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mercredi 16 avril 2025

Attaques de prisons : faits nouveaux, réactions

Comme prévisible, les faits se sont poursuivis cette nuit.

Les agents sont de plus en plus menacés, à la manière dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi menaçait tous ceux qui le dérangeaient à mon sujet le 11 février 2011, alors qu'il s'était lancé dans une nouvelle campagne de calomnies publiques nominatives à mon encontre un mois plus tôt. Voir ici :

https://satanistique.blogspot.com/2019/04/le-deconnologue-numerosix-bouloc-le-14.html

Là, après leur avoir rendu la pareille en affichant leurs noms sur l’internet, elles peuvent enfin se rendre compte et goûter à leur tour à ce qu’elles nous ont infligé : nous savons où elles vivent, ce qu’elles font dans la vie et leurs masques de carnaval sont définitivement tombés. Plus jamais elles ne pourront continuer à se comporter de la manière inique comme elles l’ont fait.
Pour l’heure, je n’ai fourni que leurs deux noms, mais rien ne m’empêchera de nommer leurs rares alliés si l’envie m’en prenait : eux aussi ont été tracés et nous pouvons dire qui ils sont, où ils vivent et comment ils vivent. Et c’est édifiant : ils sont tout ce qu’ils nous reprochent. Des cas sociaux d’abord, et des ratés absolus. Des vies de merde.
Alors que pour nous autres tous autant qu’on est Ici, c’est pas pour dire, mais ça gaze et ça gazouille dans nos casas ;-)


On rappelle le principe fondamental de toutes les attaques de ce criminel : d'abord il attaque, il n'a jamais prévenu d'aucune manière et jouit d'ailleurs du fait que vous ne l'avez pas vu venir et ne comprenez pas grand-chose à son attaque, c'est ultra-violent d'emblée, et il y a déjà une floppée d'infractions pénales qui sont commises; puis à chaque tentative de sa victime de se défendre, par quelque moyen que ce soit, y compris celui d'une plainte (dont il a toujours connaissance en temps réel grâce à tous ses piratages et écoutes illégales, et d'ailleurs, sa nouvelle campagne de calomnies publiques de janvier et février 2011 était bien motivée par une plainte que j'avais déposée contre lui et ses complices au mois de décembre 2010 et qui l'avait fait hurler dès le jour même de son dépôt dont je n'avais pourtant parlé à personne), il monte d'un cran dans les violences, tout en niant tout ce qu'il a déjà fait précédemment et se présentant mensongèrement comme une victime de sa victime qu'il accuse mensongèrement de n'importe quoi, mais très souvent de faits similaires à ceux qu'il a lui-même réellement commis à son encontre : il est dans l'inversion accusatoire qui est aussi pratiquée de manière systématique par tous ses complices de l'extrême-gauche.

Cette explication de texte minimale est toujours nécessaire au regard de tout dégueulis du Luraghi à mon encontre.

Cela dit, ces attaques de prisons m'évoquent furieusement les lettres anonymes de menaces de mort que le dénommé Thierry Jérôme avait adressées à diverses personnalités politiques en 2008 et 2009.

C'était déjà la bande Luraghi/Donnadieu/Cortez/Groscoucou, signant "Cellule 34" et parlant aussi d'une très peuplée "Cellule 13"... aujourd'hui la "DDPM".

Cela fait maintenant trois jours que ça dure, et l'on n'entend toujours pas le gros coucou LFI/NPA prononcer autre chose que ces "DDPF"...

Allez, je vais faire comme eux autrefois sur Rue89 : Olivier Cuzon, sors de ce corps !

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/attaque-contre-des-prisons-nous-ne-sommes-pas-de-terroristes-ecrit-le-groupe-ddpf-sur-telegram_7192035.html

Attaques de prisons : ce que l'on sait du mystérieux groupe Telegram "DDPF", "Défense des droits des prisonniers français"

 
Une série d'attaques a été menée en France, depuis dimanche, contre des établissements pénitentiaires. Le sigle "DDPF" a été tagué sur plusieurs prisons, et un groupe Telegram a été créé il y a quelques jours.
Article rédigé par David Di Giacomo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min 
 
La messagerie Telegram installée sur un téléphone (photo d'illustration). (DYLAN NIEUWLAND / ANP MAG / AFP)
La messagerie Telegram installée sur un téléphone (photo d'illustration). (DYLAN NIEUWLAND / ANP MAG / AFP)

 

"Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l'Homme à l'intérieur des prisons", est-il écrit sur le canal Telegram du groupe "Défense des droits des prisonniers français" (DDPF). Un sigle qui s'est retrouvé tagué, depuis dimanche soir, lors de plusieurs attaques contre des centres pénitentiaires français. Une série d'actes qualifiée de "terroriste", mardi 15 avril, par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.

Le groupe DDPF, inconnu des services de renseignement français, a été créé il y a quelques jours sur la messagerie chiffrée. Les policiers de l'antiterrorisme sont chargés de l'enquête et s'intéressent de près à ce groupe. À ce stade, les enquêteurs ne savent pas qui se cachent derrière ce groupe. Il totalise désormais près d'un millier d'abonnés, avec des messages au ton menaçant publiés à partir du samedi 12 avril.

Des messages confus et un photomontage pour dire "non au projet Darmanin"

Deux slogans sont mis en avant sur un photomontage où l'on voit Gérald Darmanin derrière des barreaux : "justice pour les détenus" et "non au projet Darmanin", en référence à sa volonté de durcir le régime carcéral des narcotrafiquants. Les plus dangereux seront regroupés à partir de cet été dans la future prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).

Les messages postés sur ce groupe Telegram sont relativement confus. "Tous les détenus de France doivent se mobiliser et se réveiller", est-il écrit dans le premier message. Le groupe explique qu'il va se déployer dans toute la France. Parmi les revendications affichées : le recours aux fouilles des détenus, jugées "humiliantes", ainsi que la surpopulation carcérale. Au 1er mars, 82 152 personnes étaient détenues dans les prisons françaises, pour un total de 62 539 places, soit un taux d'occupation de 131%.

Des menaces contre les surveillants

Ce groupe est très virulent à l'encontre des surveillants, avec des menaces de mort très claires. Des vidéos ont également été publiées, où l'on peut voir des hommes cagoulés mettre le feu à des voitures d'agents pénitentiaires devant des prisons. "Surveillants, démissionnez tant que vous le pouvez si vous tenez à vos familles et à vos proches", "les démonstrations de force de ces derniers jours ne sont rien", ou encore "sachez que notre mouvement s'étend dans toute la France". Le nom d'un délégué syndical du sud de la France a ainsi été dévoilé, avec le message : "Gérald Darmanin ne va pas te protéger, ni ta femme et tes gosses." 

Le message a été effacé par Telegram, qui semble désormais coopérer avec la justice française. "La publication d'appels à la violence et de menaces est explicitement interdite par les conditions d'utilisation de Telegram. Nos modérateurs ont supprimé tous les messages concernés immédiatement après avoir été alertés et continuent de surveiller la situation", assure la messagerie chiffrée auprès de franceinfo. D'autres messages ont également été supprimés par Telegram, des contenus appelant à la violence contre des surveillants. 

 

"Nous ne sommes pas des terroristes", écrit le groupe

Le groupe DDPF l'assure : "Sachez que nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l'homme à l'intérieur des prisons". Ses membres dénoncent notamment les fouilles humiliantes des surveillants. On peut lire aussi : "Pourquoi se servir de Mohamed Amra pour faire du mal aux 82 000 autres détenus ?" Mais alors qui se cache derrière ce groupe ? Il est impossible pour l'instant de répondre à cette question.

Les enquêteurs se montrent très prudents et vont devoir collaborer avec Telegram pour remonter jusqu'aux auteurs de ces messages. La police judiciaire cherche aussi bien sûr à identifier les auteurs des attaques commises depuis dimanche soir.

 

https://www.linternaute.com/actualite/faits-divers/7730209-prisons-prises-pour-cible-nouvelles-attaques-cette-nuit-le-tag-ddpf-reapparait/

Prisons attaquées : les agents pénitentiaires visés par des actes précis

Prisons attaquées : les agents pénitentiaires visés par des actes précis 

Les nouvelles attaques survenues cette nuit à Tarascon et Meaux-Chauconin relèvent d'un mode opératoire bien précis. Pour tenter de mettre la main sur les auteurs des faits, le parquet travaille sur plusieurs pistes.

Les actions d'attaque contre les prisons française ne sont manifestement pas terminées. BFMTV relaie une source policière qui indique ce mercredi que trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône la nuit dernière. Cette même nuit, à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, le hall d'un immeuble dans lequel habite un surveillant de prison a aussi été attaqué.

Terrorisme d'extrême gauche ? Représailles de narcotrafiquants contre la politique pénitentiaire du gouvernement ? Les pistes expliquant les récentes attaques contre des prisons françaises se précisent, avec au centre de l'enquête les tags avec l'inscription "DDPF" signifiant "droit des prisonniers français", qui accompagnent les dégradations. A Tarascon et à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, cette inscription a aussi été retrouvée.

Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi de l'affaire, et Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a qualifié les faits d'"attaques terroristes". Qu'en est-il ? La piste de groupuscules d'ultragauches semble la plus avancée. "On n’a pas l’habitude de voir ce genre d’actions coordonnées et avec un message qui a été bombé sur la porte de cette prison. Il y a des groupes sur les réseaux sociaux, Telegram, Signal, qui se sont créés et qui manifestement encouragent de faire ce genre de faits", a relevé le ministre mardi 15 avril en fin d’après-midi, devant la prison de Toulon-La Farlède (Var).

Matériel incendié, coup de feu... Les actions violentes qui ont été menées à proximité ou contre des prisons de France interpellent. Parmi les établissements pénitentiaires visés la nuit entre lundi et mardi, Le Parisien cite les prisons de Toulon (Var), d'Aix-en-Provence, Marseille (Bouches-du-Rhône), de Valence (Drôme), de Nîmes (Gard), de Luynes (Indre-et-Loire), de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre (Hauts-de-Seine). La prison de Béthune (Pas-de-Calais) a également été touchée selon le syndicat FO Justice. Un jour plus tôt, le dimanche 13 avril, de précédentes actions ont visé la prison de Réau (Seine-et-Marne) et le centre de formation des surveillants de prison, l'Enap, à Agen (Lot-et-Garonne).

Les attaques ont pris différentes formes. Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le feu à une résidence abritant les logements de surveillants pénitentiaires.

Deux hypothèses derrière les attaques coordonnées

C'est à Toulon que les actions ont été les plus violentes avec plusieurs tirs à l'arme automatique visant la porte de la prison. Selon le procureur de Toulon, Samuel Finielz, la porte du centre pénitentiaire a été visée par des tirs "à l’arme lourde" effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un véhicule. Les auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Personne n'a été blessé, mais une dizaine de douilles a été retrouvée sur place. Le parquet a ouvert une enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique".

Aucune des attaques n'a été revendiquée, mais selon une source proche du dossier citée par BFMTV, tout porte à croire qu'elles étaient coordonnées. Plusieurs hypothèses sont évoquées, dont de possibles représailles de narcotrafiquants à l'égard du ministre de la Justice qui a entamé un processus de lutte contre le narcobanditisme. "Tout cela semble coordonné et manifestement en lien avec la stratégie contre le narcobanditisme du ministre. La République est confrontée au narcotrafic et prend des mesures qui vont déranger profondément les réseaux criminels. Elle est défiée et saura être ferme et courageuse", a d'ailleurs écrit Gérald Darmanin sur X.

Le garde des Sceaux communique depuis plusieurs semaines sur son projet de prison hautement sécurisée destinée à accueillir les narcotrafiquants les plus dangereux pour mettre un terme à la poursuite des trafics depuis les cellules de prison. Il a notamment annoncé la création de deux de ces centres à Vendin-le-Vieil et à Condé-sur-Sarthe et le début des travaux. Une source judiciaire du Parisien estime par ailleurs que les attaques pourraient avoir été commanditées et organisées par des détenus dangereux depuis les quartiers de haute sécurité des établissements pénitentiaires.

L'autre hypothèse avancée est celle d'attaques perpétrées par des groupes d'ultragauche. Cette option est alimentée par les inscriptions "DDPF" retrouvées près des dégradations. Le Parisien indique que plusieurs sites anarchistes avaient diffusé des appels à s'en prendre aux prisons. Un canal de discussion sur Telegram a également été reçu, avec partagé des vidéos d'individus en train de verser de l'essence sur un mur d'enceinte, rapporte le journal. Des messages dénoncent également le comportement de surveillants "qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions physiques et psychologiques". La piste des narcotrafiquants n'est toutefois pas exclue : dans les messages, des codes et expressions souvent employés par des dealers ont été retrouvés.

Darmanin à la prison de Toulon

Au lendemain des attaques, Gérald Darmanin s'est rendu au centre pénitentiaire de Toulon sur les coups de 16 heures, le mardi 15 avril. Il s'est exprimé sur les événements et a apporté son soutien aux agents pénitentiaires. En réaction aux actions violentes de la veille, les agents pénitentiaires ont bloqué le centre ce mardi matin avant de reprendre le travail pour assurer uniquement le service minimum.

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a également réagi et a demandé à ce que la sécurité des agents et des prisons soit renforcée : "Je condamne fermement ces actes, et j'ai donné cette nuit instruction aux préfets, aux côtés des services de police et de gendarmerie, de renforcer sans délai la protection des agents et des établissements." Il a, lui aussi, promis une réponse "implacable".

Dernières mises à jour

14:25 - Des actes précis qui visent des agents pénitentiaires

Depuis le début de la semaine, les attaques ont pris différentes formes. Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le feu à une résidence abritant les logements de surveillants pénitentiaires. Le véhicule d'un représentant du personnel du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié ce mercredi, à l'aube. Un mode opératoire simple et précis qui consiste en majorité, à brûler des véhicules.

12:57 - "DDPF", un lien avec l'ultra-gauche ?

Si le "mouvement" DDPF peut être associé au terrorisme, il revendique sur un canal de la messagerie cryptée Telegram avoir commandité les attaques coordonnées qui frappent les prisons depuis trois jours. Selon Le Parisien, le groupe "pourrait être lié à l’ultragauche" et "appelle ainsi à cibler des prisons". "Sachez que nous sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons", indiquaient mardi soir les administrateurs du canal. "Depuis quelques années, une majorité des surveillants humilie, insulte et violente les personnes détenues, assure ce communiqué. Quand les détenus se plaignent en faisant un recours, ils finissent à l’opposé de la France ou avec des fouilles humiliantes répétées ordonnées par la hiérarchie", est-il également avancé. Des propos relayés dans les colonnes du quotidien.

12:19 - Que signifie le tag "DDPF" aperçu sur plusieurs voitures ?

Via un communiqué, le parquet national anti-terroriste (PNAT) pointe la responsabilité "d'un groupe baptisé 'DDPF - Défense des prisonniers français'". Sur plusieurs véhicules, des inscriptions "DDPF" ont justement été constatées. À l'heure actuelle, peu d'informations sur les motivations du groupe ont filtré, au même titre que sur ses potentielles prérogatives politique. Toutefois, l'ouverture d'une enquête pour association de malfaiteurs terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste de la part du PNAT est un premier élément de réponse pour Jérôme Poirot, consultant BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. "On a un indice très clair sur l'origine potentiel de ces actions : c'est le fait que le parquet national anti-terroriste se soit saisi quasi-immédiatement", indique-t-il sur BFMTV.

11:41 - Des véhicules incendiés sur un parking "isolé, grillagé et sécurisé"

D'après le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau, les trois véhicules incendiés ce lundi vers 5h20 devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), l'ont été sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et l'accès sécurisé par un digicode". Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième - totalement détruit - n’avait pas encore été identifié, selon le procureur. Des propos relayés dans les colonnes de La Nouvelle République.

11:36 - "Des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", assure Darmanin

Après que trois véhicules appartenant à des personnels pénitentiaires ont été incendiés tôt ce mercredi 16 avril 2025 devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), Gérald Drmanin a tenu à réagir. "Ce que je sais du ministère de l’Intérieur, c’est qu’en effet, il y a un site à Tarascon où des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", a déclaré le garde des Sceaux sur CNews.

10:29 - Quelles sont les 10 prisons visées par des attaques ?

Au total, 10 établissements pénitentiaires ont été touchés par diverses attaques coordonnées depuis le début de la semaine. D'abord, à Agen (Lot-et-Garonne), Nîmes (Gard) et Réau (Seine-et-Marne) dans la nuit de dimanche à lundi, Nanterre (Hauts-de-Seine), Villepinte (Seine-Saint-Denis), Valence (Drôme), Marseille, Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) et Toulon-La Farlède (Var) ont également été impactés dans la nuit de lundi à mardi. Enfin, la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a été visée ce matin par une nouvelle attaque, avec l’incendie de trois véhicules dans un parking sécurisé.

10:19 - Le hall d’immeuble d’un agent pénitentiaire ciblé

Ce mardi, des inscriptions "DDPF" ont été taguées dans le hall d’immeuble d’une surveillante pénitentiaire en Seine-et-Marne, d’après une source policière auprès du quotidien Le Figaro. "DDPF" est le sigle du groupe de la Défense des Droits des Prisonniers Français.

08:36 - Gérald Darmanin réagit à la nouvelle attaque des prisons

"Manifestement, on le voit bien, il y a des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en l’intimidant. Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent [...] Il y a 17 000 trafiquants de stupéfiants dans les prisons françaises. On n'attaque pas l'Etat. Il y a des gens qui sont extrêmement dangereux et qu'il faut pouvoir mettre dans des lieux extrêmement protégés", a réagi le ministre de la Justice au micro de CNews, sans donner d'éléments précis sur ce qu'il s'est passé ce matin à Tarascon et Meaux-Chauconin-Neufmontiers.

08:28 - La voiture d'un agent d'Aix-Luynes aussi incendiée

L'ampleur de l'opération ciblant les personnels de sécurité des prisons semble inédite. Emmanuel Chambaud, secrétaire général de l'Ufap Unsa Justice, a pris la parole ce matin sur BFLTV pour faire savoir que le véhicule d'un représentant du personnel du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié. La voiture a été brûlée juste devant son domicile, ce qui en dit long sur les intentions des malfaiteurs, qui connaissaient son adresse.

15/04/25 - 20:14 - Que revendiquent les groupes possiblement à l'origine des attaques ?

Des canaux de discussion liés aux attaques contre des prisons de France semblent être la piste privilégiée des enquêteurs. Des discussions de groupuscules d'ultragauche, semblerait-il. Pourquoi auraient-ils attaqué les centres pénitentiaires ? Selon des bouts de conversations, publiés par Le Parisienles membres dénoncent des comportements violents de surveillants : "Les surveillants qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions physiques et psychologiques", estiment-ils.

"La plupart des suicides en prison sont dus à l’agressivité de l’administration pénitentiaire et à sa déontologie", est-il encore écrit. "Combien sont morts après avoir fait plusieurs mises en demeure sans que la direction ne les prenne en compte ? Combien sont frappés dans des salles isolées, hors de portée des caméras ? Combien de fois l’abus de pouvoir a-t-il été utilisé pour cacher les circonstances de nombreuses violences sur les détenus ?"

15/04/25 - 19:44 - L'un des canaux digitaux attaque Gérald Darmanin

Les enquêteurs ont fouillé des conversations sur les applications Telegram et Signal, en lien avec les attaques. L'un de ses canaux est illustré d'une image de Gérald Darmanin, ministre de la Justice (et ancien ministre de l'Intérieur), derrière les barreaux, explique le Parisien. Le canal se décrit comme "un mouvement dédié à dénoncer les atteintes à nos droits fondamentaux auxquelles le ministre Gérald Darmanin compte porter atteinte". "Tous les détenus de France doivent se mobiliser et se réveiller. L’heure est grave : nous entrons dans une ère dangereuse et inquiétante pour l’avenir de la population carcérale", est-il également écrit. Selon les messages, les groupes jugent que la réforme pénitentiaire voulue par Gérald Darmanin va "dérégler le processus de réinsertion des détenus". 

15/04/25 - 19:12 - Des conversations sur Telegram encourageraient les attaques contre les prisons

"On n’a pas l’habitude de voir ce genre d’actions coordonnées et avec un message qui a été bombé sur la porte de cette prison. Il y a des groupes sur les réseaux sociaux, Telegram, Signal, qui se sont créés et qui manifestement encouragent de faire ce genre de faits", a affirmé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lors de sa visite à la prison de Toulon-La Farlède, dans le var. Dans ces conversations, des messages dénoncent le comportement de surveillants violents, et des vidéos montrent des individus tagguant les centres pénitentiaires ou asperger des murs d'essence.

15/04/25 - 18:18 - Darmanin dénonce une "attaque terroriste"

Alors que des incendies et des tirs d'arme automatique ont visés des centres pénitentiaires dans plusieurs départements français, entre le 13 et le 15 avril, Gérald Darmanin s'est réjouit ce mardi de l'ouverture d'une enquête par le Parquet national antiterroriste, qualifiant les faits d'"attaques terroristes". "La Police judiciaire met des moyens très importants pour retrouver les auteurs", a-t-il assuré depuis Toulon.

15/04/25 - 17:46 - "La République ne reculera pas", poursuit le ministre de la Justice

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin confie ce mardi depuis Toulon que "des menaces" existent sur les deux prisons de haute sécurité de Vendin-le-Vieil et de Condé-sur-Sarthe. "La République ne reculera pas", assure-t-il. S'"il y a eu depuis 48 heures un certain nombre de faits concordants", le garde des Sceaux espère que les auteurs seront "confondus, puis condamnés extrêmement lourdement".

15/04/25 - 17:30 - "On a touché là où ça fait mal", assure Darmanin

Présent ce mardi au centre pénitentiaire de Toulon, Gérald Darmanin assure que "ces intimidations ne marchent pas". Pour l'heure, "je ne sais pas si ces faits ont un rapport avec la lutte que nous menons contre le désordre en prison, mais aussi avec le régime carcéral nouveau qui vise à mettre fin au narcotrafic", poursuit-il. Au sujet des graffitis, "il y a des groupes qui se sont créés sur les réseaux sociaux et qui, manifestement, encouragent ce genre de faits (...) Le Parquet national fera une enquête et dira d’où viennent ces graffitis. Quand on attaque l’école de formation des agents pénitentiaires, quand on tire à la Kalachnikov sur une porte de prison, ça ressemble furieusement à ce que j’ai connu quand j’étais ministère de l’intérieur : des gens payés pour intimider l’autre. Il est évident que, vu les renseignements que nous avons, il y a une pression pour que la République recule. Ça veut aussi dire qu’on a touché là où ça fait mal", assure le garde des Sceaux.

15/04/25 - 16:35 - Les syndicats pénitentiaires expriment colère et inquiétude

Après les attaques contre différentes prisons, le syndicat FO justice a exprimé "sa plus vive inquiétude et sa colère". Il "exige une réponse forte, immédiate et sans ambiguïté de l'État" comme indiqué dans un message sur X. "On attend une action coordonnée par les ministres de la Justice et de l'Intérieur", a déclaré Wilfried Fonck, secrétaire national de l'Ufap Unsa Justice, soulignant auprès de l'AFP que l'administration pénitentiaire n'avait "pas les forces humaines pour assurer la sécurisation aux abords des établissements 24 heures sur 24".

15/04/25 - 15:01 - Une enquête pour "tentative d'homicide" après l'attaque de la prison de Toulon

Le procureur de Toulon, Samuel Finielz, a précisé que la porte du centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède a été visée par des tirs "à l’arme lourde" effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un véhicule. Une dizaine de douilles ont été retrouvées sur place. Une enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique" a été confiée à la gendarmerie a fait savoir le magistrat.

15/04/25 - 14:02 - La parquet national antiterroriste se saisie de l'affaire

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé dans un communiqué, se saisir de l'enquête, confiée à la sous-direction antiterroriste de la DCPJ, les directions zonales de la police nationale concernées et à la DGSI. La décision a été prise après les "événements intervenus entre le dimanche 13 et le mardi 15 avril visant différents établissements pénitentiaires sur le territoire national, ainsi que l'école nationale d'administration pénitentiaire". La saisie du Pnat est induite par "la nature même de l’action [...] dont l’objectif est de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation", quel que soit le profil des suspects, rapporte l’AFP qui cite une source proche du dossier.

 

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