Temps maussade mais beau retour aux sources tandis que je me découvre toujours plus d’ancêtres musiciens, et certains parmi les plus grands.
Peut-être leur dois-je d’être effectivement d’une famille de musiciens, tous dotés du « don », comme le disaient à mon propos mes professeurs de l’Ecole Nationale de Musique de Brest lorsque je fréquentais cet établissement, du temps de ma jeunesse.
Eh oui, nous avions alors une telle école, qui existait depuis 1926.
Voir ici :
http://www.wiki-brest.net/index.php/Brest_et_la_musique_%C3%A0_travers_les_fonds_des_Archives_municipales_et_communautaires
Vous ai-je déjà conté d’où provient la toute première réputation de mythomanie qui m’ait un jour atteinte ?
Non pas de cette école, bien entendu, mais d’une réponse toute simple faite ailleurs à cette question que j’étais bien loin d’avoir comprise comme susceptible de constituer un piège : « Savez-vous jouer d’un instrument ? »
La commerciale qui à l’époque représentait mon employeur nous avait invités à déjeuner, deux de mes collègues informaticiens et moi, et nous interrogeait sur nos éventuelles capacités à participer à une formation musicale composée d’amateurs tous recrutés parmi les salariés de la société qui nous employait. Il n’en existait pas encore, il s’agissait d’abord de trouver des compétences, ce pour quoi nous étions sondés de manière inquisitrice, la dame nous questionnant l’un après l’autre.
Tout bonnement, et très naïvement, mon tour étant venu, j’avais répondu par l’affirmative et précisé de quel instrument je pouvais jouer.
Or, notre interlocutrice était alors partie d’un grand éclat de rire hystérique nous ayant tous mis mal à l’aise, surtout moi, non seulement parce qu’elle réagissait de la sorte à ma réponse, mais également en raison d’une espèce de solidarité féminine liée à la situation, mes collègues informaticiens étant tous les deux des hommes. J’étais réellement très gênée pour elle qui subitement se découvrait devant nous passablement fêlée. Nous étions assez vite passés à autre chose et j’avais totalement oublié cet épisode lorsque, près de quatre ans plus tard, j’apprendrai d’un autre collègue informaticien que mon employeur de cette époque me faisait passer pour mythomane en raison de la réponse que je lui avais faite ce jour car, « tout le monde sait bien que les Bretons sont des arriérés totalement incultes et incapables de jouer d’un instrument, ils ne connaissent rien à la musique ! »
Cette commerciale si charmante est bien évidemment une très bonne amie et grande complice de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest.
Bientôt la rentrée.
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