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Attaque à la machette dans le Var : quel est le profil du suspect ?
Jeudi 18 septembre, un homme armé d’une machette à proximité d’une école a été tué par la police. Ce vendredi matin, le procureur de la République de Toulon a donné plus d’éléments sur le profil du suspect. D’origine soudanaise, il avait déjà été interpellé pour le port d’une arme blanche.
Jeudi 18 septembre 2025, un homme armé d’une machette a été tué par la police devant un établissement scolaire à la Seyne-sur-Mer (Var), près de Toulon. L’homme, porteur d’une machette ou « sabre d’abattis » avec une lame de « plusieurs dizaines de centimètres de long » aurait menacé des enfants, selon le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz.
De source policière, l’individu a d’abord été repéré devant une école maternelle, avant de prendre la fuite. Selon une source proche de l’enquête, il n’était pas immédiatement possible d’affirmer que l’individu visait directement des enfants. Arrivés sur place et confrontant l’homme armé, les policiers « demandent à l’individu de jeter son arme au sol, ce qu’il ne fait pas », a détaillé le procureur, rapporte l’AFP.
Déjà interpellé pour port d’arme blanche
Après avoir utilisé leur Taser « à deux reprises » sans que ça n’ait d’effet sur l’individu qui « continuait à s’approcher d’eux », les policiers font usage de leur arme à feu « à six reprises » et « en visant le bas du corps ». L’homme est décédé des suites de ses blessures. Au lendemain de l’attaque, le procureur de la République s’est exprimé sur BFMTV , donnant plus d’informations sur le profil du suspect.
Pour le moment, il a précisé que les enquêteurs n’ont « pas d’explications » sur les raisons de son comportement « menaçant ». « C’était quelqu’un qui était connu dans son quartier », affirme-t-il.
D’origine soudanaise, le suspect bénéficiait de la protection subsidiaire, donc d’une autorisation pour être sur le territoire national, lié à son statut de demandeur d’asile. Selon le procureur, il a déjà été interpellé pour port d’arme blanche et déféré au mois de juin pour ces faits. Suite à cette interpellation, « il était sous le coup d’une interdiction de détenir ou de porter une arme pendant cinq ans », poursuit-il. Ce qu’il n’a pas respecté.
Deux enquêtes ouvertes
Deux enquêtes ont été ouvertes concernant cette affaire. Une première confiée à l’IGPN pour éclaircir les circonstances d’utilisation des armes à feu par les fonctionnaires de police, et une seconde concernant les faits reprochés au suspect, c’est-à-dire des faits de « violence avec arme » et de « menace avec arme » sans ITT. Samuel Finielz précise bien que personne n’a été blessé par le comportement de cet individu. Des gifles auraient toutefois été données par le suspect, justifiant son caractère menaçant, mais « il n’y a pas de confirmation pour le moment », avertit le procureur. « Nous devons d’abord entendre tous les témoins de cette affaire ».
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