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mercredi 31 mai 2023

Assassinat d'Yvan Colonna, un attentat de la série Baudy

J'ai déjà parlé de cette série d'attentats "islamistes", une série lyonnaise supportée par l'escroc Patrick Baudy qui commence de manière très claire au mois de décembre 2019, avec quelques prémices depuis le printemps 2019, à propos de l'assassinat de Samuel Paty, qui en est aussi :

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/samuel-paty-ouverture-dune-commission.html

La commission d'enquête parlementaire sur l'assassinat d'Yvan Colonna en mars 2022 a rendu son rapport hier. Différents organes de presse s'en sont fait l'écho et les avocats de la famille annoncent aujourd'hui un prochain dépôt de plainte.

Bien sûr, Mediapart appuie sur la préfectorale autant que possible pour disculper les véritables commanditaires de l'assassinat, particulièrement leur cheftaine la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest. 

Les échanges de SMS évoqués entre deux préfets ne sont certes pas bien malins mais ne prouvent aucune culpabilité de ce côté-là, au contraire : si la vengeance d'Etat venait d'eux, il y a bien longtemps, effectivement, qu'elle aurait été mise en oeuvre.

Tous les attentats islamistes commis depuis mars 2012 sont en réalité le fait du trio Josette Brenterch / Pascal Edouard Cyprien Luraghi / Jean-Marc Donnadieu et tous ses complices.

Yvan Colonna est une cible du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi ayant décidé de se venger de son ami du FLNC Michel Ucciani au moyen de cet assassinat.

Je l'ai déjà expliqué à maintes reprises depuis les faits, les éclaircissements apportés par la commission d'enquête parlementaire ont largement conforté cette hypothèse que j'ai déjà bien étayée publiquement et pourrais préciser encore bien davantage si des enquêteurs daignaient me le demander.

 

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2022/01/michel-ucciani-ancien-braqueur-et-du.html

http://satanistique.blogspot.com/2022/03/assassinat-dyvan-colonna-encore-cyprien.html

http://satanistique.blogspot.com/2022/03/les-attentats-islamistes-commis-en.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-un-assassin.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-pas-une.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/dupond-moretti-triple-bras-dhonneur-et.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/de-jean-castex-lassassin-dyvan-colonna.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/dupond-moretti-passible-de-poursuites.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/aie-encore-une-mauvaise-nouvelle-pour.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-des-donnees.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-un-dementi.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/au-moins-17-attentats-en-corse-depuis.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-des-agents.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/des-attentats-islamistes-pour-des.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/04/assassinat-dyvan-colonna-suite-des.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/04/assassinat-dyvan-colonna-lhypothese-dun.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/04/corse-en-prison-nouvel-ouvrage-de.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/04/assassinat-dyvan-colonna-des.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/04/assassinat-dyvan-colonna-la-commission.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/quont-fait-pour-eux-les-avocats-de.html

 

 

https://www.mediapart.fr/journal/france/300523/mort-d-yvan-colonna-les-sms-choquants-de-deux-prefets

Mort d’Yvan Colonna : les SMS choquants de deux préfets

La commission d’enquête parlementaire sur l’agression du militant indépendantiste corse a publié mardi un rapport pointant de « graves défaillances » des autorités. Il révèle des messages entre deux préfets en exercice qui fustigent les décisions du pouvoir, l’un d’eux plaidant même en faveur du « rétablissement de la peine de mort ».

Ellen Salvi

30 mai 2023 à 17h17

Une « accusation particulièrement grave » pour le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Des faits désormais étayés pour le député corse Jean-Félix Acquaviva. Après six mois de travaux et plus de soixante-dix auditions, la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’agression mortelle d’Yvan Colonna a publié, mardi 30 mai, un rapport de 218 pages pointant une série de « graves défaillances », mais aussi d’« inactions » et d’« erreurs » des autorités.


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https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/rapport-de-la-commission-colonna-vers-un-nouveau-depot-de-plainte-de-la-famille-2784338.html

Rapport de la commission Colonna : vers un nouveau dépôt de plainte de la famille

 
Publié le
 

La commission parlementaire chargée d'enquêter sur les conditions ayant mené à l'assassinat d'Yvan Colonna à la prison d'Arles a rendu son rapport ce mardi 30 mai. Un document qui pointe notamment une série de "défaillances" et d'erreurs commises au sein du centre pénitentiaire d'Arles et de la part des autorités, analysé avec attention par les avocats de la famille Colonna.

Près de 16 mois après l'assassinat d'Yvan Colonna, et alors que l'enquête judiciaire suit toujours son cours, une nouvelle plainte sera-t-elle déposée face aux défaillances de gestion et de surveillance du centre pénitentiaire d'Arles ?

Les différents conseils de la famille du détenu corse indiquent ce mercredi 31 mai y réfléchir très sérieusement. La raison : la publication, hier, du rapport de la commission parlementaire chargée d'enquêter sur les conditions ayant mené à l’agression mortelle d'Yvan Colonna par un codétenu le 2 mars 2022.

En plus de confirmer "que le sort d'Yvan Colonna, le fait qu'il ait été maintenu sur le continent, notamment sous le statut de DPS [détenu particulièrement signalé], reposait sur une motivation politique et non juridique, et donc arbitraire", le rapport pointe ainsi  "des défaillances extrêmement graves, une responsabilité accablante" de l'administration carcérale, remarque Maître Emmanuel Mercinier-Pantalacci, avocat de Ghjuvan-Battista Colonna, fils aîné du détenu.

Des dysfonctionnements, et même des "dissimulations" que les divers conseils étudient désormais de concert, afin de déterminer "si oui ou non, des infractions nous apparaissent caractérisées. Si tel est le cas, nous déposerons probablement une plainte pénale entre les mains du procureur", indique l'avocat. Des propos confirmés par Me Sylvain Cormier, avocat du fils et des parents d'Yvan Colonna, qui précise des suspicions de la part des conseils d'une ou plusieurs "tentatives de disparition de preuves", au cours de l'enquête.

Franck Elong Abé était-il un indicateur de l'administration pénitentiaire ?

Les deux avocats s'accordent à le dire : le rapport, long de 218 pages, est le fruit d'un travail "exigeant" et "de qualité" mené par la commission parlementaire. Mais l'un comme l'autre émettent une interrogation, si ce n'est un franc regret : l'hypothèse de Franck Elong Abé comme taupe de l'administration pénitentiaire, à priori écartée.

Pour appuyer sa décision, le rapporteur se base sur les auditions menées au fil des séances de la commission. Une conclusion dont les conseils indiquent en l'état se dissocier. "Je considère cela comme très étonnant, car cette hypothèse selon laquelle cet homme aurait été une source de renseignement permet d'expliquer de façon rationnelle et cohérente toutes les mansuétudes dont il a bénéficié", souligne Me Mercinier-Pantalacci. "Or, pour l'écarter, le rapporteur se fonde exclusivement sur une déclaration du représentant du renseignement pénitentiaire, qui expose que non, cet homme n'était pas une source de renseignement."

"Cette hypothèse selon laquelle cet homme aurait été une source de renseignement permet d'expliquer de façon rationnelle et cohérente toutes les mansuétudes dont il a bénéficié"

Me Mercinier-Pantalacci

Un choix qu'il juge pour le moins surprenant pour deux principales raisons : "Premièrement, s'il y a bien une personne dont la parole n'est pas nécessairement crédible, c'est le renseignement pénitentiaire. Parce qu'évidemment, ils ne sont pas les mieux placés pour faire cet aveu, compte tenu de leur responsabilité qui en résulterait. Deuxièmement, poursuit-il, en l'espèce, il est établi par le rapport que lorsque le représentant du renseignement pénitentiaire a été auditionné pour la première fois par la commission d'enquête, il a dissimulé à celle-ci avoir en sa possession des écrits d'un agent de surveillance qui avait entendu trois détenus discuter, parmi lesquels le meurtrier, qui avait dit "Je vais le tuer"."

Me Mercinier-Pantalacci l'admet : il n'a pas la preuve, aujourd'hui, que Franck Elong Abé était un indicateur. Mais il insiste : il n'est pour autant "pas du tout convaincu par la réponse négative qui est faite par le rapporteur."

Des SMS polémiques et la continuité d'un traitement "anormal" accordé au dossier Colonna

Concernant les messages polémiques qui auraient, selon le président de la commission parlementaire, Jean-Félix Acquaviva, été échangés les 10 et 11 mars 2022 entre deux préfets en activité, Me Cormier confirme espérer l'ouverture, à minima, d'une investigation sérieuse par le ministre de tutelle. "Les propos tenus par des préfets en exercice affirmant que « l’autre détenu a fait ce que l’état aurait dû faire depuis longtemps » reviennent à revendiquer ou à tout le moins légitimer l’assassinat d’Yvan Colonna", constate-t-il.

Me Mercinier-Pantalacci se montre lui moins optimiste. "Au risque de choquer ou surprendre, je n'ai aucun espoir que cela soit traité avec objectivité et en application du droit par les plus hauts responsables de l'Etat. Ce n'est pas comme cela que ça va se passer, ce n'est pas comme ça que ça s'est passé, et ce n'est pas comme cela que ça se passera à l'avenir."

Pour cause, l'avocat voit dans ces correspondances un signe de plus du traitement particulier accordé aux dossiers "de cette nature". "Toute personne connaissant la façon dont est traité - j'ouvre les guillemets - "l'antiterrorisme" - je ferme les guillemets - en Corse par l'Etat français ne peut pas être surprise."

"Vous ne pouvez pas demander à une victime de juger elle-même le prétendu auteur de l'assassinat et de décider elle-même du sort qui va être celui de la personne ayant été condamnée pour ces faits."

Me Mercinier-Pantalacci

Preuve en est, appuie-t-il, le traitement depuis des années du dossier d'Yvan Colonna par "le directeur de cabinet du président de la République française, qui se trouve être l'ancien préfet de Corse" - Patrick Strozda a exercé les fonctions de préfet de Corse de 2011 à 2013 -. "La préfectorale est juge et partie dans ce dossier. Et quelles que soient les qualités intrinsèques qui seraient éventuellement celles des préfets, ils ne peuvent évidemment pas ici être objectifs, rationnels, et enclins à appliquer le droit. C'est normal. Vous ne pouvez pas demander à une victime de juger elle-même le prétendu auteur de l'assassinat [du préfet Erignac en 1998, ndlr], et de décider elle-même du sort qui va être celui de la personne ayant été condamnée pour ces faits. Et c'est pourtant ce qui se passe dans ce dossier depuis  15 ou 20 ans."

Une décision qui "ne pouvait aboutir qu'à des résultats aussi dramatiques que ceux que nous observons désormais", conclut Me Mercinier-Pantalacci.

 

mardi 30 mai 2023

Zététique acerbe : la secte aux pieds d'argile...

Fin août 2021, alors que le "zététicien" Jean-Marc Donnadieu de Béziers venait tout juste de cesser de manière définitive ses publications quotidiennes sur ses sites d'expression publique favoris, Libération publiait sur sa secte "zététicienne" un article fort intéressant que je rapporte ci-dessous.

Rappelons que cet individu est surtout connu comme cybercriminel et cyberharceleur ayant sévi durant plus de vingt ans sous le pseudonyme de NEMROD34 ne cachant nullement sa véritable identité qu'il donnait systématiquement avec toutes ses coordonnées et même parfois les codes d'accès à ses messageries privées dont certaines utilisées pour ses activités illicites (piratages informatiques et autres viols de l'intimité de la vie privée) sur tous les sites publics où il s'exprimait ou se plaisait à harceler les uns et les autres.

A compter de l'année 2010, il s'était aussi spécialisé dans l'escroquerie au jugement avec son avocat Philippe Desruelles de Béziers et ses complices "déconnologues" de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, également tous cybercriminels et harceleurs, et se révèlera encore avec ces derniers au cours des années suivantes comme l'un des premiers commanditaires et organisateurs des attentats islamistes ayant débuté en 2012.

Pour tout diplôme, il est titulaire d'un CAP de coiffure qu'il a obtenu à l'âge de 19 ans. Quant à son maître le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, il a quitté l'école et sa famille en situation d'échec scolaire à l'âge de 14 ans et naturellement sans aucun diplôme.

Par ailleurs, les obligés "sceptiques" de Jean-Marc Donnadieu, qu'à compter de 2010 il a tous entraînés dans sa guerre assassine contre mes proches, mes anciennes relations et moi-même, ne semblent pour la plupart pas beaucoup plus diplômés que lui. Les deux principaux, Patrice Seray et son épouse Francine Cordier-Seray, sont incapables d'écrire dans un français correct et n'ont jamais indiqué nulle part quelles étaient leurs formations spécialisées respectives, d'où l'on déduit assez facilement qu'elles sont inexistantes ou extrêmement réduites.

Mieux encore : ces gens ont tous en commun une haine viscérale des mathématiques et des matheux, des ingénieurs, des scientifiques, des chercheurs, jusqu'à en rechercher pour les assassiner.

Or, ils se réclament haut et fort d'un rationalisme ne souffrant aucune critique et pas le moindre doute, surtout, précisément, dans leurs propos absolument délirants, mensongers, calomnieux et leurs agissements proprement délictueux ou criminels à l'égard des matheux, ingénieurs, scientifiques et chercheurs qui sont leurs cibles privilégiées, notamment pour compter parmi mes proches et mes anciennes relations, et bien sûr moi-même qui ai aussi le tort d'avoir une formation d'ingénieur issu des classes préparatoires aux grandes écoles d'ingénieurs (maths sup et maths spé) et de m'être ensuite distinguée sur le plan professionnel comme un ingénieur d'études en informatique à la logique implacable.

Aussi, j'adhère bien à cette présentation qu'en fait la journaliste de Libération :

"Vulgarisateurs scientifiques majoritairement autodidactes, ils tranchent avec les racines plus académiques du mouvement créé dans les années 80 par le physicien Henri Broch pour démystifier le paranormal."

Dans bien des cas, par exemple pour tout ce qui me concerne, ils ne savent même pas de quoi ils parlent, ce qui ne les empêche absolument pas d'user des pires violences pour faire taire leurs contradicteurs.

Bien sûr, cet article n'a pas plu aux intéressés, ils l'ont dit dans un "communiqué officiel" qu'ils ont fait paraître sur leur site le 2 septembre 2021 :

https://esprit-critique.org/2021/09/02/communique-officiel/

En y regardant de plus près, on s'aperçoit rapidement que ce site qui est censé être celui de leur association, l'ASTEC, fournit en fait très peu d'informations sur ladite association.

Il faut bien chercher pour trouver une première version de ce droit de réponse en .pdf comportant la composition du conseil d'administration qui en est signataire, ici :

https://esprit-critique.org/wp-content/uploads/2021/09/DroitDeReponse-2021-08-31-Communique-ASTEC.pdf

Et celle-ci ne se retrouve nulle part ailleurs. 

On découvre donc dans ce document republié ci-dessous que les deux premiers invités de Thomas Durand lors des débuts de sa chaîne Youtube La Tronche en Biais, les deux criminels Patrice Seray et Francine Cordier-Seray, qui ont été associés à tous les crimes de mes harceleurs depuis 2010, sont bien tout à fait officiellement ses deux premiers employeurs, comme on subodorait qu'ils l'étaient de fait au vu de l'évolution de leurs activités depuis 2010.

Question : d'où provient l'argent qui leur permet de salarier ce docteur en sciences en CDI et ses collaborateurs occasionnels en CDD depuis l'automne de l'année 2014 ?

Leur source de financement serait-elle la même que celle qui avait permis à leur grand chef Jean-Marc Donnadieu alors au RSA de quitter enfin le taudis où il vivait depuis des années pour emménager dans un bel appartement spacieux avec loggia et vue splendide dans une propriété coquette au centre ville de Béziers dès le mois d'août 2010 alors qu'il avait été embauché pour me harceler seulement quatre mois plus tôt, au mois d'avril 2010 ?

Rappelons encore qu'en mai 2011 leur "Konducator" à tous, le pédophile et terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi, avait annoncé à ses lecteurs qu'il venait de recevoir pour me harceler une somme d'argent tellement conséquente qu'il avait pris la décision de fermer définitivement son atelier de dépannage informatique, estimant qu'il n'aurait plus jamais aucun besoin de travailler pour vivre.

Au mois de décembre dernier, Thomas Durand lui-même s'était vu octroyer en à peine deux jours d'ouverture de sa cagnotte Leetchi, par un généreux donateur manifestement unique, une somme de 100 000, 00 € pour s'engager dans des procès tous azimuts contre ses contradicteurs (ou victimes de ses harcèlements), toujours avec le même avocat, l'escroc Philippe Desruelles de Béziers :

http://satanistique.blogspot.com/2022/12/frederic-delavier-vient-de-se-decouvrir.html

En outre, se revendiquant tous de l'extrême-gauche, ils sont néanmoins associés à des militants de l'extrême-droite, au moins dans le Finistère et dans l'Hérault.

A Quimper, il s'agit notamment du frontiste de la première heure Jacques Fornès, très vieil ami de la famille Le Pen mais aussi de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui organise tous les harcèlements dont je suis moi-même victime depuis les années 1990 et a recruté le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour les prolonger sur la toile à compter de l'année 2008. Etant en fait de la droite dure, voire de l'extrême-droite, elle a infiltré la section brestoise de la LCR pour la Gendarmerie nationale où elle a fait son service militaire volontaire dans les années 1970, puis y est toujours restée, en devenant même la seule tête pensante, tous ses concurrents ou contradicteurs en ayant été exclus dans la violence.

Voir ici comment Jacques Fornès harcèle aussi comme il m'a harcelée à compter de janvier 2012 divers commerçants et agriculteurs se plaignant tous de spoliations de patrimoines très importantes par des mandataires de justice indélicats alors qu'ils étaient en difficulté :

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/jacques-fornes-antiquaire-dans-le-sud.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/quont-fait-pour-eux-les-avocats-de.html

Sa complice la criminelle Josette Benterch et l'organisation criminelle qu'elle dirige de fait, la LCR devenue le NPA en 2009, reçoivent par ailleurs depuis très longtemps des fonds en provenance d'Arabie saoudite.

Enfin, Jean-Marc Donnadieu qui se dit communiste et s'est toujours affiché comme soutien de Jean-Luc Mélenchon a aussi un frère aîné avec qui il s'entend bien, Georges, qui lui est au contraire de l'extrême-droite. Ce serait même un survivaliste extrêmement dangereux dont le propre frère dit craindre pour sa vie quand il est obligé de se rendre dans sa maison pour nourrir les chats lorsque le propriétaire est hospitalisé, tellement elle serait piégée :

http://satanistique.blogspot.com/2020/03/jean-marc-donnadieu-un-frere.html

Les deux frères Georges et Jean-Marc Donnadieu sont devenus très jeunes orphelins de père et ont ensuite été élevés dans la famille de leur mère, des Gitans aux moeurs non conformes aux lois de la République. Leur mère votait Jacques Chirac, dont elle était fan parce qu'il était beau, selon son fils Jean-Marc, et ce dernier, qui ne se cache pas d'être échangiste et adepte de BDSM, regardait des films porno avec sa tata quand il était petit. Il est aussi extrêmement violent. Son ex-femme l'a quitté pour cette raison, avec bien des difficultés.

Egalement à voir ou à revoir à propos de la pédophilie :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/thomas-durand-de-la-tronche-en-biais.html

Tout en écrivant, il me revient en mémoire que Jean-Marc Donnadieu parlait bien publiquement il y a quelques années de créer une chaîne télévisée. Il est donc bien à l'origine de la Tronche en Biais avec ses amis et complices de toujours Patrice Seray et Francine Cordier, ses associés du forum Sceptic Ovni devenu Ufo scepticisme en 2012 après quelques soucis causés par les débordements incessants de son modérateur Jean-Marc Donnadieu.

Opacité et obscurantisme les définissent très bien.


Toute première vidéo de La Tronche en Biais le 14 novembre 2014 :

https://www.youtube.com/watch?v=E4Z4IYaXF4w

Live avec les Seray / Cordier le 9 juin 2015 :

https://www.youtube.com/watch?v=41zRR3XkEPQ&t=319s

 



https://www.liberation.fr/idees-et-debats/zetetique-esprit-critique-es-tu-la-20210829_JUDBQHJM5JCARDMTEQ4Q5WACXI/

Rationalisme

Zététique : esprit critique, es-tu là ?

Article réservé aux abonnés
 
Ils promeuvent l’esprit critique et séduisent des dizaines de milliers d’internautes sur YouTube. Zététiciens 2.0. ils défendent un doute éclairé. Mais éclairé par qui et par quoi ? Dans leur bataille contre les gourous, médiums et complotistes, une frange de la communauté en ligne glisserait-elle dans le dogmatisme ?
 
par Elisa Thévenet
publié le 29 août 2021 à 20h02
(mis à jour le 13 septembre 2021 à 16h17)

Le 9 juin 2018, cinq youtubeurs se faufilent à la faveur de la nuit dans les champs mosellans de Sarraltroff. Ils ont entre 30 et 45 ans, s’appellent Hygiène mentale, Defakator, la Tronche en biais, Un monde riant et Astronogeek et leurs chaînes cumulent plus de 1,6 million d’abonnés. Leur credo : la méthode scientifique. Leur église : le scepticisme. Ce soir de juin, ils s’apprêtent à réaliser un crop circle, ce type de motifs sculptés dans les champs de céréales, visibles depuis le ciel.

Minuit : équipés de planches de bois et de mètres ruban, la troupe couche des milliers d’épis sous l’œil attentif de trois caméras. Une heure et demie plus tard, un agroglyphe de 70 mètres émerge des blés. Le dessin attire rapidement curieux et amateurs de paranormal. Pour les exaltés du surnaturel, l’œuvre est d’origine extraterrestre, jusqu’à la publication, le 24 août, du making-of des cinq vidéastes qui enterrent la thèse «rencontre du troisième type».

Le projet est emblématique du travail des zététiciens nouvelle génération (1), adeptes du doute pensé comme outil méthodologique et utilisateurs compulsifs de Twitter. Vulgarisateurs scientifiques majoritairement autodidactes, ils tranchent avec les racines plus académiques du mouvement créé dans les années 80 par le physicien Henri Broch pour démystifier le paranormal. Affolé par la crédulité de ses étudiants, le docteur en mécanique quant


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Libération réserve cet article à ses abonnés.

 

On le retrouve en intégralité sur ce blog :

https://www.monvoisin.xyz/article-zetetique-esprit-critique-es-tu-la-dans-liberation/

 



 

lundi 29 mai 2023

Année 2010 : les terroristes se mettent à publier...

Cela commence le 3 juin 2010 avec le premier ouvrage des Editions Dialogues, "Mediator 150 mg, combien de morts", d'Irène Frachon, que je félicite au passage pour le courage dont elle a fait preuve dans cette affaire. Nul doute que pour les Laboratoires Servier, elle et son éditeur sont bien des "terroristes". Moi aussi, d'ailleurs, j'ai bien dû être décrétée "terroriste" dès les années 1990 sous prétexte que je refusais d'obéir à mes employeurs mafieux lorsqu'ils exigeaient, par exemple, que je commette à leur profit des crimes et délits contre la Nation.

Et cela continue : le 19 juin 2010, le cybercriminel et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi commence à publier de manière quotidienne des monceaux de calomnies sur mon compte, pour l'essentiel sous la dictée de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, très proche de Patrick Appéré, fondateur du groupe BNC, un type véritablement infecte, mais comme ses vieux complices de la LCR ou de BAGA : la seule fois où je l'ai croisé à l'époque où j'étais membre de l'association AC ! Brest, plutôt en 2005 qu'en 2004, et en tous les cas lors d'une conférence à la fac, il s'était planté devant moi pour mimer des trucs aussi obscènes que débiles et bien sûr très insultants... Très clairement, il savait déjà qui j'étais (la sale pute de femme ingénieur) et moi je n'apprendrai qu'après de qui il s'agissait, je venais de faire connaissance avec le débile mental Patrick Appéré... 

Concernant les inventions calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre, en dehors de toutes celles relatives à ma participation aux activités de cette association en 2004 et 2005, j'en connaissais déjà un bon nombre depuis les années 1990. En 1994, il était même déjà question de les divulguer au public pour calomnier gravement les plus hauts responsables de l'Armée pour avoir toujours validé mon travail et refusé d'obéir aux mafieux qui me harcelaient, mais aucun journaliste ne pouvait s'amuser à attaquer l'Armée de cette manière. C'est pourquoi en juin 2010 Josette Brenterch décidait de le faire avec l'aide du débile mental et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qu'elle appellera dès cet été 2010 son "Benjamin Malaussène"...

Simultanément sortait le premier numéro du magazine en ligne Inspire d'Al-Qaïda.

Pour l'accompagnement de toutes ces attaques ou campagnes de calomnies publiques, dès le début appelées à durer et même à s'aggraver toujours plus avec le temps.

Voir ici :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/des-attentats-islamistes-pour-des.html

 

Même le zététicien Patrice Seray s'y mettra à compter de cette année-là... pour acquérir l'espèce d'immunité dont jouissait déjà le soi-disant "écrivain" Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour toutes ses saloperies contre ses cibles diverses et variées.

Voir là :

http://satanistique.blogspot.com/2022/12/thomas-durand-de-la-tronche-en-biais_2.html

 

N.B.: La première condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Brest dans une affaire de harcèlement moral en entreprise remonte au printemps 2004. L'avocat l'ayant obtenue était un ancien syndicaliste de la CFDT, un vil humaniste haï pour cette raison par toute l'extrême-gauche, laquelle a toujours roulé pour le patronat ou ses pires factions, les mafieuses. Il s'est tué peu de temps plus tard en élaguant un arbre en hauteur dans sa propriété. Il aurait fait une chute tronçonneuse en main et se serait alors tranché la gorge. Puis sa femme s'est tuée elle aussi toute seule comme une grande dans un accident de la route au cours de l'été 2004.

Le harcèlement moral en entreprise n'existe pas. Combien de fois faudra-t-il vous le dire ?

Dès que je recommence à en parler début octobre 2004, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest devient folle à lier, décide de me faire virer de l'association AC ! Brest, fait sauter une bombe à Paris et réclame dans un courrier électronique la libération de deux membres du GIA, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkacem, l’appui de la France à l’intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne ainsi que le retrait de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques. C'est sa manière à elle de rappeler haut et fort qu'elle m'a déjà bien tuée grâce à toutes ses opérations de harcèlement moral en entreprise, lesquelles se sont toujours poursuivies jusqu'à mon exclusion définitive du monde du travail, et encore par la suite pour me faire exclure de tout tissu social et me maintenir dans une situation de très grande précarité et d'isolement quasi total tout en continuant à me faire harceler par des proxénètes (la prostitution est ma punition pour avoir refusé de travailler pour le crime organisé, mais je n'y suis encore jamais tombée et mourrai avant).

Rebelote début septembre 2008. Et en juin 2010 se prépare une méga teuf de l'ordre du jamais vu, avec ouverture des festivités en mars 2012 alors que j'ai été mise en examen pour la première fois sur la base de ses dénonciations calomnieuses fin janvier 2012 et qu'une seconde plainte du même acabit est jointe à la première. Josette Brenterch a bien gagné depuis longtemps, elle a détruit ma vie et ma famille et maintenant elle veut que ça se sache. Elle a besoin de laisser éclater sa joie au grand jour, de la faire partager à la planète toute entière. Et comme toujours de se venger de toutes ses difficultés passées, avec mes employeurs et collègues de travail normaux, mes clients, l'Armée de l'Air, etc... C'est le but de toutes ses plaintes et celles de ses complices à mon encontre, elles ont pour objectif d'obtenir au moyen de faux en écriture publique signés par des magistrats tous corrompus la transformation en vérités judiciaires de toutes ses inventions calomnieuses à mon encontre, avant publication dans le fameux "bouquin" me concernant que le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi annonçait déjà au printemps 2009.

 

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/decembre-2004-youssouf-fofana-se-met.html

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Lire ou relire :

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https://www.editions-dialogues.fr/livre/mediator-150-mg/

Date de parution
03 juin 2010
ISBN
9782918135142
Prix
15,90 €
Nombre de pages
152
Format
210mm x 135mm
Formats inclus gratuitement :
  • Ebook - format PDF
  • Ebook - format HTML
  • Ebook - format PDF EReader
  • Ebook - format EPUB

Livre numérique
Date de parution
20 février 2013
ISBN
9782369450009
Prix
8,73 €
Formats inclus gratuitement :
  • Ebook - format HTML
  • Ebook - format PDF

Mediator 150 mg, combien de morts


Quelques mots sur le livre

« Le livre d’Irène Frachon a tout du thriller médical. Mais tout y est vrai… » Le Nouvel Observateur

« Le récit d’Irène Frachon prend des allures d’enquête : identifier l’arme du crime. » Le Monde

« Ce petit livre tombe à pic pour ébrécher ce silence. » Libération

Le Mediator 150mg est un médicament antidiabétique souvent prescrit comme coupe-faim, dont l'autorisation de mise en marché a été suspendue par l'Afssaps (Agence du médicament), en novembre 2009, en raison de sa toxicité avec risque avéré d’atteinte des valves du cœur que sa consommation entrainait pour les patients. Les valvulopathies sont des maladies qui peuvent être mortelles. Deux millions de personnes ont consommé du Mediator. Et 300 000 encore tous les jours au moment où l'interdiction faite aux pharmaciens de le vendre a été prononcée. Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, a été l'un des médecins dont l'enquête a conduit l'Afssaps à faire retirer le Mediator du marché. Elle est l'auteur du livre Mediator 150mg combien de morts ?. À l'issue de son enquête serrée, scientifique, son livre se termine par cette phrase : "Il me reste une question : combien de morts ?". Cette question est donc la question prospective, et légitime, d'un médecin soucieux de ses malades et des politiques de santé. Le laboratoire Servier a attrait en justice les éditions dialogues, éditeur du livre, et demandé que soit retirée de la couverture cette mention : "Combien de morts" au motif qu’elle risquerait de lui causer un préjudice grave. Action judiciaire en référé vu l'urgence et l'imminence du préjudice allégué. Par un attendu ahurissant, le juge a fait droit à cette demande. Il écrit notamment : "la défenderesse (les éditions dialogues) en effet minimise l'impact de l'intitulé de son ouvrage en soulevant le fait que la diffusion du produit est aujourd'hui suspendue, et que le dommage serait en conséquence peu important. Or cet argument peut être retourné. S'il advenait finalement qu'après analyse la suspension soit levée, et la diffusion des produits à base de benfluorex rétablie, le dénigrement provoqué par la mention litigieuse se révèlerait alors grandement source de discrédit tant pour le produit que pour le fabricant du produit." En somme le juge nous dit : si un médicament qui est un poison était demain considéré comme un bonbon inoffensif, alors demain il y aurait préjudice. C'est reconnaitre qu'aujourd'hui il n'y en a pas. Et d'imminent non plus. Dès lors, la décision du juge brestois s'analyse clairement et simplement en une censure d'un sous-titre, légitime s'agissant de la toxicité avérée, reconnue par l'Afssaps, d'un médicament qui peut être cause de valvulopathie. Une censure du sous-titre. Une censure du livre. Dont la couverture doit être modifiée sous astreinte de 50 euros par exemplaire distribué. Le métier de libraire consiste avant tout à se dresser contre la censure. Je fais appel. Ce livre sera de nouveau en vente la semaine prochaine. Son sous-titre sera désormais "sous-titre censuré". Il me reste une question : qu'est ce qui est préjudiciable ? Le sous-titre : combien de morts ? Ou les morts ? Charles Kermarec

Quatrième de couverture

« Le 25 novembre 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé - Afssaps - annonce la suspension de l’autorisation de mise sur le marché d’un médicament. Il s’agit du Mediator, commercialisé depuis plus de trente ans par le laboratoire Servier, alors consommé quotidiennement par près de 300 000 Français. Cette décision fait suite à la révélation d’une toxicité grave directement liée au médicament : une atteinte des valves du coeur, aux conséquences parfois mortelles. Les premiers éléments laissant suspecter la possibilité d’une telle toxicité remontent à 1997, date à laquelle un médicament proche et commercialisé par le même laboratoire, le coupe-faim Isoméride, est interdit pour les mêmes raisons. Médecin, j’ai été pendant vingt ans témoin puis acteur de cet épisode dramatique. La transparence est une condition de la qualité de la politique de santé des populations. C’est pourquoi je témoigne dans ce livre de ce que j’ai vécu, de la manière la plus factuelle possible. Mon objectif est de permettre à chacun de comprendre comment sont prises certaines décisions de santé publique en France et de contribuer ainsi au débat public, constitutif de l’exercice de la démocratie. »

                Irène Frachon

Vidéos

Critique :

Romandie News Texte
Servier condamné à verser 210.000 euros à une patiente soignée à l'Isoméride

NANTERRE - Les laboratoires Servier ont été condamnés vendredi par le tribunal de grande instance de Nanterre à verser 210.000 euros de dommages et intérêts à une patiente se plaignant de graves problèmes cardiaques après avoir pris son médicament Isoméride (coupe-faim).

Servier doit également verser à la Caisse primaire d'assurance maladie des Hauts-de-Seine la somme de près de 158.000 euros pour prestations versées à la plaignante. Ces laboratoires ont annoncé qu'ils faisaient appel du jugement.

Le tribunal a estimé que l'expertise médicale permettait "de tenir pour constant le lien de causalité entre le dommage et la prise d'Isoméride" et que les laboratoires Servier "ont commis une faute en manquant à leur obligation de fournir un produit exempt de tout défaut de nature à créer un danger pour les personnes".

La patiente atteinte de surcharge pondérale s'était vu prescrire par son médecin un traitement en 1985 et en 1988-1989 par Isoméride, un médicament prescrit comme coupe-faim.

Cette femme souffre actuellement d'une triple valvulopathie aortique, mitrale et tricuspidienne due à un traitement par Isoméride, donnant lieu à une invalidité permanente partielle de 60 %.

Lancé en 1985, l'Isoméride s'était vendu en France jusqu'à 400.000 boîtes par mois avant d'être retiré de la vente en 1997 par l'Agence du médicament.

Comme le relève le tribunal, les effets indésirables de ce médicament n'ont été connus qu'en 1996 et la première étude qui démontre la nocivité d'un de ces composants ne remonte qu'à 1990.

"Il est tout à fait normal que Servier soit condamné mais je suis très insatisfaite du montant des préjudices par rapport à ce que j'ai enduré et que je subis encore", a déclaré à l'AFP la plaignante, qui a souhaité garder l'anonymat.

"Ma vie a été foutue en l'air à cause d'un laboratoire qui n'a pas fait son travail d'information", a-t-elle affirmé, ajoutant qu'elle envisageait de faire appel de la décision.

Cette patiente a également été traitée avec un médicament proche de l'Isoméride, le Mediator, commercialisé également par les laboratoires Servier de 1976 à 2009.

"L'Isoméride et le Mediator sont deux médicaments qui se transforment dans l'organisme après absorption en la même substance toxique, le norfenfluramine, pour les valves du coeur", a expliqué à l'AFP la pneumologue Irène Frachon, du CHU de Brest, auteur de "Mediator, 150 mg, sous-titre censuré" aux éditions dialogues.fr.

"Le tribunal reconnaît pour la première fois en France que cette substance est responsable d'une valvulopathie, une nocivité massivement sous-estimée en France", a-t-elle ajouté, soulignant que l'indemnisation décidée par le tribunal était "très faible en regard du préjudice subi" par la patiente.

"D'autres procès pour le Mediator, prescrit sur des durées plus longues que pour l'Isoméride, sont à prévoir dans les années qui viennent", a estimé Mme Frachon.

(©AFP / 17 septembre 2010 15h18)

Critique : "Je pense à toi Jacques Servier" par Jean-Charles Theillac

Quand je lis et entends Irène Frachon, je pense à toi.

Quand le souffle me manque, je pense à toi.

Quand les médecins estiment une dyspnée d'effort de grade II à III, je pense à toi

Quand j'apprends que mon espérance de vie sera moindre, je pense à toi.

Quand mon cœur fibrille, je pense à toi.

Quand je me rase, je pense à toi.

Quand je saisis chaque matin et soir ma "valise" de médicaments, je pense à toi.

Quand je vais au labo, trop souvent, je pense à toi.

Quand les veines de mes bras sont indurées, je pense à toi.

Quand j'entre dans une pharmacie, je pense à toi.

Quand j'ai des difficultés à tenir mon INR, je pense à toi.

Quand le soir venu, dans le silence, mes valves claquent, je pense à toi.

Quand par accident en mangeant des chips à l'apéro d'un soir, je blesse ma langue. Le sang coule, coule, jusqu'au lendemain après-midi, et qu'il me faut l'intervention dans un service d'urgence, d'un ORL pour faire un point suture sur la langue, je pense à toi.

Quand il m'arrive de me blesser la joue, (appareil dentaire agressif) le sang coule toute la nuit et mon oreiller s'en souvient, je pense à toi.

Quand je vais pisser toutes les heures, jour et nuit, à cause de la dose de diurétique journalière pour pallier les risques d'œdème, je pense à toi.

Quand je dois surveiller ma tension pour quelle ne s'emballe pas, je pense à toi.

Quand je ne peux plus consommer d'aliments riche en vitamine K, je pense à toi.

Quand je prends conscience que ces traitements et ses effets secondaires me sont imposés jusqu'à la fin...de ma vie, je pense à toi.

Quand la sexualité n'est plus qu'un souvenir, je pense à toi.

Quand la fatigue me tombe dessus, atteignant vite l'épuisement (syndrome du sac de sable), je pense à toi.

Quand ma survie ne dépend que d'une petite pile électrique, et que j'en prends conscience, je pense à toi.

Quand je songe à ce qu'aurait pu être ma vie sans le médiator; je pense à toi.

Quand je pense aux conséquences financières, aux coûts supportés par la Solidarité nationale, aux gains que tu as engrangés, je pense à toi.

Quand j'observe l'attitude sans vergogne montrée au Tribunal de Nanterre par ton entourage et tes avocats, je pense à toi.

Quand l'anxiété me gagne en songeant à l'espérance de vie à quinze ans qui est diminuée de moitié, et que ton seul souci aujourd'hui est de gagner du temps, je pense à toi.

Quand je songe à la haine qui me dévore, je pense à toi.

Quand je vois la morgue que déploie ton entourage, je pense à toi.

Quand je regrette de ne pas être resté auprès des miens dans ce Pays Basque que j'aime à cause de ton putain de médiator, je pense à toi, ESCROC.

Ose un peu me poursuivre pour t'avoir qualifié "d'escroc", je suis en légitime défense.

La véritable "légitime défense" serait de venir à l'audience te donner une gifle symbolisant réparation de tout le mal que tu as fait à des fins de mercantilisme éhonté et surtout de mettre ma main sur la gueule de ta porte-parole qui ne sait pas mesurer le poids de ses paroles mais qui je pense apprécierait le poids de mes cinq doigts.

A force de penser à toi, j'ai de la compassion. Ton chemin arrive à terme et l'épreuve que tu traverses, n'a d'égal qu'une partie des souffrances cumulées par les uns et les autres, par ceux qui ne sont plus... et ça fait du monde.

Toutes les sommes d'argent ne viendront pas réparer les effets de ce POISON, quoique, on peut en parler... à bientôt. -Vade retro apotheca veneficus - Paris le, 25 mai 2012


samedi 27 mai 2023

Charles Kermarec a édité Jean-Jacques Urvoas

Pour son ouvrage de 2014 intitulé "Pour l'Assemblée de Bretagne" (voir ci-dessous).

Voilà la liste de tous les auteurs des Editions Dialogues, mêlant des locaux à quelques personnalités comme Nicole Notat et Edwy Plenel, vieil ami LCR de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest - ce n'est donc pas Mediapart qui fouillera jamais dans les bonnes directions concernant l'affaire de l'attentat de Karachi du 8 mai 2002, le seul objectif de ses journalistes dans cette affaire ne sera toujours que de disculper les véritables auteurs ou commanditaires des attentats tout en servant leur vengeance me concernant :

https://www.editions-dialogues.fr/auteurs/

Et comment elles se présentent :

https://www.editions-dialogues.fr/qui-sommes-nous/

 

Une maison d’édition généraliste et combative

Fondées en 2010 par Charles Kermarec, les éditions dialogues comptent plus de 120 titres à leur catalogue.

Elles seraient aujourd'hui, le temps de la rentrée littéraire 2021, dirigées par Paulin Michel, « petit perroquet dodu » qui en aurait fait l'acquisition « à la barre du tribunal », « fortune faite », « en vendant des panneaux publicitaires lumineux aux agences immobilières ».

Voici, en quelques mots, une courte présentation des éditions dialogues :

Les éditions dialogues publient des essais, des documents de fonds importants. Parfois remarqués, tel le Mediator 150 mg, combien de morts ? d'Irène Frachon, ou Comment la Chine change le monde de Charles-Édouard Bouée. Parfois inaperçus, tel Jules Valès, le bon usage du journalisme et les abus sexuels du clergé de Fabrice Bouthillon.

Elles publient aussi de la littérature à son meilleur

Jean Rouaud, Catherine Cusset, Philippe Le Guillou, Paul Fournel, Georges Perros, Yvon Le Men, Alexis Gloasgen, Hervé Hamon, Hervé Bellec, Gilles Martin-Chauffier, Xavier Grall, Joseph Cuillandre, Marc Pennec ont contribué à la qualité reconnue de La petite carrée, une collection illustrée (par Emmanuel Lepage, Alain Robet, Philippe Kerarvran, Philippe Mouchès, Nono, Mathurin Méheut, Georges Perros, Xavier Grall...) dont les auteurs font découvrir à leurs lecteurs un bout d'intimité, de géographie personnelle ou de l'histoire qui les a constitués.

Dans des collections actuellement en sommeil, les éditions dialogues ont aussi publié Michel Serres, Elisabeth O'Sullivan, Jean Rohou, Christel Diehl...

Et dans la collection Fiction et caetera : Robert Willow, le voyant d'Étampes, de Jean Roscoff.

 

https://www.editions-dialogues.fr/livre/assemblee-bretagne/

 

Date de parution
07 juin 2014
ISBN
9782918135944
Prix
14,00 €
Nombre de pages
100
Format
13mm x 21mm

Pour l'Assemblée de Bretagne


Quelques mots sur le livre

Demain verra naître l’Assemblée de Bretagne. Appel à l’audace, ce livre se lit comme le manifeste d’une Bretagne armée pour affronter l’avenir.

Quatrième de couverture

Le contexte national en offre la possibilité : François Hollande en a fait une orientation politique et Manuel Valls en a fixé le calendrier. Une opportunité pour la Bretagne se présente. Jean-Jacques Urvoas propose de la saisir en forgeant une organisation territoriale qui corresponde aux besoins de la région comme à sa géographie. Son Assemblée de Bretagne se veut une réponse autant à l’exigence de simplification de la vie administrative qu’à l’impératif de lisibilité accrue de l’action politique. Il balaie ainsi toutes les questions concrètes qui se posent en y apportant des réponses précises : formation de la collectivité unique, disparition tout à la fois des conseils généraux et du conseil régional, architecture repensée entre les métropoles, les agglomérations et les pays, articulation optimalisée entre le développement régional et local, mise en place d’un mode de scrutin mixte conjuguant la juste représentation de la proportionnelle et la solidité de l’implantation territoriale…

Vidéos

Dans la presse

 

vendredi 26 mai 2023

Démission de Charles Kermarec à Brest : il s'agit de violences sexuelles sur mineurs

Et il existe des antécédents d'agressions sexuelles sur des employées de la librairie Dialogues, avec au moins une condamnation, il y a un an.

 

Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/a-brest-francois-cuillandre-donne-une.html

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/agression-sexuelle-charles-kermarec-en-examen-6025387

Agression sexuelle : Charles Kermarec en examen

Le cofondateur de la librairie Dialogues fait l'objet d'une plainte déposée par une salariée de son entreprise. Il nie et évoque « une cabale ».


Charles Kermarec, cofondateur de la librairie Dialogues, a été mis en examen pour « agression sexuelle et harcèlement sexuel ». Une salariée de la librairie de la rue de Siam a porté plainte pour ces faits qui se seraient produits au magasin.

Elle ne serait pas la seule. D'autres salariées, au moins une dizaine, auraient évoqué, devant les enquêteurs, des agressions sexuelles et, aussi, du harcèlement moral.

L'enquête, ouverte la semaine dernière, aurait ainsi mis au jour une vingtaine de témoignages concordants dont plusieurs portant exclusivement sur du harcèlement moral.

« Des accusations mensongères »

Charles Kermarec, bientôt 71 ans, a passé une nuit au commissariat. Son domicile a été perquisitionné. Placé sous contrôle judiciaire par une juge d'instruction, il lui est interdit de se présenter à Dialogues.

Charles Kermarec nie absolument les faits qui lui sont reprochés : « Les accusations mensongères et la mise en examen dont je fais l'objet sont le fruit d'une cabale minutieusement orchestrée dont le but est de me contraindre à quitter Dialogues », déclare le libraire qui évoque également « un lynchage ».

Après avoir récemment vendu Les Enfants de Dialogues et le café Fleuriot, Charles Kermarec avait confié vouloir se reconcentrer sur la librairie. Fondée en 1976 avec sa soeur Marie-Paule, décédée à 55 ans en 2007, Dialogues est l'un des commerces phares brestois. Elle compte plus de 60 salariés, avec un chiffre d'affaires annuel de 16,5 millions d'euros.

En 2010, il avait fondé les editions-dialogues.fr qui, après avoir publié près de seize livres par an, avait, depuis peu, ralenti le rythme. Charles Kermarec, beaucoup plus présent à la librairie ces derniers mois, avait également entrepris d'assurer lui-même les rencontres avec les auteurs invités. Il confiait ne pas « vouloir partir en retraite avant ses 75 ans ».Et pas avant d'avoir trouvé,pour la librairie, « une solution de transmission dans la continuité ».

 

 

https://actualitte.com/article/16619/presse/auteurs-et-libraires-en-soutien-a-charles-kermarec-fondateur-de-dialogues

Auteurs et libraires en soutien à Charles Kermarec, fondateur de Dialogues

Quelques jours après sa mise en examen, le patron de la librairie Dialogues, à Brest, a reçu un message de soutien émanant de nombreux auteurs. Charles Kermarec, accusé d’agression sexuelle, s’était défendu en évoquant une cabale. Aujourd’hui, des auteurs se montrent solidaires.

Publié le :

22/10/2018 à 12:30

 

crédit Brigitte Lannaud Levy

Parmi les signataires d’une lettre ouverte, on retrouve Irène Frachon et Hervé Hamon, deux essayistes de la maison que dirige Charles Kermarec. Mais ils ne sont pas seuls, bien au contraire. 

« Nous, libraires et auteurs qui avons côtoyé et, pour certaines, au quotidien, Charles Kermarec, fondateur de la librairie Dialogues à Brest, nous ne pouvons qu’être effarés par l’accusation dont il fait l’objet [accusation d'agression sexuelle, NdR]. »

Et de poursuivre : « Nous connaissons l’homme depuis bien des années, nous connaissons son attachement au livre, à la littérature, nous connaissons sa passion impérieuse pour l’entreprise unique qu’il a créée et sa fidélité non moins passionnée aux écrivains et aux lecteurs », indiquent les signataires dans leur courrier. 

Ils évoquent eux-mêmes une conspiration « qui le vise dans son honneur et nous faisons confiance à la justice pour l’établir ».

Ne pas travestir le mouvement

Jamais le cofondateur de la librairie n’aurait eu le moindre geste ni attitude déplacés. Les auteurs du courrier lui reconnaissent des défauts et surtout celui « d’être exigeant, mais s’il est un défaut qu’il n’a pas et qu’il n’a jamais eu, c’est la goujaterie. Nous avons assez travaillé avec lui pour savoir que, ni dans ses propos ni dans son comportement, nous n’avons été témoins de la moindre ambiguïté a fortiori envers les femmes ».

Et d’insister sur le fait que le mouvement #metoo qui s'est formé sur les réseaux sociaux, faisant éclater ici et là de véritables scandales, ne doit pas être détourné de la sorte. « Nous sommes enfin trop soucieux du respect des femmes pour ne pas être révoltés que cette cause majeure soit travestie en très basses manœuvres. »

Selon les informations pourtant communiquées, une vingtaine de témoignages pointerait le comportement du libraire-éditeur. Pour l’heure, la juge d’instruction a demandé son placement sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre dans la librairie.

Les signataires sont les suivants : Olimpia Bogdon-Verger, éditrice, ancienne libraire à Dialogues. Géraldine Delauney, libraire (Dialogues). Irène Frachon, auteure et médecin. Christiane Frémont, universitaire, auteure. Paul Goupil, journaliste, auteur. Hervé Hamon, écrivain. Yvon Le Men, poète. Érik Orsenna, de l’Académie française. Alain Rémond, journaliste, écrivain. Jean Rouaud, écrivain, prix Goncourt. Michel Serres, de l’Académie française  

via Ouest France

 

 

https://actualitte.com/article/5636/numerique/harcelement-sexuel-le-libraire-charles-kermarec-renvoye-en-correctionnelle

Harcèlement sexuel : le libraire Charles Kermarec renvoyé en correctionnelle

En 2018, Charles Kermarec, cofondateur de la librairie Dialogues à Brest, était mis en examen pour agression et harcèlement sexuel. Après deux ans d’instruction, le libraire comparaîtra finalement devant un tribunal correctionnel. 

Publié le :

15/09/2020 à 16:28

 ActuaLitté
 
Âgé de 72 ans, Charles Kermarec, est bien connu dans la ville de Brest : cofondateur de Dialogues, troisième plus grosse librairie indépendante de France, il avait défrayé la chronique en publiant l’ouvrage de la pneumologue Irène Frachon qui a contribué à la révélation du scandale du Médiator.

Mis en examen il y a deux ans, Kermarec dénonçait à l’époque une « cabale minutieusement orchestrée ». Le libraire avait reçu l'étonnant soutien de dizaines  accourant pour défendre cette figure du monde des lettres. Ce 28 juillet la juge d’instruction a ordonné son renvoi devant le tribunal correctionnel. 

L’instruction concernait une agression sexuelle et un harcèlement sexuel sur au moins deux personnes, il ne sera finalement jugé que sur une seule de ces charges : l’agression sexuelle de l’une de ses employés. Selon Le Telegrame, le libraire aurait « commis une atteinte sexuelle avec violence, contrainte, menace ou surprise sur la plaignante, avec cette circonstance que les faits ont été commis par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions, en l’espèce son employeur ».

Et dans les faits...

En 2016, Charles Kermarec serait allé jusqu'à demander à voir le bronzage de sa collaboratrice – dissimulé sous un tee-shirt alors considéré comme superflu. Le reste du comportement serait à l'aune. Libraire chez Dialogues durant 14 ans, la plaignante avait donc déposé une main courante, et a depuis toujours maintenu ses déclarations. 

Parmi la trentaine de témoins entendus, la majorité assure n’avoir jamais constaté de gestes déplacés de la part du cofondateur de la librairie. D’autres relèvent en revanche un management trop autoritaire qui confine au harcèlement moral. Du reste, trois témoins évoquent un comportement ambigu. 

Si l'on ne connait pas encore la date de l’audience, Charles Kermarec encourt désormais jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100.000 € d’amende.

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-charles-kermarec-le-cofondateur-de-dialogues-reconnu-coupable-d-agression-sexuelle-708e9546-d21e-11ec-b0ed-05ec53e3374f

Brest. Charles Kermarec, le cofondateur de Dialogues, reconnu coupable d’agression sexuelle

L’annonce de sa mise en examen, à l’automne 2018, avait été retentissante à Brest (Finistère). Au terme d’une audience fleuve, et malgré une demande de relaxe du parquet, le cofondateur de la librairie Dialogues a été condamné à un an de prison avec sursis.


Que s’est-il passé, ce jour d’août 2016, dans le bureau brestois de Charles Kermarec, cofondateur de la librairie Dialogues ? Jeudi 12 mai 2022, huit heures d’audience ont tenté de lever le voile sur cette scène qualifiée par la plaignante d’agression sexuelle, et par le prévenu, de discussion anodine.

L’homme de 74 ans le répète, encore et encore : quand la salariée a quitté son bureau, elle était « enjouée ». Mais une collègue de la jeune femme dit avoir croisé une personne « choquée, en état de panique ».

« Elle n’allait pas bien »

Devant le tribunal judiciaire, celle qui a travaillé quinze ans à la librairie, rue de Siam, raconte avoir été convoquée pour une question d’emploi du temps. « Je revenais de vacances. M. Kermarec m’a dit que j’avais un joli bronzage et m’a demandé de lui montrer mon ventre. » Elle explique s’être exécutée, « parce que c’est mon patron ». Charles Kermarec lui aurait ensuite demandé si elle « avait envie ». « J’ai répondu non, et il m’a enlacée. » La scène se serait terminée avec le départ de la salariée.

D’autres employés témoignent l’avoir vue en pleurs ce jour-là et perturbée les semaines suivantes. « Je voyais, au fil des mois, qu’elle n’allait pas bien », dit l’un. « Elle avait peur de se retrouver en tête à tête avec lui », dit un autre.

La jeune femme déposait une main courante quelques semaines plus tard, en septembre 2016, « pour me protéger, mais aussi les autres salariées », dit-elle. La plainte ne viendra que plus tard, en janvier 2018, alors qu’elle est en arrêt de travail pour syndrome anxiodépressif.

Cinq témoins à la rescousse

Elle débouchera sur la mise en examen de Charles Kermarec en octobre 2018. À l’époque, sont évoqués dans la presse au moins une dizaine d’autres témoignages d’agressions sexuelles (et pour lesquels un non-lieu a été décidé).

Sur la scène brestoise, la nouvelle est retentissante. Dans une tribune, des personnalités volent au secours du libraire, dénonçant « une cabale » contre le cofondateur de Dialogues. Le Planning familial leur répond, scandalisé de la remise en cause des propos d’une femme se présentant comme victime.

À l’audience, partie civile comme défense sont d’accord sur un point : « l’impact désastreux » de cette médiatisation.

Parmi les cinq témoins cités par Charles Kermarec, Irène Frachon, la pneumologue française ayant fait éclater le scandale du Mediator, était l’une de celles à avoir pris publiquement sa défense à l’époque. Elle maintient ses déclarations à son procès, encensant le courage et la clairvoyance de celui qui a « osé », à l’époque, l’éditer.

Les quatre autres témoins, tous des salariés de l’entreprise, assurent n’avoir jamais observé un seul geste ambigu de la part du patron. D’autres personnes interrogées au cours de l’enquête évoquent pourtant « des regards malsains », « des photos prises à l’insu de jeunes salariées » et « des mains aux fesses ».

Des « imprécisions » pointées

Tous en revanche reconnaissent « le fort caractère » du prévenu. Au fil des témoignages, c’est un management parfois très autoritaire qui est dépeint, ce que reconnaît le mis en cause.

Selon Irène Frachon, interrogée par le président sur la cabale dénoncée à l’époque, ce trait de caractère « peut donner envie à des salariés d’en découdre, de régler des comptes ». Charles Kermarec ne met pas en cause la salariée, qu’il juge « influençable », mais d’autres personnes qui auraient pu la pousser à mentir.

« Le milieu du travail est sujet à des acrimonies, à des revanches, à des rancœurs », abonde Romain Liverato, le vice-procureur. Face à « l’absence de preuve », et « des imprécisions » dans la déclaration de la plaignante, il demande la relaxe.

Le prévenu fera appel

Pour l’avocate de la victime en revanche, aucun doute : « Le notable brestois, le bon libraire, a profité de son statut et a eu un comportement inapproprié vis-à-vis d’une salariée. »

Le tribunal est de cet avis, condamnant Charles Kermarec à un an de prison avec sursis. Il est également inscrit au fichier des auteurs d’infraction sexuelle.

La défense a immédiatement annoncé sa décision de faire appel.

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/soupconne-de-faits-graves-le-conseiller-municipal-de-brest-charles-kermarrec-demissionne-26-05-2023-13345217.php

 

À Brest, l’élu Charles Kermarec soupçonné de violences sexuelles sur mineurs démissionne  

 

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Jean-Luc Padellec le 26 mai 2023 à 12h35
 
Charles Kermarec, 67 ans, était élu au sein de la majorité brestoise depuis 2014.
Charles Kermarec, 67 ans, était élu au sein de la majorité brestoise depuis 2014. (Photo d’archives Nicolas Ollier) 
 

Suspecté de violences sexuelles sur des mineurs de son entourage, le conseiller municipal à la ville de Brest et vice-président à Brest Métropole, Charles Kermarec, a démissionné de ses mandats, ce vendredi 26 mai. La justice a été saisie.

Nouveau coup de tonnerre politique à Brest. Le conseiller municipal de Brest Charles Kermarec a démissionné du conseil municipal, ce vendredi 26 mai 2023. C’est la municipalité de Brest qui a annoncé l’information, dans un communiqué diffusé à midi, ce vendredi. Le texte fait état « d’une présomption de faits graves mettant en cause Charles Kermarec ». Ces faits issus « de témoignages concordants » auraient été rapportés ces derniers jours à François Cuillandre.

Le maire de Brest et président de Brest Métropole, a donc saisi le procureur de la République au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, qui oblige les autorités qui acquièrent la connaissance d’un crime ou d’un délit de procéder à un signalement sans délai auprès du procureur de la République.

Suspecté de violences sexuelles sur mineurs

« François Cuillandre en a informé Charles Kermarec qui lui a présenté ce jour (NDLR : ce vendredi) sa démission du conseil municipal, qui entraîne également sa démission du conseil de métropole », poursuit le communiqué. « Dans ce contexte, le secret de l’instruction est plus que jamais de rigueur dans un souci de protection de l’ensemble des personnes concernées. La collectivité a, pour sa part, pris immédiatement les responsabilités qui lui incombent », conclut la Ville.

Les faits qui ont été portés à la connaissance de François Cuillandre ne sont pas détaillés. Mais selon nos informations, les soupçons pesant sur Charles Kermarec, ne seraient pas liés à son activité d’élu, et ne concerneraient donc pas la collectivité elle-même. Charles Kermarec serait suspecté d’avoir exercé des violences sexuelles sur des mineurs de son entourage. Sollicité, le procureur de la République Camille Miansoni indiquait, ce vendredi après-midi, ne disposer « d’aucun élément communicable à ce stade. »

Élu depuis 2014

Ancien employé de France Telecom, Charles Kermarec était entré en politique en 2014, à la fin de sa carrière professionnelle, en rejoignant le groupe de gauche Brest Nouvelle Citoyenneté (BNC) présidé par Patrick Appéré. Élu en 2014 au sein de la majorité Cuillandre, il avait été nommé délégué à l’accessibilité de l’espace public et des bâtiments. Réélu en 2020, il était devenu conseiller municipal en charge des équipements sportifs. Puis, suite au décès brutal de Vefa Kerguillec, autre élue du groupe BNC, en décembre 2022, il avait été promu vice-président de Brest Métropole en janvier 2023, délégué aux équipements sportifs et au nautisme.