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mardi 16 août 2016
Une figure du grand banditisme tuée hier soir à Marseille
Le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard
Cyprien Luraghi, de Puy-l’Evêque, dans le Lot, qui se balade avec une
corde de pendu pour ses cibles diverses et variées depuis le 26 juillet
dernier, jour de l’assassinat du père Jacques Hamel à
Saint-Etienne-du-Rouvray, n’a pas encore réagi.
Peu avant minuit, un individu âgé d’une cinquantaine d’années a été
abattu du côté de la cité de La Cayolle (9e), boulevard des Calanques.
De source policière, l’homme était « très défavorablement connu » des
services de police. Même si la Préfecture de police se veut prudente sur
le mobile, la piste d’un nouveau règlement de comptes est privilégiée.
La victime de cette nuit, retrouvée criblée de balles, a depuis été
identifiée. Il s’agit d’Alain Armato, 56 ans, décrit de source policière
comme « un voyou à l’ancienne« . Rien à voir avec les réseaux
des cités sur fond de trafic drogue. Il était connu des services de
police pour association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration et
évasion. Il était lui-même un proche du roi de l’évasion Pascal Payet.
L’enquête a été confiée à la police judiciaire.
Un membre du grand banditisme, âgé de 56 ans, a été tué dans la nuit de lundi à mardi à Marseille,
criblé de balles par un ou plusieurs agresseurs qui ont pris la fuite.
Alain Armato, la victime, était très connu de la justice et fiché au
grand banditisme, a précisé à l’Agence France-Presse une source proche du dossier. Né en Algérie,
ce braqueur « grenouillait » dans le milieu criminel marseillais et ses
activités criminelles diversifiées « sont susceptibles de lui avoir
attiré de nombreux ennemis », a-t-elle ajouté.
En 2011, il avait écopé d’une peine de neuf ans de réclusion pour
avoir organisé l’exfiltration par hélicoptère, quatre ans plus tôt, de
son ami Pascal Payet,
surnommé « le roi de l’évasion » et détenu alors à la prison de Grasse.
En 1981, à 21 ans, Alain Armato avait été impliqué dans une affaire de
proxénétisme aggravé. Il a été tué vers 23 h 30 en pleine rue, sur
l’avenue des Calanques dans la cité de la Cayolle, un quartier sensible
du sud de Marseille, a précisé la police. Le meurtre a eu lieu sans
témoin direct, dans une rue déserte.
« Le tireur était très précis »
Au total, onze étuis de 9 mm ont été retrouvés sur les lieux du crime
: « le tireur était très précis » et a atteint la victime « à de
nombreuses reprises », a précisé une source judiciaire. Une autopsie
doit être réalisée mardi. Les secours sont intervenus quelques minutes
seulement après les faits mais n’ont pas pu ranimer l’homme, a expliqué à
l’Agence France-Presse une source proche de l’enquête, confiée à la
police judiciaire marseillaise.
Cet homicide porte à 19 le nombre de morts par balle en 2016 dans les
Bouches-du-Rhône. Le 7 août, deux hommes d’une vingtaine d’années ont
été abattus à la kalachnikov, toujours à Marseille dans le quartier des
Chartreux, selon un mode opératoire de règlement de comptes.
Connu de la justice, notamment pour sa participation à une
exfiltration de prison en 2007, Alain Armato, un bandit marseillais, a
été abattu en pleine rue dans la soirée de lundi.
Alain Armato a été tué vers 23h30 en pleine rue dans la nuit de lundi
à mardi, sur l’avenue des Calanques dans la cité de la Cayolle, un
quartier sensible du sud de Marseille. Le meurtre a eu lieu sans témoin
direct, dans une rue déserte, «peut-être par deux hommes à moto». Au
total, onze étuis de 9 mm ont été retrouvés sur les lieux du crime: «le
tireur était très précis» et a atteint la victime «à de nombreuses
reprises», a précisé une source judiciaire. Une autopsie doit être
réalisée mardi. Les secours sont intervenus quelques minutes seulement
après les faits mais n’ont pas pu ranimer l’homme, a expliqué une source
proche de l’enquête, confiée à la police judiciaire marseillaise.
Membre du grand banditisme et âgé de 56 ans, Alain Armato a été tué
par balles par un ou plusieurs agresseurs qui ont pris la fuite. La
victime était connue de la justice et fichée, précise une source proche
du dossier. Les services de police le connaissaient pour des faits
d’association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration et une évasion
de prison 2007, décrivant «un voyou à l’ancienne» selon le journal La Provence.
Né en Algérie, ce braqueur «grenouillait» dans le milieu criminel
marseillais et ses activités criminelles diversifiées «sont susceptibles
de lui avoir attiré de nombreux ennemis», a-t-elle ajouté. En 1981, âgé
de seulement 21 ans, Alain Armato avait été impliqué dans une affaire
de proxénétisme aggravé.
En 2011, trente ans plus tard, il avait écopé d’une peine de neuf ans
de réclusion pour avoir organisé l’exfiltration, en 2007, de son ami Pascal Payet, surnommé «le roi de l’évasion»
et détenu alors à la prison de Grasse. Pascal Payet, braqueur
multirécidiviste et accusé de meurtre avait été emmené par hélicoptère,
le pilote ayant été pris en otage par quatre complices. L’opération
avait alors été décrite par l’Administration pénitentiaire comme étant «menée par une équipe de professionnels chevronnés».
Cet homicide porte à 19 le nombre de morts par balles en 2016
dans les Bouches-du-Rhône. Le 7 août, deux hommes d’une vingtaine
d’années ont été abattus à la kalachnikov, toujours à Marseille dans le
quartier des Chartreux, selon un mode opératoire de règlement de
comptes.
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