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mardi 5 juillet 2016

La commission d'enquête sur le terrorisme a rendu son rapport

Ce rapport satisfait les politiques, mais pas les victimes.

Il y a eu des failles des services de renseignement, disent ses auteurs.

Il y a aussi des failles des services judiciaires qui restent tellement béantes qu’elles semblent toujours aveugler tout le monde.

Je pense par exemple aux magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest qui auraient pu intervenir dès 2010 pour faire cesser le trouble à l’ordre public que constituaient toutes les révélations et calomnies publiques auxquelles le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi se livrait à mon sujet depuis le mois de juin 2010, dans le but de faire tomber gouvernement et chef de l’Etat, disait-il publiquement.

Au lieu de cela, sachant très bien que tous les règlements de comptes consécutifs aux lynchages publics qui étaient organisés à mon encontre pouvaient bien n’être que le prélude à de vraies guerres, ces magistrats ont toujours catégoriquement refusé de faire cesser les exactions du malade mental et de sa clique, même après avoir été saisis de plaintes en bonne et due forme de leurs premières victimes et s’être vus rappeler à plusieurs reprises tous les dangers auxquels de nombreuses autres personnes étaient exposées, comme ils le savaient déjà de toute façon.

Manifestement, ces magistrats ont bien voulu tous les attentats islamistes qui ont été commis sur le territoire français à compter de l’année 2012.

Ils les ont même tellement voulus qu’il est tout à fait possible et légitime de se demander dans quelle mesure ils n’ont pas eux-mêmes participé à leur organisation.


http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/07/05/rapport-sur-le-terrorisme-il-y-a-eu-des-failles-de-nos-services-de-renseignement_4963941_1653578.html

Rapport sur le terrorisme : « Il y a eu des failles de nos services de renseignement »


LE MONDE | 05.07.2016 à 10h53 • Mis à jour le 05.07.2016 à 11h36 | Propos recueillis par Hélène Bekmezian


Des membres de la commission sur le terrorisme se recueillent devant le Btaclan le 20 juin : Patrick Dewael, Georges Fenech, Sebastien Pietrasanta.

 

Après six mois de travail, le président Georges Fenech (Les Républicains, Rhône) et le rapporteur Sébastien Pietrasanta (Parti socialiste, Hauts-de-Seine) de la commission d’enquête sur les « moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 » présentent leurs conclusions, dans un rapport soumis au vote mardi 5 juillet. Ils y pointent plusieurs « failles » dans le renseignement.


Au terme de votre enquête, êtes-vous en mesure de dire si les attentats du 13 novembre 2015 auraient pu être évités ?

Sébastien Pietrasanta : Il est toujours facile de réécrire l’histoire quand on connaît la fin. Rappelons que même les Etats-Unis n’ont pas pu éviter le terrible attentat d’Orlando, malgré les moyens immenses dont ils disposent. Mais il est certain que le contrôle judiciaire de Samy Amimour [un des terroristes du Bataclan] aurait dû être beaucoup plus strict, et nous ne comprenons pas pourquoi sa surveillance a cessé à partir du moment où il a été mis en examen, en 2012, dans le cadre d’un projet de départ au Yémen. De la même manière, Abdelhamid Abaaoud [du commando des terrasses] aurait dû être interpellé en Grèce en janvier 2015 : mais les Belges n’ont pas prévenu les Grecs à temps du coup de filet de Verviers du 15 janvier, ce qui a permis à Abaaoud de s’enfuir d’Athènes.

Georges Fenech : Il y a eu des failles de nos services de renseignement, les trois assaillants du Bataclan étaient tous archiconnus, tout comme les frères Kouachi [auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo]. Notre rôle n’est pas de désigner des coupables, mais de faire un constat, objectif, qui est le suivant : il faut absolument tout revoir. Nous sommes sur des schémas qui datent des années 1980, à une époque où le terrorisme n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. Il faut une ambition bien plus importante, pour rationaliser notre renseignement et le coordonner véritablement au niveau européen.

Quelles sont les plus grandes faiblesses de nos services ?

S. P. : La faille porte en partie sur la question du renseignement pénitentiaire. Ce n’est pas faute, à droite comme à gauche, d’avoir à plusieurs reprises proposé de l’intégrer dans le deuxième cercle de la communauté du renseignement, ce qui a finalement été fait dans la loi sur la réforme de la procédure pénale. Mais nous avons perdu trop de temps ! Le renseignement pénitentiaire n’a pas été à la hauteur de l’enjeu et, maintenant, il faut qu’il monte en puissance de manière extrêmement rapide.

G. F. : En mai 2016, nous avons auditionné Jean-Jacques Urvoas qui nous a précisé que, depuis sa nomination comme ministre de la justice, il n’avait été destinataire d’aucun élément sur le renseignement pénitentiaire, et ce malgré un effectif de 380 personnes. Il a même déploré que ce système fût toujours « en panne, inopérant et ne faisait pas remonter les informations concernant les radicalisations en prison ». Nous avons les textes de lois, les moyens juridiques et techniques, mais il faut que l’administration s’en empare.

Les lois contre le terrorisme et sur le renseignement, adoptées en 2014 et 2015, n’ont donc pas suffi ?

S. P. : La loi renseignement a permis une mise à niveau, et le problème ne porte pas aujourd’hui sur la technique du renseignement. Quant à la loi contre le terrorisme, dont j’étais le rapporteur, elle avait comme objectif premier de prendre en compte les départs et les retours en Syrie et en Irak et, surtout, d’endiguer leur nombre avec des interdictions de sortie de territoire.

G. F. : Nous avons juste une divergence sur l’arsenal législatif, à propos de la politique pénale. Je suis partisan de dispositifs plus fermes à l’encontre des djihadistes qui reviennent en France, et je propose d’aller plus loin en termes de rétention administrative, d’assignation à résidence et de bracelet électronique.

Lire aussi :   Attentats : la commission d’enquête propose une profonde refonte du renseignement 

Le rapport préconise également d’abandonner dans deux à trois ans l’opération militaire Sentinelle, déployée sur le territoire au lendemain des attentats de janvier 2015…

S. P. : La mise en place de Sentinelle était une bonne chose, car il fallait alors une réponse forte de l’Etat. Mais elle n’est pas tenable sur la durée, les militaires sont à bout de souffle, il faut diminuer progressivement les effectifs de Sentinelle, tout en recrutant des policiers et des gendarmes. Par ailleurs, des témoignages du Bataclan nous ont interrogés.

G. F. : Lorsque les policiers de la BAC [brigade anticriminalité] sont arrivés sur les lieux, il y avait encore des tirs à l’intérieur et à l’extérieur. Ils ont essayé de les contrer, mais ils n’avaient que des armes de poings. Huit militaires de la force Sentinelle étaient présents, armés de Famas [fusil d’assaut] à qui la BAC a demandé de tirer : mais ils ont répondu qu’ils n’avaient pas d’ordre pour le faire. Et quand la BAC leur a demandé de leur prêter directement leur Famas, ils ont refusé aussi. Il aurait fallu qu’il y ait un ordre ou qu’ils soient en état de légitime défense pour que les militaires ouvrent le feu. C’est pourquoi il y a actuellement une réflexion sur une coordination entre les forces d’intervention et les forces militaires de façon à ce qu’il y ait un commandement unique.

En revanche, vous proposez d’intervenir plus massivement en Irak, y compris au sol. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et les responsables des armées que vous avez auditionnés sont-ils sur la même ligne ?

S. P. : Tous les chefs nous ont dit qu’il ne fallait pas le faire et tous ceux que nous avons rencontrés sur le terrain nous disent qu’il faudra un jour ou l’autre y aller. Même si les frappes aériennes de coalition internationale commencent à affaiblir l’organisation Etat islamique [EI], je me pose deux questions : combien de temps et de bombardements faudra-t-il pour éradiquer l’EI, et quelle sera la réponse de l’Etat demain s’il y a un nouveau « Bataclan » ? Enfin, les bombardements aériens ont des limites, notamment en milieu urbain. Il ne s’agit absolument pas d’avoir une armée d’occupation, nous n’allons pas refaire les erreurs des Américains. Mais, à la demande du gouvernement irakien, nous proposons d’envisager des troupes au sol dans un temps limité, pour appuyer les forces locales.

Y a-t-il eu également des manquements au niveau européen ?

S. P. : A titre personnel, je considère que l’Europe n’est absolument pas à la hauteur de la lutte contre le terrorisme. Nous sommes allés en Turquie, en Grèce, en Belgique, aux Pays-Bas, et avons constaté qu’Eurojust [l’agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire entre les Etats membres] a bien progressé, notamment sur les enquêtes communes. Lors des attentats de novembre, pour la première fois, nous avons fait appel à Europol [l’agence de renseignement] en matière opérationnelle : ils sont venus et ont analysé des données téléphoniques, avec la task force « Fraternité ». Europol a montré son utilité et son rôle, mais cette agence européenne n’est pas suffisamment dotée ni à la hauteur de l’enjeu. Et sur la question des frontières, ce n’est qu’en décembre 2015 qu’Europol s’est décidée à envoyer un agent à Frontex [l’agence européenne de surveillance des frontières] sur les questions de terrorisme. Quant au PNR [fichier qui regroupera les données des passagers aériens en Europe], c’est une bonne chose, mais, si on ne l’assortit pas de mesures biométriques, son utilité sera limitée.

Beaucoup de vos propositions coûtent de l’argent (recrutement de policiers, formations, achats d’armes et de munitions…). Avez-vous chiffré tout cela ?

S. P. : Non, mais nous ne pouvons pas dire « la France est en guerre » et ne pas allouer les moyens suffisants. Nous avons conscience que tout cela a un coût, mais c’est de la responsabilité des différents gouvernements de nous mettre à la hauteur en matière de sécurité.

G. F. : Savez-vous combien, au total, la lutte contre le terrorisme a coûté aux Etats-Unis ? C’est inchiffrable, cela se compte en milliers de milliards de dollars.

Vos travaux vous ont-ils conduit à une réflexion sur la forme même de la commission d’enquête ?

S. P. : Oui, et nous comptons en parler au président de l’Assemblée, Claude Bartolone. Trente députés dans une commission d’enquête, c’est trop, nous pensons qu’il faut réduire le nombre. Certains députés sont venus trop rarement et n’étaient donc clairement pas au niveau. Il faut aussi que nous puissions avoir plus de prérogatives, pour ne pas se heurter au secret défense, plus de temps que les six mois maximum prévus et plus de moyens, notamment humains : aux Etats-Unis, la commission nationale sur le 11-Septembre disposait de 80 administrateurs, nous de trois.

Les commissions d’enquête, surtout sur ce genre de sujet, peuvent avoir aussi un rôle pédagogique auprès de la population ; n’avez-vous pas raté cet objectif en menant la quasi-totalité des auditions à huis clos ?

S. P. : Nous avons changé de point de vue en cours de route. Au départ, nous voulions que toutes les auditions soient publiques, mais nous nous sommes rendu compte que la qualité de la parole n’était absolument pas la même à huis clos. Lors des auditions publiques, il est arrivé que des personnes auditionnées viennent nous voir ensuite en aparté pour nous dire des choses qu’elles ne voulaient pas dire en public.


  • Journaliste au Monde


http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/victimes-des-attentats-a-paris/attentats-de-paris-l-amertume-des-victimes-apres-les-conclusions-de-la-commission-d-enquete-parlementaire_1532545.html

Attentats de Paris : l’amertume des victimes après les conclusions de la commission d’enquête parlementaire


La commission d’enquête sur les attentats de janvier et novembre 2015 à Paris a présenté, mardi 5 juillet, ses conclusions. Les failles révélées indignent les associations de victimes. Francetv info les a rencontrées à l’Assemblée.



Patricia Correia, administratrice de l'association 13 Novembre : Fraternité et vérité, le 12 janvier 2016 à Paris.
Patricia Correia, administratrice de l’association 13 Novembre : Fraternité et vérité, le 12 janvier 2016 à Paris. (MAXPPP)


La commission d'enquête sur le terrorisme a rendu son rapport dans Attentats violaine.jaussent Violaine Jaussent

Mis à jour le 05/07/2016 | 20:56, publié le 05/07/2016 | 20:43

« L’attaque du Bataclan aurait pu être évitée, on en est convaincus. » Le 13 novembre 2015, Patricia Correia a perdu sa fille de 35 ans. Près de huit mois plus tard, devenue administratrice de l’association 13 Novembre : Fraternité et vérité, elle fait ce constat douloureux à l’Assemblée nationale. Elle est venue pour écouter les conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats commis en France en 2015. Ces conclusions ont été rendues mardi 5 juillet, après avoir été adoptées à l’unanimité, moins deux abstentions.

Et elles ne vont pas vraiment dans bon le sens, selon Patricia Correia. « L’attaque du Bataclan n’aurait pas pu être évitée », d’après Sébastien Pietrasanta, le rapporteur de la commission. Le député socialiste, accompagné du député Georges Fenech (Les Républicains), président de cette commission, a présenté les conclusions mardi matin devant les journalistes.

« La cible Bataclan ne pouvait être une certitude »


« Ce que le rapporteur veut dire, c’est que la cible Bataclan ne pouvait être une certitude », explicite Georges Fenech, qui cherche à éviter tout malentendu. « Evidemment qu’on aurait dû éviter l’attaque du Bataclan, il y a eu des failles des services de renseignement », concède-t-il. Car ces derniers avaient pris connaissance de menaces contre la salle de spectacle parisienne en 2009, quand un Belge, Farouk Ben Abbes, interrogé par les services égyptiens après les attentats au Caire, aurait avoué avoir projeté un attentat.

Puis, en 2015, de nouveaux indices laissaient penser qu’un attentat pouvait être projeté contre « une salle de rock ». « Un jeune Français, Reda Hame, interpellé par les autorités françaises à son retour de Syrie et interrogé par l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, le déclare clairement », révèle Sébastien Pietrasanta. Mais lui estime que « contrecarrer les attaques aurait supposé que les magistrats instructeurs et les agents des services de renseignement aient gardé, personnellement, en mémoire toutes les cibles mentionnées par les terroristes lors de leurs auditions. »

« Il y a eu 130 morts, et c’est 130 morts de trop »


« Ce n’est pas ce genre de réponse que l’on peut entendre », rétorque Alexis Lebrun. Rescapé des attentats, il est aujourd’hui porte-parole de l’association Paris For Life. Le 13 novembre 2015, il est resté deux heures dans le Bataclan. Immobile, sans oser décrocher son téléphone portable qui vibrait, par peur d’être exécuté. Alors mardi, dans la salle de l’Assemblée, il ose demander à Sébastien Pietrasanta s’il pense réellement que « l’attaque du Bataclan n’aurait pas pu être évitée ». « Je suis étonné de l’entendre, car des éléments précis et forts ont été donnés », explique-t-il à l’issue du point presse.

« [L'attaque de] Charlie Hebdo aurait dû servir d’exemple », renchérit Patricia Correia. « Il y a eu 130 morts, et c’est 130 morts de trop », s’indigne-t-elle. Ses yeux noirs brillent, ses pupilles s’agitent. Il y a de la tristesse, mais surtout de la colère dans les mots de cette femme, qui reste pourtant très digne. « On a un sentiment d’incompétence très fort. On a l’impression que nos enfants sont morts car des personnes habilitées à faire un travail ne l’ont pas fait correctement », lâche-t-elle.

« Des militaires qui font de la figuration »


« Et puis il y a ces militaires qui font de la figuration… » Patricia Correia désigne dans cette formule les soldats de l’opération Sentinelle. Lancée à la suite des attentats de janvier 2015, l’opération a fait passer de 800 à 10 000 le nombre de militaires déployés sur le territoire français. Ils étaient présents le soir de l’attaque au Bataclan. Pourtant, ils ne sont pas intervenus. L’un d’eux a même refusé de prêter son arme à un membre de la Bac, avait déclaré ce policier lors des auditions de la commission.

En réalité, ils n’ont fait que respecter les ordres. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a confirmé le 1er juin lors de son audition. Il a également rappelé que les membres de l’opération Sentinelle « ne sont pas formés aux interventions en présence d’otages ».

Moins piquants que les membres d’associations de victimes, mais tout aussi critiques, les députés recommandent de réduire progressivement le nombre de soldats de Sentinelle et de renforcer en contrepartie le plan Vigipirate avec le recrutement de 2 000 policiers et gendarmes. « Je m’interroge sur la valeur ajoutée réelle de cette opération dans la sécurisation du territoire national », a ainsi déclaré Sébastien Pietrasanta.

Défaillances du contrôle judiciaire et carences du renseignement européen


« Comment Salah Abdeslam a-t-il pu échapper aux contrôles de gendarmerie au lendemain des attentats ? » Cette question resurgit.  »On veut toujours préserver les Belges », estime Patricia Correia. Pourtant, Georges Fenech revient sur ce raté sans ambage.


Les carences du renseignement à l’échelon européen sont également manifestes. « Pas à la hauteur », tranche le rapporteur de la commission. « Absent », renchérit son président. Quant au cas de Samy Amimour, assaillant du Bataclan qui a pu se rendre en Syrie en 2013 malgré une interdiction de sortie du territoire, « il est emblématique des défaillances du contrôle judiciaire », estime Sébastien Pietrasanta.

« Forcément, il y a de la frustration »


Résultat : il n’y a « pas eu de gros ratés » dans la gestion des attentats parisiens de 2015, mais la France n’est « pas à la hauteur » face à la menace jihadiste. Les services de renseignement, qui ont « failli », doivent être réorganisés et une agence nationale spécifiquement consacrée à « la lutte contre le terrorisme » doit être créée, avec des « moyens », suggèrent les députés. Ils préconisent aussi l’instauration d’une force unique d’intervention spécialisée.

« Si ces propositions sont suivies d’effets, cela servira à éviter d’autres attentats. Mais la prise de décision vient de l’exécutif. Or c’est le même pouvoir qui était là pendant les attentats », insiste Alexis Lebrun, qui n’est « pas dupe des enjeux politiques ». Il regrette aussi de ne pas avoir eu la primeur des conclusions de la commission et de ne pas avoir pu poser davantage de questions. « On a pu poser deux questions en 15 minutes. Forcément, il y a de la frustration. »

Le moment est aussi difficile et stressant pour le jeune homme, sollicité par de nombreux journalistes. Un peu perdu, il prend tout de même le temps de répondre. Et glisse dans un sourire qu’il va mieux. Mieux qu’en février par exemple, lorsque les Eagles of Death Metal avaient « fini » leur concert. « C’est réparateur pour les victimes de s’engager, mais elles découvrent avec amertume la difficulté de faire bouger les lignes », constate, quelques mètres plus loin, Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d’accidents). Pour autant, il juge la détermination des victimes et des familles sans limite : « Elle est puisée dans les drames humains. »



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