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jeudi 25 septembre 2014

Meurtre de Christelle Blétry : un vrai déconnologue chez le juge

Je vous le disais le 13 septembre, j’avais bien reconnu le déconnologue chez le tueur présumé de Christelle Blétry, cela se confirme : il ne raconte plus la même histoire chez le juge, c’est-à-dire qu’à l’instar d’un LURAGHI ou d’un NEMROD34, il ne soutient pas deux fois la même version pour les mêmes faits, et bien entendu, ne se gêne pas pour présenter la victime qui n’est plus là pour se défendre comme une prostituée…


http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-christelle-bletry-le-tueur-presume-revient-sur-ses-aveux-25-09-2014-4164087.php

Info le Parisien 
 

Meurtre de Christelle Blétry : le tueur présumé revient sur ses aveux


Jean-Marc Ducos | Publié le 25.09.2014, 18h15 | Mise à jour : 18h24

L’ADN de Pascal Jardin, 56 ans, a été retrouvé sur des vêtements de Christelle Blétry, tuée de 123 coups de couteau en 1996.

L’ADN de Pascal Jardin, 56 ans, a été retrouvé sur des vêtements de Christelle Blétry, tuée de 123 coups de couteau en 1996. | Capture Facebook


Pascal Jardin, 56 ans, l’ouvrier agricole mis en examen et écroué à la mi-septembre pour le meurtre de Christelle Blétry, s’est rétracté ce jeudi après-midi devant la juge d’instruction Elsa Aussavy au tribunal de Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire).
 
Une rétractation formulée lors d’une audition dite de curriculum vitae.

La jeune femme, âgée de 20 ans, avait été tuée à Blanzy (Saône-et-Loire),de 123 coups de couteaux dans la nuit du 27 au 28 décembre 1996 à quelques centaines de mètres de son domicile. L’auteur présumé a été confondu, 18 ans après les faits, par des traces génétiques retrouvées sur les sous-vêtements de la victime grâce aux progrès de la science.

«Il admet bien avoir eu une relation sexuelle avec cette jeune femme qu’il a fait monter dans sa voiture la prenant pour une prostituée car elle était sur le bord de la route. Il lui a demandé de se déshabiller ce qu’elle a fait et ils ont commencé à avoir une relation. Mais devant l’inconfort, la relation n’est pas allée jusqu’au bout et il a demandé à sa partenaire de le masturber. Ce qui explique les traces génétiques retrouvées», indique André Laborderie, l’avocat de Pascal Jardin.

«Cet homme n’a pas le profil du tueur, loin de là. Il est calme et posé. Rien dans ce dossier ne le relie formellement au meurtre. Il fait partie des nombreuses erreurs de ce dossier», continue l’avocat.

LeParisien.fr

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