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mardi 2 décembre 2025

Nicolas Gonidec, Dominique Strauss-Kahn, Georges Tron... de grands malades chez les élus...

Pour rappel :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Tron

Affaire judiciaire

Adepte de réflexologie plantaire, Georges Tron est accusé en , en pleine affaire Dominique Strauss-Kahn, de viols et d'agressions sexuelles : deux anciennes employées de Draveil (Virginie Ettel et Éva Loubrieu) déposent plainte en affirmant qu'il a profité — en compagnie de son adjointe à la culture, Brigitte Gruel — des séances de massage de pieds qu'il leur prodiguait pour leur imposer des rapports sexuels (attouchements et pénétrations digitales)[21],[34]. Georges Tron se défend en arguant d'un complot organisé par des membres locaux du Front national (dont Philippe Olivier) sur fond de spéculation immobilière à Draveil[35].

Le , il est mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité », et placé sous contrôle judiciaire[36]. Les plaignantes sont menacées à plusieurs reprises[37]. Le , les juges d'instruction prononcent un non-lieu en sa faveur, conformément aux réquisitions du parquet d'Évry[38]. Mais ce non-lieu est infirmé le par la cour d'appel de Paris, qui renvoie les accusés devant les assises[39]. En , la cour de cassation confirme l'arrêt de la cour d'appel de Paris[40].

À partir du , Georges Tron comparaît pour « viols et agressions sexuelles en réunion » devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, aux côtés de Brigitte Gruel[41],[42]. Il est défendu par Éric Dupond-Moretti et son associé Antoine Vey. Pendant le procès, alors qu'il continue à clamer son innocence, il est dépeint comme autoritaire et séducteur, quatre de ses collaboratrices — outre les deux plaignantes — reconnaissant avoir eu des relations sexuelles avec lui[43],[44],[45]. Alors que six ans de prison et cinq ans d'inéligibilité sont requis à son encontre[46], il est acquitté le [47]. Si la cour d'assises constate que Georges Tron et Brigitte Gruel ont bien « participé à des ébats sexuels en présence de tiers dans un climat général hypersexualisé », elle juge qu'il « n’a jamais été rapporté la preuve d’une contrainte »[47]. Le parquet général de Paris fait appel de cette décision[48].

Autocollant demandant la démission de Georges Tron après sa condamnation (pont de la Première-Armée-Française de Juvisy-sur-Orge, ).

À la suite de l’appel interjeté par le parquet, un nouveau procès se tient au début de l’année 2021, devant la cour d’assises de Paris. Le , après onze heures de délibéré, la juridiction le déclare coupable de viol et d’agressions sexuelles sur l’une des deux plaignantes, Virginie Ettel, tout en l’acquittant concernant les accusations de l’autre, Eva Loubrieu, et le condamne à cinq ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, assortis d’une peine d’inéligibilité de six ans et d'une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles[49]. Cette décision valant mandat de dépôt, il est placé en détention à la prison de la Santé, à Paris[50].

Son avocate Solange Doumic annonce le lendemain que Georges Tron se pourvoit en cassation. Sa décision lui permet de rester maire de Draveil depuis sa cellule, dans l'attente de la décision de la juridiction[51] ; alors que cette situation suscite les critiques notamment de l'opposition et d’associations féministes[52], il finit par démissionner de ses mandats de maire de Draveil et de vice-président de l'intercommunalité le suivant[53],[54].

Le 8 décembre 2021, son pourvoi en cassation est rejeté, ce qui rend sa condamnation définitive. Il annonce alors son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme[55]. Il est libéré de prison sous bracelet électronique le 29 mars 2022[56].

Une instruction pour subornation de témoin reste en cours[57],[56].

 

 

https://france3-regions.franceinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/oui-il-y-a-une-obsession-sexuelle-latente-l-aveu-de-nicolas-gonidec-au-premier-jour-de-son-proces-3258676.html

"Oui, il y a une obsession sexuelle latente" : l’aveu de Nicolas Gonidec au premier jour de son procès

 

Dès le premier jour de son procès à Quimper, Nicolas Gonidec, ancien élu et figure du milieu culturel breton, a lâché ce qu’aucune victime n’avait entendu jusqu’ici : l’existence d’une "obsession sexuelle latente" derrière ses actes. Un aveu qui bouleverse la salle et rebat les cartes d’un dossier longtemps noyé sous des justifications pseudo-médicales.

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Ce 1er décembre s’est joué un moment clé dans l’affaire Nicolas Gonidec. L’ex-élu municipal de Quimper, figure du paysage culturel breton, comparaît devant le tribunal correctionnel pour agressions sexuelles, prises de sang et injections illégales pratiquées sur des femmes. Longtemps, il a défendu l’idée de simples "protocoles" destinés à aider des personnes souffrant de phobies médicales. Ce premier jour d’audience a fait voler en éclats cette version.

Dès l’ouverture, la salle est comble. Les plaignantes sont nombreuses, d’autres ont vu leurs faits prescrits, certaines ont simplement témoigné lors de l’enquête. Toutes partagent le même malaise : celui d’avoir cru rendre service à un homme présenté comme un acteur incontournable du monde culturel breton.

Conditionnement psychique et manipulation

Le président du tribunal met d’abord en lumière la mécanique mise en place par Nicolas Gonidec. Il parle de "conditionnement psychique" et de "manipulation". Il insiste sur le caractère insidieux du procédé : "Vous utilisiez le conditionnement psychique, la manipulation. Cela avec un caractère très progressif pour aller vers l’obéissance. Et cela exclusivement vers des femmes."

Changez de thérapeute, si vous n’avancez pas.

Le procureur de Quimper à Nicolas Gonidec

Premier jour du procès de l'ex-élu à Quimper

Face à lui, l’accusé se tient droit, les traits tirés, pantalon saumon, veste cintrée et ton mesuré. Il évoque suivre une longue analyse avec une psychologue destinée à comprendre ce qu’il décrit comme une "deuxième personnalité". Une ligne de défense qui agace le ministère public. Le procureur ne cache plus son exaspération : "Changez de thérapeute, si vous n’avancez pas."

L'aveu de Nicolas Gonidec

Mais un point soulève l’incompréhension des juges. Comment une prétendue obsession pour les veines et les prises de sang conduit-elle à des gestes sexuels ? Le procureur le formule sans détour : "Comment expliquez-vous que de votre obsession pour les prises de sang, vous mettiez votre main dans la culotte de cette plaignante ?"

Silence. Nicolas Gonidec cherche un appui, répète ses expressions techniques, parle à nouveau de "protocole médical". Le procureur revient à la charge : "Pour la troisième et dernière fois, je vous le demande, comment expliquez-vous votre geste de masturbation sur la plaignante, en quoi cela répond à votre obsession pour les prises de sang ?"

Cette fois, l’accusé vacille. L’armure se fissure. Il lâche, d’une voix plus basse que le reste de ses interventions :

Oui, il y a une obsession sexuelle, latente, dans mes gestes.

Nicolas Gonidec

Premier jour du procès à Quimper, 1er décembre 2025

La salle retient son souffle. Ce sont des mots que les victimes n’avaient jamais entendus. Des mots qui changent la lecture du dossier. Certains visages se ferment, d’autres se crispent. Il ne s’agit plus seulement d’une fascination maladive pour les veines. Le procès prend un autre relief.

Le talent de l'accusé pour convaincre

Le président poursuit, rappelant des éléments du dossier : des vidéos retrouvées, enregistrées sans consentement, dans lesquelles des femmes "quasi nues sur votre table médicale". Nicolas Gonidec reconnaît les avoir regardées, parfois "des années après".

Le tribunal évoque un nombre de plaignantes "massif ", un système où l’accusé ciblait volontairement des femmes déjà fragilisées, persuadées de l’aider. "Le nombre de plaignantes, les preuves numériques, prouvent votre insistance et votre talent pour convaincre ces femmes qui pensaient aider l’autre", soupire le président.

Un système progessif pour aller vers l'agression

Ce premier jour place le procès sur une ligne claire. Les juges veulent comprendre le rôle de ces vidéos, les produits injectés, l’éventualité d’une soumission chimique et, surtout, cette dimension sexuelle désormais reconnue.

L’accusé, déjà condamné en 2021 pour des faits similaires, apparaît plus acculé qu’il ne l’était alors. Cette fois, son discours n’a plus tenu face à la répétition des faits et à la précision des questions.

À la suite de l’aveu de l’accusé, la victime s’est effondrée dans les bras de ses proches. Elle murmure, encore secouée : "Je pensais qu’il allait trouver des techniques pour ne pas répondre mais le procureur et le président ont réussi à lui faire dire les mots sur ses vraies envies derrière les prises de sang."

Pour les femmes présentes, l’objectif de Nicolas Gonidec n’était jamais uniquement médical mais cachait un désir de soumission sexuelle. Le président du tribunal souhaite faire la lumière sur la méthode "ultra progressive vers un but".

Pour l'avocat de Nicolas Gonidec, Maitre Yann Le Roux, son client est "dans une démarche de se libérer et de tout dire suite à cette instruction qui adébuté il y a quatre ans."

Nicolas Gonidec encourt jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Le procès se poursuit jusqu’au 5 décembre au tribunal correctionnel de Quimper.


 

https://france3-regions.franceinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/deja-condamne-encore-accuse-nicolas-gonidec-reconnait-continuer-a-pratiquer-des-prises-de-sang-liees-a-ses-pulsions-sexuelles-3259099.html

Déjà condamné, encore accusé, Nicolas Gonidec reconnaît continuer à pratiquer des prises de sang liées à ses pulsions sexuelles

 


Nouveau coup de tonnerre dans le procès de Nicolas Gonidec, ex-élu à Quimper et acteur majeur de la culture bretonne, jugé pour agressions sexuelles et prises de sang illégales. Devant une salle stupéfaite, l’accusé a reconnu continuer les prélèvements sanguins, désormais "avec [sa] nouvelle compagne", après l’aveu de ses obsessions sexuelles au cœur de son mécanisme.

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Les premiers aveux ont fait exploser la tension dans la salle. En reconnaissant son obsession sexuelle liée aux prises de sang et à l’usage de seringues sur le corps de femmes, alors qu’il n’a aucune formation médicale, Nicolas Gonidec a déclenché la colère d’un proche de victime. À la pause de la mi-journée, l’homme a menacé verbalement et physiquement l’accusé dans le palais de justice.

Sur la pointe bretonne, le procès Nicolas Gonidec remue des histoires et des traumatismes. Un homme qui manipulait des femmes pour caresser leurs corps des heures durant, tout en les maintenant sous son emprise.

Au moins 40 femmes victimes de Nicolas Gonidec

Ancien élu de Quimper, figure bien connue du milieu culturel breton, Nicolas Gonidec est aujourd’hui au centre d’un dossier hors norme. Une quarantaine de femmes l’accusent de prises de sang illégales et, pour certaines, d’agressions sexuelles.

Dès la reprise de l’audience, ce lundi 1er décembre, le président du tribunal déroule minutieusement la méthode de Nicolas Gonidec, un schéma de prédateur patient et calculateur. Il évoque un système construit sur des années, nourri d’une obsession sexuelle : "Elles arrivaient pour une photo de leur bras et finissaient quasi nues allongées sur une table dans un état comateux", expose-t-il.

Un prédateur méthodique doublé d’une personne médiatique

L’enquête révèle un stratagème rodé : fausses identités, faux labo médical, faux protocoles médicaux, promesses de rémunération, échanges par mail soigneusement scénarisés. Certaines femmes recevaient jusqu’à 400 euros pour des séances mêlant piqûres, garrots, photos et, progressivement, des massages pour atteindre "un orgasme thérapeutique".

"Pour les montants proposés cela relève de méthode corruptive" glisse Christophe Lepetitcorps, président du tribunal judiciaire en charge de l'affaire.

Une victime résume l’aura de l’accusé dans le milieu culturel : "Il en imposait. Son nom, sa présence… de base, on le croyait, on l’écoutait. Il nous demandait un service, on ne se méfiait pas". Le service étant des photos du corps pour des revues médicales. Et à chaque séance la zone de nudité augmentait.

Pour certaines, l’emprise et le mensonge ont duré jusqu’à dix ans.

 

Nicolas Gonidec en 2014, alors conseiller municipal délégué à la culture bretonne et aux événements culturels © Municipalité de Quimper

 

L’accusé aurait agressé toutes celles qu'il pouvait, insistant jusqu'à faire céder les plus refractaires, "comme la marée sur un château de sable" souligne le président de la Cour. Danseuses, musiciennes, femmes publiques, journalistes, chefs d'entreprises, voisines, jusqu’à des anciennes camarades d’école primaire.

Et cela sans laisser paraître le moindre remord. Et à chaque fois sous l'oeil de ses caméras.

Une "caverne d’Ali Baba" et des archives glaçantes

Dans un box à Fouesnant découvert après un interrogatoire, les enquêteurs saisissent un matériel effarant. Le président détaille : "Disque dur, cassettes VHS, kits de prélèvements de sang, anxiolytiques, lubrifiant, préservatifs, tubes à essai contenant des restes de sang… tout est en quantité."

Face à la liste, il interpelle l’accusé : "Vous êtes collectionneur ?"

"Je ne savais pas où les jeter… ", se défausse Nicolas Gonidec.

Les fichiers photos et vidéos retrouvés renforcent l’accusation : "Des fichiers organisés par répertoire, sous dossiers, avec prénom de victime, date. Des photos dès 1994, un grand nombre entre 2004 et 2020."

Certaines fichiers montrent des femmes parfois dénudées avec des seringues, d’autres en auto-masturbation, parfois en "état comateux". Des fichiers sécurisés plusieurs fois et consultés parfois des années après les faits.

Pour les victimes, la crainte que ces fichiers existent toujours est omniprésente. Nicolas Gonidec était également connu pour son savoir faire en informatique.

 

Une partie des pièces du dossier dans l'affaire des agressions de Nicolas Gonidec © Benoit Thibaut - France Télévisions
 

Un accusé impassible, presque impatient

Sur l’une des séries d’images, une victime apparaît poitrine nue, une seringue plantée dans le torse. Elle chancelle dans la salle en apprenant le nombre de consultation des années après les faits. L’accusé reste impassible et affirme n’avoir "aucun souvenir" des consultations d'images parfois au milieu de la nuit. Il semble agacé de continuer à répondre à des questions qui reviennent systématiquement sur son mécanisme.

Cette posture irrite le procureur, qui souligne à plusieurs reprises son manque total d’empathie pour les femmes tombées entre ses seringues.

Une attitude semblable à celle qu'il avait eue à la barre du tribunal de Saint-Brieuc en 2021.

Continuez vous aujourd'hui ? Oui

Déjà condamné à de la prison pour des faits similaires, agressions sexuels et prises de sang illicites, Nicolas Gonidec persiste à minimiser ses intentions, invoquant "une deuxième personnalité, celle d’un infirmier". Le président l’interroge frontalement :

"Actuellement, continuez-vous à pratiquer des prises de sang ?"

Réponse :

"Oui, dans le cadre privé avec ma nouvelle compagne. C’est notre fantasme et cela ne regarde que nous."

Dans le public, la sidération est immédiate. Pour les parties civiles, cette phrase dissipe définitivement tout doute :

"Personne n’est dupe", tranche Me Coadou, rappelant "l’amélioration technique du stratagème au fil des années" et son besoin de dénuder des femmes jeunes, connues. Pour l'avocat il n'y a pas "d'obsession" mais une volonté de prendre possession des corps.

 

Me Alan Coadou, avocat d'une jeune victime © Benoit Thibaut - France Télévisions
 

Une nouvelle procédure en cours

Avant la fin de cette première journée au tribunal, le procureur enfonce le clou :"Pour de tels faits, y a-t-il d’autres procédures en cours, autres que celles jugées ici ?"

Une nouvelle fois, la salle retient son souffle.

"Oui", concède Nicolas Gonidec. Son avocat Me Yann Le Roux tente une passe d'armes avec le procureur.

 

Maitre Yann Le Roux, avocat de Nicolas Gonidec pour le procès de Quimper © Benoit Thibaut - France Télévisions

 

Une nouvelle plainte a bien été déposée. Après les récidives consécutives au premier procès, la liste continue de s'allonger.

Les victimes estiment que le nombre de femmes qu’il a agressé ou tenté d’agresser se situe entre 200 et 300. Toutes dans le milieu culturel breton, ou de son entourage. À chaque fois avec sa méthode très progressive qui débute par une photo de veines, puis des prises de sang et enfin des massages sur des zones sexualisées du corps.

Le contrôle psychique et sexuel comme finalité

Les témoignages convergent : un lent engrenage, un tunnel de persuasion, un contrôle psychique, jusqu’à l’abandon total des victimes. Et si une femme devenait trop curieuse, l’accusé arrêtait net de la contacter :

"Dès qu’une femme se montrait trop suspicieuse, vous arrêtiez ? Vous aviez peur ?" demande le président du tribunal.

"C’est mon instinct", lâche l’accusé, visiblement agacé.

Pour les avocats, l’objectif ne souffre plus aucune ambiguïté : une mise en scène médicale destinée à masquer une quête sexuelle bien réelle.

L’audience va se poursuivre encore plusieurs jours à Quimper. Mais après ces révélations, un sentiment domine : la mécanique décrite n’est pas un dérapage, mais un système.


samedi 29 novembre 2025

Quimper : l'ancien élu Nicolas Gonidec de retour au tribunal en état de récidive...

Après Hubert Caouissin l'employé modèle de l'arsenal de Brest, emblématique de toute une partie de cette ville, et Aurélie Censier, l'infirmière brestoise tout aussi exemplaire et "normale", pas bourgeoise pour deux sous... voilà maintenant le parfait représentant de la classe politique quimpéroise...

Le Quimpérois est plus "fin" que la brute épaisse de Brest : c'est un vrai tordu... 

 

https://france3-regions.franceinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/il-se-faisait-passer-pour-un-infirmier-et-agressait-de-vraies-patientes-l-ancien-elu-de-quimper-nicolas-gonidec-de-retour-au-tribunal-3257815.html

Il se faisait passer pour un infirmier et agressait de vraies patientes : l’ancien élu de Quimper, Nicolas Gonidec, de retour au tribunal

 


Ancien conseiller municipal de Quimper, Nicolas Gonidec comparaît lundi 1er décembre 2025 pour exercice illégal d’infirmier et agressions sexuelles. Déjà condamné en 2021, il fait désormais face à une cinquantaine de nouvelles plaintes.

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C'est une affaire hors norme. Nicolas Gonidec, 44 ans, ancien conseiller municipal de Quimper, délégué à la culture bretonne, est poursuivi pour exercice illégal de la profession d’infirmier et pour plusieurs agressions sexuelles. Il sera jugé tout au long de la première semaine de décembre. L’audience débutera à 8 h 30, le lundi 1er décembre.

L'ex-élu de la République a déjà été condamné pour des faits similaires en 2021. Il avait écopé de trois ans de prison dont deux avec sursis.

À la suite de ce premier procès, une nouvelle vague de plaintes avait déferlé. Le quadragénaire fait désormais face à une cinquantaine de plaintes supplémentaires. Il risque jusqu’à 5 ans de prison, étant en état de récidive.

Un mode opératoire bien huilé

Nicolas Gonidec usurpait la qualité d’infirmier pour réaliser des prises de sang dans le cadre de soi-disant essais médicaux. Prétextant la nécessité de détendre les patientes avant la piqûre, l'homme procédait alors parfois à des attouchements. Il assurait agir conformément au protocole médical.

Il a monté un stratagème pour rassurer les victimes, pour donner un nom à ce qui n'était qu'une agression sexuelle.

Maîte Stéphanie Duroi,

Avocate de quatre victimes

Huit femmes racontent ainsi avoir subi des caresses sur les seins et des masturbations non désirées, alors qu'elles étaient censées participer à un protocole médical. "Elles ont vraiment cru qu'elles faisaient ça pour servir la science", souligne Maître Duroi à l'AFP. L'une de ses clientes enchaîne antidépresseurs et séances de psychothérapie depuis les faits.

Les plaignantes décrivent un mode opératoire bien huilé. Pour les convaincre, Maître Gonidec versait à certaines de ses victimes des sommes parfois importantes, pouvant aller jusqu'à 650 euros par séance. "Je me sens comme une pute", a confié aux enquêteurs une d'elles, se disant honteuse d'avoir été bernée et rémunérée.

Jusqu'à 30 piqûres par séance

Nicolas Gonidec prélevait sur ces femmes plusieurs tubes de sang, qu'il rangeait dans une mallette de médecin. Certaines victimes se voyaient aussi proposer des rappels de vaccins ou des tests Covid. L'une a confié aux enquêteurs avoir subi une trentaine de piqûres en une seule séance.

Le sous-sol de l'entreprise de Nicolas Gonidec avait été aménagé comme un laboratoire d'analyses médicales, selon la description d'une plaignante, elle-même infirmière, qui dit n'avoir jamais douté de ses compétences professionnelles.

"Sur le coup, elles lui faisaient confiance mais, aujourd'hui, elles se demandent ce qu'il leur a injecté", relate à l'AFP Maître David Pavec, avocat de trois victimes.

Des scènes filmées

En outre, le faux infirmier filmait et photographiait ses "patientes" pour les besoins supposés de son "étude" ou pour alimenter en images, disait-il, des sites internet comme Doctissimo. Des centaines de clichés et de vidéos de prises de sang, d'injections, de scènes de massage et de masturbation ont été découvertes sur les appareils informatiques du prévenu, certaines datant de plus de 20 ans.

Durant l'instruction, Nicolas Gonidec a affirmé avoir agi pour le "plaisir de la piqûre". Il prétend avoir développé une obsession pour les veines et les aiguilles à la suite d'une prise de sang douloureuse à l'âge de cinq ans. L'ancien élu a en revanche réfuté toute agression sexuelle, préférant parler de "massages tantriques" sur des personnes consentantes.

Il encourt une peine de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. "Il entend réserver ses déclarations au tribunal", a déclaré à l'AFP son avocat Yann Le Roux.

 

vendredi 21 novembre 2025

Assassinat d'Eric Sévère-Jolivet : une mise en examen pour meurtre

Et la thèse du cambriolage semble s'éloigner...

En revanche, la mienne s'étoffe : condamné le 12 novembre 2025 par le tribunal correctionnel de Quimper, le meurtrier présumé, qui selon ses explications en audition avait déjà rencontré la victime quelques mois auparavant, s'était présenté à son domicile dès le soir du 13 novembre 2025... et pourquoi donc ? Etait-il prévu qu'il fût condamné ?

Question subsidiaire : pourquoi le magistrat se serait-il engagé vis-à-vis d'un malade psychiatrique auteur de simples faits de vols et dégradations ? ce malade ne lui aurait-il pas rendu quelques services inavouables, à lui ou un de ses amis ?

Et ne serait-il pas désormais guetté par le suicide en prison ? 

Ce n'est sûrement pas la juge d'instruction du pôle criminel de Brest qui va remuer la merde, elle aussi ne se défonce que pour étouffer les plus sales affaires... 

 

P.S. : A ce jour, 23 novembre 2025, aucun nouvel article depuis le 21 au soir... 

 

Lire ou relire : 

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/un-magistrat-la-retraite-assassine.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/alexandre-rossi-magistrat-tres-trouble.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/le-magistrat-eric-severe-jolivet.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/assassinat-du-magistrat-eric-severe.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/assassinat-deric-severe-jolivet-un.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/assassinat-deric-severe-jolivet-la.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/assassinat-deric-severe-jolivet-une.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/11/assassinat-deric-severe-jolivet-une_21.html

 

 

https://www.lavoixdunord.fr/1648454/article/2025-11-21/apres-la-mort-d-un-ancien-magistrat-quimper-un-homme-deja-connu-de-la-justice-en

Après la mort d’un ancien magistrat à Quimper, un homme déjà connu de la justice en garde à vue

 
Interpellé ce mercredi, un trentenaire, soupçonné d’avoir tué l’ancien magistrat Éric Sévère-Jolivet à Quimper, était toujours en garde à vue dans la soirée du jeudi 20 novembre.
 

Journaliste au service actualité en continu
Temps de lecture: 2 min

L’ancien magistrat Éric Severe-Jolivet, 61 ans, avait été retrouvé mort, victime de plusieurs plaies à l’arme blanche, à son domicile dans le quartier d’Ergué-Armel à Quimper (Finistère), ce dimanche 16 novembre. Lors des investigations, les enquêteurs avaient retrouvé sa voiture accidentée dans la rue et constaté la disparition de ses pièces d’identité. Une enquête de flagrance du chef d’homicide volontaire avait été ouverte.

Un suspect de 33 ans a été interpellé dès le lendemain de l’autopsie pratiquée ce mardi 18 novembre. Ce jeudi, il était toujours en gadre à vue, annoncent plusieurs médias. L’homme est déjà connu de la justice. Le 12 novembre dernier, il avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour deux affaires jointes au cours de l’audience, explique Le Télégramme.

Il lui était reproché une dégradation de biens survenue en août 2024 à Quimper, et des dégradations et vols commis entre septembre et octobre 2024. Les témoins présents à l’audience avaient remarqué son agitation lors du procès. Il aurait aussi fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.

« Les investigations ont établi que cet individu était susceptible d’avoir été en contact avec la victime les jours précédant son décès. Il va donc être entendu, pour en préciser les circonstances, a répondu la procureure de la République Cécile Flamet à Ouest-France, ce jeudi soir. Toutes les hypothèses sont envisagées et à l’étude. Je ne peux pas confirmer qu’un lien puisse être fait avec un cambriolage ». Aucune trace d’effraction n’aurait été relevée.

Un homme « très discret et gentil »

Éric Sévère-Jolivet, 61 ans, vivait seul et avait fait valoir ses droits à la retraite le 1er janvier. Inquiète de ne plus avoir de nouvelle, sa sœur avait demandé à un autre riverain d’ouvrir la porte de son domicile, révélant le crime. Décrit comme un « homme très discret et gentil » et propriétaire de sa maison depuis « une dizaine d’années », il « gardait ses distances » mais s’avérait serviable. « Il avait réparé mon aspirateur il y a peu », a témoigné un voisin auprès de nos confrères d’Ouest-France.

Éric Sévère-Jolivet avait occupé plusieurs postes au cours de sa carrière. D’abord greffier, il était ensuite devenu greffier en chef, et avait intégré l’École nationale de la magistrature (ENM) en 1990 puis exercé comme juge des enfants au tribunal de Brest. Il avait ensuite été juge d’instruction à Cayenne, rejoint le parquet de Paris et était devenu chargé de formation à l’ENM. Devenu vice-président du tribunal de première instance à Papeete (Tahiti), il avait poursuivi sa carrière comme substitut général affecté à la chambre de l’instruction au parquet général de Paris avant d’arriver à la cour d’appel de Rennes, en 2019 donc, en tant qu’avocat général. Chargé d’abord du suivi de la chambre de l’instruction, il avait repris des fonctions au sein des chambres correctionnelles.

Le procureur général de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, a fait respecter une minute de silence en sa mémoire lors de la réunion des magistrats du parquet général organisée ce lundi 15 novembre, indique l’AFP.

 

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/magistrat-retraite-tue-chez-lui-en-bretagne-un-trentenaire-mis-en-examen-pour-meurtre-et-ecroue-0544882c-c6f8-11f0-8ddc-e3dc0f9c5bad

Magistrat retraité tué chez lui en Bretagne : un trentenaire mis en examen pour meurtre et écroué

Un homme âgé de 33 ans a été mis en examen pour meurtre dans l’enquête criminelle ouverte à la suite du décès d’Eric Sévère-Jolivet. L’ancien magistrat avait été retrouvé mort chez lui, à Quimper (Finistère), dimanche 16 novembre 2025.

 

Un corps sans vie a été découvert dans cette maison de Quimper (Finistère), au 8, avenue de Kergoat Ar Lez.
Un corps sans vie a été découvert dans cette maison de Quimper (Finistère), au 8, avenue de Kergoat Ar Lez. | OUEST-FRANCE
 

Éric Sévère-Jolivet, magistrat retraité, a été retrouvé mort, dimanche 16 novembre 2025, chez lui à Quimper (Finistère). Cinq jours plus tard, ce vendredi 21 novembre 2025, un homme âgé de 33 ans a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire, fait savoir Cécile Flamet, procureure de la République.

Interpellé jeudi 20 octobre

Les investigations ont permis « d’établir que les faits s’étaient déroulés entre la soirée du jeudi 13 novembre et la matinée du samedi 15 novembre ». La procureure de la République indique par ailleurs « qu’un individu âgé de 33 ans, habitant du Sud Finistère, avait été hospitalisé sous contrainte samedi 15 novembre 2025, après s’être présenté à une de ses connaissances dans un état d’extrême agitation ». Il a ensuite été interpellé jeudi 20 novembre et placé en garde à vue.

Cécile Flamet développe : « En audition, l’intéressé expliquait avoir déjà rencontré la victime quelques mois auparavant et s’être présenté à son domicile le soir des faits ». Les investigations laissent à penser que l’absence de signe d’effraction pourrait indiquer qu’il serait entré avec l’accord d’Éric Sévère-Jolivet. Selon la procureure, un différend entre eux aurait ensuite débouché sur une rixe, au cours de laquelle le mis en cause aurait porté plusieurs coups de couteau à la victime.

Le trentenaire explique qu’ensuite il a quitté la maison après s’être emparé de « plusieurs effets de la victime ». « Il s’était enfui avec le véhicule appartenant à Éric Sévère-Jolivet. Il était toutefois revenu ultérieurement sur place et l’avait abandonné sur le trottoir », indique par ailleurs la procureure.

Pas de lien avec la carrière de procureur de la victime

Cécile Flamet précise qu’en l’état des investigations, « il n’apparaît pas de lien entre les faits commis et l’activité professionnelle passée » de la victime.

Le mis en cause a déjà un casier judiciaire et été condamné à plusieurs reprises, essentiellement pour des atteintes aux biens. La procureure rappelle qu’il a comparu « le 12 novembre 2025 devant le tribunal correctionnel de Quimper, pour des vols et dégradations ». Il avait été condamné six mois de sursis probatoire, comprenant une obligation de soin.

Enfin, la procureur indique qu’à l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction du pôle criminel de Brest, a été mis en examen pour homicide volontaire, et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Elle rappelle que le crime de meurtre est puni de 30 ans de réclusion criminelle.

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/magistrat-poignarde-chez-lui-a-quimper-un-homme-de-33-ans-mis-en-examen-pour-meurtre-6933274.php

Magistrat poignardé chez lui à Quimper : un homme de 33 ans mis en examen pour meurtre

Interpellé, en début de semaine, à la suite du décès d’Éric Sévère-Jolivet, avocat général à la retraite, tué de plusieurs coups de couteau à son domicile, un Quimpérois de 33 ans a été mis en examen pour meurtre et incarcéré.

 

Le corps de l’ancien magistrat a été retrouvé dans une chambre de cette bâtisse quimpéroise du quartier d’Ergué-Armel.
Le corps de l’ancien magistrat a été retrouvé dans une chambre de cette bâtisse quimpéroise du quartier d’Ergué-Armel. (Photo Yves Madec/Le Télégramme)

 

Comme nous l’avons révélé le jeudi 20 novembre, c’est un Quimpérois de 33 ans qui est soupçonné d’avoir tué Éric Sévère-Jolivet, 61 ans, ancien avocat général près de la cour d’appel de Rennes, et qui vivait depuis à Quimper, dans une maison bourgeoise du quartier d’Ergué-Armel. Son corps a été retrouvé le dimanche 16 novembre dans la chambre, près du lit, gisant dans une importante mare de sang. Son décès était consécutif à plusieurs plaies par arme blanche.

À l’issue de sa garde à vue, l’homme a été présenté au juge d’instruction du pôle criminel du tribunal judiciaire de Brest. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention par le juge des libertés et de la détention.

« Un différend a débouché sur une rixe »

Les enquêteurs de la DCOS (division de la criminalité organisée et spécialisée, ex-PJ) ont très vite porté leurs soupçons sur cet homme déjà condamné par la justice, dont la dernière fois, le 12 novembre, mais son état psychologique les a empêchés de le placer tout de suite en garde à vue.

Dans un communiqué, adressé ce vendredi 21 novembre au soir, Cécile Flamet, procureure de la République de Quimper, confirme qu’« un individu, âgé de 33 ans, habitant le Sud-Finistère, a été hospitalisé sous contrainte, le samedi 15 novembre, après s’être présenté à une de ses connaissances dans un état d’extrême agitation. Il a été interpellé dans la journée du 20 novembre et placé en garde à vue ».

D’ajouter : « En audition, l’intéressé a expliqué avoir déjà rencontré la victime, quelques mois auparavant, et s’être présenté à son domicile, le soir des faits. L’absence de signe d’effraction semble indiquer qu’il est entré avec l’accord du maître des lieux. Au cours de la soirée, un différend entre eux a débouché sur une rixe, au cours de laquelle le mis en cause a porté plusieurs coups de couteau à M. Éric Sévère-Jolivet. Il a affirmé s’être trouvé en situation de légitime défense. Il a expliqué, ensuite, avoir quitté la maison, après s’être emparé de divers effets de la victime, fuyant à l’aide du véhicule de M. Éric Sévère-Jolivet. Il est toutefois revenu ultérieurement sur place et a abandonné le véhicule sur le trottoir ».

Pas de lien avec le métier de la victime

La procureure précise que « l’ensemble de ces déclarations devra être vérifié par l’information judiciaire ». Et qu’« en l’état des investigations, il n’apparaît pas de lien entre les faits commis et l’activité professionnelle passée » de la victime.

Le crime de meurtre est puni de 30 ans de réclusion criminelle.

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/quimper-l-homme-suspecte-du-meurtre-d-un-magistrat-retraite-mis-en-examen-et-ecroue-20251121

Quimper : l’homme suspecté du meurtre d’un magistrat retraité mis en examen et écroué



Un magistrat à la retraite retrouvé mort à Quimper, tué à l'arme blanche

«En l’état des investigations, il n’apparaît pas de lien entre les faits commis et l’activité professionnelle passée» de M. Sévère-Jolivet, a précisé la procureure de Quimper Cécile Flamet.

 

Le trentenaire, placé en garde à vue jeudi dans l'enquête sur le meurtre par arme blanche d'un magistrat retraité à son domicile de Quimper, a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué, a annoncé vendredi le parquet de la ville. Le corps d'Éric Sévère-Jolivet, 61 ans, ancien avocat général à la cour d'appel de Rennes, avait été découvert dimanche dans sa maison de Quimper.

Un homme âgé de 33 ans avait été hospitalisé sous contrainte samedi «après s'être présenté à une de ses connaissances dans un état d'extrême agitation» et avait été placé en garde à vue jeudi, selon le communiqué de la procureure de Quimper Cécile Flamet. En audition, «l'intéressé expliquait avoir déjà rencontré la victime quelques mois auparavant et s'être présenté à son domicile le soir des faits. L'absence de signe d'effraction semble indiquer qu'il est entré avec l'accord du maître des lieux», a indiqué la procureure.

Au cours de la soirée, «un différend entre eux avait débouché sur une rixe, au cours de laquelle le mis en cause avait porté plusieurs coups de couteau» à l'ancien magistrat. Le suspect a affirmé s'être trouvé en situation de légitime défense. Il a expliqué avoir ensuite quitté la maison, après s'être emparé de divers effets de la victime.

Un suspect connu des services de police

«En l'état des investigations, il n'apparaît pas de lien entre les faits commis et l'activité professionnelle passée» de M. Sévère-Jolivet, a précisé la procureure. Le mis en cause, sans activité professionnelle, a été condamné à plusieurs reprises, essentiellement pour des atteintes aux biens.

Le 12 novembre dernier, il avait comparu devant le tribunal correctionnel de Quimper pour des vols et dégradations et avait été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis, comprenant notamment une obligation de soins.

Éric Sévère-Jolivet était à la retraite depuis le 1er janvier 2025. Il a notamment été juge d'instruction à Cayenne, chargé de formation à l'école nationale de magistrature, vice-président de tribunal à Papeete, substitut général au parquet général de Paris puis avocat général à la cour d'appel de Rennes. Le crime de meurtre est puni de 30 ans de réclusion criminelle.

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/ancien-magistrat-tue-a-quimper-un-homme-de-33-ans-mis-en-examen-pour-homicide-volontaire-et-ecroue_AD-202511210918.html

Ancien magistrat tué à Quimper: un homme de 33 ans mis en examen pour homicide volontaire et écroué

 
V.G. avec AFP

Le corps d'Éric-Sévère Jolivet, un ancien avocat général à la cour d'appel de Rennes, avait été découvert dimanche à son domicile de Quimper, dans le Finistère. Le suspect, âgée de 33 ans, a été écroué ce vendredi 21 novembre.

Placé en garde à vue jeudi dans l'enquête sur le meurtre par arme blanche d'un magistrat retraité à son domicile de Quimper (Finistère), un homme de 33 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué, a annoncé ce vendredi 21 novembre le parquet de la ville.

Le corps d'Éric Sévère-Jolivet, 61 ans, ancien avocat général à la cour d'appel de Rennes, avait été découvert dimanche dans sa maison de Quimper.

Un homme âgé de 33 ans avait été hospitalisé sous contrainte samedi "après s'être présenté à une de ses connaissances dans un état d'extrême agitation" et avait été placé en garde à vue jeudi, selon le communiqué de la procureure de Quimper Cécile Flamet.

En audition, "l'intéressé expliquait avoir déjà rencontré la victime quelques mois auparavant et s'être présenté à son domicile le soir des faits. L'absence de signe d'effraction semble indiquer qu'il est entré avec l'accord du maître des lieux", a indiqué la procureure.

Le suspect évoque une "situation de légitime défense"

Au cours de la soirée, "un différend entre eux avait débouché sur une rixe, au cours de laquelle le mis en cause avait porté plusieurs coups de couteau" à l'ancien magistrat. Le suspect a affirmé s'être trouvé en situation de légitime défense. Il a expliqué avoir ensuite quitté la maison, après s'être emparé de divers effets de la victime.

"En l'état des investigations, il n'apparaît pas de lien entre les faits commis et l'activité professionnelle passée" d'Éric Sévère-Jolivet, a précisé la procureure.

Le mis en cause, sans activité professionnelle, a été condamné à plusieurs reprises, essentiellement pour des atteintes aux biens. Le 12 novembre dernier, il avait comparu devant le tribunal correctionnel de Quimper pour des vols et dégradations et avait été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis, comprenant notamment une obligation de soins.

Éric Sévère-Jolivet était à la retraite depuis le 1er janvier 2025. Il a notamment été juge d'instruction à Cayenne, chargé de formation à l'école nationale de magistrature, vice-président de tribunal à Papeete, substitut général au parquet général de Paris puis avocat général à la cour d'appel de Rennes.

V.G. avec AFP