L’Allemagne n’est pas le seul pays concerné.
En Finlande, la police dit avoir reçu des informations selon lesquelles des agressions contre des femmes auraient été planifiées au Nouvel An.
Si les Français autorisés à s’exprimer dans la sphère publique ou à commenter les articles de sites d’information comme Rue89 ne sont pas plus « coincés » que certains migrants, en revanche les Allemands le sont et le manifestent.
Leur chancelière Angela Merkel aussi, qui s’est prononcée ce samedi 9 janvier 2016 en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice, l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.
http://www.elwatan.com/international/neuf-algeriens-parmi-les-suspects-09-01-2016-311654_112.php
Agressions sexuelles à Cologne (Allemagne)
Neuf Algériens parmi les suspects
le 09.01.16 | 10h00
Les 9 Algériens figurant parmi les suspects identifiés à ce jour après les violences commises le soir du Nouvel An à Cologne sont en majorité des réfugiés, a affirmé hier le gouvernement allemand, qui réfléchit à un durcissement du régime des expulsions.
Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, la police fédérale
effectue des vérifications sur 31 suspects, dont 18 demandeurs d’asile,
pour des violences et vols survenus le soir de la Saint-Sylvestre dans
la ville rhénane (ouest). Ce groupe de personnes comprend, en plus des 9
Algériens, 8 Marocains, 4 Syriens, 5 Iraniens, un Irakien et un Serbe,
a-t-il détaillé.
Mais une certaine confusion règne sur l’état d’avancement de l’enquête : du côté fédéral, le ministère ne fait pas état de suspect concernant les agressions sexuelles proprement dites ni ne mentionne d’interpellation ; de son côté, la police de Cologne a fait état de plus de 120 plaintes, dont les trois quarts pour des faits de violences sexuelles, et évoque 16 suspects. Mais faute de communication coordonnée à Cologne et en raison d’une communication très restrictive et de ce fait controversée des forces de l’ordre, impossible de savoir si ces chiffres se recoupent ou s’ajoutent. La police locale a indiqué pour sa part, hier, que deux voleurs à la tire de 16 et 23 ans, originaires de Tunisie et du Maroc, présents le soir des incidents, ont été interpellés en possession de téléphones portables contenant des vidéos d’agressions sexuelles.
http://www.dhnet.be/actu/monde/violences-a-cologne-le-chef-de-la-police-de-la-ville-mis-a-la-retraite-568fdc013570ed3894fdbfb5
belga Publié le vendredi 08 janvier 2016 à 16h55 – Mis à jour le vendredi 08 janvier 2016 à 17h32
Monde
Le chef de la police de Cologne (ouest), Wolfgang Albers, sous le feu des critiques depuis les agressions du Nouvel An, a été suspendu de ses fonctions, ont annoncé vendredi les autorités régionales dans un communiqué.
M. Albers a été mis « en congé provisoire » à la suite des vols et violences sexuelles commis le soir de la Saint-Sylvestre en plein centre de Cologne, a précisé le ministre de l’Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Ralf Jäger.
Cette décision vise à « regagner la confiance du public et la capacité d’action de la police de Cologne », notamment « dans l’optique des grands événements à venir », a poursuivi M. Jäger, allusion au carnaval de Cologne début février.
Le « congé provisoire » est une sanction administrative en Allemagne qui dans les faits équivaut à une mise à l’écart le plus souvent définitive.
Les critiques n’ont cessé de pleuvoir contre le responsable policier de 60 ans, auquel on reproche à la fois l’inaction de ses services le soir des faits et le manque d’informations livrées ensuite sur l’ampleur des violences et le profil des suspects.
La situation restait confuse vendredi, le gouvernement faisant part de 31 suspects dont 18 demandeurs d’asile pour des « vols et violences », sans mentionner les agressions sexuelles, pendant que la police locale évoquait 16 suspects, sans plus de précisions.
« Les gens veulent savoir ce qu’il s’est passé », soulignait Rainer Wendt, chef du syndicat de policiers DPolG, déplorant auprès de l’agence allemande DPA la communication désastreuse de Wolfgang Albers.
La maire de Cologne, Henriette Reker, a regretté d’avoir été si peu tenue au courant par la police de la ville, s’interrogeant sur les motifs « politiques ou tactiques » de cette rétention d’informations, selon son porte-parole.
Qualifié de « risque pour la sécurité » par le patron du parti libéral FDP Christian Lindner, qui avait réclamé sa tête, M. Alberts avait jugé vendredi « complètement absurdes » qu’on l’accuse de « dissimulation ».
Il a assuré à la presse avoir « de nombreuses fois » indiqué que parmi les personnes contrôlées par la police sur les lieux des faits se trouvaient beaucoup de demandeurs d’asile, sans qu’on puisse pour autant leur attribuer les violences commises.
L’affaire a provoqué de vives réactions en Allemagne à mesure que s’accumulaient les plaintes de victimes – environ 200, selon le dernier décompte du Spiegel non confirmé par la police.
Avant même que l’origine des quelques suspects identifiés ne soit connue, le débat s’est focalisé sur l’intégration des migrants dans la société allemande, qui a accueilli en 2015 le nombre record de 1,1 million de demandeurs d’asile.
http://www.lesoir.be/1087862/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2016-01-07/agressions-sexuelles-31-decembre-4-syriens-soupconnes-viols-en-alle
Rédaction en ligne
Mis en ligne jeudi 7 janvier 2016, 18h42
http://www.liberation.fr/planete/2016/01/08/viols-a-cologne-18-refugies-sur-les-31-suspects_1425253
Le scandale des harcèlements de la Saint-Sylvestre ne cesse de prendre de l’ampleur. Pas moins de 200 plaintes, dont 170 pour la seule ville de Cologne, ont été déposées pour vol, agression sexuelle ou viol, perpétrés dans la nuit du 31 décembre par des groupes d’hommes ivres, «d’apparence arabe ou maghrébine», selon les témoins. Des faits similaires ont été observés à Hambourg, Stuttgart et Francfort, mais aussi à Zurich (Suisse), à Salzbourg (Autriche), ainsi qu’en Finlande.
Liste d’insultes. A Cologne, 31 suspects ont été identifiés par les enquêteurs, «18 d’entre eux ont le statut de demandeur d’asile» , a révélé vendredi un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur. Ce groupe comprend neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq Iraniens, un Irakien, un Serbe, un Américain et deux Allemands. Par ailleurs, deux hommes – un Marocain et un Tunisien – ont été arrêtés à Cologne. Ils avaient en leur possession des téléphones portables contenant des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une liste d’insultes à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. La police a également localisé plusieurs des téléphones portables volés à des jeunes femmes lors de la Saint-Sylvestre dans des foyers de demandeurs d’asile ou à proximité.
La commission «nouvel an», chargée de l’enquête, qui a vu ses effectifs passer de 80 à 100 hommes, doit visionner 350 heures de matériel vidéo. Ces renforts sont à la hauteur de l’émoi provoqué par cette affaire dans le pays, alors que les reproches aux autorités policières régionales s’intensifient. Vendredi, Wolfgang Albers, 60 ans, le chef de la police de Cologne a été limogé.
Extrême droite. Le scandale fait aussi monter la pression sur Angela Merkel, dont la politique de «portes ouvertes» aux réfugiés syriens est de plus en plus contestée. Jeudi soir, la chancelière a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces «actes criminels répugnants» et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits. «Le sentiment – de femmes dans ce cas – d’être totalement livré à soi-même et sans défense est pour moi insupportable», a-t-elle dit. Selon un sondage de la chaîne ARD, 57% des Allemands souhaitent le rétablissement des contrôles d’identité aux frontières, et 37% des femmes ont l’intention de se tenir à distance de gros mouvements de foule. Le petit parti d’extrême droite AfD ne cesse de progresser dans les sondages (9%), alors que trois régions sont appelées à renouveler leur parlement régional le 13 mars.
Nathalie Versieux (à Berlin)
http://www.liberation.fr/planete/2016/01/08/a-cologne-les-refugies-craignent-de-trinquer-pour-les-agressions_1425077
Par AFP — 8 janvier 2016 à 12:15 (mis à jour à 12:19)<
«Notre première réaction a été: maintenant, les Allemands vont nous détester», confie Asim Vllaznim, lorsqu’il évoque le moment où lui et sa famille ont découvert l’ampleur des agressions du Nouvel An à Cologne, devant leur vieille télévision cathodique.
«C’est une honte ce qu’ils ont fait à la gare centrale», s’indigne ce Kosovar de 32 ans, dans la chambre d’un foyer de demandeurs d’asile de la métropole rhénane (ouest), où il reçoit en proposant le thé.
La nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar à Cologne, lorsque des groupes d’hommes en bande et décrits comme «arabes» ou «nord-africains» s’en sont pris aux femmes aux abords de la cathédrale et de la gare.
La police a reçu plus de 120 plaintes pour agressions sexuelles ou des vols, parfois les deux à la fois. Au-delà des attouchements, deux femmes auraient été victimes de viols caractérisés. A moins grande échelle, des faits similaires ont eu lieu à Hambourg (nord) et Stuttgart (sud). Les autorités locales n’ont aucune preuve à ce stade de l’implication de réfugiés, et nombre de responsables appellent à éviter les amalgames. Mais certains en Allemagne font le lien alors que le pays accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile en 2015.
- Pression -
«Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour Merkel», soupire M. Vllaznim, pendant que ses deux plus petits sautent insouciamment sur leur lit.
Ce père de cinq enfants a foi en la chancelière et son «wir schaffen das» («nous réussirons») qu’elle a martelé aux Allemands, lorsque l’afflux de réfugiés a commencé à inquiéter. Mais il sait que «Mama Merkel» est sous pression.
«Je remercie les Allemands de nous avoir accueillis. (…) Je voudrais leur dire de ne pas avoir peur», reprend le Kosovar, à Cologne depuis un an et demi.
Fatigué des discriminations dont sont victimes les Ashkalis, la minorité ethnique à laquelle sa famille appartient, il a quitté les Balkans avec l’espoir que ses enfants grandiront ici.
«Nous ne sommes pas de mauvais individus, nous cherchons juste une vie meilleure», plaide-t-il, en espérant que l’alcool n’a pas fait déraper certains jeunes réfugiés. «Ce serait terrible», songe-t-il, en réclamant «la prison» pour tous les agresseurs.
«Dans toutes les cultures, il y a des gens qui se comportent mal», soupire une Bosniaque de 36 ans, qui souhaite garder l’anonymat.
«Il ne faut pas mettre tous les réfugiés dans le même sac», lance-t-elle dans un couloir du vaste bâtiment en briques, qui héberge 623 demandeurs d’asiles au lieu des 550 autorisés. Cologne en héberge actuellement 10.150 dans ce genre de centres d’urgence, au milieu de son million d’habitants.
- Méfiance -
La méfiance menace des deux côtés, constate cette mère de deux filles. Musulmane, elle ne porte plus son foulard depuis quelques mois et ne quitte plus le centre passé 16H00. La faute aux incendies volontaires d’hébergements de réfugiés et aux agressions qui émaillent régulièrement l’actualité allemande.
Après le drame de Cologne, «nous comprenons que certains Allemands aient peur», poursuit-elle. Mais les coupables «sont peut-être d’autres que des réfugiés», espère-t-elle.
Entretemps, fausses informations et rumeurs prolifèrent sur Internet. La police a identifié 16 suspects, mais n’a dévoilé aucune information à leur sujet. A la gare de Cologne, le flou alimente la colère chez les habitants.
«Ce serait vraiment super si on savait de qui il s’agit, pour qu’on arrête les coupables et qu’on les renvoie chez eux, peu importe de quel pays ils viennent», lâche Rute Graca, 42 ans, sur le chemin du travail.
«Les gens sont plus méfiants que le mois dernier», croit remarquer Abdul Baldeh en attendant son train. A 28 ans, il vient de fuir la Guinée.
«On n’est pas venu pour créer des problèmes. Ce que je veux, c’est apprendre l’Allemand, avoir un travail et être libre», raconte-t-il.
AFP
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2016/01/07/004-cologne-agressions-enquete-interne-police.shtml
Angela Merkel a réclamé jeudi que les services allemands fassent toute la lumière sur les agressions dont ont été victimes une centaine de femmes le soir du Nouvel An à Cologne, en plein débat sur la crise migratoire en Allemagne.
D’après la police allemande, qui évoque une « nouvelle dimension dans la criminalité », quelque 90 femmes ont porté plainte pour menaces, agression sexuelle ou vol à l’arraché par de jeunes hommes, pour la plupart ivres, dans le quartier de la cathédrale. Environ 120 femmes seraient au total concernées.
La police dit avoir identifié 16 suspects. Le chef de la police de Cologne a ajouté que les auteurs de ces agressions semblaient être d’origine « arabe ou nord-africaine ».
Les journaux Focus et Die Welt ont déclaré que la police avait trouvé des papiers d’identité sur certains suspects montrant qu’ils ne sont que récemment arrivés dans le pays. Les autorités n’ont pas confirmé l’information.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Berlin, Angela Merkel, dont la cote de popularité a diminué l’an dernier lorsqu’elle s’est opposée au plafonnement du nombre de réfugiés en Allemagne, a déclaré que « ce qui s’est passé au Nouvel An est absolument inacceptable ».
« Nous devons aussi continuer de parler des bases de notre coexistence culturelle en Allemagne et ce que les gens attendent à raison, c’est que les actes suivent les discours », a dit la chancelière.
Des agressions signalées dans d’autres villes
L’opinion allemande a été choquée par ces agressions, qui se seraient également produites à une échelle plus réduite dans d’autres villes allemandes comme Hambourg.
Des événements similaires pourraient également s’être produits dans d’autres pays. Une demi-douzaine de femmes ont porté plainte pour des vols et des agressions sexuelles subies lors des célébrations de la Saint-Sylvestre, à Zurich, rapporte la police suisse dans un communiqué publié jeudi.
En Finlande, la police dit avoir reçu des informations selon lesquelles des agressions contre des femmes auraient été planifiées au Nouvel An.
En Allemagne, des partis d’extrême droite dont l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) ont réclamé une limitation du nombre de réfugiés accueillis par l’Allemagne.
Il faut défendre l’état de droit, selon Bild
Le quotidien à grand tirage Bild a publié les extraits du rapport d’un policier en fonction le soir du Nouvel An à Cologne, dont la police a par la suite confirmé l’authenticité.
Un homme aurait ainsi déclaré à l’agent: « Je suis syrien. Il faut être gentil avec moi. C’est Frau Merkel qui m’a invité ici. »
Le Bild estime que même s’il n’est pas prouvé que les agressions de Cologne sont le fait de migrants fraîchement arrivés en Allemagne, elles confortent les craintes d’une partie de la population. « Cologne est un tournant. La politique envers les réfugiés ne doit pas être réinventée en raison de ces agressions mais elle ne pourra être résolue avec succès que si l’état de droit est défendu avec détermination », écrit-il.
Mais une certaine confusion règne sur l’état d’avancement de l’enquête : du côté fédéral, le ministère ne fait pas état de suspect concernant les agressions sexuelles proprement dites ni ne mentionne d’interpellation ; de son côté, la police de Cologne a fait état de plus de 120 plaintes, dont les trois quarts pour des faits de violences sexuelles, et évoque 16 suspects. Mais faute de communication coordonnée à Cologne et en raison d’une communication très restrictive et de ce fait controversée des forces de l’ordre, impossible de savoir si ces chiffres se recoupent ou s’ajoutent. La police locale a indiqué pour sa part, hier, que deux voleurs à la tire de 16 et 23 ans, originaires de Tunisie et du Maroc, présents le soir des incidents, ont été interpellés en possession de téléphones portables contenant des vidéos d’agressions sexuelles.
http://www.dhnet.be/actu/monde/violences-a-cologne-le-chef-de-la-police-de-la-ville-mis-a-la-retraite-568fdc013570ed3894fdbfb5
Violences à Cologne: le chef de la police de la ville mis à la retraite
belga Publié le vendredi 08 janvier 2016 à 16h55 – Mis à jour le vendredi 08 janvier 2016 à 17h32
Monde
Le chef de la police de Cologne (ouest), Wolfgang Albers, sous le feu des critiques depuis les agressions du Nouvel An, a été suspendu de ses fonctions, ont annoncé vendredi les autorités régionales dans un communiqué.
M. Albers a été mis « en congé provisoire » à la suite des vols et violences sexuelles commis le soir de la Saint-Sylvestre en plein centre de Cologne, a précisé le ministre de l’Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Ralf Jäger.
Cette décision vise à « regagner la confiance du public et la capacité d’action de la police de Cologne », notamment « dans l’optique des grands événements à venir », a poursuivi M. Jäger, allusion au carnaval de Cologne début février.
Le « congé provisoire » est une sanction administrative en Allemagne qui dans les faits équivaut à une mise à l’écart le plus souvent définitive.
Les critiques n’ont cessé de pleuvoir contre le responsable policier de 60 ans, auquel on reproche à la fois l’inaction de ses services le soir des faits et le manque d’informations livrées ensuite sur l’ampleur des violences et le profil des suspects.
La situation restait confuse vendredi, le gouvernement faisant part de 31 suspects dont 18 demandeurs d’asile pour des « vols et violences », sans mentionner les agressions sexuelles, pendant que la police locale évoquait 16 suspects, sans plus de précisions.
« Les gens veulent savoir ce qu’il s’est passé », soulignait Rainer Wendt, chef du syndicat de policiers DPolG, déplorant auprès de l’agence allemande DPA la communication désastreuse de Wolfgang Albers.
La maire de Cologne, Henriette Reker, a regretté d’avoir été si peu tenue au courant par la police de la ville, s’interrogeant sur les motifs « politiques ou tactiques » de cette rétention d’informations, selon son porte-parole.
Qualifié de « risque pour la sécurité » par le patron du parti libéral FDP Christian Lindner, qui avait réclamé sa tête, M. Alberts avait jugé vendredi « complètement absurdes » qu’on l’accuse de « dissimulation ».
Il a assuré à la presse avoir « de nombreuses fois » indiqué que parmi les personnes contrôlées par la police sur les lieux des faits se trouvaient beaucoup de demandeurs d’asile, sans qu’on puisse pour autant leur attribuer les violences commises.
L’affaire a provoqué de vives réactions en Allemagne à mesure que s’accumulaient les plaintes de victimes – environ 200, selon le dernier décompte du Spiegel non confirmé par la police.
Avant même que l’origine des quelques suspects identifiés ne soit connue, le débat s’est focalisé sur l’intégration des migrants dans la société allemande, qui a accueilli en 2015 le nombre record de 1,1 million de demandeurs d’asile.
http://www.lesoir.be/1087862/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2016-01-07/agressions-sexuelles-31-decembre-4-syriens-soupconnes-viols-en-alle
Agressions sexuelles le 31 décembre: 4 Syriens soupçonnés de viols en Allemagne
Rédaction en ligne
Mis en ligne jeudi 7 janvier 2016, 18h42
Quatre jeunes Syriens de 14 à 21 ans sont soupçonnés d’avoir violé
deux adolescentes de 14 et 15 ans durant le réveillon de Nouvel An dans
un appartement de l’un des suspects à Weil am Rhein (Allemagne), en
région bâloise. L’un des suspects est un requérant d’asile de 14 ans
séjournant en Suisse.
Les deux victimes, qui habitent elles aussi à Weil am Rhein, connaissaient l’un des agresseurs, indique jeudi la police allemande. Les six jeunes gens ont d’abord échangé des caresses consenties dans l’appartement du suspect de 21 ans. Ces échanges ont ensuite viré au viol des deux jeunes filles à plusieurs reprises. Les deux victimes ont alerté la police après avoir quitté l’appartement. Les suspects ont été arrêtés. L’un d’entre eux, âgé de 15 ans, a toutefois réussi à s’enfuir. Toujours recherché, il s’agit du frère du locataire de 21 ans. Agés de 14 ans, les deux adolescents arrêtés viennent des Pays-Bas et de la région zurichoise.
Les deux victimes, qui habitent elles aussi à Weil am Rhein, connaissaient l’un des agresseurs, indique jeudi la police allemande. Les six jeunes gens ont d’abord échangé des caresses consenties dans l’appartement du suspect de 21 ans. Ces échanges ont ensuite viré au viol des deux jeunes filles à plusieurs reprises. Les deux victimes ont alerté la police après avoir quitté l’appartement. Les suspects ont été arrêtés. L’un d’entre eux, âgé de 15 ans, a toutefois réussi à s’enfuir. Toujours recherché, il s’agit du frère du locataire de 21 ans. Agés de 14 ans, les deux adolescents arrêtés viennent des Pays-Bas et de la région zurichoise.
http://www.liberation.fr/planete/2016/01/08/viols-a-cologne-18-refugies-sur-les-31-suspects_1425253
Viols à Cologne : 18 réfugiés sur les 31 suspects
— 8 janvier 2016 à 19:51
- Viols à Cologne : 18 réfugiés sur les 31 suspects
Le scandale des harcèlements de la Saint-Sylvestre ne cesse de prendre de l’ampleur. Pas moins de 200 plaintes, dont 170 pour la seule ville de Cologne, ont été déposées pour vol, agression sexuelle ou viol, perpétrés dans la nuit du 31 décembre par des groupes d’hommes ivres, «d’apparence arabe ou maghrébine», selon les témoins. Des faits similaires ont été observés à Hambourg, Stuttgart et Francfort, mais aussi à Zurich (Suisse), à Salzbourg (Autriche), ainsi qu’en Finlande.
Liste d’insultes. A Cologne, 31 suspects ont été identifiés par les enquêteurs, «18 d’entre eux ont le statut de demandeur d’asile» , a révélé vendredi un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur. Ce groupe comprend neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq Iraniens, un Irakien, un Serbe, un Américain et deux Allemands. Par ailleurs, deux hommes – un Marocain et un Tunisien – ont été arrêtés à Cologne. Ils avaient en leur possession des téléphones portables contenant des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une liste d’insultes à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. La police a également localisé plusieurs des téléphones portables volés à des jeunes femmes lors de la Saint-Sylvestre dans des foyers de demandeurs d’asile ou à proximité.
La commission «nouvel an», chargée de l’enquête, qui a vu ses effectifs passer de 80 à 100 hommes, doit visionner 350 heures de matériel vidéo. Ces renforts sont à la hauteur de l’émoi provoqué par cette affaire dans le pays, alors que les reproches aux autorités policières régionales s’intensifient. Vendredi, Wolfgang Albers, 60 ans, le chef de la police de Cologne a été limogé.
Extrême droite. Le scandale fait aussi monter la pression sur Angela Merkel, dont la politique de «portes ouvertes» aux réfugiés syriens est de plus en plus contestée. Jeudi soir, la chancelière a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces «actes criminels répugnants» et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits. «Le sentiment – de femmes dans ce cas – d’être totalement livré à soi-même et sans défense est pour moi insupportable», a-t-elle dit. Selon un sondage de la chaîne ARD, 57% des Allemands souhaitent le rétablissement des contrôles d’identité aux frontières, et 37% des femmes ont l’intention de se tenir à distance de gros mouvements de foule. Le petit parti d’extrême droite AfD ne cesse de progresser dans les sondages (9%), alors que trois régions sont appelées à renouveler leur parlement régional le 13 mars.
Nathalie Versieux (à Berlin)
http://www.liberation.fr/planete/2016/01/08/a-cologne-les-refugies-craignent-de-trinquer-pour-les-agressions_1425077
A Cologne, les réfugiés craignent de trinquer pour les agressions
Par AFP — 8 janvier 2016 à 12:15 (mis à jour à 12:19)<
- A Cologne, les réfugiés craignent de trinquer pour les agressions
«Notre première réaction a été: maintenant, les Allemands vont nous détester», confie Asim Vllaznim, lorsqu’il évoque le moment où lui et sa famille ont découvert l’ampleur des agressions du Nouvel An à Cologne, devant leur vieille télévision cathodique.
«C’est une honte ce qu’ils ont fait à la gare centrale», s’indigne ce Kosovar de 32 ans, dans la chambre d’un foyer de demandeurs d’asile de la métropole rhénane (ouest), où il reçoit en proposant le thé.
La nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar à Cologne, lorsque des groupes d’hommes en bande et décrits comme «arabes» ou «nord-africains» s’en sont pris aux femmes aux abords de la cathédrale et de la gare.
La police a reçu plus de 120 plaintes pour agressions sexuelles ou des vols, parfois les deux à la fois. Au-delà des attouchements, deux femmes auraient été victimes de viols caractérisés. A moins grande échelle, des faits similaires ont eu lieu à Hambourg (nord) et Stuttgart (sud). Les autorités locales n’ont aucune preuve à ce stade de l’implication de réfugiés, et nombre de responsables appellent à éviter les amalgames. Mais certains en Allemagne font le lien alors que le pays accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile en 2015.
- Pression -
«Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour Merkel», soupire M. Vllaznim, pendant que ses deux plus petits sautent insouciamment sur leur lit.
Ce père de cinq enfants a foi en la chancelière et son «wir schaffen das» («nous réussirons») qu’elle a martelé aux Allemands, lorsque l’afflux de réfugiés a commencé à inquiéter. Mais il sait que «Mama Merkel» est sous pression.
«Je remercie les Allemands de nous avoir accueillis. (…) Je voudrais leur dire de ne pas avoir peur», reprend le Kosovar, à Cologne depuis un an et demi.
Fatigué des discriminations dont sont victimes les Ashkalis, la minorité ethnique à laquelle sa famille appartient, il a quitté les Balkans avec l’espoir que ses enfants grandiront ici.
«Nous ne sommes pas de mauvais individus, nous cherchons juste une vie meilleure», plaide-t-il, en espérant que l’alcool n’a pas fait déraper certains jeunes réfugiés. «Ce serait terrible», songe-t-il, en réclamant «la prison» pour tous les agresseurs.
«Dans toutes les cultures, il y a des gens qui se comportent mal», soupire une Bosniaque de 36 ans, qui souhaite garder l’anonymat.
«Il ne faut pas mettre tous les réfugiés dans le même sac», lance-t-elle dans un couloir du vaste bâtiment en briques, qui héberge 623 demandeurs d’asiles au lieu des 550 autorisés. Cologne en héberge actuellement 10.150 dans ce genre de centres d’urgence, au milieu de son million d’habitants.
- Méfiance -
La méfiance menace des deux côtés, constate cette mère de deux filles. Musulmane, elle ne porte plus son foulard depuis quelques mois et ne quitte plus le centre passé 16H00. La faute aux incendies volontaires d’hébergements de réfugiés et aux agressions qui émaillent régulièrement l’actualité allemande.
Après le drame de Cologne, «nous comprenons que certains Allemands aient peur», poursuit-elle. Mais les coupables «sont peut-être d’autres que des réfugiés», espère-t-elle.
Entretemps, fausses informations et rumeurs prolifèrent sur Internet. La police a identifié 16 suspects, mais n’a dévoilé aucune information à leur sujet. A la gare de Cologne, le flou alimente la colère chez les habitants.
«Ce serait vraiment super si on savait de qui il s’agit, pour qu’on arrête les coupables et qu’on les renvoie chez eux, peu importe de quel pays ils viennent», lâche Rute Graca, 42 ans, sur le chemin du travail.
«Les gens sont plus méfiants que le mois dernier», croit remarquer Abdul Baldeh en attendant son train. A 28 ans, il vient de fuir la Guinée.
«On n’est pas venu pour créer des problèmes. Ce que je veux, c’est apprendre l’Allemand, avoir un travail et être libre», raconte-t-il.
AFP
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2016/01/07/004-cologne-agressions-enquete-interne-police.shtml
Débat enflammé sur l’immigration en Allemagne à la suite des agressions de femmes au Nouvel An
Mise à jour le jeudi 7 janvier 2016 à 17 h 02 HNE
Reuters
La cathédrale de Cologne Photo : Wolfgang Rattay / Reuters
Angela Merkel a réclamé jeudi que les services allemands fassent toute la lumière sur les agressions dont ont été victimes une centaine de femmes le soir du Nouvel An à Cologne, en plein débat sur la crise migratoire en Allemagne.
D’après la police allemande, qui évoque une « nouvelle dimension dans la criminalité », quelque 90 femmes ont porté plainte pour menaces, agression sexuelle ou vol à l’arraché par de jeunes hommes, pour la plupart ivres, dans le quartier de la cathédrale. Environ 120 femmes seraient au total concernées.
La police dit avoir identifié 16 suspects. Le chef de la police de Cologne a ajouté que les auteurs de ces agressions semblaient être d’origine « arabe ou nord-africaine ».
Les journaux Focus et Die Welt ont déclaré que la police avait trouvé des papiers d’identité sur certains suspects montrant qu’ils ne sont que récemment arrivés dans le pays. Les autorités n’ont pas confirmé l’information.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Berlin, Angela Merkel, dont la cote de popularité a diminué l’an dernier lorsqu’elle s’est opposée au plafonnement du nombre de réfugiés en Allemagne, a déclaré que « ce qui s’est passé au Nouvel An est absolument inacceptable ».
« Le sentiment qu’ont éprouvé ces femmes d’être absolument sans
défense et à la merci m’est personnellement intolérable. Il est par
conséquent important que tout ce qui s’est passé (cette nuit-là)
apparaisse au grand jour. » — Angela Merkel, chancelière allemande
« Nous devons aussi continuer de parler des bases de notre coexistence culturelle en Allemagne et ce que les gens attendent à raison, c’est que les actes suivent les discours », a dit la chancelière.
À
Cologne, la communauté turque, établie dans cette ville depuis des
décennies, condamne vivement les attaques perpétrées contre des femmes
durant la soirée du Nouvel An. Photo : AP/Frank Jordans
Des agressions signalées dans d’autres villes
L’opinion allemande a été choquée par ces agressions, qui se seraient également produites à une échelle plus réduite dans d’autres villes allemandes comme Hambourg.
Des événements similaires pourraient également s’être produits dans d’autres pays. Une demi-douzaine de femmes ont porté plainte pour des vols et des agressions sexuelles subies lors des célébrations de la Saint-Sylvestre, à Zurich, rapporte la police suisse dans un communiqué publié jeudi.
En Finlande, la police dit avoir reçu des informations selon lesquelles des agressions contre des femmes auraient été planifiées au Nouvel An.
En Allemagne, des partis d’extrême droite dont l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) ont réclamé une limitation du nombre de réfugiés accueillis par l’Allemagne.
Il faut défendre l’état de droit, selon Bild
Le quotidien à grand tirage Bild a publié les extraits du rapport d’un policier en fonction le soir du Nouvel An à Cologne, dont la police a par la suite confirmé l’authenticité.
Un homme aurait ainsi déclaré à l’agent: « Je suis syrien. Il faut être gentil avec moi. C’est Frau Merkel qui m’a invité ici. »
Le Bild estime que même s’il n’est pas prouvé que les agressions de Cologne sont le fait de migrants fraîchement arrivés en Allemagne, elles confortent les craintes d’une partie de la population. « Cologne est un tournant. La politique envers les réfugiés ne doit pas être réinventée en raison de ces agressions mais elle ne pourra être résolue avec succès que si l’état de droit est défendu avec détermination », écrit-il.
À lire aussi
http://www.atlantico.fr/pepites/vague-agressions-sexuelles-cologne-trentaine-suspects-identifies-dont-18-refugies-2530201.html
Ce vendredi, le chef de la police de Cologne, très critiqué, a été suspendu à la suite de ces violences.
En revanche, aucune information n’a été donné concernant des suspects pour les agressions sexuelles proprement dites, ni mentionné d’interpellations à ce stade.
En tout, sur les 31 personnes identifiées, neuf sont de nationalité algérienne, huit de nationalité marocaine ; cinq de nationalité iranienne ; et quatre sont Syriens.
Deux Allemands, un Irakien, un Serbe et un Américain sont également soupçonnés d’avoir participé à ces violences.
Par ailleurs, selon des informations du DailyMail, des réfugiés auraient moqué ouvertement la police allemande, qui tentaient de stopper le chaos. « Je suis Syrien, je dois être reçu chaleureusement; madame Merkel m’a invité » aurait notamment lancé l’un d’eux.
Angela Merkel, mise sous pression depuis la médiatisation de ces événements, a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces »actes criminels répugnants » et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/09/agressions-a-cologne-angela-merkel-se-prononce-pour-l-expulsion-des-refugies-condamnes_4844482_3214.html
Le Monde.fr avec AFP | 09.01.2016 à 13h37 • Mis à jour le 09.01.2016 à 14h58
« Si des réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (…) cela veut dire que le droit [de séjour] doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion ou même avec sursis », a déclaré Mme Merkel, faisant référence aux agressions sexuelles survenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne (Ouest), qui impliqueraient des demandeurs d’asile.
Lors d’une réunion à Mayence (Sud-Ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s’est accordée pour demander que la perte du droit d’asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l’autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.
Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne
« Il est important que là où la loi n’est pas suffisante, elle soit modifiée », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse, y voyant là aussi « l’intérêt de la grande majorité des réfugiés ».
A ce jour, selon la loi allemande, l’expulsion d’un demandeur d’asile n’a lieu qu’après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d’origine.
Lire aussi : Après Cologne, Merkel durcit le ton sur les réfugiés
L’Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d’asile, et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l’égard de la politique d’ouverture aux demandeurs d’asile suivie depuis septembre par la chancelière.
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne-des-heurts-ont-eclate-a-cologne-entre-des-manifestants-d-extreme-droite-hostiles-aux-migrants-et-la-police-suivez-notre-direct_1260689.html
Par Francetv infoMis à jour le 09/01/2016 | 17:43 , publié le 09/01/2016 | 16:58
Des heurts ont éclaté à Cologne (Allemagne), samedi 9 janvier, entre des manifestants d’extrême droite hostiles aux immigrants et les forces de l’ordre. Après avoir reçu des bouteilles et des tirs de feux d’artifice d’un groupe de manifestants, les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau, pour tenter de disperser les militants.
• La manifestation s’est déroulée à l’appel lancé par le mouvement islamophobe Pegida, qui tente de récupérer l’émotion suscitée en Allemagne par les agressions sexuelles, les vols et les viols commis à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre. La police fédérale a identifié 32 suspects, dont 22 demandeurs d’asile.
• Au total, plusieurs centaines de partisans de l’extrême droite se sont rassemblés aux abords de la cathédrale, certains avec des pancartes « Rapefugees not welcome » (« Les Réfugiés violeurs ne sont pas les bienvenus ») et des drapeaux allemands.
• A quelques encablures et par-delà d’importants barrages de police, un millier de contre-manifestants se sont regroupés au cri de « Nazis dehors ! » et avec des pancartes clamant que « le fascisme n’est pas une opinion, c’est un crime ».
17h31 : Bilan des heurts qui ont suivi une manifestation de Pegida à Cologne : deux personnes ont été blessées lors des échauffourées et la police a procédé à plusieurs interpellations.
17h01 : Quelques chiffres : d’après Der Spiegel, les manifestants de Pegida étaient environ 500, encadrés par 1 700 policiers, qui ont aussi sur les bras 1 300 contre-manifestants d’extrême gauche.
16h58 : La police a utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser les manifestants, qui leur avaient jeté des bouteilles et des pétards. Les forces de l’ordre demandent la dispersion de la manifestation.
16h50 : ESKALATION – PEGIDA KÖLN: weitere Böllerwürfe und Wurfgeschosse gg. Polizei u Presse. Demozug gestoppt
16h50 : Hat sicher nur so ein unangenehmes Jucken im Arm. (Bild: Reuters)
#nopegidanrw
16h50 : A Cologne, la manifestation du mouvement xénophobe Pegida dégénère.Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Le slogan des manifestants, souvent coiffés d’un bonnet avec des lunettes de soleil : « les hooligans contre les salafistes ».
http://www.sudinfo.be/1461559/article/2016-01-09/allemagne-heurts-entre-manifestants-d-extreme-droite-et-policiers-a-cologne-phot
Belga
http://www.atlantico.fr/pepites/vague-agressions-sexuelles-cologne-trentaine-suspects-identifies-dont-18-refugies-2530201.html
Vague d’agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects identifiés, dont 18 réfugiés
Ce vendredi, le chef de la police de Cologne, très critiqué, a été suspendu à la suite de ces violences.
Enquête
Publié le 8 Janvier 2016
L’enquête sur les violences commises lors de réveillon de la Saint-Sylvestre à Cologne avance pas à pas. Le porte-parole du ministère de l’intérieur fédéral a annoncé, ce vendredi 8 janvier, que « 31 suspects, dont les noms sont désormais identifiés », étaient soupçonnés de violences physiques et de vols. Parmi eux, on compterait 18 personnes possédant le statut de demandeur d’asile.
En revanche, aucune information n’a été donné concernant des suspects pour les agressions sexuelles proprement dites, ni mentionné d’interpellations à ce stade.
En tout, sur les 31 personnes identifiées, neuf sont de nationalité algérienne, huit de nationalité marocaine ; cinq de nationalité iranienne ; et quatre sont Syriens.
Deux Allemands, un Irakien, un Serbe et un Américain sont également soupçonnés d’avoir participé à ces violences.
Par ailleurs, selon des informations du DailyMail, des réfugiés auraient moqué ouvertement la police allemande, qui tentaient de stopper le chaos. « Je suis Syrien, je dois être reçu chaleureusement; madame Merkel m’a invité » aurait notamment lancé l’un d’eux.
Angela Merkel, mise sous pression depuis la médiatisation de ces événements, a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces »actes criminels répugnants » et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits.
Dans l’après-midi, il a été révélé que Wolfgang Alberts, le chef de
la police de Cologne, a été mis »en congé provisoire » à la suite de
ces violences.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/09/agressions-a-cologne-angela-merkel-se-prononce-pour-l-expulsion-des-refugies-condamnes_4844482_3214.html
Agressions à Cologne : Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis
Le Monde.fr avec AFP | 09.01.2016 à 13h37 • Mis à jour le 09.01.2016 à 14h58
Alors que le scandale de multiples agressions de femmes lors du Nouvel An à Cologne secoue l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice, l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.
« Si des réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (…) cela veut dire que le droit [de séjour] doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion ou même avec sursis », a déclaré Mme Merkel, faisant référence aux agressions sexuelles survenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne (Ouest), qui impliqueraient des demandeurs d’asile.
Lors d’une réunion à Mayence (Sud-Ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s’est accordée pour demander que la perte du droit d’asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l’autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.
Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne
Modification de la loi
« Il est important que là où la loi n’est pas suffisante, elle soit modifiée », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse, y voyant là aussi « l’intérêt de la grande majorité des réfugiés ».
A ce jour, selon la loi allemande, l’expulsion d’un demandeur d’asile n’a lieu qu’après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d’origine.
Lire aussi : Après Cologne, Merkel durcit le ton sur les réfugiés
L’Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d’asile, et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l’égard de la politique d’ouverture aux demandeurs d’asile suivie depuis septembre par la chancelière.
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne-des-heurts-ont-eclate-a-cologne-entre-des-manifestants-d-extreme-droite-hostiles-aux-migrants-et-la-police-suivez-notre-direct_1260689.html
DIRECT. Allemagne : heurts à Cologne entre des manifestants d’extrême droite hostiles aux migrants et la police
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville, à l’appel du mouvement islamophobe Pegida. Celui-ci tente de récupérer l’émotion suscitée par les dizaines d’agressions sexuelles commises à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre.
Des heurts ont éclaté à Cologne (Allemagne), samedi 9 janvier, entre des manifestants d’extrême droite hostiles aux immigrants et les forces de l’ordre. Après avoir reçu des bouteilles et des tirs de feux d’artifice d’un groupe de manifestants, les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau, pour tenter de disperser les militants.
• La manifestation s’est déroulée à l’appel lancé par le mouvement islamophobe Pegida, qui tente de récupérer l’émotion suscitée en Allemagne par les agressions sexuelles, les vols et les viols commis à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre. La police fédérale a identifié 32 suspects, dont 22 demandeurs d’asile.
• Au total, plusieurs centaines de partisans de l’extrême droite se sont rassemblés aux abords de la cathédrale, certains avec des pancartes « Rapefugees not welcome » (« Les Réfugiés violeurs ne sont pas les bienvenus ») et des drapeaux allemands.
• A quelques encablures et par-delà d’importants barrages de police, un millier de contre-manifestants se sont regroupés au cri de « Nazis dehors ! » et avec des pancartes clamant que « le fascisme n’est pas une opinion, c’est un crime ».
Retrouvez ici l’intégralité de notre live #COLOGNE
17h34 : Le nombre de plaintes concernant les incidents du Nouvel An grimpe à 379. On en était resté à 200 pour agression sexuelle, près de la gare de Cologne, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
17h31 : Bilan des heurts qui ont suivi une manifestation de Pegida à Cologne : deux personnes ont été blessées lors des échauffourées et la police a procédé à plusieurs interpellations.
17h01 : Quelques chiffres : d’après Der Spiegel, les manifestants de Pegida étaient environ 500, encadrés par 1 700 policiers, qui ont aussi sur les bras 1 300 contre-manifestants d’extrême gauche.
16h58 : La police a utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser les manifestants, qui leur avaient jeté des bouteilles et des pétards. Les forces de l’ordre demandent la dispersion de la manifestation.
16h50 : ESKALATION – PEGIDA KÖLN: weitere Böllerwürfe und Wurfgeschosse gg. Polizei u Presse. Demozug gestoppt
16h50 : Hat sicher nur so ein unangenehmes Jucken im Arm. (Bild: Reuters)
#nopegidanrw
16h50 : A Cologne, la manifestation du mouvement xénophobe Pegida dégénère.Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Le slogan des manifestants, souvent coiffés d’un bonnet avec des lunettes de soleil : « les hooligans contre les salafistes ».
http://www.sudinfo.be/1461559/article/2016-01-09/allemagne-heurts-entre-manifestants-d-extreme-droite-et-policiers-a-cologne-phot
Allemagne: heurts entre manifestants d’extrême droite et policiers à Cologne (Photos)
Belga
Des heurts ont éclaté samedi après-midi à Cologne entre des
manifestants d’extrême droite hostiles aux immigrants et la police qui a
utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau, a constaté un
journaliste de l’AFP.
Après avoir reçu des bouteilles et des tirs de feux d’artifice d’un
groupe de manifestants, les forces de l’ordre ont mis fin au
rassemblement, demandant aux gens présents de se disperser.
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