Les amis de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest sont toujours, tous, foncièrement anti-démocratiques...
Je le disais encore pas plus tard que mardi, 11 juin 2024 :
http://satanistique.blogspot.com/2024/06/a-brest-des-manifestations-contre-le.html
Ce n'est quand même pas très surprenant, puisque leur but est de nous imposer un régime soviétique, totalitaire, d'où l'idée de démocratie a toujours été exclue, tout en sachant que plus personne n'en veut et qu'il leur faut donc agir de manière brutale, autoritaire, ultra violente, tout en usant continuellement de très nombreux mensonges et sournoiseries.
Egalement à lire ou à relire, à propos de Joël Roma qui s'était fait virer de la LCR comme un malpropre en 2005, après six années de bons et loyaux services au profit des chefs de son parti, pour n'avoir pas obéi à la lettre à la criminelle Josette Brenterch concernant l'association AC ! Brest dont il était président depuis avril 2004, et où il était censé me harceler depuis mon arrivée en février 2004, et me faire exclure depuis décembre 2004 :
http://satanistique.blogspot.com/2014/06/manifestation-anti-fn-ce-samedi-brest.html
http://satanistique.blogspot.com/2014/06/vol-de-dossier-medical-attention-il.html
http://satanistique.blogspot.com/2014/07/affaire-meric-front-de-gauche-et.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/ac-brest-le-putsch-de-lautomne-2005.html
http://satanistique.blogspot.com/2015/03/ac-en-2005-de-la-folie-haineuse-dune.html
http://satanistique.blogspot.com/2016/10/deces-en-2008-de-christian-hamon-ancien.html
http://satanistique.blogspot.com/2021/01/affaire-karachi-debut-du-proces-de.html
http://satanistique.blogspot.com/2021/01/affaire-karachi-leotard-amnesique-je.html
http://satanistique.blogspot.com/2022/03/josette-brenterch-ment-tout-le-monde.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/06/violences-urbaines-des-emeutiers-de-12.html
Législatives à Rennes : le député sortant Frédéric Mathieu écarté chez les insoumis
La France Insoumise a rendu publique la liste de ses candidats investis pour les législatives des 30 juin et 7 juillet. Le député sortant de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine Frédéric Mathieu a été écarté au profit de la Brestoise Marie Mesmeur, une proche de Louis Boyard.
Coup de tonnerre dans la première circonscription d’Ille-et-Vilaine (Rennes sud). La France Insoumise (LFI) vient de rendre publique la liste de ses candidats pour les législatives dans le cadre du Nouveau front populaire (union de la gauche). Et Frédéric Mathieu, député sortant qui avait été élu en 2022 face à la macroniste Hind Saoud, n’apparaît pas. En lieu et place du Rennais : Marie Mesmeur, Brestoise qui figurait en 17e position sur la liste portée par Manon Aubry lors des européennes, dimanche 9 juin.
« Stupéfaction, déception et colère »
Dans l’entourage de l’élu remercié, c’est la « stupéfaction, la déception et la colère », indique-t-on ce vendredi soir au Télégramme sans vouloir, à ce stade, en dire plus. Frédéric Mathieu paie-t-il une certaine forme de libre arbitre au sein d’un parti verrouillé par Jean-Luc Mélenchon et ses proches ? Difficile d’en savoir plus pour le moment. On remarque néanmoins qu’un certain nombre de Ruffinistes, tels que Danielle Simonnet, Alexis Corbière, Raquel Garrido ou Hendrik Davi n’ont pas non plus été investis. Ce que n’a pas manqué de noter, sur le plan national, Clémentine Autain, évoquant une « purge ».
«Purge», le mot que Frédéric Mathieu emploie lui-même, comme beaucoup d’autres insoumis dans cette nuit folle.
Localement, cette décision pourrait avoir des répercussions plus larges sur le Nouveau front populaire. Car Frédéric Mathieu n’a jamais caché sa proximité avec les autres partenaires de la gauche dans la capitale bretonne, y compris la maire socialiste Nathalie Appéré. Cette union sacrée tiendra-t-elle avec la Brestoise Marie Mesmeur, une proche de Louis Boyard ?
« L’injustice, je déteste ! »
Éducatrice spécialisée de 29 ans, la désormais candidate LFI/NFP sur la première circonscription d’Ille-et-Vilaine avait fait campagne aux européennes aux côtés d’un autre Brestois, Pierre-Yves Cadalen. « La jeunesse est mon sujet et l’injustice, je déteste ! », clamait la jeune femme durant la campagne. Des mots qui doivent faire sourire jaune dans l’entourage de Frédéric Mathieu ce vendredi soir.
"Une purge", "crime de lèse-Mélenchon": la non-investiture de Corbière, Garrido et Simonnet crée des remous chez LFI
Nouveau rebondissement dans la campagne, cette fois à gauche. Si le député du Nord Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, a été investi vendredi 14 juin par La France insoumise pour les législatives, des figures historiques du parti comme Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet n'ont pas été reconduites.
Le cas de Adrien Quatennens, député sortant de la 1ere circonscription du Nord, faisait débat parmi les partenaires de LFI après sa condamnation en décembre 2022 à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour violences conjugales.
Mais ce fidèle du leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon figure bien dans la liste des 230 investitures fournie par son parti, quelques heures après la conclusion d'un accord à gauche, notamment avec le Parti socialiste, EELV ou le PCF, en vue du scrutin des 30 juin et 7 juillet.
"A toutes celles et ceux qui s'opposeraient ou douteraient de la pertinence de ma candidature, sachez que je vous comprends. J'espère pouvoir, humblement, et par mes actions, regagner votre confiance", a réagi Adrien Quatennens par communiqué.
"Crime de lèse-Mélenchon"
En revanche, Danielle Simonnet, élue à Paris, ainsi que Raquel Garrido et Alexis Corbière, députés de Seine-Saint-Denis, qui incarnent des voix discordantes au sein de LFI, ont été écartés. Les trois ont témoigné de leur surprise vendredi soir.
"Une obscure commission électorale de LFI a décidé de ne pas m'investir comme candidat. Une punition pour avoir fait entendre des critiques en interne. La honte", a écrit sur X Alexis Corbière, se disant "évidemment toujours candidat".
Sa compagne Raquel Garrido a déploré également sur le réseau social X qu'on lui fasse "payer le crime de lèse-Mélenchon". "Honte sur toi Jean-Luc Mélenchon. C'est du sabotage. Mais je ferai mieux. Nous ferons mieux", a-t-elle encore écrit à l'adresse de Jean-Luc Mélenchon, dénonçant des "méthodes qui dégoûtent".
A l'automne dernier, Raquel Garrido avait été sanctionnée quatre mois par LFI pour avoir ouvertement critiqué plusieurs membres du mouvement et Jean-Luc Mélenchon, autour de la gouvernance ou la stratégie du parti.
Quant à Danielle Simonnet, elle a vivement regretté "une purge des députés engagés pour l'unité".
"Alors que j'ai de nouveau réuni des centaines de citoyens sur ma circonscription ce soir, par mail, comme quatre autres camarades et sans même un coup de fil, j'apprends que je ne suis pas investie", s'est-elle encore indignée sur le réseau social.
"Vous préférez un homme qui frappe sa femme"
Le député LFI François Ruffin s'est lui-aussi ému du sort de ses collègues: "Je ne suis pas passé sous les fourches caudines de votre bêtise, votre sectarisme. Vous préférez un homme qui frappe sa femme, auteur de violences conjugales, à des camarades qui ont l'impudence d'avoir un désaccord avec le grand chef. Notre démocratie mérite mieux que vous".
Candidate pour la Nouvelle Union Populaire en Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain a de son côté dénoncé une "purge". "L’extrême droite est aux portes du pouvoir, un rassemblement inédit vient d’être constitué à gauche, et LFI décide de fracturer notre mouvement et d’affaiblir le rassemblement", s'est-elle insurgée sur X.
Deux autres députés LFI sortants, Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône) et Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine), n'ont pas non plus été investis. Hendrik Davi a évoqué un manque de "décence" dans cette décision.
Corbière, Garrido, Simonnet… que reproche la direction de LFI à ses cadres non réinvestis ?
Plusieurs députés LFI sortants n’ont pas été réinvestis, parmi lesquels des cadres comme Alexis Corbière ou Raquel Garrido. Eux dénoncent une « purge » liée à des divisions internes.
À peine deux jours après l’accord, le Nouveau Front populaire aurait-il déjà du plomb dans l’aile ? Vendredi soir, la France insoumise a affiché ses divisions internes au grand jour en investissant le controversé Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, mais pas six autres candidats dont des cadres comme Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Raquel Garrido (Seine-Saint-Denis) ou Danielle Simonet (Paris). De quoi provoquer l’incompréhension des personnes concernées et la colère des autres formations du Nouveau Front populaire.
Pour Alexis Corbière, interrogé ce samedi sur franceinfo, le seul « responsable est Jean-Luc Mélenchon », chef de file de La France insoumise (LFI). « Il a réglé ses comptes avec moi », assume-t-il. « Ce qu’il vient de se passer est irresponsable. »
Des divisions internes en cause
D’après Alexis Corbière, sa volonté d’une « ligne plus unitaire » portée en interne par les personnes non réinvesties est en cause. « C’est une purge des cinq députés (…) qui depuis des mois, en interne, dans le groupe France insoumise, n’arrêtons pas de dire d’arrêter cette stratégie sectaire vis-à-vis des partenaires, arrêtons de chercher à cliver pour cliver », a martelé sur RTL Danielle Simonnet.
Ces divisions internes se sont étalées au grand jour en décembre 2022. À ce moment-là, LFI se réunit pour décider de la nouvelle coordination du mouvement. Manuel Bompard, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, devient sans surprise le coordinateur national, mais aucun des historiques de LFI n’obtient de place. Parmi eux se trouvent Alexis Corbière, Raquel Garrido, mais aussi Éric Coquerel, Clémentine Autain ou François Ruffin. « Le repli et le verrouillage (des instances dirigeantes autour des plus proches de Jean-Luc Mélenchon, NDLR) ont été assumés de façon brutale », avait réagi à l’époque Clémentine Autain.
D’après plusieurs parlementaires d’alors, cette mise à l’écart visait à écarter de potentiels successeurs de Jean-Luc Mélenchon comme chef de file des Insoumis. D’où les accusations de manque de démocratie interne des personnes visées, qui avaient notamment tenu un meeting entre « frondeurs » - nom donné par la direction insoumise - en février 2023. Quelques mois plus tard, en mai 2023, nous révélions qu’Alexis Corbière et Clémentine Autain avaient tout bonnement refusé de siéger dans la nouvelle composition du bureau du groupe LFI à l’Assemblée nationale au vu des divisions.
Président du mouvement de François Ruffin Picardie Debout !, Guillaume Ancelet n’est également pas investi. Outre sa proximité avec François Ruffin, il avait notamment questionné la stratégie de LFI l’an dernier, comme le note Mediapart. De même que Frédéric Mathieu, qui y voit une conséquence de l’ « exigence démocratique au sein du mouvement », et Hendrik Davi qui assume être « opposé » à Jean-Luc Mélenchon.
EN DIRECT - Législatives 2024 : François Ruffin prévient, cette «mauvaise farce» de LFI «ne coûtera qu’à ses auteurs»
En résumé :
- La France insoumise a publié sa liste de candidats aux législatives, qui écarte plusieurs députés sortants identifiés comme critiques de la direction. Ni l’ancienne députée de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido ni Alexis Corbière, élu de Bagnolet, ne font partie de la liste des candidats investis pour les législatives des 30 juin et 7 juillet.
- Le tribunal judiciaire de Paris a invalidé vendredi l’exclusion du président LR, Eric Ciotti. Il avait été écarté de son parti après avoir annoncé un rapprochement avec le RN, mais avait aussitôt saisi la justice pour contester la décision.
- Des manifestations ont lieu tout le week-end et partout en France contre la montée du Rassemblement national. Libé a recensé toutes les mobilisations annoncées.
- Retrouvez l’essentiel de l’actualité du vendredi 14 juin sur la dissolution de l’Assemblée nationale et les prochaines élections législatives ici.
Philippe Martinez manifeste à Nevers : «Il faut que le mouvement social reste vigilant.» A Nevers (Nièvre), où défilent quelques centaines de personnes contre l’extrême droite, on tombe sur une figure connue : Philippe Martinez, l’ancien secrétaire général de la CGT qui a quitté ses fonctions l’année dernière, venu marcher aux côtés de l’ancienne secrétaire confédérale Catherine Perret, qui est du coin. L’extrême droite aux portes du pouvoir ? «C’est des alertes qu’on lance depuis longtemps», observe le désormais retraité de chez Renault, qui estime que «Macron a une lourde responsabilité». Et si la gauche a réussi à s’unir en quatre jours autour d’un programme commun, dont «les mesures annoncées vont dans le bon sens», Martinez rappelle qu’«on a quelques expériences de promesses non tenues par un président et un gouvernement de gauche, donc il faut que le mouvement social reste vigilant». Et de conclure : «Quels que soient les pouvoirs en place, les mobilisations sont indispensables.» Par Frantz Durupt
«Je vais suivre Eric Ciotti, c’est la lumière» : à Nice, le discret retour du président LR dans son fief. Après son alliance controversée avec le RN et sur fond de rejet des caciques de Les Républicains, le président LR a lancé une campagne discrète sur la Côte d’Azur pour récupérer son siège dans la première circonscription des Alpes-Maritimes. Notre reportage.
Quatennens investi, Corbière et Garrido écartés : un choix «incompréhensible» pour le socialiste Boris Vallaud. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale dénonce une décision «incompréhensible» après l’investiture d’Adrien Quatennens et la mise à l’écart de plusieurs députés critiques de Jean-Luc Mélenchon. «Nous avons réussi à redonner de l’espoir face à l’extrême droite, ne donnons pas le spectacle de manœuvres», écrit-il sur X, avant d’appeler à une «réunion immédiate des forces politiques et sociales fondatrices».
Un rassemblement qui vire à la mobilisation pour Alexis Corbière lundi 17 juin à Montreuil. En pleine purge insoumise, le rassemblement prévu à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ce lundi prend des airs de mouvement de soutien. Prévu le 17 juin à 19 heures dans la circonscription du député sortant LFI Alexis Corbière, qui n’a pas été réinvesti par le mouvement, était prévu de longue date, en appui au Nouveau Front populaire. Selon les informations de Libé, François Ruffin, qui s’est élevé contre la décision de la direction de LFI, doit y participer, ainsi que Clémentine Autain, elle aussi proche des frondeurs. Egalement présents, tous les patrons de parti : Marine Tondelier pour les écolos, Olivier Faure pour les socialistes et Fabien Roussel pour les communistes. Tous ont contesté la purge de LFI, qui vise Alexis Corbière mais aussi Raquel Garrido. Seront également présents les économistes Julia Cagé et Thomas Picketty, ou encore le journaliste Edwy Plenel et Dominique Sopo, président de SOS Racisme. Par Charlotte Belaïch
Amy Bah de #NousToutes se présente face à Adrien Quatennens. La juriste et représentante du collectif féministe #NousToutes Lille confirme sa candidature ce samedi matin face au député sortant LFI, dans la 1re circonscription du Nord. «Pour la citoyenne lilloise, militante féministe, sociale, antiraciste et écologiste qui s’est battue pour la démission d’Adrien Quatennens depuis deux ans, rester silencieuse ou inactive n’est plus possible», écrit-elle dans un communiqué publié sur X. Celle qui avait lancé une pétition pour soutenir son investiture pour le Nouveau Front populaire vendredi l’assure : «Je soutiens le programme du #NouveauFrontPopulaire, et je porte toutes les valeurs de gauche […]. La 1re circonscription du Nord restera à gauche et représentera le Nouveau Front populaire, dans tous les cas.»
«J’ai pas dormi de la nuit, je suis hors de moi», livre Clémentine Autain, en campagne à Sevran. Au marché de Sevran, une trentaine de militants distribuent les tracts du Nouveau Front populaire. Clémentine Autain vient d’arriver, se disant «choquée» par l’éviction des «insoumis insoumis», ce qu’elle a qualifié de «purge» sur X. «J’ai pas dormi de la nuit, je suis hors de moi», souffle-t-elle à ses troupes. Par Mathis Hardouin
Pendant ce temps, du côté des insoumis insoumis. Malgré sa non-investiture par LFI, Raquel Garrido, députée sortante de Seine-Saint-Denis, maintient sa candidature et continue de faire campagne, ce samedi matin à Bobigny.
Reportage : dans le Nord, Avesnes-sur-Helpe accaparé par le scrutin alors que «la vie de la ville devrait l’emporter.» Un rallye et un gala de danse annulés, une municipalité essorée par les européennes à peine achevées… Dans la commune du Nord, l’organisation du scrutin anticipé des 30 juin et 7 juillet percute tant la mairie que les habitants. Les Avesnois regrettent une décision sur laquelle ils n’ont aucune prise.
CheckNews : qui sont les premiers candidats investis dans le cadre de l’accord entre Ciotti et le Rassemblement national ? Alors que les responsables du Rassemblement national attendent que les investitures soient finalisées pour communiquer, une vingtaine de noms ont déjà filtré ces derniers jours.
Pour Sandrine Rousseau, «ce n’est pas le temps des purges ou des règlements de compte». L’écologiste réagit à son tour ce samedi matin, alors que plusieurs députés LFI sortants, qui se sont montrés critiques à l’égard de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas été investis pour les législatives. «Ce n’est pas le temps des purges ou des règlements de compte», insiste Sandrine Rousseau sur X. Interpellant Jean-Luc Mélenchon sur la responsabilité «immense» qui lui revient, elle appelle le leader de LFI à tolérer «l’insoumission» dans ses rangs et à être «ferme sur les valeurs de lutte contre les violences».
François Ruffin prévient, cette «mauvaise farce» de LFI «ne coûtera qu’à [ses] auteurs». François Ruffin en remet une couche. Après s’être fendu d’un premier tweet cinglant contre son parti vu près de 10 millions de fois, l’insoumis exprime à nouveau sa colère dans un long message sur X après l’éviction de députés sortants notamment connus pour avoir contesté la stratégie du parti de Mélenchon. Il dénonce «une mauvaise farce» de la part des dirigeants de LFI alors que la gauche vient de s’unir autour d’un programme commun contre le RN de Jordan Bardella. «L‘extrême droite tape à la porte du pouvoir. Et que font-ils ? Ils divisent. Ils purgent des candidats sortants, sans autre motif qu’ils et elles ont une parole libre, sans laisse ni muselière. Et, dans le même temps, qui protègent-ils ? Adrien Quatennens, auteur de violences conjugales.» Mais il prévient, cette mauvaise farce «ne coûtera qu’à [ses] auteurs».
Danielle Simonnet : «Jean-Luc Mélenchon peut peut-être se rendre compte de l’erreur historique qu’il est en train de commettre.» L’insoumise Danielle Simonnet, députée sortante de Paris, n’a pas été investie par son parti pour les législatives anticipées. Sur RTL ce samedi matin, elle a affirmé qu’elle se portait néanmoins candidate à sa réélection. Elle a tout de même tenu à tendre la main à son parti, affirmant que «tout peut encore être réparé. […] On a bien mieux à faire». Et d’espérer : «Jean-Luc Mélenchon peut peut-être se rendre compte de l’erreur historique qu’il est en train de commettre.»
Cyril Hanouna sur Europe 1 pendant la campagne des législatives. L’animateur de C8 Cyril Hanouna va animer sur Europe 1 durant les deux prochaines semaines une émission quotidienne de 16 heures à 18 heures pour commenter la campagne des élections législatives, a annoncé la radio vendredi soir dans un communiqué. L’émission s’intitule Cyril Hanouna refait l’actu et se veut très politique et engagée… La radio et la chaîne info sont toutes deux dans le giron du milliardaire Vincent Bolloré.
Carte interactive : quel parti du Nouveau Front populaire dans votre circonscription ? Grâce à notre outil interactif, découvrez si le ou la candidate qui portera les couleurs du Nouveau Front populaire dans chaque circonscription est proposé(e) par La France insoumise, le Parti socialiste, les Ecologistes ou le Parti communiste.
«Purge» à LFI : Tondelier, «extrêmement choquée», convoque les instances d’EE-LV. La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, se dit ce samedi «extrêmement choquée» par la «purge» au sein de LFI – où plusieurs députés sortants, critiques de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas été investis pour les législatives – et a «convoqué les instances d’EE-LV ce matin pour voir quelles suites donner à cela», a-t-elle fait savoir sur France 2. Elle doit également s’entretenir avec les responsables socialiste, Olivier Faure, et communiste, Fabien Roussel. La patronne des Ecologistes souhaite que le Nouveau Front populaire soutienne, malgré tout, les candidats évincés par LFI.
Manifestations attendues dans toute la France ce week-end. Les opposants à l’extrême droite descendent dans la rue ce samedi dans toute la France à l’appel de syndicats, d’associations et de la coalition de gauche du Nouveau Front populaire désignée adversaire numéro 1 par le patron du RN, Jordan Bardella. Dès vendredi soir, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes avec, à Lyon, des violences qui ont fait quatre blessés, dont trois policiers selon la préfecture. Au total, environ 200 manifestations sont prévues pendant le week-end et elles commencent dès ce samedi matin à Bayonne, Toulon ou Valenciennes. A Paris, le cortège partira à 14 heures pour emprunter le traditionnel itinéraire République-Bastille-Nation. Lyon défilera dimanche.
Alexis Corbière candidat sans l’étiquette LFI. «Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font», réagit ce samedi matin sur France Info Alexis Corbière à son éviction aux législatives., qui accuse Jean-Luc Mélenchon de «régler ses comptes». Le député de Seine-Saint-Denis sortant dénonce également l’absence d’investiture pour sa camarade Danielle Simonnet et sa compagne Raquel Garrido, deux femmes qui ont dénoncé la stratégie du parti qui avait décidé de ne pas exclure le député Adrien Quatennens au moment où celui-ci avait été accusé de violences conjugales. Ce dernier, en revanche, a été investi candidat à sa réélection. Corbière, qui affirme qu’il n’a pas reçu «un seul coup de fil» de LFI pour le prévenir, l’assure, il va se présenter sans l’étiquette LFI. Et d’assener : «Je ne défends pas des places, je défends une éthique.»
Ruffin après l’éviction de Corbière et Garrido : «Vous préférez un homme qui frappe sa femme à des camarades qui ont l’impudence d’avoir un désaccord.» François Ruffin ne mâche pas ses mots. Après l’annonce de l’investiture par LFI d’Adrien Quatennens et de l’éviction de Raquel Garrido ou encore d’Alexis Corbière pour les législatives, qui s’étaient notamment montrés critiques de la stratégie de la direction du parti, l’insoumis s’est lâché sur X : «Je ne vous ai demandé aucune investiture, aucune autorisation. Je ne suis pas passé sous les fourches caudines de votre bêtise, votre sectarisme. Vous préférez un homme qui frappe sa femme, auteur de violences conjugales, à des camarades qui ont l’impudence d’avoir un désaccord avec le grand chef.» Et de conclure : «Notre démocratie mérite mieux que vous.» Le cas Quatennens, député sortant de la 1re circonscription du Nord, faisait débat parmi les partenaires de LFI après sa condamnation en décembre 2022 à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour violences conjugales.
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