Il est question de faire parler les non-matheux, c'est-à-dire ceux que l'on entend déjà beugler dans les médias à longueur de journée depuis tant d'années, avec tous les succès que l'on sait : en 2018, avant la réforme Blanquer de 2019, la situation était déjà catastrophique (cf. dernier des articles rapportés ci-dessous), il était même question d'y remédier, et on a fait exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire.
Je préconise au contraire qu'on cesse d'écouter les suprémacistes du neurone défaillant ou de la débilité mentale, dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi est une icône incontestable, pour tenter de faire le point sur la répression ultra-violente dont les matheux sont victimes en France depuis tellement d'années. La première des nécessités est d'y mettre un terme et de faire également cesser toutes les propagandes anti-maths ou anti-matheux qui l'accompagnent : les matheux seraient des "sans coeur" tous très très très méchants, sans aucune empathie, aucune sensibilité, ils sont inhumains, ce sont des robots, ils ne sont pas même pas intelligents, ce sont tous des fous et des débiles mentaux - tu veux faire des maths ? t'as pas fini de t'en prendre dans la gueule... Ah bon, si c'est comme ça je vais faire autre chose, je ne suis pas suicidaire, et puis je suis quelqu'un de bien, je ne suis pas méchant, ou méchante, je ne tue pas les enfants mâles...
Pour mémoire, au mois d'avril 2013, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest avait organisé à mon encontre avec ses complices magistrats ultra corrompus un gros procès devant le Tribunal Correctionnel de Brest où elle avait fait venir comme au spectacle les élèves de 4ème d'une de ses amies professeur d'éducation civique, afin qu'ils y reçoivent une leçon de citoyenneté à son goût : faire des maths, c'est très très mal, il n'y a que des fous qui font ça, et voilà ce qu'il en coûte...
Il faudra au moins un gros procès de ces suprémacistes de la débilité mentale et assassins d'ingénieurs pour inverser la tendance.
Assises des mathématiques : face au risque d’un déclassement, une mobilisation de la communauté
Démontrer à quel point les mathématiques sont au cœur de la société est un des enjeux des Assises des mathématiques organisées à l’Unesco du 14 au 16 novembre.
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En annonçant, dimanche 13 novembre, le retour d’un volume horaire obligatoire de maths au lycée en 1re, le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, braque les projecteurs sur une discipline qui a choisi de sonner l’alarme sur son avenir par trois jours de discussions, du 14 au 16 novembre, lors d’Assises des mathématiques à l’Unesco, organisées par le CNRS.
La matière se trouve en effet dans une situation délicate, entre des constats flatteurs mais une multitude de nuages sombres qui inquiètent pour son futur. « Risque de déclassement », « sous-financement », « évolution alarmante »… sont des mots employés par le premier état des lieux de la discipline établi par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), le 9 novembre, en amont des Assises.
Lors de cet événement, les sept groupes de travail ont également dressé des constats proches sur l’enseignement, l’innovation, les carrières, le financement, la place des maths dans la société… avec des propositions mises en débat qui visent à redresser la barre. « Nous espérons un plan national pour les maths car on a besoin d’une mobilisation de la communauté et d’une réflexion générale sur notre discipline et ses interactions », rappelle Stéphane Jaffard, responsable des assises et professeur à l’université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne, qui publiera un livre blanc avant la fin de l’année. « Cela doit permettre de prendre conscience de l’importance des maths dans nos sociétés, au-delà des souvenirs d’élèves que les gens en ont. Cartes bancaires, ordinateurs… tout repose sur des maths, rappelle Philippe Biane (CNRS), copilote du groupe “Maths en prise avec le monde réel”. On ne peut pas se permettre de perdre ces compétences, sinon on le paiera cher. » « On joue notre futur », renchérit Rémi Monasson (CNRS), copilote du groupe dit « Maths et société ».
Faire parler des non-matheux
« Les précédents colloques étaient trop dans l’esprit “les matheux parlent aux matheux”, sans beaucoup d’impact hors de notre communauté. D’où l’idée, cette fois, de faire parler prioritairement des non-matheux qui expriment les nouveaux besoins de maths qu’ils rencontrent. Et le constat est clair, on n’en a jamais eu autant besoin », insiste Stéphane Jaffard. Sans maths, impossible de relever les défis concernant la santé, le climat, l’énergie, les transports… qui nécessitent de modéliser, d’optimiser, d’analyser… Un rapport socio-économique du CNRS estime d’ailleurs à 17,6 % du PIB l’impact des mathématiques en 2019 en France.
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Mathématiques en France : la situation est « très préoccupante », estime le CNRS
« La situation est très préoccupante et sera catastrophique si nous ne faisons rien », avertit le président du CNRS Antoine Petit.
Le président du CNRS Antoine Petit a jugé « très préoccupante » la situation des mathématiques en France, à l’ouverture des assises de cette discipline qui va redevenir obligatoire pour tous les lycéens de la filière générale à compter de la rentrée 2023.
« La situation est très préoccupante et sera catastrophique si nous ne faisons rien », a déclaré Antoine Petit, en mentionnant le niveau insuffisant des élèves français dans l’enquête internationale Pisa et la pénurie d’enseignants dans cette matière.
Le nombre d’enseignants-chercheurs baisse
L’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI), qui dépend du CNRS, a rapporté la semaine dernière une « baisse de 8 % du nombre d’enseignants-chercheurs en mathématiques depuis l’année 2020 ».
Les Assises, qui se tiennent à Paris jusqu’à mercredi, doivent dresser un état des lieux de la discipline, identifier les nouveaux besoins en mathématiques et formuler des propositions pour y répondre.
« La discipline est au cœur de notre société, elle est cruciale pour répondre aux défis », a déclaré la ministre de la Recherche Sylvie Retailleau, citant par exemple les sciences du climat et de l’environnement, qui demandent des capacités de calcul et de modélisation mathématiques toujours plus poussées. Ou encore « les sciences du vivant pour le traitement statistique des données et le suivi épidémiologique ».
Retour d’un enseignement obligatoire pour tous les lycéens
Une table ronde des Assises est consacrée aux questions sociétales dans les mathématiques, où les femmes sont sous-représentées, de l’enseignement secondaire jusqu’à la recherche.
Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a ainsi estimé que « l’avenir de l’excellence française en mathématiques se trouve largement du côté des filles ». « Notre objectif est la parité filles-garçons », a déclaré le ministre qui a annoncé dimanche le retour d’un enseignement « obligatoire » de la discipline pour tous les lycéens en 2023.
Lire aussi : Lycée. Chute vertigineuse des filles en classe de maths, la réforme Blanquer pointée du doigt
Les intervenants ont insisté sur l’importance de replacer les mathématiques au cœur de l’enseignement, dès le plus jeune âge.
Un « minimum citoyen» pour « affronter la vie de tous les jours »
« On n’arrivera pas à changer les choses si la vision des mathématiques ne change pas dans la société », a dit à l’AFP Hugo Duminil-Copin, lauréat 2022 de la prestigieuse médaille Fields. Il a jugé indispensable que chacun dispose d’un « minimum citoyen » en la matière, pour que chacun « puisse affronter la vie de tous les jours ».
Niveau en maths "catastrophique" des élèves français : et vous, sauriez-vous résoudre un problème de CM1 ?
Source : Sujet JT LCI
FAITES
LE TEST - Le député LREM Cédric Villani présente ce lundi une série de
mesures pour améliorer l'apprentissage des maths et le niveau des élèves
français, jugé "catastrophique". A cette occasion, LCI vous propose de
plancher sur quelques problèmes soumis à des élèves de CM1 dans le cadre
de l'étude internationale Timms.
On savait que les Français étaient mauvais en maths, mais à ce point-là… La lanterne rouge ! Fin 2016, l'étude internationale Timms (Trends in International Mathematics and Science Study), après avoir fait plancher 5.000 écoliers de CM1, avait délivré des résultats consternants pour les petits Français : les pires de l'Union européenne en mathématiques, loin derrière l’Asie (Singapour, Hong Kong, Corée du Sud, Taïwan et Japon sont en tête). Un triste constat auquel le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer veut tenter de remédier. Pour ce faire, il pourra s'appuyer sur les 21 propositions formulées ce lundi dans le rapport qu'il avait commandé au mathématicien Cédric Villani et à l'inspecteur général de l'Education national Charles Torossian. Parmi leurs préconisations pour relever le niveau en maths jugé "catastrophique" de nos écoliers : renforcer le poids de cette discipline dans la formation des instits, encourager la manipulation d'objets à l'école en s'appuyant sur la méthode dite de Singapour, proposer aux lycéens un module de "réconciliation"...
En attendant de voir quelles suites seront données à ce rapport, il n'est pas inutile de se poser la question : et vous, quel est votre niveau en maths ? LCI a pioché dans les exercices proposés dans le cadre de l'étude Timms, et vous en soumet. L'idée est d'évaluer les quatre domaines balayés par le programme : nombre et calcul, géométrie, grandeurs et mesure, organisation et gestion de données. Ne paniquez pas, ça va aller.
Vous avez bien lu ? Et maintenant, les questions. Astuce : n’hésitez pas à manier les multiplications et divisions. Normalement, pas encore besoin de sortir la règle de 3.
Et ce n'est pas fini.
C'est bon ? Ramassage des copies. On vous fait grâce du détail des calculs, mais comme c'est toujours frustrant de ne pas avoir la réponse officielle, les voici : A : 10 cartes de BD ; B : 12 cartes de sport ; C : 12 cartes de BD et 9 cartes de sport, il faut échanger contre des cartes de BD ; D (ça se corse) : 10 ; E (encore plus compliqué) : 6.
On souffle un peu, et on repart pour un autre casse-tête, pardon, problème de mathématiques.
Et la réponse est : 3/5. Vous avez réussi ? Vous êtes pleinement confiant en vos capacités ? Alors, passons au niveau supérieur, un petit exercice de terminale. On rigole moins…
Ou encore...
Car le TIMSS a aussi une version "advanced" pour les élèves en terminale scientifique. Et là, miracle, en maths, les lycéens français se situaient dans la moyenne. Et si l'on ne prend que les résultats des terminales S à dominante maths (les autres sont en spécialité physique ou biologie) ou qui se destinent à une prépa, ils étaient même dans le groupe de tête, avec la Russie et le Liban. Happy end ? Avec un bémol, alors : seuls neuf pays ayant participé à cette enquête, les comparaisons entre nations étaient ici à manier avec précaution. Dommage, on y était presque...
La rédaction de LCI
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