Les lecteurs de mon blog Petitcoucou savent qu’en date du 1er novembre 2014 j’ai dû en fermer les commentaires pour mettre un terme à certains délires de mes harceleurs qui y postaient des commentaires assez particuliers à un rythme devenu brutalement très soutenu.
Or, ce jour, 8 avril 2015, à 1h40, j’ai reçu sur ce blog leur premier commentaire du même type.
Le voici :
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Envoyé le 08/04/2015 à 1 h 40 min
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Cette fois, le spammeur s’est accroché à un article que j’avais publié le 16 janvier dernier à propos de personnes concernées par l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo.
C’est l’occasion de le compléter des informations qui suivent concernant l’un des amis du comploteur d’habitude Pascal Edouard Cyprien Luraghi, Mr Abdel Hafed Benotman, voleur et braqueur de banques, fatalement ancien taulard, militant anti-carcéral et de l’extrême-gauche, et enfin écrivain.
Ce monsieur s’était rendu à Limoges pour une visite dans un collège le 26 janvier dernier, moins d’un mois avant sa mort, le 20 février 2015, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation.
Rappelons ici que les décès prématurés – survenant curieusement très facilement à l’hôpital – sont le lot commun de bien des complices de Josette Brenterch du NPA de Brest, également spécialisée dans l’organisation de complots depuis de nombreuses années.
Ces gens se trouvent dès lors dans l’incapacité totale et définitive de trahir ou dénoncer qui que ce soit.
http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/haute-vienne/haute-vienne-local/2015/01/29/les-eleves-ont-recu-la-visite-de-hafed-benotman_11309713.html
Les élèves ont reçu la visite de Hafed Benotman
Lu 130 fois
La rencontre avec l’ex-taulard devenu écrivain a été riche d’enseignements. – LHOMOND Franck
Les collégiens de Ronsard ont reçu la visite de Hafed Benotman, auteur de polars.
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de l’action « Nuits Noires », qui se déroulera à Aubusson en mai prochain et qui recouvre deux opérations académiques de promotion de la lecture auprès de collégiens et lycéens, pensées autour de l’élection de deux prix littéraires : le prix du roman noir collégien et le prix du polar lycéen.
Deux rencontres sont prévues
Il s’agit d’amener les jeunes lecteurs à lire autrement en leur proposant une littérature moins institutionnelle et plus contemporaine. L’objectif est de les aider à devenir des lecteurs actifs et critiques, en leur permettant de questionner leur pratique de la lecture grâce à un échange favorisé avec les nombreux auteurs présents lors des deux opérations et à des pratiques d’écriture en atelier.
Au collège Ronsard, deux rencontres sont prévues avant le déplacement pour le festival à Aubusson. La première a eu lieu lundi 26 janvier, pour une classe de 4 e et une de 3 e avec l’auteur, comédien, scénariste et metteur en scène Hafed Benotman, autour de son parcours de la prison à l’écriture.
La seconde rencontre aura lieu le 19 mars avec le réalisateur Dominique Forma autour de sa carrière de scénariste et réalisateur à Hollywood.
La rencontre avec Hafed Benotman a permis un travail de la classe de 4 e autour du thème de la justice et de l’univers carcéral, avec des questionnements : « Comment écrit-on encore la prison et l’univers judiciaire ? Y a t’il une évolution ? »
Pour les élèves de troisième qui, eux, participent au prix du roman noir de l’académie, il s’agissait alors de questionner l’auteur de polar plus que le taulard qui écrit et témoigne. « Dans ces temps agités où la parole des jeunes est disséquée et sans cesse analysée, cet après-midi d’échanges entre acteur culturel reconnu et jeunes essentiellement issus des cités en quête de reconnaissance me semble des plus constructives », a souligné le romancier-journaliste Gilles Del Pappas.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdel_Hafed_Benotman
Abdel Hafed Benotman
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (février 2015).
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous
connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci
de compléter l’article en donnant les références utiles à sa
vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article).
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Abdel Hafed Benotman
Abdel Hafed Benotman au Lycée Rive Gauche à Toulouse.
Naissance | 3 septembre 1960 Paris, France |
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Décès | 20 février 2015 (à 54 ans) |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Littérature, polar
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- 1992 : Les Forcenés
Abdel Hafed Benotman est un écrivain de langue française et de nationalité algérienne1, né le 3 septembre 1960 à Paris et mort le 20 février 2015 (à 54 ans)2. Vivant en France, il est l’auteur de romans policiers, de nouvelles, de poésies, de chansons, de pièces de théâtre et de scénarios de films. Il a également été condamné plusieurs fois pour vols et braquages de banques et a fait plusieurs séjours en prison.
Sommaire
Biographie
Enfance et jeunesse
Abdel Hafed Benotman est né à Paris le 3 septembre 1960. Il est le dernier né d’une famille de quatre enfants, de parents algériens arrivés en France dans les années 1950. Il passe son enfance dans le 6e arrondissement de Paris (Quartier latin). Il quitte l’école à 15 ans et connaît son premier séjour en prison à l’âge de 16 ans au Centre de Jeunes Détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. À sa sortie, il occupe différents petits emplois : livreur-manutentionnaire, chez un fleuriste et dans le prêt-à-porter.
Séjours en prison et écriture
En 1979, à la suite d’un braquage, il passe devant la Cour d’assises. Il est condamné à deux fois sept ans de prison qu’il effectue dans différents centres pénitentiaires, dont la Maison centrale de Clairvaux. Il refuse le travail obligatoire en prison, mais il participe à des ateliers de théâtre. En 1984, il est libéré et s’installe à Troyes. Il y travaille pour la compagnie de théâtre de la Pierre Noire durant deux ans et demi. Il joue des pièces d’Anton Tchekhov, Victor Hugo…
Il anime des ateliers de théâtre avec différents publics : enfants psychotiques, personnes âgées, jeunes délinquants, handicapés.
En 1987, il revient à Paris et se lance dans l’écriture pour le théâtre. Il écrit deux pièces : M. Toz et La pension qui seront mises en scène par son frère et jouées à Aix-en-Provence et à Paris.
En 1990, il récidive et est à nouveau condamné à huit ans de prison pour vol. Il se rapproche de l’extrême gauche. Il se considère comme prisonnier politique et participe aux Luttes anticarcérales.
En 1993, son premier recueil de nouvelles, les Forcenés, est édité alors qu’il est encore en prison.
En 1994, du fait de l’application de la loi Pasqua sur la double peine, il est menacé d’expulsion vers l’Algérie, ne parvenant pas à faire renouveler son permis de séjour3. Il s’évade de prison et se cache (il totalisera 18 mois de cavale sur l’ensemble de ses peines de prison). Il vit sans papiers depuis 1996. En 1995, il est repris et condamné à 2 ans et 6 mois supplémentaires pour évasion, puis encore 3 ans de plus. En 1996, il est victime d’un double infarctus en prison et doit être opéré. Il est depuis en insuffisance cardiaque.
À partir des années 2000, François Guérif, éditeur chez Rivages/Noir soutient le travail d’écrivain d’Abdel Hafed Benotman et publie la plupart de ses livres4. C’est au cours de son séjour à la Maison d’arrêt de Fresnes, en 2004, que Jean-Hugues Oppel, auteur de romans policiers aux Éditions Rivage et ami depuis 2000 lui rend visite régulièrement et l’encourage à poursuivre son travail d’écriture. Il préface son livre Les Forcenés5. En 2005, alors qu’il est toujours incarcéré, Abdel Hafed Benotman épouse Francine. En 2007, il sort de prison et la retrouve. Elle ouvre le restaurant associatif « Diet Éthique » dans le 15e arrondissement de Paris. Depuis cette date, il continue d’écrire. Il participe régulièrement à des salons et festivals littéraires. En 2008, il rencontre le juge Éric Halphen, auteur de romans policiers lui aussi, dans le cadre d’un échange littéraire6. Abdel Hafed Benotman est aussi membre du jury pour le Théâtre du Rond Point des Champs-Élysées, en lien avec les conservatoires parisiens7. En 2012, il écrit et met en scène une nouvelle pièce de théâtre, Les Aimants au Vingtième Théâtre de Paris.
Engagements et luttes anti-carcérales
À partir de 1998, il entretient une correspondance avec des prisonnières dont Joëlle Aubron, militante d’Action directe, Idoia López Riaño, militante de l’ETA et Francine qu’il épousera en 2005, quand elle sera dehors et lui de nouveau arrêté. En décembre 1999, il est libéré de la Centrale de Melun.
Jacques Doillon, cinéaste, lui propose un petit rôle dans un de ses films. Il est invité pour des conférences sur l’univers carcéral, dont une en 2000 à l’École nationale de la magistrature. Son recueil de nouvelles, les Forcenés, est réédité.
En 2000, il est intervenant dans l’association « Dire et faire contre le racisme » parrainée par Danielle Mitterrand, ainsi que dans l’association « Ban public ». Il est invité dans des émissions littéraires et anime une émission de radio hebdomadaire, Ras les murs, sur Radio libertaire à Paris. Il est ouvreur au cinéma Le Méliès à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Il joue un second rôle dans un épisode de la série télévisée Central Nuit.
En 2001, sur Fréquence Paris Plurielle, il participe à la création de l’émission de radio : L’envolée 8 en référence à Georges Coustel, le premier en France à avoir fait évader ses amis par hélicoptère. Puis un journal du même nom est lancé pour toucher les prisonniers au-delà de la région parisienne. En 2002, il écrit la Politesse des foules pour la compagnie Arcadin. Cette pièce de théâtre est jouée par les habitants des quartiers de Dreux. Une autre de ses pièces, le Numéro sortant, est jouée au Théâtre du Nord-Ouest à Paris pour l’association Ban Public. De 2004 à 2007, il effectue une dernière peine de prison à la suite de sept braquages pour un butin de 22 000 euros.
Prix et distinctions
- 2003 : Prix littéraire décerné par la Ville de Paris9
- 2010 : Grand Prix du meilleur scénariste et prix Sopadin10 pour une de ses nouvelles, le Maître des mots
- 2011 : sélection à Cannes d’un premier long métrage, Sur la planche11, réalisé par Leïla Kilani. Il en est le coscénariste
- 2012 : Prix Thierry Jonquet décerné au cours du festival La Canourgue noire pour son livre Éboueur sur échafaud 12
Œuvre
Romans
- 1992 : Les Forcenés, recueil de nouvelles préfacé par Robin Cook, Éd. Clô.
- 2000 : Les Forcenés, réédition, Rivages/Noir
- 2003 : Éboueur sur échafaud, roman autobiographique, Rivages/Noir
- 2006 : Le Philotoon’s: Correspondance entre l’auteur en prison et des amis de l’intérieur et de l’extérieur, Éd. L’insomniaque
- 2006 : Les Poteaux de torture, second recueil de nouvelles, Éd. Rivages
- 2008 : Marche de nuit sans lune:roman, Éd. Rivages (en cours d’adaptation par Abdellatif Kéchiche)
- 2011 : Garde à vie : roman jeunesse, Éd. Syros, Coll. Rat noir
- 2012 : Gonzo à gogo : de Ange Rebelli et Jack Maisonneuve, roman, 2012. Éd. Tabou
- 2012 : Coco, Éd. Écorce. Illustré par Laurence Biberfeld
- 2012 : Un nageur en plein ciel, roman d’Idir Lorent, dont il écrit la préface. 2012, Rivages/Noir
Poésie
- 2010 : L’Œil à clé: recueil de poésies, Éd.Domens.
Théâtre
- 2001 : La Joue du roi, suivi de Vomitif, pièces de théâtre, Éd. L’Insomniaque.
- 2002 : La Politesse des foules, pièce de théâtre qu’il met en scène en 2002.
Filmographie
- 2000 : second rôle dans le film Carrément à l’Ouest de Jacques Doillon.
- 2006 : Mordre, un film de Nourdine Halli13, adapté de la nouvelle « Les Dents blanches » tirée du recueil Les forcenés des Éditions Rivages.
- 2011 : coscénariste du film Sur la planche de Leïla Kilani.
- 2014 : coscénariste du film Fièvres d’Hicham Ayouch
En préparation
- Les Dos argentés, recueil de nouvelles.
- Le Bottin des hommes, long métrage.
- Un jardin à la cour, roman.
Notes et références
- ↑ Bien que né en France, il dit n’avoir jamais eu la nationalité française à sa majorité, ne l’ayant pas demandée, bien que celle-ci eût dû lui être automatiquement reconnue en vertu du droit du sol. Il indique avoir vécu toute sa vie en France grâce à des permis de séjour, puis avec le statut de sans-papiers lorsque le renouvellement de ces permis lui a été refusé en raison de ses condamnations – Voir Portrait : Haut les cœurs [archive], Libération, 21 avril 2008]
- ↑ Hubert Artus, « Hommage à Abdel-Hafed Benotman, l’éternel souriant, écrivain gardé à vie » [archive], sur blogs.lexpress.fr, 21 février 2015
- ↑ Portrait : Haut les cœurs [archive], Libération, 21 avril 2008]
- ↑ http://www.a-parte.fr/action-culturelle/nos-intervenants/hafed-benotman/ [archive]
- ↑ « Les Forcenés – Abdel Hafed Benotman » [archive], sur payot-rivages.net (consulté le 31 janvier 2013)
- ↑ http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20080415.BIB1147/en-video-halphen-benotman-le-juge-le-taulard-leurs-polars.html [archive]
- ↑ http://www.mpaa.fr/Programme?year=2012&month=9&day=22&event=Concours-d%27ecriture-2012-:-dans-quel-etat-sommes-nous-?&e_id=2916 [archive]
- ↑ http://lejournalenvolee.free.fr/ [archive]
- ↑ http://www.cettefrancela.net/volume-1/recits-1/article/abdel-hafed-benotman [archive]
- ↑ http://www.dailymotion.com/video/xfqt30_nourdine-halli-et-baptiste-filleul-dehors-dedans_shortfilms#.UVmB2jc75Fk [archive]
- ↑ http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193030.html [archive]
- ↑ http://blog813.over-blog.com/article-moisson-du-mitan-109102308.html [archive]
- ↑ http://www.google.fr/search?q=Nourdine+Halli&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=com.frontmotion:fr:unofficial&client=firefox-a [archive]
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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- Biographie
- http://polarnoir.fr
- Interview
- Interview
- Rue89
- Article 11
- Mathieu Léonard, « Hafed s’est fait la belle », sur CQFD, 21 février 2015 (consulté le 14 mars 2015)
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