Je redoutais de nouveaux attentats à ces dates, particulièrement pour le 24 juillet, un anniversaire très important pour le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, puisqu'il a commencé à écrire sur le net le 24 juillet 2001. J'en avais parlé dans mon entourage au lendemain de l'attentat du 18 juillet et ne m'étais pas trompée. Le 24 juillet 2016, l'Allemagne a donc connu son premier attentat-suicide.
Je rappelle qu'en 2011, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait déjà choisi cette date pour ses premières attaques de sites de préfectures françaises, dix jours après s'être attaqué de même à la plateforme de blogs OverBlog, le 14 juillet 2011, alors qu'il recevait pour la première fois à son domicile de Puy-l'Evêque, dans le Lot, la visite de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest accompagnée de plusieurs autres brestois.
La date du 18 juillet correspond quant à elle à l'anniversaire de la première plainte que j'avais moi-même rédigée contre eux cette année-là, après avoir reçu par La Poste des éléments de preuve formels de leurs piratages informatiques à mon encontre. Il s'agit donc de la première de mes plaintes dont ils aient eu le texte avant la police ou les autorités judiciaires, puisqu'ils me pirataient depuis déjà longtemps de manière à capter en temps réel tout ce que j'écrivais.
Leurs diverses surveillances illicites à mon encontre leur avaient d'ailleurs permis de savoir que je me rendrais à La Poste le 20 juillet 2011 pour envoyer cette lettre en recommandé avec accusé de réception à l'un de ses destinataires, et de s'amuser en conséquence à "planter" ce jour toute l'informatique postale.
En 2011, selon ses propres dires, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne s'attaquait toujours qu'à "l'informatique mondiale", et bien sûr, aux autorités françaises, qu'il a toujours eues dans le collimateur, mais de plus en plus à compter de l'année 2008.
Le 25 juillet 2014 au soir, alors que la préparation des attentats de janvier 2015 à Paris avait vraisemblablement commencé, le malade mental se mettait à me jouer les Chinois de Thaïlande sur Petitcoucou en utilisant un groupe d'adresses IP renvoyant à des localités de la région de Fuzhou, où Saïd Kouachi se fournissait en fausses Nike.
Le 13 avril dernier, il avait recommencé le même jeu à partir d’un groupes d’adresses IP localisées en Allemagne. Il avait alors laissé tomber les articles sur lesquels il cliquait sans cesse à partir de ses adresses IP chinoises pour ne plus s’intéresser qu’aux catégories d’articles de Petitcoucou – même chose pour Justinpetitcoucou.
Or, il y a deux ou trois jours, le 24 me semble-t-il, il a recommencé à cliquer comme un fou sur tous les articles qui l’avaient tellement excité en 2014, mais cette fois-ci à partir d’un groupe d’adresses IP en Italie. Cela n’a duré que quelques heures.
Ces « signaux de fumée » qu’il se plaît à m’adresser sont toujours significatifs, même si je ne suis pas toujours capable d’en déterminer très précisément le sens.
Ils me semblent en tous les cas confirmer la piste de sérieuses complicités en Italie, ce que j’avais déjà noté au mois de février dernier en examinant les « spams » personnalisés qu’il m’avait envoyés en 2015.
Ils me font craindre également que l’Italie ne soit la prochaine cible d’attaques « islamistes », tout comme l’Allemagne l’est récemment devenue.
Elle s’y prépare effectivement depuis l’attaque d’hier à Saint-Etienne-de-Rouvray.
http://www.medias-presse.info/attentat-de-nice-possibles-complices-du-terroriste-en-italie/58226
Attentat de Nice : possibles complices du terroriste en Italie
in Europe, International, Italie / by Francesca de Villasmundo / on 19 juillet 2016 at 12 h 04 min /
Des enquêteurs italiens des services spéciaux enquêtent sur des Tunisiens résidents en Italie, dans la province de Bari. Ils auraient été en contact, au cours des semaines qui ont précédé l’attentat de Nice, avec le terroriste d’origine tunisienne également.
Ce sont les autorités judiciaires françaises qui ont demandé ces vérifications.
D’ailleurs, le magistrat anti-mafia, Roberto Rossi, durant ces derniers mois, a ouvert différentes enquêtes concernant des transits suspects dans le port de Bari et sur le rôle du chef-lieu des Pouilles comme base logistique de soutien aux foreign fighters.
Les recoupements qui ont lieu actuellement sur l’attentat de Nice peuvent laisser émerger des possibles complices du terroriste en Italie. Ce serait une preuve supplémentaire de l’urgente nécessité d’une étroite collaboration entre les différents services et forces de sécurité des divers pays européens pour combattre un terrorisme à l’échelle internationale et aux ramifications trans-nationales.
Francesco de Villasmundo
http://www.secoloditalia.it/2016/07/nizza-lattentatore-in-contatto-tunisini-bari-indaga-digos/
Terrorisme. Nice : une possible piste italienne
Publié le
A la demande des autorités françaises, la division antiterroriste de la police italienne a procédé à des contrôles et à une perquisition. Elle se penche sur le profil de l’un des gardés à vue en France, qui a séjourné à Bari, dans le sud du pays.
A quelques kilomètres de Nice, de l’autre côté de la frontière, le journal gênois Il Secolo XIX l’annonce en titre : “Nice : une piste italienne émerge”.
Parmi les sept personnes placées en garde à vue dans le cadre de
l’enquête sur l’attentat qui a fait 84 morts le 14 juillet, figurent
trois Tunisiens, explique le journal. Et “celui sur lequel se
concentrent la plupart des soupçons a vécu plusieurs années dans les
Pouilles [sud de la péninsule], d’après ses documents”.
A l’instigation de la magistrature française, “les agents de la division antiterroriste de Bari ont procédé à des contrôles sur plusieurs citoyens tunisiens résidents du chef-lieu des Pouilles”, indique Il Fatto Quotidiano. D’après Il Secolo XIX, une perquisition a eu lieu dans un appartement, mais celui-ci était vide et les voisins ont affirmé ne pas avoir vu son occupant “depuis quelque temps”.
“Quand le Tunisien est-il retourné à Nice ?” s’interroge le journal, qui précise que celui-ci a été contrôlé en 2015 à la frontière, à Vintimille, “à la même période que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel”, responsable présumé de l’attentat.
Cet homme, que le journal napolitain Il Mattino désigne comme “C.C.”, figure parmi ceux qui “ont continué à échanger des messages et des appels avec Bouhlel jusqu’au matin du jour de l’attentat”. D’après le quotidien, il n’avait pas d’antécédents judiciaires, était titulaire d’un permis de séjour français, et avait séjourné à Bari il y a trois ans, puis à partir de janvier de cette année.
La Repubblica relève que, d’après les premiers résultats de l’enquête italienne, l’homme n’aurait pas eu de contact avec les milieux islamistes.
Enfin, Il Fatto Quotidiano observe, à l’instar des agences de presse, que le magistrat chargé de l’affaire a ouvert, ces derniers années, “plusieurs dossiers d’enquête portant justement sur les passages suspects au départ du port de Bari, et sur le rôle du chef-lieu apulien comme base logistique des combattants étrangers” qui cherchent à rejoindre le djihad. Et, comme l’établissait La Repubblica peu après les attentats du 13 novembre, c’est aussi par Bari, point de départ d’un ferry pour Patras, en Grèce, qu’a transité Salah Abdeslam à l’été 2015.
A l’instigation de la magistrature française, “les agents de la division antiterroriste de Bari ont procédé à des contrôles sur plusieurs citoyens tunisiens résidents du chef-lieu des Pouilles”, indique Il Fatto Quotidiano. D’après Il Secolo XIX, une perquisition a eu lieu dans un appartement, mais celui-ci était vide et les voisins ont affirmé ne pas avoir vu son occupant “depuis quelque temps”.
“Quand le Tunisien est-il retourné à Nice ?” s’interroge le journal, qui précise que celui-ci a été contrôlé en 2015 à la frontière, à Vintimille, “à la même période que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel”, responsable présumé de l’attentat.
Cet homme, que le journal napolitain Il Mattino désigne comme “C.C.”, figure parmi ceux qui “ont continué à échanger des messages et des appels avec Bouhlel jusqu’au matin du jour de l’attentat”. D’après le quotidien, il n’avait pas d’antécédents judiciaires, était titulaire d’un permis de séjour français, et avait séjourné à Bari il y a trois ans, puis à partir de janvier de cette année.
La Repubblica relève que, d’après les premiers résultats de l’enquête italienne, l’homme n’aurait pas eu de contact avec les milieux islamistes.
Enfin, Il Fatto Quotidiano observe, à l’instar des agences de presse, que le magistrat chargé de l’affaire a ouvert, ces derniers années, “plusieurs dossiers d’enquête portant justement sur les passages suspects au départ du port de Bari, et sur le rôle du chef-lieu apulien comme base logistique des combattants étrangers” qui cherchent à rejoindre le djihad. Et, comme l’établissait La Repubblica peu après les attentats du 13 novembre, c’est aussi par Bari, point de départ d’un ferry pour Patras, en Grèce, qu’a transité Salah Abdeslam à l’été 2015.
À lire aussi
http://www.lejdd.fr/Societe/Un-complice-de-Mohamed-Lahouaiej-Bouhlel-mene-vers-l-Italie-798784
Un complice de Mohamed Lahouaiej Bouhlel mène vers l'Italie
Parmi les trois principaux mis en examen, Chokri C. semble jouer un rôle pivot. Les policiers français et italiens s’intéressent à ses séjours dans les Pouilles.
Paru dans leJDD L'enquête sur les complices de Mohamed Lahouaiej Bouhlel mène en Italie. (Reuters)
Jour
après jour, les six juges d'instruction et les 400 enquêteurs chargés
des investigations sur l'attentat du 14 juillet à Nice en apprennent
davantage sur leur auteur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel,
et sur ses soutiens. D'après l'analyse des clichés, messages audio et
écrits retrouvés dans les téléphones et ordinateurs saisis, le Tunisien
de 31 ans "semble avoir envisagé et mûri plusieurs mois avant son
passage à l'acte", selon le procureur François Molins.
L'homme a semé derrière lui de nombreux indices. Comme cette "fiche" manuscrite qu'il photographie avec son portable à 17h09 le 14 juillet, où figurent dix numéros exploitables. Ou ce message audio enregistré peu après via un logiciel de dictée et jamais envoyé à son destinataire : "Le pistolet que tu m'as donné est très bien. Dis à ton copain qu'il m'en ramène cinq. Chokri et ses amis sont prêts pour le mois prochain, maintenant ils sont chez Walid." Autant d'éléments ayant mené aux trois hommes mis en examen, jeudi, pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" et écroués.
Qui sont ces "amis"? Les policiers, très prudents sur l'hypothèse d'une seconde action prévue, épluchent le parcours des protagonistes identifiés. Parmi eux, Chokri C., un Tunisien de 37 ans né à Sousse, au casier vierge. Son itinéraire a orienté l'enquête vers le sud de l'Italie, dans les Pouilles, où il aurait vécu entre 2013 et 2015. "D'abord à Gravina puis à Crispiano, où il a travaillé dans un hôtel qui a fermé depuis, en tant que manager selon ses dires", indique Giuliano Foschini, reporter à La Repubblica, citant des sources de l'antiterrorisme italien. Selon ces informations, lundi, les enquêteurs français sont entrés en contact avec leurs homologues italiens.
Peu après, le procureur de la République de Bari, Giuseppe Volpe, et son substitut Renato Nitti ont fait perquisitionner la dernière adresse connue de Chokri C. "Des documents récupérés sont en cours de traduction et d'analyse", confirme une source judiciaire française.
Depuis son retour en France en 2015, Chokri C. semble avoir conservé des contacts en Italie avec des Tunisiens et des Albanais. Pour l'heure, aucun lien n'apparaît entre ces derniers et le couple d'Albanais niçois (Artan H. et sa compagne Enkelejda Z.) soupçonné d'avoir fourni un pistolet (destiné à Bouhlel) à un intermédiaire. "Les amis de Chokri sont d'autres Albanais. Ils ne semblent pas avoir de contact avec le terrorisme ou le crime organisé", précise Giuliano Foschini.
«Jusqu'à présent, on exploite tous ces indices et on tombe sur les bonnes personnes»
Autre point flou : Chokri C. serait revenu à Gravina peu avant le 14 juillet. "Cette information n'est pas confirmée. Si elle l'est, il faudra comprendre le but de ce retour. Mais la piste italienne n'est qu'un élément parmi les autres", nuance un enquêteur. La proximité de Bari, point de passage stratégique vers la Grèce, mérite de l'explorer.
Chokri C. et Lahouaiej Bouhlel entretenaient de nombreux contacts. Le 4 avril 2016, le premier envoie ce message via Facebook au second : "Charge le camion, mets dedans 2.000 tonnes de fer, et nique, coupe-lui les freins mon ami et moi je regarde." Le 12 juillet, à 20 h 30, il se tient aux côtés du terroriste dans le camion sur la promenade des Anglais. Ses empreintes y ont été relevées. Un repérage? L'homme semble jouer un rôle pivot : il a aussi échangé 150 contacts en un an avec Mohamed Walid G., deuxième complice présumé, et son prénom apparaît dans plusieurs messages. Y compris dans les derniers SMS envoyés par Bouhlel à un troisième complice présumé, Ramzi A., un quart d'heure avant l'attaque du 14 juillet.
Le rôle des deux autres mis en examen pour complicité d'assassinat se dessine. Il y a "le vieil ami" Mohamed Walid G., un Franco-Tunisien de 40 ans né à La Marsa, près de Tunis, qui connaît Lahouaiej Bouhlel depuis quinze ans. Ils ont échangé 1.278 fois entre juillet 2015 et juillet 2016. Trois jours après l'attaque de Charlie-Hebdo, il lui envoie ces mots : "Je ne suis pas Charlie… Je suis content, ils ont ramené les soldats d'Allah pour finir le travail." A-t-il joué un rôle dans la radicalisation du chauffeur-livreur? Leur proximité est attestée ; en témoignent des clichés extraits du portable de Lahouaiej Bouhlel montrant Mohamed Walid G. dans le camion les 11 et 13 juillet. Le 15 juillet, il se rend sur la promenade pour se filmer et filmer "la scène du crime". Enfin, la téléphonie révèle ses 150 échanges en un an avec Chokri C. Est-il un entremetteur?
Dernier rouage dans les préparatifs, Ramzi A., un Franco-Tunisien de 21 ans né à Nice. Ce délinquant condamné six fois entre 2013 et 2015 pour vols, violences et usage de stupéfiants aurait servi d'intermédiaire pour fournir le pistolet de calibre 7.65 à Bouhlel. Il a livré le nom de son fournisseur, l'Albanais Artan H., et l'adresse d'une cave à Nice, où un fusil d'assaut kalachnikov et des munitions ont été saisis, sans que l'on sache à quoi il était destiné. À une future action? Le 14 juillet, à 22 h 27, c'est à Ramzi A. que Lahouaiej Bouhlel envoie ses ultimes SMS, le félicitant pour le "pistolet" et évoquant "cinq" autres armes.
Pourquoi, malgré la préméditation de l'attaque, Lahouaiej Bouhlel et ses complices laissent-ils tant de traces? "Jusqu'à présent, on exploite tous ces indices et on tombe sur les bonnes personnes", confie un enquêteur, perplexe. Mais aucun lien direct n'a encore été établi avec l'État islamique.
L'homme a semé derrière lui de nombreux indices. Comme cette "fiche" manuscrite qu'il photographie avec son portable à 17h09 le 14 juillet, où figurent dix numéros exploitables. Ou ce message audio enregistré peu après via un logiciel de dictée et jamais envoyé à son destinataire : "Le pistolet que tu m'as donné est très bien. Dis à ton copain qu'il m'en ramène cinq. Chokri et ses amis sont prêts pour le mois prochain, maintenant ils sont chez Walid." Autant d'éléments ayant mené aux trois hommes mis en examen, jeudi, pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" et écroués.
Qui sont ces "amis"? Les policiers, très prudents sur l'hypothèse d'une seconde action prévue, épluchent le parcours des protagonistes identifiés. Parmi eux, Chokri C., un Tunisien de 37 ans né à Sousse, au casier vierge. Son itinéraire a orienté l'enquête vers le sud de l'Italie, dans les Pouilles, où il aurait vécu entre 2013 et 2015. "D'abord à Gravina puis à Crispiano, où il a travaillé dans un hôtel qui a fermé depuis, en tant que manager selon ses dires", indique Giuliano Foschini, reporter à La Repubblica, citant des sources de l'antiterrorisme italien. Selon ces informations, lundi, les enquêteurs français sont entrés en contact avec leurs homologues italiens.
Des documents en cours de traduction et d'analyse
Peu après, le procureur de la République de Bari, Giuseppe Volpe, et son substitut Renato Nitti ont fait perquisitionner la dernière adresse connue de Chokri C. "Des documents récupérés sont en cours de traduction et d'analyse", confirme une source judiciaire française.
Depuis son retour en France en 2015, Chokri C. semble avoir conservé des contacts en Italie avec des Tunisiens et des Albanais. Pour l'heure, aucun lien n'apparaît entre ces derniers et le couple d'Albanais niçois (Artan H. et sa compagne Enkelejda Z.) soupçonné d'avoir fourni un pistolet (destiné à Bouhlel) à un intermédiaire. "Les amis de Chokri sont d'autres Albanais. Ils ne semblent pas avoir de contact avec le terrorisme ou le crime organisé", précise Giuliano Foschini.
«Jusqu'à présent, on exploite tous ces indices et on tombe sur les bonnes personnes»
Autre point flou : Chokri C. serait revenu à Gravina peu avant le 14 juillet. "Cette information n'est pas confirmée. Si elle l'est, il faudra comprendre le but de ce retour. Mais la piste italienne n'est qu'un élément parmi les autres", nuance un enquêteur. La proximité de Bari, point de passage stratégique vers la Grèce, mérite de l'explorer.
Chokri C. et Lahouaiej Bouhlel entretenaient de nombreux contacts. Le 4 avril 2016, le premier envoie ce message via Facebook au second : "Charge le camion, mets dedans 2.000 tonnes de fer, et nique, coupe-lui les freins mon ami et moi je regarde." Le 12 juillet, à 20 h 30, il se tient aux côtés du terroriste dans le camion sur la promenade des Anglais. Ses empreintes y ont été relevées. Un repérage? L'homme semble jouer un rôle pivot : il a aussi échangé 150 contacts en un an avec Mohamed Walid G., deuxième complice présumé, et son prénom apparaît dans plusieurs messages. Y compris dans les derniers SMS envoyés par Bouhlel à un troisième complice présumé, Ramzi A., un quart d'heure avant l'attaque du 14 juillet.
Un fusil d'assaut kalachnikov et des munitions ont été saisis
Le rôle des deux autres mis en examen pour complicité d'assassinat se dessine. Il y a "le vieil ami" Mohamed Walid G., un Franco-Tunisien de 40 ans né à La Marsa, près de Tunis, qui connaît Lahouaiej Bouhlel depuis quinze ans. Ils ont échangé 1.278 fois entre juillet 2015 et juillet 2016. Trois jours après l'attaque de Charlie-Hebdo, il lui envoie ces mots : "Je ne suis pas Charlie… Je suis content, ils ont ramené les soldats d'Allah pour finir le travail." A-t-il joué un rôle dans la radicalisation du chauffeur-livreur? Leur proximité est attestée ; en témoignent des clichés extraits du portable de Lahouaiej Bouhlel montrant Mohamed Walid G. dans le camion les 11 et 13 juillet. Le 15 juillet, il se rend sur la promenade pour se filmer et filmer "la scène du crime". Enfin, la téléphonie révèle ses 150 échanges en un an avec Chokri C. Est-il un entremetteur?
Dernier rouage dans les préparatifs, Ramzi A., un Franco-Tunisien de 21 ans né à Nice. Ce délinquant condamné six fois entre 2013 et 2015 pour vols, violences et usage de stupéfiants aurait servi d'intermédiaire pour fournir le pistolet de calibre 7.65 à Bouhlel. Il a livré le nom de son fournisseur, l'Albanais Artan H., et l'adresse d'une cave à Nice, où un fusil d'assaut kalachnikov et des munitions ont été saisis, sans que l'on sache à quoi il était destiné. À une future action? Le 14 juillet, à 22 h 27, c'est à Ramzi A. que Lahouaiej Bouhlel envoie ses ultimes SMS, le félicitant pour le "pistolet" et évoquant "cinq" autres armes.
Pourquoi, malgré la préméditation de l'attaque, Lahouaiej Bouhlel et ses complices laissent-ils tant de traces? "Jusqu'à présent, on exploite tous ces indices et on tombe sur les bonnes personnes", confie un enquêteur, perplexe. Mais aucun lien direct n'a encore été établi avec l'État islamique.
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