Le Monde a un peu de mal à le dire clairement, mais les journaux étrangers n’ont pas ses pudeurs…
On rappelle ici, d’une part, que des Albanais avaient armé le terroriste tunisien de Nice pour le 14 juillet 2016, et d’autre part, que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses divers complices entretiennent depuis très longtemps d’excellentes relations avec la mafia albanaise, tout comme d’ailleurs avec les Tchétchènes en délicatesse avec les autorités russes (attentat de Conflans-Sainte-Honorine).
Si besoin était, je rappelle tout le cirque organisé à la Marie de Brest en mars 2016 pour ses protégés albanais par l’élue EELV provenant en fait des rangs de la LCR Julie Le Goïc, ainsi que ses « moqueries » de la même année au sujet du père Jacques Hamel, à peine celui-ci venait-il d’être assassiné dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet :
Le journaliste Alexandre Hervaud, depuis licencié de Libération pour son activité de « loleur », s’était aussi fait remarquer à cette dernière occasion :
http://petitcoucou.unblog.fr/2019/05/09/alexandre-hervaud-fait-des-blagues-sur-twitter/
Certains ou certaines vont encore se plaindre que l’on puisse les associer à des terroristes ou les y assimiler, mais on ne les voit toujours pas s’en désolidariser…
Le point sur l’attaque terroriste de Vienne : bilan des victimes, revendication de l’EI et profil du tueur
Quatre personnes ont été tuées dans cet attentat, et quinze autres blessées, dont trois restent dans un état critique. L’Autriche a décrété trois jours de deuil national.
Le Monde avec AFP Publié hier à 16h45, mis à jour hier à 20h31
L’Autriche était sous le choc au lendemain de l’attaque qui s’est déroulée, lundi 2 novembre, dans la soirée en plein cœur de la capitale, Vienne, près d’une importante synagogue et de l’Opéra. Selon un bilan encore provisoire, quatre personnes ont été tuées et quinze autres ont été hospitalisées, dont trois dans un état critique, dans cet attentat que le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a qualifié de « terroriste ».
Le pays a décrété trois jours de deuil national. Mardi, les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments publics partout à travers le pays et une minute de silence observée à midi, tandis que les cloches des églises sonnaient. Le chef du gouvernement, le président Alexander Van der Bellen et d’autres hauts responsables ont participé à une cérémonie en hommage aux victimes.
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L’assaillant avait tenté de rejoindre la Syrie
Mardi, des éléments ont commencé à filtrer sur l’identité du principal auteur de l’attentat, abattu lundi soir par les forces de l’ordre. Né à Mödling, au sud de Vienne, l’assaillant, âgé de 20 ans, avait été condamné en avril 2019 à vingt-deux mois de prison pour avoir voulu rejoindre la Syrie. Il avait été libéré de manière anticipée, ayant réussi à « tromper » le programme de déradicalisation autrichien. La procédure a bien été respectée et des contacts réguliers pris avec les agents, a fait savoir la ministre de la justice, Alma Zadic.
Le jeune homme détenait également la nationalité de Macédoine du Nord, tout comme deux autres personnes dans le collimateur des enquêteurs. Environ 150 ressortissants de ce pays ont rejoint, entre 2012 et 2016, les rangs des islamistes pour combattre en Irak et en Syrie. Ils ont, pour la plupart, été recrutés au sein de la minorité albanaise musulmane de ce pays en majorité slave orthodoxe.
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L’organisation Etat islamique revendique l’attentat
L’EI a, par ailleurs, revendiqué l’attentat mardi dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram. Dans un texte séparé, accompagné d’une photo de l’assaillant armé, l’agence de propagande Aamaq évoque « une attaque aux armes à feu menée hier [lundi] par un combattant de l’Etat islamique dans la ville de Vienne ». Elle a aussi publié une courte vidéo dans laquelle l’assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l’organisation jihadiste Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi.
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Dix-huit perquisitions, quatorze interpellations
Mardi, une grande partie du centre de la capitale était toujours bouclée. Sur les lieux de l’attentat, un imposant cordon de sécurité bouclait le périmètre de l’attaque, tandis que des membres de la police scientifique étaient déployés pour relever des indices. La police a également multiplié les opérations dans la journée, menant 18 perquisitions et procédant à 14 interpellations.
Contrairement aux premières déclarations des autorités, qui avaient lancé une chasse à l’homme pour retrouver d’autres suspects, l’homme de 20 ans a visiblement agi seul. Il n’y a pas de preuve, à ce stade, de l’existence d’un deuxième terroriste, a souligné M. Nehammer.
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Deux Suisses arrêtés près de Zurich
Deux jeunes hommes suisses de 18 et 24 ans ont été arrêtés mardi près de Zurich, en lien avec la fusillade à Vienne. « Les deux hommes ont été arrêtés à Winterthur mardi après-midi en coordination avec les autorités autrichiennes », a indiqué la police cantonale de Zurich dans un communiqué. En 2017, l’imam éthiopien de la mosquée An-Nur, à Winterthour avait été mis en examen par la justice cantonale pour avoir appelé au meurtre de musulmans non pratiquants.
L’éventuel lien « entre les deux personnes arrêtées et le responsable présumé des attentats fait actuellement l’objet d’enquêtes et de recherches en cours par les autorités compétentes », a ajouté la police locale.
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Quatre personnes tuées, quinze autres hospitalisées
Parmi les quatre victimes figurent un homme et une femme âgés, ainsi qu’un jeune passant et une serveuse, a précisé le chancelier Kurz. Quinze personnes restaient hospitalisées, dont trois dans un état critique, selon l’association hospitalière de Vienne.
Les riverains étaient encore sonnés, en oubliant même le confinement entré en vigueur ce mardi pour lutter contre la seconde vague de la pandémie de Covid-19. Le rabbin de la communauté juive de Vienne, Schlomo Hofmeister, s’est dit « inquiet », craignant que l’attaque ait pu être liée à la synagogue. « Aucun indice ne le confirme, mais nous ne pouvons pas l’exclure », a-t-il confié. « Le bâtiment était fermé à ce moment de la journée et ce quartier est LE quartier animé de la ville. »
Il a assisté à la scène depuis la fenêtre de son appartement. « L’homme s’est dirigé en courant vers les clients des bars avec son arme, il a tiré des dizaines, peut-être même des centaines de salves », a-t-il témoigné. « Il faisait doux et c’était la veille du confinement, il a certainement profité de la situation pour faire un bain de sang. »
Des policiers et des soldats ont été mobilisés pour protéger les bâtiments importants de la capitale, et les enfants ont été dispensés d’école mardi. « Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens », a affirmé M. Kurz, alors que l’Autriche avait été jusqu’ici été relativement épargnée par la vague d’attentats islamistes survenue en Europe ces dernières années.
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Afflux de réactions de solidarité
Cet attentat a suscité un afflux de réactions de solidarité, du président américain, Donald Trump, en passant par son homologue russe, Vladimir Poutine, et l’ensemble des dirigeants européens, d’Ursula von der Leyen à Emmanuel Macron ou Angela Merkel.
« L’Europe est en deuil. L’un des nôtres a été durement frappé par le terrorisme islamiste », a réagi Emmanuel Macron mardi matin sur Twitter, ajoutant que la France « se tient aux côtés de l’Autriche ». Le chef de l’Etat français s’est rendu dans la journée à l’ambassade d’Autriche pour apporter « son soutien inconditionnel au peuple autrichien » et appeler à une réponse européenne contre « des ennemis qui s’attaquent à ce qu’est l’Europe ».
« Nous ferons tout, en Européens, pour nous tenir ensemble, combattre ce fléau qu’est le terrorisme et, ensemble, avancer sans rien céder d’aucune de nos valeurs », a-t-il déclaré, après avoir signé le registre de condoléances.
A l’Assemblée nationale, les députés et les membres du gouvernement, debout, ont observé mardi après-midi une minute de silence pour exprimer leur « solidarité » et leur « profonde compassion au peuple autrichien ». « Le terrorisme islamiste a frappé l’Autriche. Nos pensées vont aux victimes de cette attaque abjecte, barbare, guidée par un fanatisme aveugle dans un pays européen ami », a souligné le président de l’Assemblée, Richard Ferrand (La République en marche, LRM).
Attaque à Vienne: le profil de l’assaillant abattu par les policiers se précise
Le 03/11/2020 à 13:04
Beaucoup d’éléments restent à éclaircir après l’attaque terroriste qui a fait quatre morts lundi soir à Vienne. Les policiers cherchent toujours à établir avec précision le nombre d’assaillants, à savoir si certains d’entre eux ont pu leur échapper. La police a en revanche abattu durant la nuit l’un des terroristes. Et le profil de ce dernier se précise ce mardi.
Selon les premiers éléments de l’enquête, divulgués dans la matinée par les autorités, les enquêteurs ont pu pénétrer dans son logement et ont examiné son matériel informatique. Ils y ont trouvé une vidéo d’allégeance à l’organisation jihadiste Daesh.
Connu des services de renseignement
Karl Nehammer, ministre de l’Intérieur autrichien, en a dit davantage auprès de l’agence d’information APA. L’assassin était âgé de 20 ans et était de nationalité autrichienne.
Il a toutefois relevé qu’il était orginaire de Macédoine du Nord. L’hebdomadaire viennois Falter a cependant apporté une nuance: selon eux, le terroriste était d’origine albanaise, ses parents n’ayant fait qu’un séjour en Macédoine du Nord.
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Plus important, l’homme était connu des services de renseignement autrichiens. Il avait tenté de rejoindre la Syrie, au sein d’un réseau comptant plusieurs dizaines d’islamistes, et avait été pris, arrêté et condamné en 2019, avant de pouvoir sortir de prison de manière anticipée. Selon Karl Nehammer, l’assaillant a réussi à « tromper » le programme de déradicalisation et ceux qui étaient chargés de son suivi.
Fusillade à Vienne : L’assaillant, un islamiste autrichien d’origine albanaise
L’identité de l’auteur de la fusillade survenue dans la soirée du lundi 2 novembre 2020 à Vienne est désormais connue.
Il s’agit de Kurtin S., un homme de 20 ans d’origine albanaise né et élevé à Vienne. Connu des services de renseignement, il était l’un des 90 islamistes autrichiens qui voulaient partir en Syrie, rapporte le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Falter Florian Klenk sur Twitter.
Sur son compte Twitter, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a condamné une « attaque terroriste répugnante ». « Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et lutterons résolument contre ces attaques par tous les moyens », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse que l’attaquant que la police avait abattu était un sympathisant de l’organisation terroriste Daech.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/attaque-terroriste-a-vienne-leurope-sous-le-choc-1261558
Vienne : le groupe Etat islamique revendique l’attaque terroriste
La fusillade terroriste a fait lundi soir dans le centre de Vienne au moins cinq morts et 17 blessés et a immédiatement mobilisé la solidarité et la détermination des responsables européens. Une quinzaine de personnes, dont deux ressortissants suisses, ont été interpellées dans la journée.
Par Ninon Renaud
Publié le 3 nov. 2020 à 12:19Mis à jour le 3 nov. 2020 à 19:11
La fusillade terroriste qui a fait lundi soir dans le centre de Vienne au moins cinq morts et 17 blessés dont 7 dans un état grave a provoqué une onde de choc en Europe. La capitale autrichienne, dont un tiers des habitants à des origines étrangères, faisait depuis près de 40 ans office sur le Vieux Continent d’îlot à l’abri du terrorisme : la dernière attaque sanglante remontait à 1981 lors d’un attentat perpétré par deux Palestiniens contre la synagogue près de laquelle ont commencé les tirs du nouvel attentat.
« Le terrorisme islamiste est notre ennemi commun », « le combat contre ces assassins et leurs instigateurs est notre combat commun », a réagi Angela Merkel depuis Berlin. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz avait auparavant dénoncé une « hideuse attaque terroriste ».
Son ministre de l’Intérieur, Karl Nehammer, a de fait confirmé mardi matin que l’attaquant tué par la police était un sympathisant de l’organisation islamiste IS (Etat islamique) – le groupe a d’ailleurs revendiqué l’attaque dans un communiqué publié mardi soir sur la messagerie Telegram. Selon la presse autrichienne, ce Viennois d’origine albanaise aurait une vingtaine d’années et il aurait auparavant tenté de se rendre en Syrie.
Condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de s’enrôler de s’enrôler au sein de l’Etat islamique, il a été libéré de manière anticipée et a réussi à « tromper » le programme de déradicalisation, a précisé plus tard ce mardi Karl Nehammer. La police, qui a procédé à 18 perquisitions et 14 arrestations dans son entourage, n’exclut pas qu’il ait été accompagné d’autres agresseurs. Deux ressortissants suisses ont également été interpellés dans l’après-midi, a indiqué la police cantonale de Zurich.
Rester unis face à la barbarie
L’attaque est intervenue dans un quartier connu pour ses nombreux cafés, où se pressaient les Viennois lundi soir à la veille du début du nouveau confinement entrant en vigueur ce mardi. Un signe pour Sebastian Kurz de la volonté de ses auteurs de diviser la population. « C’est une attaque contre notre société libre, contre nous tous », a-t-il prévenu lors d’une conférence de presse mardi. Une minute de silence a été organisée à midi dans toute l’Autriche et trois jours de deuil national ont été annoncés jusqu’à jeudi pour marquer l’unité du pays.
Ce que l’on sait de l’assaillant
Âgé d’une vingtaine d’années, l’assaillant est né à Moedling, au sud de Vienne, et est originaire de Macédoine du Nord,
Il avait été condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour avoir voulu rallier les rangs de l’EI mais il avait été libéré de manière anticipée.
Sur des photos postées sur les réseaux sociaux, on le voit arborer une barbe noire fournie, posant avec la Kalashnikov et la machette dont il allait se servir pour terroriser Vienne, lundi soir. En légende, des messages d’allégeance à l’Etat Islamique, selon le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer.
Selon Sebastian Kurz, la lutte n’est pas entre religions, c’est « une lutte entre la civilisation et la barbarie. Nos ennemis sont les extrémistes et les terroristes. Vous n’avez pas de place dans notre société », a martelé le chancelier autrichien, promettant de défendre les valeurs d’une société ouverte et de traquer les criminels par tous les moyens.
L’Europe solidaire et déterminée
Epicentre des récentes attaques terroristes, la France a par la voix de son président exprimé sa solidarité dans un tweet en allemand dès lundi soir. « Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au coeur de sa capitale, Vienne. Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien », écrit Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat, qui s’est rendu ce mardi à l’ambassade d’Autriche, a appelé à une réponse européenne contre « des ennemis qui s’attaquent à ce qu’est l’Europe ».
Sa détermination a d’ailleurs été partagée par l’ensemble de la communauté européenne : « Il n’y a pas de place pour la haine et la violence dans notre maison européenne commune », a martelé le Premier ministre italien Giuseppe Conte sur Twitter, en italien et en allemand. « L’Europe condamne avec force cet acte lâche qui viole la vie et nos valeurs humaines », a tweeté à son tour le président du Conseil européen, Charles Michel. « L’Europe est totalement solidaire de l’Autriche. Nous sommes plus forts que la haine et la terreur », a renchéri Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
En Allemagne aussi, le danger du terrorisme islamiste reste inchangé.
horst seehoferMinistre allemand de l’Intérieur
Depuis la décapitation du professeur d’histoire-géographie en France , le Vieux Continent est sur le qui-vive. A la suite de l’attaque au couteau qui a fait 3 morts à la basilique Notre-Dame à Nice, le 29 octobre, le ministre allemand de l’Intérieur Seehofer avait exprimé sa préoccupation : « En Allemagne aussi, le danger du terrorisme islamiste reste inchangé », avait-il alors déclaré. L’attaque viennoise a d’ailleurs convaincu Berlin de renforcer ses contrôles à la frontière avec l’Autriche.
Ninon Renaud (Correspondante à Berlin)
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