En voilà la suite depuis le 2 avril dernier :
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Pour cette période du 28 mars au 26 avril 2015, nous voyons donc pousser de grandes dents les 10 et 11 avril 2015, puis à compter du 19 avril 2015, et particulièrement ce jour-là où, à 21h45, Cyprien Luraghi a annoncé à ses lecteurs de blog avoir d’importantes nouvelles à leur faire connaître me concernant.
Nous savons aujourd’hui qu’un nouvel attentat venait d’être déjoué de façon fortuite.
L’auteur présumé des faits visait deux églises dont il avait fait le tour une semaine plus tôt, le dimanche 12 avril 2015 :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/04/24/01016-20150424ARTFIG00247-attentat-dejoue-pres-de-paris-ghlam-defere-devant-les-juges.php
Attentat déjoué : Sid Ahmed Ghlam placé en détention
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- Par lefigaro.fr , AFP agence
- Mis à jour le 25/04/2015 à 21:09
- Publié le 24/04/2015 à 17:17
Après cinq jours de garde à vue, Sid Ahmed Ghlam
a été mis en examen vendredi pour «assassinat» et «tentative
d’assassinats», «association de malfaiteurs en vue de commettre des
crimes d’atteinte aux personnes», et pour diverses autres infractions,
le tout «en relation avec une entreprise terroriste», a précisé une
source proche du dossier à l’AFP. Cet étudiant algérien de 24 ans,
soupçonné d’avoir voulu attaquer au moins une église à Villejuif dans le Val-de-Marne,
a été entendu par un juge d’instruction cet après-midi, qui a suivi les
réquisitions du Parquet. Un magistrat spécialisé l’a placé dans la nuit
de vendredi à samedi en détention provisoire.
Sid Ahmed Ghlam «a contesté vigoureusement tous les faits qui lui sont reprochés», a déclaré un de ses avocats, Me Matthieu de Vallois, aux journalistes rassemblés devant l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu, où le suspect avait été placé en garde à vue en raison de ses blessures. Me Gilles-Jean Portejoie, un autre de ses conseils, l’a décrit comme étant «tout à fait serein»: «On attend surtout que la procédure évolue, que l’information bouge et elle pourrait nous réserver des surprises.»
Le suspect a été arrêté par hasard dimanche 19 avril: après s’être blessé à la jambe, il avait appelé les secours, provoquant dans la foulée son interpellation. Il est également soupçonné d’avoir tué Aurélie Châtelain, une jeune femme de 32 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche matin, dans sa voiture à Villejuif. Le point sur les dernières évolutions de cette affaire.
Les enquêteurs ont aussi mis la main sur une imposante «masse de données informatiques» dont des «messages cryptés» entre lui et la jeune femme de Saint-Dizier. Tout était «fait pour éviter de se faire repérer», mais les enquêteurs espèrent «mettre au jour des noms». Il leur faut trouver rapidement d’éventuels complices. Des traces ADN ont «donné des résultats», ont affirmé ces sources. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé les autorités à renforcer la «vigilance» près des églises dès samedi.
Sid Ahmed Ghlam «a contesté vigoureusement tous les faits qui lui sont reprochés», a déclaré un de ses avocats, Me Matthieu de Vallois, aux journalistes rassemblés devant l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu, où le suspect avait été placé en garde à vue en raison de ses blessures. Me Gilles-Jean Portejoie, un autre de ses conseils, l’a décrit comme étant «tout à fait serein»: «On attend surtout que la procédure évolue, que l’information bouge et elle pourrait nous réserver des surprises.»
Le suspect a été arrêté par hasard dimanche 19 avril: après s’être blessé à la jambe, il avait appelé les secours, provoquant dans la foulée son interpellation. Il est également soupçonné d’avoir tué Aurélie Châtelain, une jeune femme de 32 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche matin, dans sa voiture à Villejuif. Le point sur les dernières évolutions de cette affaire.
• Explications «fantaisistes»
En garde à vue, le suspect s’est livré à des explications «fantaisistes» avant de se réfugier dans le silence, avait indiqué mercredi le procureur de la République François Molins. Il est «dans une attitude étrange» montrant une «volonté de parler» mais «comme mû par une force l’obligeant à ne rien dire», ont indiqué à l’AFP des sources policières. Lors de son audition, il a été assisté de ses trois avocats : les bâtonniers Gilles-Jean Portejoie et Christian Benoit, avec Me Matthieu De Vallois. «Travailler à trois ne sera pas de trop, compte tenu de la complexité du dossier», a estimé Me Benoit, ancien bâtonnier du barreau de Saint-Dizier en Haute-Marne. Ce sera au juge des libertés de décider de son éventuel placement en détention provisoire.• Une de ses proches rêlachée après deux jours de garde à vue
En revanche, le parquet a levé la garde à vue et laissé libre une femme de son entourage âgée de 25 ans, qui avait été interpellée mercredi à Saint-Dizier en Haute-Marne, où vit la famille du suspect. Cette jeune femme, convertie à l’islam est présentée comme sa petite amie ou son ex-compagne. Selon la soeur de Sid Ahmed Ghlam, elle souhaitait l’épouser mais lui n’aurait pas voulu. Devant les policiers, elle s’est montrée «peu bavarde» et a nié que Ghlam ait eu des velléités de se réfugier chez elle sitôt ses crimes perpétrés elon des sources policières. Quoi qu’il en soit, certains éléments recueillis par les enquêteurs indiqueraient que cette mère de deux enfants en bas âge a participé au projet d’attentat de l’étudiant. Les enquêteurs ont notamment mis la main sur une imposante «masse de données informatiques» dont des «messages cryptés» entre lui et la jeune femme. Tout était «fait pour éviter de se faire repérer» mais les enquêteurs espèrent «mettre au jour des noms».• Enquête sur d’éventuels complices
Les enquêteurs ont relevé dans leur entourage un phénomène de «radicalisation» récente mais «assez banale». Sid Ahmed Ghlam avait notamment exprimé sur Facebook son souhait de se rendre en Syrie pour y faire le djihad. Plus étonnante, ont expliqué les sources policières, est la tutelle que semblent avoir exercé une ou plusieurs personnes sur lui. C’est «même la première fois», selon les enquêteurs, qu’est révélé en France un projet d’attentat «télécommandé à distance» par «un ou deux mystérieux» hommes établis vraisemblablement en Syrie et lui ayant «ordonné clairement» de frapper des églises. Les enquêteurs mettent par ailleurs en exergue le «comportement sectaire» du jeune Algérien, qui avait décroché sur le plan scolaire en juin 2013 mais était resté inscrit à l’université. «Il semblait littéralement sous la coupe» de ses mystérieux commanditaires, relèvent les sources policières. Ils lui ont indiqué où et comment se procurer un arsenal – fusils d’assaut Kalachnikov, pistolets, gilets pare-balles… – découvert par la police. Une voiture volée, où il avait trouvé les armes, a été découverte mercredi à Aulnay-sous-Bois, dans le nord de Paris, et est passée depuis au peigne fin. Ce sont les commanditaires présumés de Sid Ahmed Ghlam qui lui ont indiqué où trouver la clé du véhicule, toujours selon des sources policières.Les enquêteurs ont aussi mis la main sur une imposante «masse de données informatiques» dont des «messages cryptés» entre lui et la jeune femme de Saint-Dizier. Tout était «fait pour éviter de se faire repérer», mais les enquêteurs espèrent «mettre au jour des noms». Il leur faut trouver rapidement d’éventuels complices. Des traces ADN ont «donné des résultats», ont affirmé ces sources. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé les autorités à renforcer la «vigilance» près des églises dès samedi.
• Des repérages autour des églises ciblées
Selon Le Parisien, Sid Ahmed Ghlam avait fait des repérages autour des églises ciblées, une semaine avant son passage à l’acte programmé. «Les investigations techniques réalisées depuis l’interpellation de ce suspect ont permis d’établir sa présence autour des églises Saint-Cyr-Sainte-Julitte et Sainte-Thérèse, le dimanche 12 avril», assure une source proche de l’affaire au quotidien.Son amie est originaire de Brest :
http://www.ouest-france.fr/attentats-dejoues-la-derive-dune-brestoise-ex-compagne-de-ghlam-3356044
Attentats déjoués. La radicalisation d’une Brestoise ex amie de Ghlam
Brest – 25 Avril
Mickaël LOUÉDEC
Son ancien compagnon est soupçonné d’avoir préparé des attentats contre des églises en région parisienne. La garde à vue de la jeune femme a pris fin vendredi.
Enquête
Sa famille est particulièrement touchée par les événements. « Était-elle manipulée ? En tout cas, en notre présence, c’était quelqu’un de tout à fait normal. Elle disait même qu’elle était prête à enlever son voile pour trouver du travail ».
Morgane (*) a 25 ans. Cette Brestoise d’origine, mère de deux enfants, est installée près de Saint-Dizier, en Haute-Marne. Mercredi, elle est interpellée et passe près de deux jours en garde à vue avant d’être relâchée. Elle a été la compagne, il y a quelques semaines, de Sid Ahmed Ghlam, qui avait planifié l’attaque d’églises catholiques dans la région parisienne.
Convertie à 22 ans
Un membre de sa famille avoue être tombé des nues quand il a appris la nouvelle, mercredi soir. « Au début de sa relation, elle m’avait dit être avec quelqu’un de très bien, de très posé ». Le glissement de la jeune femme vers l’islam radical ne date pourtant pas d’hier.
C’est à Brest que tout commence. Élevée dans une famille catholique, elle a effectué sa scolarité dans les collèges et lycées de la ville. Elle est aussi titulaire d’un BEP dans la restauration, obtenu à Vannes, et a une expérience de vendeuse à Quimper. À Brest, elle se convertit brusquement à l’Islam, sur les conseils d’une amie. Sa famille pointe de mauvaises fréquentations dans une période de faiblesse. Elle est âgée de 22 ans. Elle est « perdue ». Rapidement, elle se radicalise et vient à porter le niqab. Elle est alors mariée à un Brestois dans le quartier de Pontanézen. L’homme a déjà été condamné à plusieurs reprises.
Sous influence ?
L’année dernière, elle s’en sépare, change de vie et part vivre à Saint-Dizier pour « raisons personnelles ». Elle noue alors une relation sentimentale avec un autre homme, dont le frère se fait arrêter en 2014 en Belgique, alors qu’il est en possession d’un véritable arsenal militaire.
Sid Ahmed Ghlam devient son compagnon un peu plus tard. Selon nos informations, il s’agit alors d’une liaison de nature sentimentale, autocentrée sur lui. Est-elle alors soumise à l’influence totale de son compagnon ? Toujours est-il qu’elle se radicalise encore davantage, vit recluse dans une zone pavillonnaire et devient indésirable à la mosquée. Elle est aussi verbalisée à de multiples reprises pour port du niqab.
Elle continue néanmoins d’effectuer des aller-retour entre la Haute-Marne et la Bretagne. Une partie de sa famille est dans le Finistère, une autre dans le Morbihan. En février dernier, dans une grande surface de Gouesnou, près de Brest, elle se présente entièrement voilée. Ce qui ne manque pas de créer un nouvel incident et une intervention de la gendarmerie.
Une nouvelle étape dans un parcours chaotique. « Elle devait venir nous voir dans un petit mois », déplore sa famille.
(*) Prénom d’emprunt.
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