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lundi 14 janvier 2019
Attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018 : la préméditation se confirme
Mes lecteurs les plus assidus le savaient déjà, puisque
je leur explique depuis assez longtemps et de plus en plus clairement ce
que font les terroristes Jean-Marc Donnadieu, Pascal Edouard Cyprien
Luraghi et autres.
Les éléments de preuve rapportés par l’enquête de la police le
confirment, cet attentat semble bien avoir été prémédité et non commis
dans l’improvisation la plus totale le 11 décembre 2018 après la
perquisition ayant eu lieu le même jour au domicile du terroriste.
Je rappelle ici que le commanditaire Pascal Edouard Cyprien Luraghi
avait publié le même jour son propre texte de revendication, dans lequel
il vise explicitement les magistrats qui appliquent la loi, sans s’en
abstenir lorsque les coupables sont ses complices et lui-même, ni
condamner bien au-delà lorsque les accusés sont en réalité ses victimes
et celles de ses complices « déconnologues ».
Selon les derniers éléments de l’enquête, dont « Le Monde » a eu
connaissance, le djihadiste cherchait des armes depuis plusieurs
semaines et avait confié à sa mère son « intention de mourir ».
Par Elise Vincent Publié aujourd’hui à 19h32
A proximité de l’endroit où a été tué Cherif Chekatt, à Strasbourg, le 13 décembre 2018. CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS
C’est désormais acquis. Contrairement à ce que laissaient penser les
premières investigations, l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, le
11 décembre 2018, était bien un acte prémédité. Recherche d’armes,
vidéo de revendication, envie de mourir confiée à son entourage, etc.,
Cherif Chekatt, le djihadiste qui a tué cinq personnes et en a blessé
onze autres ce soir-là, allait tôt ou tard passer à l’acte. A la veille
du drame, il était depuis plusieurs semaines en plein préparatifs, selon
les derniers développements de l’enquête judiciaire dont Le Monde a pu avoir connaissance.
Au lendemain de l’attentat, le ministre de l’intérieur Christophe
Castaner et son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez s’étaient montrés très
prudents quant à la motivation terroriste de Cherif Chekatt. Le jeune
homme de 29 ans faisait l’objet d’un suivi « actif » de la Direction
générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’attaque semblait alors
avoir été précipitée par son interpellation ratée, le matin des faits,
dans une affaire distincte, pour tentative d’assassinat sur fond
d’extorsion et de vol d’or. Une affaire dont le djihadiste allait être
le seul à réchapper, les trois autres membres de sa bande – dont deux
individus connus pour radicalisation – étant interpellés.
Depuis, un certain nombre d’indices étayant les velléités djihadistes
anciennes de Cherif Chekatt se sont cependant accumulés. A commencer
par la vidéo de revendication du terroriste. Celle-ci a été découverte
sur une clé USB au domicile où les gendarmes espéraient l’arrêter, le
11 décembre au matin. Sur cette vidéo, d’une durée de presque trois
minutes, Cherif Chekatt se met en scène dans son appartement du 20 rue
Tite-Live, à Strasbourg. Il y apparaît porteur d’un keffieh rouge. Puis
il prête allégeance en français et en arabe à l’organisation Etat
islamique (EI) en reprenant les leitmotivs classiques du groupe
terroriste.
le djihadiste avait déjà confié à un de ses codétenus « sa haine des policiers, des magistrats, et des juifs » ainsi que son intention de « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou de mourir en martyr ».
Les enquêteurs n’ont pas pu dater avec précision cette vidéo. En bas
de l’écran, une date assez ancienne a été remarquée : le 14 novembre
2015. A cette époque, le djihadiste avait déjà confié à un de ses
codétenus, croisé au cours d’une de ses multiples incarcérations, « sa haine des policiers, des magistrats, et des juifs » ainsi que son intention de « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou de mourir en martyr ».Mais
une photo de Cherif Chekatt portant la même tenue que sur la vidéo,
datant du 10 novembre 2018, a été découverte sur la clé USB. La justice
estime donc très probable que les images aient été réalisées le même
jour, soit quelques semaines seulement avant l’attaque…
INFO FRANCE 3. Attentat à Strasbourg : comment Cherif Chekatt a préparé pendant des mois son projet terroriste
Selon les informations de France 3, l’auteur de l’attentat à
Strasbourg, fiché S et surveillé par les services de renseignement,
avait un projet terroriste préparé de longue date. Il tentait notamment
depuis plusieurs semaines de se procurer des armes.
Des forces de police sécurisent l’entrée du centre-ville de
Strasbourg (Bas-Rhin), après l’attaque menée par Chérif Chekatt, le 11
décembre 2018. (CHRISTOPH SCHMIDT / DPA / AFP)
Les policiers en ont désormais acquis la conviction : lorsqu’il
s’élance dans le centre-ville de Strasbourg (Bas-Rhin), le soir du mardi
11 décembre, Cherif Chekatt
n’a pas agi sur un coup de tête, mais a accompli un projet terroriste
mûrement réfléchi. Selon les informations de France 3, les enquêteurs
ont recueilli les confidences d’un des ex-codétenus du terroriste, à qui
il a confié en 2015 vouloir « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou mourir en martyr ».
L’été dernier, le jeune homme de 29 ans avait également assuré à sa
famille vouloir mourir, mais ses proches ne l’avaient pas pris au
sérieux.
Une vidéo d’allégeance à l’Etat islamique enregistrée un mois plus tôt
Plusieurs autres éléments accréditent la thèse d’un projet préparé de longue date. Notamment sa vidéo d’allégeance au groupe Etat islamique, qui a revendiqué l’attentat de Strasbourg. Cherif Chekatt a enregistré cette séquence mi-novembre, un mois avant de passer à l’acte.Les
policiers chargés de le surveiller sont-ils passés à côté de cet
élément ? Pas sûr, car rien n’indique qu’il a envoyé cette vidéo à des
correspondants en Syrie ou en Irak.
Le terroriste, fiché S et suivi par les services de renseignement,
recherchait activement des armes depuis plusieurs semaines et avait
tenté de rencontrer des personnes connues dans le milieu du trafic
d’armes. Il a essuyé un refus, avant de tenter de se fournir dans la
ville de Metz (Moselle). Pour l’heure, rien n’indique où il s’est
procuré le 22 long rifle saisi par les gendarmes au domicile de son
père, puis le revolver de 1892 avec lequel il a commis l’attentat. Suspecté d’avoir aidé le terroriste à se procurer une arme, un homme a tout de même été placé en détention provisoire et mis en examen le 17 décembre dernier. Il nie toutefois toute complicité.
Comment a-t-il pu mener ces recherches sans éveiller les soupçons des
services de renseignement censés le surveiller ? C’est l’une des
questions qui se posent aujourd’hui. Reste que l’âge de l’arme ainsi que
ses difficultés logistiques semblent démontrer qu’il ne faisait pas
partie d’un réseau très structuré, contrairement aux terroristes du
13-Novembre.
Une interpellation manquée, élément déclencheur de l’attaque
Si l’attaque était planifiée, l’élément déclencheur reste, selon les
informations de France 3, l’arrestation manquée de Cherif Chekatt, le
matin même de l’attentat à Strasbourg. Ce jour-là, les gendarmes tentent
de l’interpeller pour une affaire de droit commun, mais chez son père. Le jeune homme ne se cache pas, mais se trouve en réalité chez sa mère à ce moment-là. « Lundi soir [le 10 décembre], il est venu chez moi, on a fait la prière, on a mangé et le mardi matin [le 11 décembre], il est parti vers 7 heures »,
a expliqué cette dernière à France 2. Prévenu de la visite des
gendarmes, Cherif Chekatt a quitté précipitamment l’appartement, avant
de mettre à exécution son projet terroriste le soir-même, faisant cinq
morts et une dizaine de blessés.
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