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samedi 17 septembre 2016

Tromper les femmes, un vrai sport pour pervers en forme...


A la Une en ce moment, trois titres attirent l’attentation :


http://www.lepoint.fr/sante/ivg-rossignol-veut-s-attaquer-aux-sites-qui-trompent-les-femmes-17-09-2016-2069101_40.php

IVG : Rossignol veut s’attaquer aux « sites qui trompent les femmes »


« Être hostile à l’IVG, c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », explique la ministre des Droits des femmes.


Source AFP
Publié le 17/09/2016 à 10:32 | Le Point.fr
 
Laurence Rossignol à l'Assemblée nationale. 
Laurence Rossignol à l’Assemblée nationale.  © AFP/ FRANCOIS GUILLOT

Quarante ans après la loi Veil, le combat continue pour la défense de l’IVG. La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a affirmé samedi sur Franceinfo qu’elle annoncerait une série de mesures fin septembre « pour faire cesser les sites (internet) qui trompent les femmes » à propos de l’interruption volontaire de grossesse.

Dénoncer la duplicité et la pointer


« Le 28 septembre, je ferai une annonce pour expliquer comment nous allons faire reculer ces sites manipulateurs ; des mesures seront prises pour faire cesser ces sites qui trompent les femmes », a déclaré Mme Rossignol, interrogée sur les nouvelles formes du combat des opposants à l’IVG, plus de 40 ans après la loi Veil. Ces sites, « il faut en parler, sinon on ne peut pas dénoncer la duplicité ; c’est jeune, c’est moderne… c’est une manière très pernicieuse de dénoncer les difficultés », a ajouté la ministre. Elle était interrogée plus particulièrement sur un site internet aux consonances « franglaises », destiné aux « jeunes », qui dit vouloir « ré-informer sur la sexualité ». « Il faut dénoncer la duplicité et la pointer ; de mon point de vue c’est un délit d’entrave numérique (…). Être hostile à l’IVG, c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle ajouté.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-les-violeurs-du-champ-de-mars-interpelles-16-09-2016-6125553.php

Paris : les violeurs du Champ de Mars interpellés


>Faits divers| St.S.|16 septembre 2016, 11h06|59
 
Tromper les femmes, un vrai sport pour pervers en forme... dans Attentats 6125553_champ-de-mars-lp_1000x625
ILLUSTRATION. Les policiers du 3ème district de police judiciaire (DPJ) n’ont pas mis longtemps pour retrouver la trace de trois jeunes hommes, soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 18 ans, dans la nuit du 10 au 11 septembre, dans le parc du Champs-de-Mars, situé dans le VIIe arrondissement à Paris.LP/ARCHIVES
St.S.


Les policiers du 3ème district de police judiciaire (DPJ) n’ont pas mis longtemps pour retrouver la trace de trois jeunes hommes, soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 18 ans, dans la nuit du 10 au 11 septembre, dans le parc du Champs-de-Mars, situé dans le VIIe arrondissement à Paris.

En relation avec un jeune garçon sur Facebook, la victime l’avait rejoint samedi du côté de Barbès (XVIIIe) avant de se rendre au pied de la tour Eiffel. Là, la jeune fille avait été abusée par le jeune homme rencontré sur le Net et deux de ses complices.

Les trois violeurs présumés ont été interpellés dès le lendemain des faits, ce lundi 12 septembre, dans un hôtel du XVIIIe arrondissement.

Selon nos informations, les trois suspects sont âgés de 17 ans et sont de nationalité algérienne. Au moment de leur interpellation, ils s’apprêtaient à quitter Paris pour rejoindre l’Allemagne où ils résident.

Présentés à un magistrat du parquet des mineurs de Paris, les trois violeurs présumés ont été placés en détention provisoire.


http://www.francetvinfo.fr/monde/italie/italie-humiliee-par-la-diffusion-de-sa-sextape-une-jeune-femme-se-suicide_1827983.html

Italie : humiliée par la diffusion de sa sextape, une jeune femme se suicide


Tiziana Cantone, 31 ans, a mis fin à ses jours. Depuis plusieurs mois, elle se battait pour que soit supprimée d’internet une vidéo de ses ébats sexuels.


Tiziana Cantone, 31 ans, a été retrouvée pendue le 13 septembre 2016.
Tiziana Cantone, 31 ans, a été retrouvée pendue le 13 septembre 2016. (DR)

franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 16/09/2016 | 16:44
publié le 16/09/2016 | 16:42


L’affaire provoque un énorme choc en Italie. Tiziana Cantone, une jeune femme de 31 ans, a été retrouvée pendue, mardi 13 septembre, au domicile de sa tante à Mugnano, près de Naples. La raison de son suicide ne fait aucun doute : depuis plusieurs mois, elle luttait pour que soit retirée d’internet toute trace d’une vidéo de ses ébats sexuels. En vain.

Une vidéo vue par près d’un million d’internautes


Il y a un an, Tiziana Cantone avait envoyé une sextape réalisée avec un amant à plusieurs connaissances, dont son ancien petit ami, pour le rendre jaloux. Mais peu de temps après, la vidéo et le nom de la jeune femme s’étaient retrouvés sur le web. Vue par près d’un million d’internautes, la séquence a rapidement fait le buzz, alimentant railleries et humiliations à son égard.

Dans la vidéo, la jeune femme s’adresse à l’homme avec qui elle se trouve, en pleine action : « Tu filmes ? – Oui. – Bravo ! ». Ce dialogue, tourné en dérision par de nombreux internautes, est devenu un mème en Italie. A tel point que la phrase a été reproduite sur des coques de smartphones, des T-shirts et autres gadgets. Des vidéos parodiques ont été postées sur YouTube.

Face à ce déferlement, Tiziana Cantone avait déménagé en Toscane, quitté son travail et même tenté de changer de nom. Mais son cauchemar avait continué. Après une longue bataille judiciaire, elle avait récemment obtenu de la justice que la vidéo soit retirée de la plupart des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, reconnaissant son « droit à l’oubli ». Mais elle avait, de son côté, été sommée de payer 20 000 euros de frais de justice.

La presse fait son mea culpa


Cet ultime affront aurait poussé la jeune femme à mettre fin à ses jours, selon les médias italiens, qui reviennent sur son calvaire. « Mais pourquoi ces images sont-elles encore là ? Pourquoi peut-on encore rire et plaisanter sur cette jeune fille qui a mis fin à ses jours à cause des humiliations qu’elle a subies ? », s’interroge par exemple le quotidien napolitain Il Mattino. Plusieurs titres de presse ont également fait leur mea culpa pour avoir, ces derniers mois, alimenté eux-mêmes le battage autour de cette sextape.

Le parquet de Naples a ouvert une enquête sur cette affaire pour « incitation au suicide ». Mais la difficulté pour les juges sera de déterminer qui est à l’origine du geste désespéré de la jeune femme.

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