Les revendications publiques des commanditaires de l’attentat n’ayant
jamais été aussi claires que cette fois-ci, comme je l’ai déjà fait
remarquer à plusieurs reprises à mes trop rares lecteurs, nombre de
leurs complices, notamment ceux de l’extrême-gauche, sont évidemment
tentés de noyer la réalité sous un déluge de rumeurs et fake-news à
l’usage tout à fait semblable à celles auxquelles je suis moi-même
confrontée de leur part depuis qu’en 2008 je me suis révélée comme
victime de harcèlement moral en entreprise dans quelques commentaires
anonymes assez vagues sur le site Rue89 : l’intégralité de mon passé
professionnel est depuis totalement niée par tous ceux qui ont intérêt à
soutenir que je n’aurais jamais été harcelée dans le travail, tout
comme l’est aussi par les mêmes criminels la réalité de ma personnalité.
Même chose pour l’attentat de Strasbourg, donc : si ce n’est pas un attentat, il n’a évidemment aucun commanditaire…
Près d’un mois après l’attaque du 11 décembre, l’instruction se
poursuit. Plusieurs éléments indiquent qu’il s’agit bel et bien d’un
attentat mais des rumeurs insistantes, notamment sur les réseaux
sociaux, évoquent plutôt un règlement de comptes.
Tous les éléments semblent aujourd’hui tendre vers la thèse de
l’attentat selon des sources proches de l’enquête : le mode opératoire,
le contexte du marché de Noël, la diversité des victimes, un serment d’allégeance à l’état islamique retrouvé sur une clé USB de l’assaillant qui a hurlé « Allahu Akbar » en ouvrant le feu, cela n’empêche pas les rumeurs de grossir.
La dernière en date : il ne s’agirait pas d’un attentat mais d’un
règlement de comptes entre l’assaillant et l’une des cinq victimes
décédées, un strasbourgeois d’origine afghane. Des rumeurs qui pour le sociologue des médias, Pascal Froissart, n’ont rien d’anormal, puisque l’instruction n’est pas close.
« L’enquête est encore en cours, le temps judiciaire est toujours
en décalage avec le temps médiatique, ce qui laisse place à des tas de
suppositions et cela donne naissance à un certain nombre de théories
alternatives, de rumeurs, de fake-news » explique Pascal Froissart.
Pour le maître de conférences en sciences de l’information et de la
communication, enseignant à l’université de Paris 8, ces informations
n’apparaissent pas au hasard, elle circulent dans des réseaux balisés,
politiques, syndicaux ou gilets jaunes par exemple. D’ailleurs au
lendemain du 11 décembre, sur les réseaux dits sociaux, certains gilets jaunes avaient accusé Emmanuel Macron d’avoir organisé l’attaque.
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