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mercredi 3 août 2016
Suicides de policiers : quels sont les plus récents ?
Trois cas sont signalés à Rouen ou en Normandie depuis le
13 avril dernier, le plus récent date d’hier, et deux autres se sont
produits lundi 1er août 2016, à Calais et à Fleury-Mérogis.
Une policière des stups se suicide au commissariat de Rouen. Le SRPJ enquête
Une policière, mère de deux enfants, s’est donné la mort avec son
arme de service dans les locaux de l’hôtel de police de Rouen
(Seine-Maritime), mercredi 13 avril 2016.
L’essentiel. La fonctionnaire de police aurait
utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours, mercredi 13
avril 2016, vers 15h. Cette femme âgée de 50 ans, s’est donné la mort
dans les locaux de l’hôtel de police de Rouen (Seine-Maritime). Selon
nos informations, la policière était en poste à la brigade des
stupéfiants. Elle était mariée et maman de deux enfants. Le service de
soutien psychologique opérationnel de la Police nationale a été saisi
pour prendre une charge les actuels ou anciens collègues de la
fonctionnaire.
Mère de deux enfants
La Direction départementale de la sécurité publique
(DDSP), très affectée par cet événement, apporte tout son soutien à son
mari et ses deux enfants et s’associe à leur chagrin ainsi qu’à celui de
ses proches et de ses collègues », pouvait-on lire dans un bref
communiqué diffusé dans la soirée.
Le service de soutien psychologique opérationnel de la Police
nationale a été saisi, pour la prise en charge des collègues de la
policière, que ce soit au sein de la Sûreté départementale ou de ses
anciens services.
Suicide d’une policière en avril à Rouen : le témoignage de la famille
Le 13 avril dernier, une policière du commissariat de Rouen mettait
fin à ses jours sur son lieu de travail, avec l’arme de service d’un
collègue. 3 mois après son décès, ses proches ont accepté de témoigner,
pour libérer un peu plus la parole d’une profession peu habituée à se
livrer.
VIDEO : le reportage de Jean Marc Pitte et Bruno Belamri avec les interviews de :
Raynald Aubert, mari de Corinne
Karim Bennacer, syndicat Alliance Police Nationale
Après le suicide d’une policière à Rouen, sa famille témoigne
Mère de 2 enfants, Corinne Aubert aurait eu 50 ans quelques jours
après son suicide, le 13 avril 2016. Après avoir longtemps hésité, son
mari, en accord avec sa belle-famille, a accepté de revenir sur cet
événement tragique.
Une profession particulièrement touchée
55 policiers se sont donnés la mort l’an passé. L’équivalent d’un
suicide par semaine. Le métier de policier est l’un des plus touchés par
ce phénomène dans notre pays. Parmi les tentatives d’explication : le
dépistage des risques psychologiques y est plus difficile que dans
d’autres professions.
VIDEO. Suicide d’une policière à Rouen. « Un message qu’elle voulait faire passer »
Suicide d’une policière au commissariat de Rouen (Seine-Maritime),
en avril 2016. Son mari témoigne. Pour lui, sa hiérarchie aurait dû être
plus attentive. Vidéo.
Elle aurait utilisé l’arme de service d’un collègue. La sienne lui
avait été retirée après une première tentative, selon nos confrères de France 3 qui ont rencontré Raynald Aubert, son mari :
Le fait de faire cet acte à l’Hôtel de police, pour moi,
elle a fait un choix. Choix très difficile à accepter pour nous. C’était
un message qu’elle voulait envoyer », estime Raynald Aubert, devant la
caméra de France 3.
Corinne était affectée à la brigade de recherche et d’intervention à Rouen, avant d’être privée de terrain suite à une blessure.
Le combat d’une mère. Son fils, policier, s’était suicidé, à Dieppe (Seine-Maritime),
le combat de Patricia Cordier n’a pas été vain. Patricia Cordier se
battait pour que l’État prenne des mesures face aux nombreux suicides de
policiers. Fin janvier 2015, Bernard Cazeneuve a annoncé un plan d’actions
« Tout ce qu’elle a vécu pendant 30 ans, ça l’a noircie »
Ils [sa hiérarchie, Ndlr] auraient dû être plus attentifs
à ses souhaits, plutôt que de la mettre sur une voie de garage »,
estime son mari.
Cette maman de deux enfants parlait peu de son travail à ses proches.
« J’apprenais quelques bribes par ses collègues lors des différents
repas qu’on pouvait faire, mais elle ne parlait pas. Tout ce qu’elle a
vécu pendant 30 ans, ça l’a noircie. »
Vidéo. Le reportage de France 3 Normandie :
Un policier municipal tué dans le Calvados
Mardi 12 juillet 2016, un policier municipal, âgé de 32 ans, est
décédé des suites d’une blessure par arme à feu au poste de police, à Ouistreham, près de Caen (Calvados). Il s’agirait là aussi d’un suicide. Une enquête a été ouverte.
En 2014, 55 suicides avaient été recensés dans la Police nationale, selon le ministère de l’Intérieur, « contre une quarantaine en moyenne les années précédentes ». 55% de ces suicides sont commis avec les armes de service des fonctionnaires, selon une allocution du ministre de l’Intérieur au Sénat.
Le gouvernement a mis en place un plan de prévention des suicides dans la police nationale en janvier 2015.
Un policier municipal décède, à Ouistreham, tué par arme à feu. Enquête ouverte
Mardi 12 juillet 2016, un policier municipal de Ouistreham
(Calvados) est mort, tué par une arme à feu. Il pourrait s’agir d’un
suicide. Une enquête a été ouverte.
Les policiers municipaux de Ouistreham sont armés depuis de nombreuses années. Le maire (Les Républicains), Romain Bail, a annoncé le décès de la victime, dans la soirée >
Une policière se suicide, à Rouen
Une policière, âgée de 50 ans, s’est suicidée, mercredi 13 avril 2016, vers 15h, dans les locaux de l’hôtel de police de Rouen (Seine-Maritime). Selon nos informations, elle aurait utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours.
Calvados: un policier municipal se suicide avec son arme de service
13/07/2016 à 17h34
Un policier municipal s’est donné la mort avec son arme à feu de service à Ouistreham. (Photo d’illustration) – AFP
Un agent de la police municipale de Ouistreham a retourné son arme à
feu contre lui, mardi matin, sur son lieu de travail. Transporté dans
un état désespéré au CHU de Caen, il a succombé à ses blessures.
Il était papa d’une petite fille de moins d’un an. Un policier
municipal de Ouistreham, dans le Calvados, s’est suicidé avec son arme
de service mardi. Une information confirmée mercredi par le procureur de
la République de Caen, Carole Etienne, selon France Bleu.
Mardi soir, le maire de Ouistreham, Romain Bail, avait annoncé sur Facebook la mort de l’agent de police municipale.
Il s’est suicidé au poste de police
Le fonctionnaire se serait tiré une balle en pleine tête au
rez-de-chaussée du poste de police situé près de la mairie de
Ouistreham, vers 9h30 mardi matin. Il a été transporté dans un état
désespéré au CHU de Caen, où il est mort des suites de ses blessures.
L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Caen, qui a très vite
entendu l’entourage professionnel et personnel du policier municipal. Ce
père de famille, âgé de 32 ans, avait intégré la police municipale de
Ouistreham en 2007, selonOuest France. En signe de deuil, la municipalité a décidé d’annuler la retraite aux flambeaux qui devait se tenir ce mercredi soir.
Un policier calaisien se suicide : une enquête ouverte
Publié le 01/08/2016
Nord Littoral
Ce lundi matin un policier de 45 ans du commissariat de Calais a utilisé son arme de service pour se donner la mort
Le drame est survenu hier matin. Un policier en poste au commissariat
de Calais depuis plusieurs années s’est suicidé en utilisant son arme
de service. Selon nos informations, le drame s’est déroulé Chemin de
l’école au Fort-Vert, une petite artère pour le moins calme où à peine
une dizaine de maisons sont implantées.
La victime était un policier en tenue affecté à une unité
territoriale. Les raisons expliquant ce geste seraient d’ordre familial
et n’auraient donc aucun lien avec l’activité professionnelle de ce
représentant des forces de l’ordre.
Du côté du commissariat de Calais, certains fonctionnaires
particulièrement attristés de la nouvelle ont confié leur surprise de
voir leur collègue père de famille réaliser cet acte désespéré.
Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances du drame.
La dernière fois qu’un tel acte avait meurtri les forces de l’ordre
du Calaisis, c’était en avril 2011. Un agent de la police aux frontières
(PAF) de Coquelles s’était donné la mort à 35 ans, en pleine rue, allée
des primevères. A l’échelle nationale, le taux de suicide dans la
police nationale est plus élevé que la moyenne (environ 35 pour 100 000
agents).
Calais. Un policier se suicide avec son arme de service
Lundi 1er août 2016, un policier a été retrouvé mort à son domicile,
dans le Pas-de-Calais. Fonctionnaire de police à Calais, il se serait
suicidé avec son arme de service.
Mise à jour : 01/08/2016 à 18:08 par La Rédaction
Un policier de Calais s’est suicidé à son domicile avec son arme de service (photo d’illustration)
Lundi 1er août 2016, dans la matinée, un policier se serait suicidé avec son arme de service, à son domicile situé à Hemmes-de-Marck (Pas-de-Calais). L’homme de 45 ans était fonctionnaire de police au commissariat de Calais. Le suicide est « a priori dû à des causes d’ordre privé, sans lien avec le travail », selon une source interrogée par France 3 Régions. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances du drame, rapporte Nord Littoral.
Un taux de suicide élevé dans la profession
Selon20 Minutes,
le taux de suicide dans la police nationale est élevé. Il est de 35
pour 100 000 agents. Dans la moitié des cas, c’est avec l’arme de
service qu’ils auraient mis fin à leurs jours. Mercredi 13 avril 2016,
une policière et mère de deux enfants s’était tuée dans les locaux de
l’hôtel de police de Rouen (Seine-Maritime).
Une policière de Rouen s’est suicidée avec son arme de service mardi
La femme gardien de la paix à l’Hôtel de police de Rouen s’est donné
la mort à avec son arme de service dans la nuit de lundi à mardi. Son
service a été informé mardi matin.
Marc Moiroud-Musillo
Publié le 02 août 2016 à 18:28, mis à jour le 03 août 2016 à 11:29
Les circonstances de ce geste restent floues pour le moment. La
fonctionnaire de police, âgée de 49 ans et mère d’un enfant, s’est tuée
chez elle avec son arme de service, dans la nuit de lundi à mardi. Ce
suicide serait lié à des raisons personnelles. La quinquagénaire était
très connue au commissariat central de Rouen où elle travaillait depuis
20 ans. Elle était gardien de la paix et était affectée au service
formation sur la circonscription de Rouen – Elbeuf.
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place à l’Hôtel de police de Rouen.
Une policière se suicide avec son arme de service, près de Rouen. Une cellule de soutien ouverte
Dans la nuit de lundi 1er au mardi 2 août 2016, une policière se
serait suicidée avec son arme de service à son domicile de Maromme
(Seine-Maritime). Le motif serait personnel.
Âgée de 49 ans et mère d’un enfant, cette gardienne de la paix était
en fonction à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP)
de Seine-Maritime depuis une vingtaine d’années. Une cellule de soutien
psychologique a été mise en place pour les fonctionnaires de l’hôtel de
police de Rouen.
Le port d’arme hors-service. L’autorisation pour les
policiers de porter leur arme en-dehors de leur service est récente et
conditionnée à l’état d’urgence. Elle a été publiée au Journal Officiel
en janvier 2016 et prévoit que « lorsque l’état d’urgence est déclaré
(…) que ce soit sur tout ou partie du territoire national, tout
fonctionnaire de police qui n’est pas en service peut porter son arme
individuelle pendant la durée de l’état d’urgence », en dehors du
service.
Plusieurs suicides ces derniers mois dans la police
Selon le journal 20 Minutes,
le taux de suicide est particulièrement élevé dans la profession. Il
est de 35 pour 100 000 agents. Dans la moitié des cas, les suicides sont
commis avec une arme de service.
Agé de 29 ans, un jeune policier s’est donné la mort avec son arme de
service le lundi 1er août, à Fleury-Mérogis, peu avant midi. Originaire
de Guyane, il a été découvert par une dame, qui venait de se garer, sur
le parking du domicile de sa tante qui l’hébergeait depuis son arrivée
fin juin. « La portière de sa voiture était ouverte, il avait un
pied dehors comme quelqu’un qui s’apprête à sortir et le reste du corps
penché du côté passager. Les constatations médico-légales ont conclu à
un suicide », explique une source judiciaire.
A côté de lui, les enquêteurs ont retrouvé quatre lettres adressées à
sa famille et à ses deux enfants, dans lesquelles il explique son
geste. Il évoque uniquement des motifs personnels.
Un jeune policier guyanais met fin à ses jours avec son arme de service à Fleury-Mérogis
Par Laura Philippon
Publié le 02 août 2016 à 10:41, mis à jour le 02 août 2016 à 13:45
Un jeune policier, originaire de Guyane, s’est suicidé lundi 1er aout
à son domicile de Fleury-Mérogis. Il était sorti de l’école de police
en juin dernier. L’association GPX Outremer déplore un manque
d’accompagnement des jeunes policiers à leur arrivée en métropole.
Agé d’une vingtaine d’années, Anthony C. a mis fin à ses jours avec son arme de service, lundi 1er aout, sur le parking de son domicile de Fleury-Mérogis.
Il aurait expliqué son geste et son mal-être dans une lettre. Ce jeune
policier, père d’un enfant, était sorti de l’école de police de Nîmes,
en juin dernier.
Un éloignement difficile à vivre
Selon Le Parisien, la thèse de l’acte désespéré ne faisant aucun
doute, le médecin légiste n’a pas émis d’obstacle médico-légal et le
corps va être rendu à la famille sans autopsie.
Originaire de Guyane, le fonctionnaire avait été affecté à la brigade
de roulement de la police du commissariat de Corbeil-Essonnes.
« L’éloignement du département d’origine est directement lié au mal-être de ces jeunes fonctionnaires, explique Jimmy Terrine, président de l’association GPX Outre-mer, joint par La1ère.fr. En avril déjà, un jeune policier guadeloupéen s’était suicidé au dépôt de Paris ».
Mieux encadrer les jeunes dès l’entrée en école de police
« Lorsque les jeunes ultramarins décrochent leur concours pour
venir en école de police en métropole, ils ne s’attendent pas à vivre
des moments aussi difficiles. Ils ne sont pas suffisamment préparés à
l’éloignement et aux conditions de travail compliquées dans le contexte
actuel de menace terroriste où les policiers sont très sollicités. Leurs
missions sont épuisantes, et ils n’ont pas leur proches pour se
ressourcer », poursuit Jimmy Terrine qui a déjà alerté les parlementaires ultramarins sur cette problématique.
« Il faut mieux encadrer les jeunes ultramarins à leur arrivée en
métropole pour les aider à vivre la rupture avec leur milieu
familial et éviter ce genre de drame », conclut le président de l’association GPX Outre-mer.
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