Incendie à la gare de Mulhouse, 8.000 m2 d’entrepôts détruits, pas de victime
Le bâtiment a brûlé aux deux tiers, estime Georges Thill,
chef de site au Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du
Haut-Rhin. (Capture « Républicain Lorrain »)
Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche près de
la gare de triage de Mulhouse, ravageant 8.000 m2 d’entrepôts, sans
faire de victime. Selon le « Républicain Lorrain », des explosions ont d’abord été entendues aux alentours de minuit dans le secteur, avec des projections de débris enflammés.
Les pompiers ont été alertés par « de multiples appels de riverains » vers 23H00 pour un incendie « dans un ancien entrepôt de la SNCF de 12.000 m2, loué à diverses entreprises, notamment un important dépôt de meubles »,
indique le lieutenant-colonel Georges Thill, chef de site au Service
départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Haut-Rhin.« Ce bâtiment a brûlé aux deux tiers, la charpente métallique s’est écroulée et tout le contenu est perdu », a-t-il ajouté.
8.000 m2 détruits par le feu
« Quand les pompiers sont arrivés, il y avait un embrasement très important », a relaté l’officier.
En tout, 8.000 m2 ont été ravagés par les flammes, pour une raison encore inconnue. « Une
centaine de sapeurs-pompiers, une dizaine d’engins incendies, trois
grandes échelles, quatre lances-canons et dix lances de plain-pied » ont été mobilisés toute la nuit, a détaillé le lieutenant-colonel Thill.
L’incendie, qui n’a pas fait de victime, a été maîtrisé vers 03h00
dimanche. Une vingtaine de pompiers étaient encore sur place pour
éteindre les foyers résiduels et « des moyens seront engagés toute la journée », a précisé à l’AFP l’officier du Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Haut-Rhin.
Mulhouse : l’incendie de l’entrepôt de la gare de triage est éteint, 8 000 m² détruits par les flammes
Une trentaine de pompiers sont pour autant toujours sur place et travaillent à « l’extinction des foyers résiduels ».
Mulhouse, dans l’est de la France, près des frontières suisse et allemande. (GOOGLE MAPS)
L’incendie qui a ravagé 8 000 mètres carré dans l’entrepôt de la gare
de triage de Mulhouse (Haut-Rhin) est dorénavant éteint, indiquent les
pompiers à franceinfo dimanche 19 mai. Une trentaine de pompiers sont
pour autant toujours sur place et travaillent à « l’extinction des foyers résiduels ».
L’incendie s’est déclenché vers 23 heures samedi. 8 000 m² ont été
complètement détruit, sur les 12 000 que compte l’entrepôt au total. La
charpente en métal s’est effondrée. Cet ancien entrepôt de la SNCF était
loué à plusieurs entreprises, dont l’une qui stockait des meubles,
précisent les pompiers. Une vingtaine d’habitations qui se trouvaient à
proximité de l’entrepôt ont été évacuées jusqu’à 1 heure du matin.
Il n’y a aucun blessé. Une centaine de pompiers ont été mobilisés au plus fort de l’incendie.
Publié le 18/05/2019 à 23h48. Mis à jour le 19/05/2019 par Florence Moreau.
Le quartier Saint-Michel est bouclé depuis samedi soir pour
permettre aux pompiers de venir à bout de l’incendie. L’épaisse fumée
est visible de loin.
David Thierry
Un feu ravage depuis samedi soir le parking des Salinières. Le
quartier est toujours bouclé ce dimanche, et le tram C est interrompu,
sans doute pour au moins une semaine. D’éventuelles victimes sont
recherchées.
Une fumée noire et épaisse sortie du sol, qui se voyait de très loin ce dimanche matin, une odeur âcre qui se répandait… Le secteur autour du quai des Salinières, dans le quartier Saint-Michel à Bordeaux, a été bouclé samedi soir
pour permettre aux pompiers de venir à bout d’un incendie survenu dans
le parking des Salinières, sur la rive gauche des quais. Un incendie qui
semblait maîtrisé samedi soir, mais qui a repris de la vigueur dans la
nuit et n’est toujours pas maîtrisé ce dimanche.
Le feu encore actif mais des progrès ont été réalisés
Vers midi, les équipes de pompiers dites « d’engagement longue
durée » ont pénétré dans le parking, jusque-là inaccessible en raison de
la chaleur et d’un doute sur la stabilité des lieux. « Elles ont mis et laissé en place des lances qui vont cracher de l’eau de façon automatique »,
explique le capitaine Matthieu Jomain, officier de communication du
Sdis. Car le feu brûle toujours ce dimanche, avec »un effet
cocotte-minute qui fait monter la température », expliquait-il plus tôt
dans la journée.
Ces lances « ont en quelque sorte ouvert la voie. Mais ce n’est pas parce qu’elles quittent les lieux que c’est fini. Désormais, d’autres pompiers vont se relayer. Nous
sommes confiants mais vigilants sur la fin prochaine de l’incendie.
C’est seulement après que nous pourrons faire un état des lieux ».
Recherche d’éventuelles victimes
Deux sujets d’inquiétude prédominent et ont été au coeur d’un point
de situation, effectué sur place avec de la directrice de cabinet du
préfet, de Jean-Louis David, adjoint au maire notamment chargé de la
sécurité, de TBM et de l’architecte des bâtiments de France… »Notre préoccupation principale est qu’il n’y ait pas de victimes à l’intérieur ».
Certains riverains ou utilisateurs font en effet état de SDF qui
dorment régulièrement au chaud sur un matelas, voire d’autres – des
plaintes ont été déposées – qui cassent une voiture pour y passer la
nuit. « La recherche d’éventuelles victimes se fait niveau par niveau. Il
n’y en a pas pour le moment. Mais c’est aussi pour cette raison aussi
que nous avons fait évacuer un bâtiment samedi soir (un immeuble de
quatre étages a été évacué, neuf personnes ont été relogées et 31 ont
été prises en charge par la Croix rouge, NDLR). L’endroit devenait
dangereux. Il y a eu beaucoup d’explosions lors de la phase
d’embrasement et ce matin encore ».
Une structure fragilisée ?
Reste l’état des lieux une fois l’incendie maîtrisé. Il conditionne
la reprise du trafic des tramways de la ligne C qui dessert la gare, le
retour des habitants à leur domicile, la reprise de la circulation sur
les quais… « On ne connaît pas encore l’étendue des dégradations », pose
l’adjoint au maire. « Tant que le doute n’est pas levé, la circulation des tramways ne pourra pas reprendre, soit pas avant une semaine, le temps que les experts rendent leur rapport ».
Forts de leur expérience, les pompiers ont en effet émis des doutes
sur la stabilité de la structure qui pourrait être fragilisée. « Il y a
beaucoup de gravats à l’intérieur et une partie de la dalle entre le deuxième et le troisième étage serait tombée »,
révèle l’élu, qui ne veut pas sombrer dans le catastrophisme. « Il faut
attendre pour s’assurer qu’il n’y a pas de danger ». Le marché de la
place Saint-Michel est annulé pour la journée de lundi.
« Les pompiers, dont il faut souligner le travail remarquable, sont
allés d’abord dans les endroits les plus profonds, au –5 et –4 pour
faire leur reconnaissance », détaille Angélique Rocher-Bedjoudjou,
directrice de cabinet du préfet. « C’est à cette occasion que trois sapeurs pompiers ont été intoxiqués. Ils sont désormais hors de danger. La vigilance reste de mise à l’intérieur du parking ».
Le feu localisé au niveau –3
Tout a commencé samedi soir, peu avant 20h30, au moment où les
caméras de vidéosurveillance ont repéré de la fumée. Le Sdis a tout de
suite envoyé de gros moyens, qui ont ensuite été renforcés. « Nous avions 32 véhicules et une petite centaine d’hommes », racontait
samedi soir le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse, officier de
communication du service départemental d’incendie et de secours de la
Gironde (Sdis).
Un poste de commandement avancé a été installé avec cartes des lieux,
tableau blanc résumant les événements marquants, radios qui font
crépiter les bilans de reconnaissance à tous les étages. C’est seulement
vers 22h20 que le foyer a été localisé. « Au niveau –3, c’est une
voiture qui a pris feu », révélait le lieutenant-colonel Mendousse.
Un périmètre de sécurité a été délimité pour maintenir les badauds à
l’écart et éviter les inhalations de fumées crachées par l’extraction
automatique. Peu avant 23 heures, les pompiers pensaient avoir maîtrisé
le feu. Mais ils ont rencontré une succession de difficultés, si bien que l’incendie est resté actif.
Crédit photo : Florence Moreau
Tram C interrompu, sans doute au moins jusqu’à lundi
Conséquence : le quartier est toujours bouclé avec interdiction de circuler. Sur son site internet, la mairie de Bordeaux précise que « l’accès, l’usage et l’exploitation du parking des Salinières sont interdits jusqu’à la mise en sécurité totale du site ». Plusieurs rues du secteur sont inaccessibles.
Depuis le début du sinistre, samedi soir, les tramways de la ligne C sont donc neutralisés
entre les stations Quinconces et gare Saint-Jean, précise TBM. Une
situation qui devrait durer et un vrai problème sur cette ligne qui
dessert la gare Saint-Jean et ses milliers de passagers, comme
l’expliquait Jean-Louis David (lire plus haut). Des bus relais ont été
mis en place.
Bordeaux : L’incendie de parking est maîtrisé, mais pas encore éteint, un étage menace de s’effondrer
Un feu ravage depuis samedi soir le parking souterrain des
Salinières, à Bordeaux. La sous-préfète Angélique Rocher-Bedjoudjou
annonce que le feu était maîtrisé.
L’incendie a débuté vers 20h30 samedi soir. (Radio France – Charles Napoli)
En début d’après-midi, la sous-préfète Angélique Rocher-Bedjoudjou a annoncé que le feu était maîtrisé. « On
ne peut pas exclure qu’un véhicule, à nouveau, reprenne feu, donc une
surveillance constante est effectuée par les pompiers », a-t-elle précisé.
Le niveau -2 menace de s’effondrer
Le niveau -2 du parking souterrain des Salinières à Bordeaux où un
incendie d’origine indéterminée est en cours depuis ce samedi soir,
menace de s’effondrer sur le niveau -3, rapporte ce dimanche les
pompiers à France Bleu Gironde.
L’incendie s’est produit au niveau -3 de ce parking sous-terrain, qui en compte cinq. « Nous
progressons à tâtons mais c’est très difficile d’avancer tant la
température est élevée : plusieurs centaines de degrés. Il y aussi un
risque de toxicité lié aux fumées très important », a expliqué le
capitaine Mathieu Jomain, qui s’occupe de la communication des pompiers.
370 véhicules se trouvent dans le parking et plusieurs ont pris feu
sans que l’on sache ni combien, ni pourquoi pour l’instant.
Les niveaux -5 et -4 ont fait l’objet de reconnaissance. Les autres
étages étaient encore trop chauds pour être inspectés ce dimanche à 13h.
Les pompiers à la recherche d’éventuelles victimes
Plus de 100 pompiers sont mobilisés ce dimanche midi. Ils continuent
également de rechercher d’éventuelles victimes. Trois pompiers ont été
légèrement intoxiqués par les fumées et devaient sortir de l’hôpital
dans la matinée. 45 personnes qui habitent dans les appartements voisins
ont été évacuées et regroupées au Palais des sports.
Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du parking. Le
tram C est interrompu entre les stations Quinconces et Gare St-Jean. Un
bus relais a été mis en place. On ne sait pas encore quand le trafic
pourra reprendre.
Ce n’est pas la première fois que ce parking est victime d’un incendie. Cela s’était déjà produit en 2013 puis en 2016.
EXCLUSIF : Hélène Bodenez, professeur de Lettres à Paris, était à la
messe à Notre-Dame lundi en fin de journée quand l’alarme incendie
s’est déclenchée. Elle raconte comment elle a vécu cet évènement
tragique. L’Alléluia de dimanche promet une saveur particulière.
Pas de messe dans ma paroisse le lundi. En prenant le 47, en ce
Lundi saint, je serai rapidement à Notre-Dame. J’arrive à 18h20, un peu
en retard pour la messe de 18h15 célébrée par mon ancien curé de la
paroisse Saint-Lambert, le père Carrau.
L’alarme en pleine messe
La lecture vient de se terminer et j’entends le psaume 26 chanté « Le
Seigneur est ma lumière et mon salut. » L’évangile de saint Jean,
l’onction à Béthanie, est proclamé. L’homélie commence. Le père Carrau
n’a pas eu le temps de prononcer grand-chose quand une sorte d’alarme
fait entendre alternativement une sirène puis une voix très forte qui
dit un message inaudible, en plusieurs langues.
Dans le chœur, la dame à côté de moi me demande si j’ai entendu comme
elle « le gros bruit ». Je lui réponds par l’affirmative bien que ne
sachant pas précisément d’où ça venait ni ce que cela recouvrait. Plutôt
en hauteur et à gauche. Habituée aux alertes incendie en tant
qu’enseignante, je me demande cependant si c’en est une. Mais les
vigiles arrivent et font évacuer tout le monde. Mêmes les fidèles de la
messe. Aux alentours de 18h35.
Quand nous nous retrouvons dehors, nous ne savons pas ce qu’il en
est. Les vigiles non plus. Très à cheval sur les procédures, ils
rembarrent vigoureusement tous ceux qui veulent passer outre. Les
grilles se ferment. Puis, alors que les touristes ne peuvent plus
entrer, quelques fidèles dont je suis sont autorisés à rentrer, à
rejoindre le prêtre pour continuer la messe interrompue. Plus de micro.
Mais des personnes derrière et autour de l’autel s’affairent bruyamment
dans cette cathédrale désormais vide, silencieuse. Le père Carrau a
quitté l’ambon pour être plus proche de cette poignée de fidèles et
commence deux phrases pour être interrompu très très vite : des
hurlements nous intiment de sortir. On sent l’affolement grave. On
obtempère sur le champ ; nous sommes dehors à nouveau à la vitesse de
l’éclair. Incendie, attentat ? On déguerpit sans demander son reste.
Dehors à nouveau. Un peu sonnée. La messe ce n’est pas pour ce soir.
Et là, levant la tête, de la fumée. Horreur. Il est aux alentours de
18h50. L’incendie est déclaré. Personne autour de moi ne croit pourtant
que c’est grave. Ce n’est simplement pas possible. Mais au fur et à
mesure que les minutes s’écoulent la sidération est palpable, celle de
tous ceux qui sont présents, la mienne évidemment énorme. Les larmes me
montent aux yeux.
Les périmètres de sécurité commencent à être mis en place. Les
sirènes de police et de pompier à retentir. Les policiers arrivés en
renfort nous font reculer sur un ton qui ne souffre pas d’opposition.
D’abord un peu, et puis quelques minutes plus tard beaucoup plus loin
pour évacuer toute la foule agglutinée. Une lourde fumée sort de la
petite rosace qui me fait face. Mais bientôt après la fumée, l’orange et
le rouge des flammes s’élancent dans le ciel. Des flammèches commencent
à voler. La flèche est atteinte. La vitesse du feu est hallucinante.
Des exclamations épouvantées fusent avec des « oh non ! » poignants.
L’arc-en-ciel et le pompier
La zone est à libérer. D’urgence. Je décide de ne pas rester. Je pars
au moment où la grande échelle des pompiers de trente mètres lance
enfin de sa lance sur les quatre-vingt-dix mètres de hauteur l’eau tant
espérée. Un arc-en-ciel se forme dans les éclaboussures d’eau. Au cœur
du malheur, toujours ces petits signes… Depuis le déluge, nous savons
qu’il est le signe de l’alliance indéfectible de Dieu et de son peuple.
En ce début de semaine sainte 2019, après le « Hosanna au plus des
Cieux » des Rameaux d’hier, à deux jours de la messe chrismale, Pâques
se profile décidément dans une épreuve toujours plus lourde et qui
paraît n’avoir pas de fin. L’Alléluia de dimanche promet une saveur
particulière.
Un mois après l’incendie de Notre-Dame, on reste dans l’ignorance de
ce qui l’a causé. La piste accidentelle est toujours retenue, et les
enquêteurs ont isolé trois hypothèses de départ de feu, indique
Euronews. Le projet de restauration n’est pas encore choisi et le
gouvernement enjoint les architectes à laisser libre cours à leur
imagination.
Un mois s’est écoulé depuis l’incendie qui a ravagé une partie de Notre-Dame de Paris. L’enquête est ouverte, mais les causes du sinistre demeurent encore inconnues, indique Euronews.
Les enquêteurs continuent à privilégier la piste d’un départ de feu
accidentel. Trois hypothèses sont avancées actuellement, la première
supposant que des ouvriers auraient violé l’interdiction de fumer sur le
chantier, où plusieurs mégots ont été retrouvés après l’incendie, selon
le Canard enchaîné.
La deuxième porte sur un éventuel court-circuit qui aurait pu se
produire dans les ascenseurs installés pour les travaux de réfection.
Enfin, un scénario incluant les cloches électrifiées est également pris
en considération.
L’enquête en cours est aussi censée définir les raisons pour lesquelles l’incendie n’a été détecté que vingt-trois minutes après la première alerte.
Les coûts des dégâts causés par l’incendie restent imprécis à défaut
d’un diagnostic complet, a déclaré le ministre de la Culture, Franck Riester.
La charpente en bois et la flèche complètement détruites, des
architectes proposent des projets de reconstruction aussi classiques
qu’innovants.
Aucun projet n’a été choisi pour le moment et l’appel à des solutions constructives est toujours valable:
«Il est bien trop tôt pour conclure, c’est le moment du débat.
Profitons de cet élan créatif, on voit que jaillissent partout des idées
formidables, parfois saugrenues, mais aussi extraordinaires. Laissons
la créativité s’emparer de nos compatriotes, faisons un beau débat
architectural, et c’est un beau débat, et le moment venu nous
déciderons», a affirmé le ministre.
900 millions d’euros de promesses de dons ont été récoltés depuis le
lancement de la souscription nationale. L’un des organismes collecteurs,
la Fondation pour le patrimoine, a pris la décision d’arrêter la
collecte de fonds et d’en créer une autre pour aider à sauver et
reconstituer des sites français dans un état déplorable, a précisé
Euronews.
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