Et voilà, le territoire ukrainien étant sur le point d'être abandonné par une partie des belligérants, on revient en Syrie...
Tirs de roquettes sur la frontière turque depuis la Syrie, trois morts et six blessés
Des tirs de roquettes depuis le territoire syrien ont visé lundi 21 novembre la ville turque frontalière de Karkamis, faisant trois morts et six blessés, a annoncé le ministre turc de l'Intérieur.
«Trois de nos citoyens ont perdu la vie. L'un d'eux est un enfant, un autre est un enseignant», a indiqué Süleyman Soylu en direct à la télévision, promettant une «réponse forte». Le ministre de l'Education, Mahmut Özer, a pour sa part évoqué «trois morts et dix blessés».
Le gouverneur de la province de Gaziantep, Davut Gül, avait auparavant fait état de deux morts et six blessés, dont deux graves, après que «cinq mortiers/roquettes ont été tirés (...) en direction du centre de Karkamis».
Des images publiées par des médias turcs, dont l'agence de presse officielle Anadolu, montrent les vitres brisées d'un établissement scolaire, ainsi qu'un poids lourd en flammes. Selon Anadolu, les roquettes ont touché un lycée et deux maisons, ainsi qu'un camion près du poste-frontière qui relie Karkamis à la ville syrienne de Jarablus. Des tirs de roquettes depuis la Syrie avaient déjà atteint dimanche un poste-frontière turc, faisant au moins huit blessés, deux soldats et six policiers turcs.
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La Turquie a mené dimanche des raids aériens dans le nord de l'Irak et de la Syrie qui ont fait une trentaine de morts dans plusieurs régions sous contrôle des forces kurdes syriennes et du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, accusés par Ankara d'avoir commandité l'attentat qui a fait six morts et 80 blessés le 13 novembre à Istanbul.
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Turquie : Erdogan promet une opération terrestre en Syrie
L’armée turque a mené dimanche une série de raids aériens, qui ont fait une trentaine de morts dans les régions du nord de l’Irak et de la Syrie sous contrôle des forces kurdes et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
« Il n’est pas question » que l’opération lancée dimanche 20 novembre par l’aviation turque contre des positions kurdes du nord de la Syrie et de l’Irak se limite à une dimension aérienne, a promis le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
« Les unités compétentes, notre ministère de la défense et notre état-major décideront ensemble de la puissance qui doit être engagée par nos forces terrestres (…) Nous avons déjà prévenu : nous ferons payer ceux qui nous dérangent sur notre territoire », a déclaré lundi 21 novembre le chef de l’Etat, qui s’adressait à la presse à son retour du Qatar, où il a assisté à l’ouverture de la Coupe du monde de football.
Les raids aériens, qui ont fait une trentaine de morts dimanche en Syrie, ont été menés en représailles à l’attentat qui a fait six morts le 13 novembre à Istanbul et qu’Ankara impute aux « terroristes » kurdes. Dimanche soir et lundi matin, les tirs de roquettes en provenance de Syrie ont fait trois morts et une quinzaine de blessés du côté turc de la frontière.
S’agissant de l’opération « Griffe armée » lancée dimanche contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de défense du peuple (YPG), « elle a été menée par 70 avions et drones. Ils se sont enfoncés de 140 kilomètres dans le nord de l’Irak et de 20 kilomètres dans le nord de la Syrie » a précisé le président.
M. Erdogan a dit, par ailleurs, n’avoir eu « aucune discussion » avec ses homologues américain et russe, Joe Biden et Vladimir Poutine, au sujet de l’opération. Les Etats-Unis soutiennent les YPG dans la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique et la Russie appuie les milices engagées aux côtés des forces syriennes dans la même région.
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