Il semblerait que le beau parleur Emmanuel Macron n’ait finalement pas plus d’intelligence politique que l’ancien président d’AC ! Brest pour les années 2004 et 2005, Joël Roma, qui depuis sa plus tendre enfance a toujours été étiqueté et unanimement considéré comme un débile léger, ce qui en faisait pour les dirigeants de son parti politique, la LCR, le représentant idéal de cette association lorsqu’ils l’ont porté à sa présidence, sa trésorière Josette Brenterch disant avoir décidé de s’en retirer pour ne plus se consacrer qu’à ses activités politiques au sein du micro parti Brest à gauche autrement (BAGA), aujourd’hui depuis longtemps disparu faute de militants, comme d’autres structures créées par les mêmes politiciens locaux.
Joël Roma, qui restait ainsi le seul militant de la LCR à faire partie des membres actifs de cette association ayant pour objet la lutte contre le chômage, la précarité et les exclusions, avait évidemment pour mission d’y être tout à la fois les yeux, les oreilles et la courroie de transmission des ordres ou directives qu’il continuait à recevoir de ses anciens représentants de la LCR, notamment Josette Brenterch, toujours trésorière de cette association dont elle ne participait plus aux activités.
Mais à s’y confronter continuellement à des chômeurs, précaires et exclus motivés par l’action collective, il avait fini par les suivre et en épouser les causes, désobéissant toujours plus à ses chefs de la LCR sans toutefois trahir ceux-ci jusqu’à révéler à ses nouveaux camarades de lutte toutes les saloperies commises à leur encontre par les premiers. Il savait pourtant très bien qu’en ce qui me concerne j’étais précisément à la recherche d’informations et d’éléments de preuves quant à toutes ces infractions pénales dont j’étais victime depuis plusieurs années sans très bien savoir à quelle organisation criminelle j’avais affaire.
Croyant ainsi ménager la chèvre et le chou et pouvoir tirer son épingle du jeu, trahissant en fait les uns comme les autres, Joël n’aura finalement réussi qu’à se mettre tout le monde à dos.
http://www.bfmtv.com/politique/polemiques-chaises-vides-a-toulon-macron-en-plein-essoufflement-1105896.html
Polémiques, chaises vides à Toulon: Macron traverse un trou d’air
19/02/2017 à 09h36
Emmanuel Macron était en meeting samedi à Toulon, dans le Var. Le candidat d’En Marche! devait faire oublier ses déclarations polémiques des derniers jours alors que le mouvement en faveur de sa candidature connaît ses premières faiblesses.
« Je vous ai compris. » Samedi, à Toulon, c’est un Emmanuel Macron
qui se voulait compréhensif qui s’est présenté devant ses partisans
réunis en meeting. Le candidat d’En Marche! a clos ainsi une semaine tumultueuse après ses déclarations polémiques sur la colonisation française qualifiée de « crime contre l’humanité ». Puis sur les partisans de la Manif pour tous qui auraient été « humiliés » selon lui.
« On doit le regarder en face ce passé colonial, et oui c’est un passé dans lequel il y a des crimes contre l’humain », a réitéré Emmanuel Macron. S’il ne s’excuse pas, le candidat à la présidentielle s’est dit « désolé » d’avoir blessé des personnes.
Lors de ce meeting, Emmanuel Macron s’est voulu surtout dans l’attaque. A Nicolas Sarkozy et François Fillon, il leur reproche d’avoir supprimé la police de proximité, lui qui veut créer une police de sécurité quotidienne. Le candidat LR est également taxé de courir derrière les voix du FN. Il s’en prend ensuite à Benoît Hamon, sans le nommer, en critiquant la position de certains dirigeants politiques qui toléreraient que certaines femmes soient empêchées d’aller sur une terrasse de café.
Le Front national n’est pas exempt de critiques. Emmanuel Macron a accusé le parti frontiste d’avoir perturbé le déroulé de son meeting avec un rassemblement -non déclaré en préfecture- d’environ 150 personnes, drapeaux français à la main, à l’entrée du Zénith de Toulon. Il a déploré que le parti à la flamme a « empêché des centaines » de partisans de pénétrer dans la salle devant un parterre de 1.200 personnes alors que les organisateurs en attendaient 2.000.
L’explication pourrait se trouver ailleurs. « On a donné à la droite une toute petite bulle d’air, l’erreur politique est là », reconnait un macroniste dans Le Parisien. Dans un sondage publié vendredi PrésiTrack d’OpinionWay pour Les Echos, Orpi et Radio classique, le candidat recueille 20% d’intentions de vote. En une semaine, Emmanuel Macron a perdu deux points. Plus préoccupant pour le fondateur d’ »En marche! », cette baisse de forme se traduit dans tous les segments de l’électorat.
A droite, on se réjouit de cette situation alors que François Fillon est empêtré dans les affaires d’emplois présumés fictifs de son épouse. « Macron commence à faire des c… Fillon a touché son point bas et Macron son point haut, donc on est plutôt bien partis », se réjouit un filloniste auprès du quotidien alors que le parquet financier a déclaré cette semaine poursuivre l’enquête. « On n’arrive pas à savoir si c’est une forme d’enterrement de l’affaire ou au contraire le début et que ce sera suivi de poursuites et de nouveaux épisodes », analysait Ruth Elkrief, l’éditorialiste de BFMTV. Cette mauvaise passe fait désormais craindre dans le camp Macron à une candidature de François Bayrou qui viendrait reprendre des voix à son candidat.
« On doit le regarder en face ce passé colonial, et oui c’est un passé dans lequel il y a des crimes contre l’humain », a réitéré Emmanuel Macron. S’il ne s’excuse pas, le candidat à la présidentielle s’est dit « désolé » d’avoir blessé des personnes.
« Je le dis aujourd’hui, à chacun et chacune dans vos conditions, dans vos histoires, dans vos traumatismes, parce que je veux être président, je vous ai compris et je vous aime », a-t-il conclu paraphrasant le Général de Gaulle.
800 chaises vides
Lors de ce meeting, Emmanuel Macron s’est voulu surtout dans l’attaque. A Nicolas Sarkozy et François Fillon, il leur reproche d’avoir supprimé la police de proximité, lui qui veut créer une police de sécurité quotidienne. Le candidat LR est également taxé de courir derrière les voix du FN. Il s’en prend ensuite à Benoît Hamon, sans le nommer, en critiquant la position de certains dirigeants politiques qui toléreraient que certaines femmes soient empêchées d’aller sur une terrasse de café.
Le Front national n’est pas exempt de critiques. Emmanuel Macron a accusé le parti frontiste d’avoir perturbé le déroulé de son meeting avec un rassemblement -non déclaré en préfecture- d’environ 150 personnes, drapeaux français à la main, à l’entrée du Zénith de Toulon. Il a déploré que le parti à la flamme a « empêché des centaines » de partisans de pénétrer dans la salle devant un parterre de 1.200 personnes alors que les organisateurs en attendaient 2.000.
Baisse dans les sondages
L’explication pourrait se trouver ailleurs. « On a donné à la droite une toute petite bulle d’air, l’erreur politique est là », reconnait un macroniste dans Le Parisien. Dans un sondage publié vendredi PrésiTrack d’OpinionWay pour Les Echos, Orpi et Radio classique, le candidat recueille 20% d’intentions de vote. En une semaine, Emmanuel Macron a perdu deux points. Plus préoccupant pour le fondateur d’ »En marche! », cette baisse de forme se traduit dans tous les segments de l’électorat.
A droite, on se réjouit de cette situation alors que François Fillon est empêtré dans les affaires d’emplois présumés fictifs de son épouse. « Macron commence à faire des c… Fillon a touché son point bas et Macron son point haut, donc on est plutôt bien partis », se réjouit un filloniste auprès du quotidien alors que le parquet financier a déclaré cette semaine poursuivre l’enquête. « On n’arrive pas à savoir si c’est une forme d’enterrement de l’affaire ou au contraire le début et que ce sera suivi de poursuites et de nouveaux épisodes », analysait Ruth Elkrief, l’éditorialiste de BFMTV. Cette mauvaise passe fait désormais craindre dans le camp Macron à une candidature de François Bayrou qui viendrait reprendre des voix à son candidat.
Justine Chevalier
A lire aussi
-
La chute d’Emmanuel Macron dans les sondages se poursuit
-
Emmanuel Macron: « les convictions » de François Bayrou « se retrouvent dans notre rassemblement »
-
Colonisation: à Toulon, Macron cite de Gaulle et demande « pardon »
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/L-ambiance-du-meeting-de-Macron-a-Lyon-fabriquee-de-toutes-pieces
L’ambiance du meeting de Macron à Lyon fabriquée de toutes pièces ?
Réactions des militants soigneusement contrôlées, scénographie millimétrée, production d’images orchestrée par les équipes d’Emmanuel Macron. Et si l’ambiance du meeting lyonnais du candidat favori de Gérard Collomb n’était que pur produit de la communication du candidat En Marche ?
© Tim Douet
Meeting d’Emmanuel Macron à Lyon le 4 février 2017.
C’est la thèse d’une vidéo amateur publiée sur YouTube par Christophe Geoffroy, un Français originaire de la périphérie de Soissons. Une vidéo dans laquelle on voit la manière dont les équipes d’Emmanuel Macron, la team Ambiance, ont mis en scène l’arrivée et le discours de leur candidat pour créer une sensation de ferveur dans le palais des Sports de Gerland. Compte à rebours, plans serrés sur une foule composée exclusivement de militants en délire, placée derrière le candidat… Rien n’est laissé au hasard.
Des réactions orchestrées par la “team” Ambiance
Message de la “team” Ambiance de Macron sur Telegram.
Dans cette foule, les helpers, les fans du candidat, sont mis en avant, téléguidés par cette team Ambiance via l’application Telegram. « Vous êtes au Top », « Gardez les Macron Président au bon moment », « Pour la prochaine vague. Tentez un « ça va marcher », l’objectif est que cette phrase s’inscrive à l’écran », « On se réveille, prenez l’initiative, menez la salle »… Durant tout le meeting, les équipes du candidat orchestrent ce que doivent être les réactions du public.
Pour obtenir toutes ces informations, Christophe Geoffroy s’est inscrit dans cette team Ambiance, via le site Internet du candidat. « J’avais déjà suivi dans son intégralité le meeting de Lille, car j’avais envie d’en savoir plus sur le personnage et son programme. Je suis resté sur ma faim en ce qui concerne les propositions, et une absurdité m’a laissé perplexe : la vacuité du discours et l’enthousiasme du public ne pouvaient pas avoir de rapport direct. À moins d’être complètement manipulé par le culte de la personnalité, je considérais qu’il n’était pas possible d’être surexcité par des phrases aussi creuses », explique-t-il à Lyon Capitale.
“S’ils n’avaient pas été là, la salle aurait été prodigieusement calme”
Selon Christophe Geoffroy, il y a tout de même eu « des réactions spontanées du « vrai » public dans le meeting, mais elles sont sans aucune mesure avec celle des « fans ». Si ces derniers n’avaient pas été là, la salle aurait été prodigieusement calme, comparée à ce que l’on nous fait voir à l’image. La spontanéité du « vrai » public est également à pondérer puisqu’il est influencé sur place par la mise en scène orchestrée par la team Ambiance. Avec le mimétisme dont les humains font preuve dans un contexte de groupe, je ne sais pas si l’on peut encore parler de spontanéité ».
Soutien de Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, Christophe Geoffroy réfute tout lien entre sa vidéo et son engagement : « Je soutiens effectivement Jean-Luc Mélenchon (…) Mais il n’y a à ce sujet aucune mention, aucun lien, aucune image le favorisant. Cette vidéo a été réalisée pour proposer un regard différent sur les meetings de Macron et sur le soi-disant engouement propagé par certains journalistes. J’ai fait en sorte de produire la vidéo de manière objective, et j’ai mis à disposition tous les documents utilisés. Ainsi, tout le monde peut librement les vérifier et analyser le meeting comme je l’ai fait », se justifie-t-il. Des documents libres d’accès où l’on peut consulter les captures des messages envoyés par la team Ambiance sur Telegram.
“Une perte de temps” pour Bruno Bonnell
Du côté d’En Marche, Bruno Bonnell, référent du mouvement dans le Rhône, a parlé d’« une perte de temps » : « Toutes les réunions publiques que je connais, stade de foot, réunion politique ou concert de rock, il y a de l’animation prévue. On ne peut pas tenir une ambiance fake pendant 2h30 et pour 16 000 personnes dont certaines qui viennent de très loin. Il faut raison garder. Une centaine de personnes ne peuvent pas en manipuler 16 000 autres. Ce n’est pas très crédible. »
« Notre mouvement est basé sur la bienveillance. Donc les vidéos malveillantes, qui essayent de montrer ci ou ça, ne m’intéressent pas et je n’ai pas de commentaire à faire dessus parce que c’est stérile. Je préfère parler des banlieues et débattre du programme« , conclut Bruno Bonnell.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire