancement du téléphérique à Brest. Et pourtant, ses drôles de cabines ont véritablement séduit les quelque 5.000 personnes qui ont embarqué.


Sabotage ou gros coup de pas de bol ? Toujours est-il que tout est parti de travers, hier matin. Peu après 9 h, des journalistes embarquent à bord de la première cabine, en attendant de s’envoyer, pardon de voyager en l’air avec une Ségolène Royal annoncée à 9 h 30. En bout de ligne, ils découvrent une cinquantaine de pompiers massés devant la station Jean-Moulin, de l’autre côté de la Penfeld. Et une fois qu’ils touchent terre, les portes restent désespérément fermées.

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Coincés à bord. Puis échoués au pied de la station, devant une cabine en rade. « Coupure d’électricité. Sabotage », enfle la rumeur. Trois fusibles ont effectivement fondu dans un transformateur, en amont de la station, plongeant le quartier dans le noir. Une enquête sera ouverte dans la journée (*). Les pompiers, qui manifestent contre le projet de fermeture de leur cantine de Kerallan, nient toute responsabilité. Et déversent sur le bitume une neige carbonique qui donne des airs de Chamonix à la rue Ducouédic.

Boulevard Jean-Moulin, 50 à 80 Brestois, dont certains skis à la main, attendant patiemment. Les premiers sont là depuis 7 h 30. « Je voulais vivre ça, car Brest se modernise comme elle l’a fait il y a quatre ans avec le tramway », explique Fabien, brestois expatrié. « C’est une première en France, ce sera un attrait touristique, et en plus ça réconcilie le coeur de la ville et ses deux rives ».

Deux bonnes heures dans la vue


Enfin, ça le fera quand y’aura du jus. En attendant, ErDF est appelé à la rescousse ; un groupe électrogène de location est également commandé. « Il y a un groupe de secours sur le système : il a justement servi à ramener la première cabine, car la coupure s’est produite au moment où elle était au niveau du pylône. Mais cela sert pour le rapatriement des passagers en station, pas pour fonctionner normalement », explique Jean-Luc Bouhadana, directeur de Keolis, qui exploite le téléphérique. Dont le système de « récupération intégrée » vient d’être, au passage, validé in situ.

Finalement, l’intervention d’ErDF permet de rétablir le courant à 11 h 10. Le téléphérique fonctionnera normalement une demi-heure plus tard. François Cuillandre préfère sourire, publiquement, de l’incident du jour : « Cela démontre que c’est un mode de transport comme les autres, qui peut être perturbé par les manifestations ! ».

Ségolène Royal, elle, en sort convaincue, avec une formule qu’elle répète à l’envi devant micros et caméras : « Zéro pollution, zéro accident, zéro bouchon : c’est le transport du futur pour les agglomérations ». Lorsqu’on l’interroge sur ses impressions, la ministre se fait lyrique, voire mystique : « C’est fabuleux. Un moment de pur bonheur, avec un panorama superbe. C’est une bulle de tranquillité, de contemplation, de méditation… ».

Un frisson en altitude


Et les Brestois qui ont attendu deux heures dans le vent, boulevard Jean-Moulin ? On embarque avec eux. L’ambiance est la même, à chaque démarrage. D’abord un vrai silence, comme une appréhension. Les regards plantés dans le décor, cette vue inédite. Ça monte, jusqu’à près de 75 mètres. Et on bascule, en descente, avec un léger haut-le-coeur, plus accentué que dans un ascenseur. « Wouhhh » : le rire accompagne le frisson. Avec l’envie de repartir pour un tour de manège, qui valait bien le coup d’attendre. Ça tombe bien, c’est encore gratuit aujourd’hui, de 10 h à 19 h. Sauf imprévu.

(*) Hier soir, le parquet indiquait ne pas avoir de certitude sur l’origine de l’incident. Le directeur de Keolis, lui, disait ne pas avoir l’intention de porter plainte.

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