L’on se souvient ou pas – moi oui – que les « spams » que je recevais sur Petitcoucou en 2014 et dont je me suis retrouvée subitement totalement inondée avant de fermer définitivement les commentaires de ce blog le 1er novembre 2014 faisaient état pour certains de « Nike pas cher » ou « cheap » ou d’autres articles prétendument de marques vendus de même en ligne et comportaient aussi des caractères chinois.
L’information parue par la suite sur le trafic de fausses Nike venant de Chine de l’un des frères Kouachi avait bien évidemment particulièrement attiré mon attention et je l’avais rapportée sur ce blog, mais peut-être pas suffisamment soulignée au regard de ces harcèlements particuliers dont j’avais été victime en 2014, avec prolongement par envoi de « spams » directement sur mes adresses de messagerie après fermeture des commentaires du blog.
J’y reviens donc aujourd’hui après ces quelques articles consacrés à mon Chinois de Thaïlande qui n’était autre que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, en rappelant qu’un individu disant être musulman, originaire du Sud-Est asiatique, se nommer Thanh et vivre à Belleville, quartier chinois de Paris, avait annoncé le massacre à venir sur Twitter dès le 1er janvier 2015, comme je l’avais rapporté sur ce blog le 5 février 2015.
Venant d’effectuer une brève recherche de fausses Nike chinoises sur Internet, je vous en livre ci-dessous le résultat à la suite d’informations sur le trafic de Saïd Kouachi, puisqu’il s’agissait de lui.
Il en ressort que pour vivre d’un tel commerce, il faut disposer de solides contacts en Chine.
http://www.lemondedutabac.com/douanes-sur-la-piste-du-financement-du-terrorisme/
Douanes : sur la piste du financement du terrorisme
Intéressant cet article du Point de cette semaine nous confirmant le lien entre contrebande et financement du terrorisme.
Il révèle que les Douanes du centre de fret postal de Roissy avaient coincé Saïd Kouachi, il y a deux ans, dans un trafic de fausses Nike venant de Chine. Ce qui avait valu au tueur de Charlie une simple amende.
Et Le Point reprend en indiquant qu’au cours de l’année dernière, la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières avait rouvert le dossier, alertée par la Préfecture de Paris. Laquelle cesse ses écoutes et filatures quand l’aîné des Kouachi part s’installer à Reims. L’affaire revient alors dans la zone de compétence de la DGSI qui, de manière inexplicable, n’active pas son antenne de Reims « et décline la proposition des Douanes de pousser plus loin leur enquête sur le business de Saïd » souligne l’hebdomadaire.
Outre le flair des Douanes, cette affaire nous confirme combien la contrebande est un moyen de financement du terrorisme. Cette fois-ci, il s’agissait de contrefaçon de chaussures. Il y a d’autres cas où c’est le tabac de contrebande qui doit jouer ce rôle (voir Lmdt du 11 janvier).
L’article du Point est réservé à ses abonnés :
http://www.lepoint.fr/les-douanes-etaient-aux-trousses-de-said-kouachi-04-02-2015-1902318_19.php
Les douanes étaient aux trousses de Saïd Kouachi
Poursuivi dans une affaire d’importation de fausses Nike de Chine, l’aîné des frères Kouachi était dans le viseur de la DGSI depuis février 2014.
Par Mélanie Delattre et Christophe Labbé
Modifié le 04/02/2015 à 15:49 – Publié le 04/02/2015 à 15:24 | Le Point
Les frères Kouachi ont-ils financé leurs attentats par le trafic de contrefaçons ? Alors qu’il avait déjà été repéré par les services américains pour s’être rendu à Oman en 2011 et qu’il était surveillé par le renseignement intérieur français, Saïd Kouachi a été pincé il y a deux ans par les douanes de Roissy dans une affaire d’importation frauduleuse. Il faisait venir de fausses Nike de Chine par colis postal. L’infraction s’était soldée par une simple amende. Quelques mois avant les attentats de Charlie Hebdo, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières reprend le d…
On le retrouve néanmoins à cette adresse :
http://www.pressreader.com/france/le-point/20150205/282634621035823
Les douanes étaient aux trousses de Saïd Kouachi
- Le Point
- 5 Feb 2015
- MÉLANIE DELATTRE ET CHRISTOPHE LABBÉ
Les frères Kouachi ont-ils financé leurs attentats par le trafic de contrefaçons ? Alors qu’il avait déjà été repéré par les services américains pour s’être rendu à Oman en 2011, et qu’il était surveillé par le renseignement intérieur français, Saïd Kouachi (photo) a été pincé il y a deux ans par les douanes de Roissy dans une affaire d’importation frauduleuse. Il faisait venir de fausses Nike de Chine par colis postal. L’infraction s’était soldée par une simple amende. Quelques mois avant les attentats de Charlie Hebdo, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières reprend le dossier. Elle a été alertée par la préfecture de police de Paris, qui travaille sur l’aîné des Kouachi depuis février 2014. Quatre mois plus tard, en juin, les hommes de la Direction du renseignement de la préfecture de police cessent les écoutes et les filatures : Saïd Kouachi, parti s’installer à Reims, est désormais hors de leur ressort géographique. L’affaire revient dans le giron de la DGSI. De manière inexplicable, celle-ci n’active pas son antenne de Reims et décline la proposition des douanes de pousser plus loin leur enquête sur le « business » de Saïd. Ces investigations auraient pu aboutir à des perquisitions chez lui avant les attentats…
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/22/01016-20150222ARTFIG00194-les-terroristes-versent-dans-la-contrefacon.php
La génération Kouachi-Coulibaly se tourne de plus en plus dans la vente de fausses marques, un secteur lucratif et peu risqué. Un nouvel angle d’attaque pour la justice.
Trafic de cigarettes, de médicaments, de parfums, de vêtements et
même de pièces détachées automobiles. Pour les nouveaux sicaires de
l’islam radical, tout est bon quand il s’agit de financer la cause. La
séquence des attentats de Charlie Hebdo,
qui a fait 17 morts, les 7, 8 et 9 janvier dernier, vient de le
démontrer: il n’y a pas besoin de lever des fonds colossaux pour semer
l’effroi au pistolet automatique et à la kalachnikov en France ou
ailleurs en Europe. Y compris au Danemark.
Les frères Kouachi, à l’origine de cette nouvelle offensive terroriste, vivaient de trafic de drogue mais aussi et surtout de vente de produits contrefaits, des chaussures Nike notamment. Leur complice Amedy Coulibaly avait, pour sa part, complété le budget «opérationnel» des deux frères par un vulgaire crédit à la consommation souscrit auprès d’un organisme bien connu. Une kalachnikov au marché noir vaut de 1300 à 1500 euros, un lot de 100 cartouches 300 euros, un gilet pare-balles ou un pistolet automatique guère plus.
«Il est loin le temps du mécénat international, où, comme en 1995, un Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur, en pleine vague d’attentats, était obligé de faire un voyage en Arabie saoudite pour inviter poliment certains officiels sur place à suspendre leurs dons aux organisations terroristes qui ciblaient alors l’Hexagone!», commente un préfet très au fait des questions de sécurité. Tandis que les chefs de gouvernement se réunissent aujourd’hui pour échafauder des stratégies complexes visant à détecter des mouvements financiers susceptibles d’alimenter le terrorisme, les professionnels de la chasse aux djihadistes de tout poil insistent pour que les États prennent mieux en compte les micro-financements et micro-trafics qui sont devenus le marqueur de tous les attentats de ces dernières années.
«Ce que nous découvrons n’est pas du niveau de Tracfin, bras séculier de Bercy pour la détection des mouvements bancaires suspects au-delà d’un certain seuil. Il suffirait simplement de porter plus d’attention à ces petits délits peu réprimés pénalement, car rarement mis en relation les uns avec les autres, mais financièrement très rentables pour qui prend soin de brouiller un peu les cartes, avec des prête-noms et des complicités claniques ou familiales», assure un ancien commissaire de police reconverti dans le conseil en sécurité privée.
La contrefaçon fait partie de ces secteurs lucratifs et peu risqués qui drainent toute une économie parallèle, où prospèrent désormais les groupes radicaux. En septembre 2013, le sénateur Yung, auteur d’une proposition de loi tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon, rappelait que «le commerce de marchandises contrefaites participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes, qui pratiquent la contrefaçon pour blanchir de l’argent sale».
Impliqué dans le trafic transfrontalier de cigarettes, Mokhtar Belmokhtar, chef d’un groupe terroriste affilié à al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi), a tant réussi dans les «affaires», avec la complicité de nomades touaregs, qu’il a hérité du surnom de «Mr Marlboro», par les services algériens. Or sa mise de fonds est assurée notamment par les rançons des enlèvements pratiqués par son organisation.
Mais il n’est nullement nécessaire d’aller si loin pour voir se diversifier ou muter les sources de financement des islamistes. En France, des islamo-braqueurs du réseau Chalabi, des années 1990, se sont en partie reconvertis dans l’écoulement de fausses marques. «Ils se refont une santé en passant ainsi sous les radars des autorités», se désole l’un des anciens piliers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Le 25 mars 2013, une enquête en flagrance a permis de faire tomber, dans l’Aisne, un réseau de vente, via Facebook, de contrefaçons Givenchy, Guerlain et Kenzo. Une société des Mureaux (Yvelines) fournissait les produits. Un nom a intrigué dans ce dossier: celui d’un certain «Walid», cheville ouvrière de ce trafic, condamné en 2007 pour sa participation au groupe islamiste auteur des attentats de Casablanca au Maroc (cinq attentats suicides en mai 2003, qui firent 41 morts et une centaine de blessés).
Plus récemment, à Mulhouse (Haut-Rhin), en mai dernier, la brigade financière a saisi pour 56.000 euros de parfums de contrebande. «L’un des suspects, placé en détention, a refusé de respecter la minute de silence pour les victimes de Charlie Hebdo et ce n’est pas anodin», assure un haut responsable, Place Beauvau.
À l’heure du terrorisme «en libre accès», comme le définit le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les services de police espèrent une répression plus systématique de ces petits réseaux, «ces signaux faibles» qui n’intéressent pas les juridictions interrégionales spécialisées, dont le regard ne porte que sur les infractions au-delà de 6000 à 7000 euros de préjudice.
Les espoirs sont permis. Récemment, à Rouen, dans une affaire de contrefaçon qui n’aurait d’ordinaire abouti qu’à de faibles condamnations, le tribunal correctionnel a prononcé des sanctions allant jusqu’à deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Il n’est pas certain cependant que ce sursaut judiciaire survive à la future loi pénale Taubira qui doit viser toutes les infractions en correctionnelle dès 2017.
Les frères Kouachi, à l’origine de cette nouvelle offensive terroriste, vivaient de trafic de drogue mais aussi et surtout de vente de produits contrefaits, des chaussures Nike notamment. Leur complice Amedy Coulibaly avait, pour sa part, complété le budget «opérationnel» des deux frères par un vulgaire crédit à la consommation souscrit auprès d’un organisme bien connu. Une kalachnikov au marché noir vaut de 1300 à 1500 euros, un lot de 100 cartouches 300 euros, un gilet pare-balles ou un pistolet automatique guère plus.
«Il est loin le temps du mécénat international, où, comme en 1995, un Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur, en pleine vague d’attentats, était obligé de faire un voyage en Arabie saoudite pour inviter poliment certains officiels sur place à suspendre leurs dons aux organisations terroristes qui ciblaient alors l’Hexagone!», commente un préfet très au fait des questions de sécurité. Tandis que les chefs de gouvernement se réunissent aujourd’hui pour échafauder des stratégies complexes visant à détecter des mouvements financiers susceptibles d’alimenter le terrorisme, les professionnels de la chasse aux djihadistes de tout poil insistent pour que les États prennent mieux en compte les micro-financements et micro-trafics qui sont devenus le marqueur de tous les attentats de ces dernières années.
«Ce que nous découvrons n’est pas du niveau de Tracfin, bras séculier de Bercy pour la détection des mouvements bancaires suspects au-delà d’un certain seuil. Il suffirait simplement de porter plus d’attention à ces petits délits peu réprimés pénalement, car rarement mis en relation les uns avec les autres, mais financièrement très rentables pour qui prend soin de brouiller un peu les cartes, avec des prête-noms et des complicités claniques ou familiales», assure un ancien commissaire de police reconverti dans le conseil en sécurité privée.
La contrefaçon fait partie de ces secteurs lucratifs et peu risqués qui drainent toute une économie parallèle, où prospèrent désormais les groupes radicaux. En septembre 2013, le sénateur Yung, auteur d’une proposition de loi tendant à renforcer la lutte contre la contrefaçon, rappelait que «le commerce de marchandises contrefaites participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes, qui pratiquent la contrefaçon pour blanchir de l’argent sale».
Impliqué dans le trafic transfrontalier de cigarettes, Mokhtar Belmokhtar, chef d’un groupe terroriste affilié à al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi), a tant réussi dans les «affaires», avec la complicité de nomades touaregs, qu’il a hérité du surnom de «Mr Marlboro», par les services algériens. Or sa mise de fonds est assurée notamment par les rançons des enlèvements pratiqués par son organisation.
Mais il n’est nullement nécessaire d’aller si loin pour voir se diversifier ou muter les sources de financement des islamistes. En France, des islamo-braqueurs du réseau Chalabi, des années 1990, se sont en partie reconvertis dans l’écoulement de fausses marques. «Ils se refont une santé en passant ainsi sous les radars des autorités», se désole l’un des anciens piliers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Le 25 mars 2013, une enquête en flagrance a permis de faire tomber, dans l’Aisne, un réseau de vente, via Facebook, de contrefaçons Givenchy, Guerlain et Kenzo. Une société des Mureaux (Yvelines) fournissait les produits. Un nom a intrigué dans ce dossier: celui d’un certain «Walid», cheville ouvrière de ce trafic, condamné en 2007 pour sa participation au groupe islamiste auteur des attentats de Casablanca au Maroc (cinq attentats suicides en mai 2003, qui firent 41 morts et une centaine de blessés).
Plus récemment, à Mulhouse (Haut-Rhin), en mai dernier, la brigade financière a saisi pour 56.000 euros de parfums de contrebande. «L’un des suspects, placé en détention, a refusé de respecter la minute de silence pour les victimes de Charlie Hebdo et ce n’est pas anodin», assure un haut responsable, Place Beauvau.
À l’heure du terrorisme «en libre accès», comme le définit le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les services de police espèrent une répression plus systématique de ces petits réseaux, «ces signaux faibles» qui n’intéressent pas les juridictions interrégionales spécialisées, dont le regard ne porte que sur les infractions au-delà de 6000 à 7000 euros de préjudice.
Les espoirs sont permis. Récemment, à Rouen, dans une affaire de contrefaçon qui n’aurait d’ordinaire abouti qu’à de faibles condamnations, le tribunal correctionnel a prononcé des sanctions allant jusqu’à deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Il n’est pas certain cependant que ce sursaut judiciaire survive à la future loi pénale Taubira qui doit viser toutes les infractions en correctionnelle dès 2017.
https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-01-juin-2015
Contrefaçon : l’ère du faux a commencé
lundi 1 juin 2015
- Delphine Sarfati-Sobreira , directrice générale de l’UNIFAB, l’Union des Fabricants.
- Bernard Leroy , directeur de l’IRACM, Institut International de Recherche Anti-contrefaçon de médicaments
- Emmanuel Leclère , journaliste à France Inter.
-Didier Douilly , responsable de l’unité de coordination nationale anti contrefaçon, au sein de la direction générale de la gendarmerie nationale.- Reportage d’Emmanuel Leclère : « Quand la contrefaçon finance les réseaux terroristes » C’est le magazine Le Point qui l’avait révélé début février, l’un des frères Kouachi, Said, avait été repéré par les douanes. Il se faisait livrer de fausses baskets Nike par colis postal. C’était il y a deux ans et il n’avait écopé que d’une simple amende… De fausses baskets, que l’on peut revendre ensuite très cher, malgré tout, sur les marchés… C’est un commerce très répandu, y compris sur l’un des marchés les plus connus, celui des puces à Saint-Ouen, près de Paris…On y trouve beaucoup de chaussures de sport. Quelques unes de vraies marques, et beaucoup de fausses.Et celui qui trouve que c’est très cher, au vu de la très mauvaise qualité du produit, c’st Philippe Van Eecout, chasseur de contrefaçon pour plusieurs grandes marques.
Il évoque les liens rarement établis entre contrefaçon et terrorisme…
- Reportage de Raphaëlle Mantoux : « Le musée de la contrefaçon ».
http://www.europe1.fr/economie/pour-les-marques-contrefacon-et-terrorisme-ont-des-liens-2658357
Pour les marques, contrefaçon et terrorisme ont des liens
08h34, le 28 janvier 2016, modifié à 08h58, le 28 janvier 2016
Dans un rapport rendu jeudi au ministre des Finances, l’Unifab demande davantage de contrôles et de sanctions contre le secteur des contrefaçons.
« Le lien est avéré entre le financement du terrorisme et la
contrefaçon ». Voilà ce qu’affirme l’Union des fabricants pour la
protection internationale de la propriété intellectuelle (Unifab) dans un rapport qui va être remis jeudi au ministre des Finances, Michel Sapin, rapporte Le Figaro. Elle réclame par conséquent un renforcement des contrôles et des sanctions de ce commerce illégal.
Les Kouachi et leurs fausses Nike. Dans son rapport intitulé « Contrefaçon et terrorisme », l’Unifab apporte plusieurs preuves de la dangerosité de la contrefaçon, surtout après le choc des attentats de Charlie Hebdo et du 13 novembre. Elle rappelle que les frères Kouachi avaient donné dans la vente de fausses baskets Nike et que des contrefaçons ont été retrouvés à Molenbeek, en Belgique, le fief des terroristes des attentats de Paris. Rien de neuf, estime l’Unifab puisque par le passé, l’IRA, l’ETA et les Farc se sont aussi enrichis dans ce type de commerce, explique le rapport.
Surveiller les sites de vente en ligne. L’Unifab propose donc de renforcer le contrôle et les sanctions, en visant notamment les sites internet de vente en ligne. Elle propose par exemple d’y « interdire l’anonymat des vendeurs » et de les forcer à publier sur leur page d’accueil les jugements dont ils sont l’objet. Les auteurs du rapport déplorent aussi que « l’instance interministérielle de lutte contre la contrefaçon recommandée mi-2014 par la Cour des Comptes » n’ait toujours pas été mise en place.
Les Kouachi et leurs fausses Nike. Dans son rapport intitulé « Contrefaçon et terrorisme », l’Unifab apporte plusieurs preuves de la dangerosité de la contrefaçon, surtout après le choc des attentats de Charlie Hebdo et du 13 novembre. Elle rappelle que les frères Kouachi avaient donné dans la vente de fausses baskets Nike et que des contrefaçons ont été retrouvés à Molenbeek, en Belgique, le fief des terroristes des attentats de Paris. Rien de neuf, estime l’Unifab puisque par le passé, l’IRA, l’ETA et les Farc se sont aussi enrichis dans ce type de commerce, explique le rapport.
Surveiller les sites de vente en ligne. L’Unifab propose donc de renforcer le contrôle et les sanctions, en visant notamment les sites internet de vente en ligne. Elle propose par exemple d’y « interdire l’anonymat des vendeurs » et de les forcer à publier sur leur page d’accueil les jugements dont ils sont l’objet. Les auteurs du rapport déplorent aussi que « l’instance interministérielle de lutte contre la contrefaçon recommandée mi-2014 par la Cour des Comptes » n’ait toujours pas été mise en place.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/les-contrefacons-favorisent-elles-le-terrorisme-947168.html
La contrefaçon, source majeure de financement du terrorisme
28/01/2016 à 16h05
Un rapport, remis à Michel Sapin jeudi, détaille les liens entre les produits contrefaits et les organisations terroristes. Et appelle au renforcement des sanctions pour enrayer les trafics.
Combattre le terrorisme en asséchant l’une de ses sources de
financement: voilà l’idée développée par l’Union des fabricants pour la
protection internationale de la propriété intellectuelle (Unifab), qui a
publié jeudi un rapport appelant les pouvoirs publics à lutter plus efficacement contre la contrefaçon.
Remis au ministre des Finances Michel Sapin jeudi 28 janvier, le document s’applique à mettre en exergue les liens entre la contrefaçon et les organisations terroristes, exemples à l’appui.
L’Unifab se base en particulier sur les conclusions de la Commission des Nations unies pour la prévention du crime et de la justice pénale, qui identifie le phénomène comme deuxième source de revenus criminels dans le monde. Et affirme que « les réseaux terroristes organisent désormais la fabrication et la distribution de contrefaçons pour alimenter leurs opérations militaires ».
En termes d’exemples concrets, l’organisation rappelle que les frères Kouachi, auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo en janvier 2015, avaient participé à un trafic de fausses Nike. Mais aussi que l’ETA, les Farc ou le Hezbollah ont tous eu un jour recours à la contrefaçon pour se financer.
Car le trafic de marchandises contrefaites « fait désormais clairement partie de ces secteurs très lucratifs et peu risqués, qui drainent toute une économie parallèle où prospèrent nombre de groupes radicaux. De la fabrication à la distribution, toute la chaîne est maîtrisée et il devient difficile de freiner l’expansion de la vente de contrefaçons dans le monde ou elle est traitée comme un délit mineur, alors que ses conséquences sont aujourd’hui majeures », indique le rapport.
Les industriels -dont le chiffre d’affaires est évidemment fortement impacté par la contrefaçon de leurs produits- appellent donc les pouvoirs publics à renforcer les sanctions. Et notamment à « conférer le caractère d’infraction pénale au financement du terrorisme, y compris en l’absence de lien avec un ou plusieurs actes terroristes » au commerce de faux.
L’Unifab réclame également un renforcement des contrôles des sites internet susceptibles de vendre des produits contrefaits, et de les contraindre à supprimer l’anonymat des vendeurs. Reste à savoir quelle sera la réaction de l’État qui, lui aussi, est financièrement impacté par le phénomène, notamment en se privant de nombreuses rentrées fiscales.
Remis au ministre des Finances Michel Sapin jeudi 28 janvier, le document s’applique à mettre en exergue les liens entre la contrefaçon et les organisations terroristes, exemples à l’appui.
Point commun entre les frères Kouachi et les Farc
L’Unifab se base en particulier sur les conclusions de la Commission des Nations unies pour la prévention du crime et de la justice pénale, qui identifie le phénomène comme deuxième source de revenus criminels dans le monde. Et affirme que « les réseaux terroristes organisent désormais la fabrication et la distribution de contrefaçons pour alimenter leurs opérations militaires ».
En termes d’exemples concrets, l’organisation rappelle que les frères Kouachi, auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo en janvier 2015, avaient participé à un trafic de fausses Nike. Mais aussi que l’ETA, les Farc ou le Hezbollah ont tous eu un jour recours à la contrefaçon pour se financer.
Car le trafic de marchandises contrefaites « fait désormais clairement partie de ces secteurs très lucratifs et peu risqués, qui drainent toute une économie parallèle où prospèrent nombre de groupes radicaux. De la fabrication à la distribution, toute la chaîne est maîtrisée et il devient difficile de freiner l’expansion de la vente de contrefaçons dans le monde ou elle est traitée comme un délit mineur, alors que ses conséquences sont aujourd’hui majeures », indique le rapport.
Les sites de e-commerce dans le viseur
Les industriels -dont le chiffre d’affaires est évidemment fortement impacté par la contrefaçon de leurs produits- appellent donc les pouvoirs publics à renforcer les sanctions. Et notamment à « conférer le caractère d’infraction pénale au financement du terrorisme, y compris en l’absence de lien avec un ou plusieurs actes terroristes » au commerce de faux.
L’Unifab réclame également un renforcement des contrôles des sites internet susceptibles de vendre des produits contrefaits, et de les contraindre à supprimer l’anonymat des vendeurs. Reste à savoir quelle sera la réaction de l’État qui, lui aussi, est financièrement impacté par le phénomène, notamment en se privant de nombreuses rentrées fiscales.
Par Y.D.
https://www.bonjourchine.com/threads/recherche-fournisseur-en-basket-nike.68088/
Recherche Fournisseur en basket Nike
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Bonjour ,
Je suis à la recherche d ‘ un fournisseur basé en chine qui serait en mesure de me fournir des baskets Nike Tn ou autre , après je pence que la douane bloque ce type de produits d ‘ après ce que j ‘ai pu lire cependant pouvez – vous me renseigner ?
Cordialement ,
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Bonjour,
Voici le meilleur fournisseur de Nike, je vous conseilles de passer par eux si vous ne voulez pas vous faire arnaquer et voir vos baskets bloquées en douanes + détruites + PV
Cordialement,
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très bonne réponse Steven ! 20/20
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D’ accord c ‘ est bien ce que je penser mais je me demander comment des gens arrive tout même à ce fournir en chine ?
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Vorkosigan Membre Bronze
C’est quoi « des gens » ??? Je veux dire que pour acheter des baskets Nike il faut passer par Nike, il n’y a pas le choix. Peut-etre est-il possible de passer un accord avec Nike pour s’occuper de la distribution en France a partir de la Chine… mais j’en doute.
Quant a acheter des vraies Nike en Chine… elles sont souvent plus cheres qu’en France… donc non. Des fausses Nike, c’est aun autre sujet, mais l’importation s’averera certainement pleine de surprises
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Je pence que si les Nike en chine sont moins chères elle sont forcement de contre facon après payer le prix fort pour une paire acheter en magasin ca ne m ‘ intéresse pas et ne ramène aucun bénéfice personnel .
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Tapir Demi-dieu
Membre de l’équipe Modérateur
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C est pour ca justement que je me renseigne au près de cette communauté pour savoir le pourquoi des choses .
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allez faites pas les degueulasses, dites lui la verite, c est vrai qu ici on a les iphones5 a 10 euros, mais le 36G seulement, faut pas exagerer quand meme, et sinon les nike requin Tn c’est a 2 euros la demi-paire… sans parler des joggings lacoste made in france on arrive meme a les avoir a 1 euros tombes du camion juste avant que qu ils ne sortent de l usine.. faut juste avoir le nom de l’ami de l’ami du cousin de la femme du frere qui travaille dans l usine, mais la desole le nom ils ne te le donnent que quand tu passes la douane a l’arrivee en chine, en plus ils te font signer un papier comme quoi il ne faut pas le dire aux autres (ceux qui ne sont pas en chine, mais tu t’en doutes, hein?) sinon t’as le visa qui saute…
alle bonne chance dans ta recherche … sinon tu veux pas des rolex? on a des prix aussi la dessus!
apres coup t as l’air sympa et un peu perdu je te filerai peut etre un nom quand tu m auras rendu une dissert avec pour sujet « pourquoi Nike se tirerai une balle dans le pieds en vendant des groles deux fois moins chers en chine alors qu il y a 50000000 de cousins/freres… chinois dans le monde » ou sujet alternatif en math « a combien s eleve mon amende si je me fais pecho ma caisse de groles par les douanes volantes »
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Comment explique t – on alors les personnes qui arrive à avoir des paires de Tn en France ? y à t – il un vendeur sérieux ici de ce type de produits ?
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Contacte moi pour plus d’infos: abin.lin@mail.com
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