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samedi 13 août 2016

De l'actualité des Philippines


http://www.la-croix.com/Monde/Asie-Oceanie/Aux-Philippines-la-lutte-antidrogue-tue-des-innocents-2016-08-02-1200779620

Aux Philippines, la lutte antidrogue tue des innocents


Marianne Dardard (à Manille), le 02/08/2016 à 8h35

Le nombre d’exécutions de rue explose depuis l’élection de Rodrigo Duterte, il y a deux mois à peine.

La police est autorisée à tuer tout narcotrafiquant présumé. L’Église tente de protester contre ces exécutions rapides.

Saisie de drogue et d’armes par la police philippine lors d’une descente dans une cache de narcotrafiquants présumés.
ZOOM Saisie de drogue et d’armes par la police philippine lors d’une descente dans une cache de narcotrafiquants présumés. / Ted Aljibe/AFP


Dondon Pallarco, 35 ans, est mort d’une balle tirée en pleine tête par la police. Quand les journalistes de garde cette nuit-là arrivent dans ce coin reculé de Cavite City, juste au sud de Manille, son corps ensanglanté gît encore sur le pas de la porte.

« Un de mes hommes s’est fait passer pour un acheteur de drogue. Lorsque le suspect s’est rendu compte du subterfuge, il a tenté de prendre son revolver pour faire feu », se justifie l’inspecteur en chef Resti Soriano, interrogé sur place.

Le nom de Dondon Pallarco figurait sur la liste établie au niveau des barangays, la plus petite unité administrative aux Philippines. En général, c’est ainsi que sont identifiés les narcotrafiquants présumés avant l’intervention de la police, autorisée de fait à les tuer, au nom de la « légitime défense » et de la campagne antidrogue lancée par le nouveau président philippin, Rodrigo Duterte.

« Mon oncle a été abattu comme une bête »


Dondon Pallarco était considéré comme un « important revendeur » mais seuls 5 grammes de méthamphétamine ont été retrouvés sur lui, admet l’inspecteur Soriano. La famille de Dondon raconte avoir appris sa mort brutale par des voisins éveillés.

« Mon oncle a été abattu comme une bête », affirme l’un de ses jeunes neveux sous le choc. Sous couvert d’anonymat, il confirme que Dondon Pallarco, petit agriculteur de son état, était tombé dans la drogue à cause de problèmes financiers.

> A lire : Philippines : Leni Robredo, vice-présidente sans attribution

« Fermier ou conducteur de tricycle, voilà les deux seuls métiers exercés ici », ajoutent d’autres proches en évoquant les raisons qui auraient poussé Dondon Pallarco à vendre de la drogue. Méritait-il pour autant de mourir ? « Pour moi Duterte est un animal dangereux », lâche le neveu. Reste que dans la région de Cavite City, Rodrigo Duterte est arrivé en tête lors du scrutin présidentiel avec son programme populiste et ses discours violents.

Des innocents également pris pour cibles


À la une des médias, les photos quotidiennes de cadavres divisent aujourd’hui les Philippins confrontés au fléau de la drogue. Avec l’élection de Rodrigo Duterte, la guerre antidrogue devenue priorité absolue a fait des centaines de morts, tués par la police, mais aussi par des commandos non identifiés. Les autorités assurent que plus de 200 000 consommateurs et narcotrafiquants se sont rendus en masse depuis le lancement des opérations.

Mais des innocents ont été également pris pour cibles lors des assauts de la police ou de groupes armés. Parmi eux, Rowena Tiamson, étudiante de 22 ans, promise à un brillant avenir. Le 19 juillet, son cadavre a été retrouvé avec la tête enfermée dans du plastique à Pangasinan, dans le nord-ouest du pays. Autour du cou avait été accrochée une pancarte : « Je suis un dealer ». Les forces de l’ordre ont formellement démenti son implication dans le narcotrafic.

Réaction de l’Église catholique


Face aux bavures, l’Église catholique a lancé une campagne de sensibilisation avec pour thème le commandement biblique : « Tu ne tueras point ». « D’après les témoignages des familles, 3 à 4 % des victimes sont innocentes », s’alarme P. Atilano Fajardo, l’instigateur du projet, au sein du diocèse de Manille. « L’enjeu, c’est de trouver une réponse à la colère grandissante des victimes mais aussi les aider à prendre confiance pour témoigner », poursuit-il.

> A lire : Davao, vitrine « anti crime » du nouveau président philippin

P. Fajardo appelle toutes les paroisses à célébrer une messe chaque semaine en hommage aux victimes des tueries. Vêtus de noir, 600 fidèles ont afflué lors de la première cérémonie à Manille. Le prêtre reconnaît aussi avoir reçu des messages de haine sur les réseaux sociaux, mais dit se préoccuper d’abord de « tous ces enfants devenus orphelins à la suite de ces crimes ».

De son côté, la commission des droits de l’homme a lancé une enquête probatoire autour d’une centaine de cas de bavure potentielle. Il y a plusieurs années, cette institution indépendante créée par la constitution philippine s’était déjà penchée sur de possibles liens entre les « escadrons de la mort » de Davao (Mindanao) et le maire de l’époque, qui n’était autre que Rodrigo Duterte. À ce jour, aucune preuve à son encontre n’a été établie.

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Des prisons surpeuplées

Détenus obligés de dormir sous les lits ou dans les cours à tour de rôle, couloirs bondés, bâtiments délabrés : les conditions de vie carcérales se dégradent à vue d’œil dans l’archipel d’Asie du Sud-Est, résultat d’une campagne sans précédent contre la criminalité. Il y a en moyenne près de cinq fois plus de détenus que de places, selon les chiffres du gouvernement de l’archipel. Et la situation pourrait s’aggraver rapidement au fur et à mesure des opérations policières. Depuis l’entrée en fonction du nouveau président Rodrigo Duterte le 30 juin, plus de 4 300 trafiquants ou usagers de drogue présumés ont été arrêtés, selon la police, qui attendront pendant des mois et parfois des années leur procès.

Marianne Dardard (à Manille)
 


http://geopolis.francetvinfo.fr/philippines-valse-hesitation-du-president-duterte-face-a-la-guerilla-communiste-113293

Philippines: valse-hésitation du président Duterte face à la guérilla communiste


Par Zhifan Liu – Valentin Pasquier@GeopolisFTV | Publié le 04/08/2016 à 16H24


Philippines rébellion communiste
Des communistes rebelles lors de la célébration du 42e anniversaire du Parti communiste des Philippines, le 26 décembre 2010 à Mindanao.  © GEONARRI SOLMERANO / AFP


Lors de son premier «discours sur l’état de la nation», le 25 juillet 2016, devant le Congrès philippin, le président Rodrigo Duterte avait annoncé avoir conclu un cessez-le-feu avec la rébellion communiste, l’une des plus anciennes insurrections d’Asie. Mais le 30 juillet, il est revenu sur sa décision après une attaque rebelle qui a tué un milicien gouvernemental et en a blessé quatre autres.

Adepte de la manière forte pour lutter contre la criminalité et le trafic de drogue, le nouveau président philippin, Rodrigo Duterte, semblait sur le point de régler diplomatiquement un conflit vieux de 50 ans. En vain. Malgré un rapprochement prometteur avec la guérilla communiste, opposée de longue date à l’État philippin, il a finalement mis fin aux négociations le 30 juillet 2016.

Des liens tissés de longue date

Ancien maire de Davao, fief du Parti communiste philippin (CPP), Rodrigo Duterte a eu l’occasion de tisser des liens privilégiés avec le leader de la guérilla, Jose Maria Sison. La relation entre deux hommes que tout oppose, a commencé dans les années 1960 quand Rodrigo Duterte… était l’étudiant du professeur Jose Maria Sison à l’université de Manille.

Aujourd’hui, les deux personnalités ne cachent pas leur admiration l’une pour l’autre : «(Duterte) a beaucoup de belles choses à dire sur moi, et j’ai également pas mal de belles choses à dire sur lui», affirmait le leader du PCP en février 2016. Lors de l’élection présidentielle, l’ancien enseignant a également indiqué que son ex-étudiant serait «le meilleur président philippin depuis Marcos», dictateur philippin renversé en 1986.

La bonne entente entre les deux leaders s’est concrétisée en juin 2016 à Oslo en Norvège. Des représentants de la rébellion communiste avaient alors rencontré le gouvernement pour entamer officiellement des négociations de paix. Rodrigo Duterte renouvelait ainsi la démarche de son prédécesseur, Benino Aquino. En 2010, celui-ci avait commencé pourparlers, interrompus trois ans plus tard. Aquino avait alors dénoncé le «manque de sincérité» du CPP. La guérilla exigeait que ses prisonniers soient relâchés, ce qui était inadmissible pour le gouvernement de l’époque.

Un cessez-le-feu unilatéral avait été prononcé le 25 juillet, à la rencontre d’Oslo. Mais une attaque de rebelles, deux jours après, tuant un membre d’une milice gouvernementale et en blessant quatre autres, a réduit les espoirs de paix. Le président Duterte a alors lancé un ultimatum aux communistes. Ultimatum resté sans réponse. Le 30 juillet, celui-ci a prononcé la fin du cessez-le-feu.

30 000 personnes tuées depuis 1969.

Le CPP, scission du Partido Komunista ng Pilipinas (PKP) fondé dans les années 1930, est né le 26 décembre 1968, jour du 75e anniversaire de Mao Zedong. Durant le règne de Ferdinand Marcos, la guérilla entendait s’opposer à la «néo-colonisation» menée par les Etats-Unis avec la bienveillance du gouvernement de Marcos, selon elle.

Le CPP sera ensuite interdit par le dictateur après l’instauration de la loi martiale en 1972. A la chute de Marcos, son successeur, Corazon Aquino, décide de libérer le leader Jose Maria Sison et d’entamer des négociations avec les rebelles. Après avoir entamé une tournée à l’étranger pour dénoncer le non-respect des droits de l’homme par le gouvernement philippin, l’opposant doit s’exiler aux Pays-Bas.

Soutien Sison rébellion communiste Philippines
Des soutiens de Jose Maria Sison à Manille le 6 septembre 2007. Ils protestent contre l’arrestation du leader communiste aux Pays-Bas. Il est soupçonné d’avoir ourdi le meurtre de trois anciens alliés politiques. © JAY DIRECTO / AFP

Ralentissement de la guérilla maoïste 

Ces dernières années, la Nouvelle Armée du Peuple (NAP), le bras armé du CPP, fondé en 1969 pour conduire «une guerre populaire de longue durée», a beaucoup perdu de terrain. C’est d’ailleurs ce que semble montrer l’arrestation de son chef Adelberto Silva. Il avait été nommé à la tête de la rébellion après l’arrestation des précédents leaders, Benito Tiamzon et son épouse Wilma, en 2014.

A son apogée, dans les années 1980, le NAP disposait de 26.000 hommes. Ils ne seraient plus que 4 000 aujourd’hui, Mais la guérilla bénéficie du soutien des populations les plus pauvres dans les zones rurales. Les rebelles tuent régulièrement des membres des forces de sécurité tout en pratiquant le racket auprès des entreprises locales. Le conflit entre l’Etat et la guérilla communiste aurait fait plus de 30 000 morts depuis 1969.

Malgré le récent regain de tensions, les deux parties ont répété qu’elles étaient prêtes à reprendre des pourparlers de paix comme prévu, à partir du 20 août 2016. Duterte a confié que conclure un tel accord de paix serait pour lui «un rêve».


http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/philippines-marcos-ne-merite-pas-d-etre-enterre-en-heros-selon-la-commission-historique_1819519.html

Philippines: Marcos ne mérite pas d’être enterré en héros, selon la Commission historique


Par AFP , publié le 08/08/2016 à 12:14 , mis à jour à 12:14

L'ancienne Première dame philippine Imelda Marcos, le 26 mars 2010, devant la dépouille de son époux, Ferdinand Marcos, à Batac, au nord de Manille
L’ancienne Première dame philippine Imelda Marcos, le 26 mars 2010, devant la dépouille de son époux, Ferdinand Marcos, à Batac, au nord de Manilleafp.com/TED ALJIBE

Manille – La Commission historique des Philippines s’est élevée contre le projet du président Rodrigo Duterte d’enterrer Ferdinand Marcos en héros, estimant que l’ex-dictateur ne pouvait être considéré comme tel.


Dimanche, le nouveau président s’est de nouveau engagé à transférer la dépouille de M. Marcos au Cimetière des Héros, une décision contestée compte tenu des violations des droits de l’Homme et des faits de corruption attribués à l’ex-homme fort de l’archipel.

La Commission historique nationale des Philippines, un organe gouvernemental, a publié ce week-end une étude visant à établir si l’ex-dictateur (1917-1989) remplissait les critères requis pour entrer au Cimetière des Héros.

« Marcos a menti au sujet des médailles américaines qu’il disait avoir reçues (…), son dossier militaire est rempli de mythes et d’incohérences factuelles« , indique la Commission.

« Un dossier contestable ne peut servir de fondement à une reconnaissance historique de quelque sorte, sans parler d’un enterrement en un lieu prévu, comme son nom l’indique, pour les héros. »

Elu président en 1965, Marcos a décrété la loi martiale en 1972. Renversé en 1986, il avait fui avec sa famille aux Etats-Unis.

L’ancien dictateur, qui est accusé d’avoir orchestré des abus des droits de l’Homme à échelle massive et d’avoir détourné 10 milliards de dollars des caisses de l’Etat, est décédé trois ans plus tard à Hawaï.

La famille Marcos a pu rentrer au pays après le décès du patriarche, dont le corps embaumé est conservé dans une crypte au domicile familial dans la province d’Ilocos Norte dans le nord des Philippines.

Les Marcos ont signé depuis un remarquable come-back politique.

La veuve Imelda a ainsi été réélue en mai pour un troisième mandat à la chambre des représentants et sa fille Imee reconduite comme gouverneur. Son fils Ferdinand Marcos Jr a en revanche échoué de peu à obtenir la vice-présidence des Philippines.

La famille mène de longue date une campagne pour que Marcos soit enterré en héros, ce que les précédents présidents ont refusé.

L’organisation Transparency International avait classé en 2004 Marcos comme le deuxième dirigeant le plus corrompu de tous les temps.

En dépit de ses discours contre la corruption, Duterte, qui fut soutenu pendant sa campagne par la famille Marcos, n’a cessé de présenter l’ex-dictateur comme le « meilleur président » que les Philippines aient connu.

Dimanche, son gouvernement a formellement pris les mesures pour préparer le transfert du corps vers le Cimetière des Héros.


http://www.bfmtv.com/international/un-depute-aimerait-voir-trump-interdit-d-entree-aux-philippines-1023831.html

Un député aimerait voir Trump interdit d’entrée aux Philippines


08/08/2016 à 16h33 
 
Donald Trump multiplie ses propositions radicales sur l'immigration
Donald Trump multiplie ses propositions radicales sur l’immigration – Scott Olson – AFP

Les propos de Donald Trump sur les « Etats terroristes » n’ont pas plu à un député philippin qui aimerait voir le candidat interdit de territoire.


Il avait qualifié les Philippines de « nation terroriste » et ses migrants de « chevaux de Troie » pour les Etats-Unis. Les mots de Donald Trump n’ont pas plu à un député philippin, qui a déposé un projet de loi visant à bannir le candidat républicain des Philippines.

Des propos « dysfonctionnels »


Lors d’un meeting à Portland, Donald Trump est revenu sur sa vision de l’immigration et de son contrôle. « Vous n’avez aucune idée de qui ils sont. Ils pourraient être le plus grand cheval de Troie de tout les temps », a déclaré le prétendant à la Maison blanche. Selon lui, les migrants en provenance de de l’Afghanistan, de Syrie, du Yémen ou encore des Philippines constitueraient une menace pour les Etats-Unis.

Dans son texte, le député Joey Salceda réaffirme qu’il n’y a pas de « fondements ou de justification raisonnable pour qualifier tous les Philippins originaires d’un ‘Etat terroriste’ ».

Le député qualifie les propos de Trump de « négatifs, dysfonctionnels, nativistes ». Il demande donc le vote de sa proposition, pour que le bureau de l’immigration « refuse de façon permanente », l’entrée de Donald Trump aux Philippines.

Les Philippins, 4e diaspora aux Etats-Unis


Les migrants philippins sont nombreux aux Etats-Unis. En 2014, ils représentaient 4,9% des immigrés légaux, derrière les Mexicains, les Indiens et les Chinois.

Le candidat républicain à la Maison blanche, actualise régulièrement ses propositions sur l’immigration. En juillet dernier, il envisageait un « contrôle renforcé » des Français, en provenance d’un pays selon lui « infecté par le terrorisme ».

Par M.L.



http://www.20minutes.fr/monde/1907147-20160810-philippines-president-duterte-insulte-ambassadeur-americain-traitant-fils-pute

Philippines: Le président Duterte insulte l’ambassadeur américain en le traitant de «fils de pute»


DIPLOMATIE Le chef de l’Etat philippin avait déjà insulté le pape, qualifié lui aussi de « fils de pute » pour avoir provoqué des embouteillages à Manille…

Rodrigo Duterte jouant du coude, le 12 février.
Rodrigo Duterte jouant du coude, le 12 février. – AP Photo/Bullit Marquez

20 Minutes avec AFP
    • Publié le 10.08.2016 à 14:30
    • Mis à jour le 10.08.2016 à 14:59

Le président philippin, coutumier des grossièretés, a fait une nouvelle sortie très remarquée.  Rodrigo Duterte a provoqué une nouvelle polémique et semé l’incompréhension à Washington en qualifiant l’ambassadeur des Etats-Unis d’« homosexuel » et de « fils de pute ».

Le chef de l’Etat philippin, dont le langage fleuri et le style tranchent radicalement ceux de ses prédécesseurs, a tenu vendredi ses propos homophobes en tagalog, un dialecte des Philippines, alors qu’il s’exprimait à la télévision au sujet de l’ambassadeur des Etats-Unis Philip Goldberg. « Comme vous le savez, je me bats avec l’ambassadeur (du secrétaire d’Etat John Kerry). Son ambassadeur homosexuel, le fils de pute. Il m’a fait chier », a dit le président.

Les Etats-Unis ripostent en convoquant le chargé d’affaires philippin à Washington


L’avocat de 71 ans a été élu début mai à l’issue d’une campagne populiste et ordurière au cours de laquelle il a multiplié les insultes contre ses adversaires politiques, et même contre le pape, qualifié, lui aussi, de « fils de pute » pour avoir provoqué des embouteillages à Manille.

>> A lire aussi : Les cinq gros coups de com’ de Rodrigo Duterte, le «Punisher» philippin

Le Département d’Etat américain a indiqué que le chargé d’affaires philippin Patrick Chuasoto avait été convoqué lundi au sujet des propos de son président. « Nous avons eu une conversation », a déclaré la porte-parole du Département Elizabeth Trudeau. « Nous voulions mieux comprendre la raison pour laquelle cette déclaration avait été faite. »

Le porte-parole du ministère philippin des Affaires étrangères, Charles Jose, a confirmé mercredi cette entrevue, mais soutenu que le diplomate philippin avait été « invité au Département d’Etat pour discuter des relations philippino-américaines dans tout leur spectre ». « Les relations philippino-américaines demeurent fortes », a-t-il poursuivi.


http://www.rfi.fr/emission/20160811-philippines-lutte-contre-drogue-duterte-francois-xavier-bonnet

Philippines: la lutte contre la drogue de Rodrigo Duterte


Diffusion : jeudi 11 août 2016
 
 
Philippines: la lutte contre la drogue de Rodrigo Duterte
Le président philippin Rodrigo Duterte


«Il y a eu 5000 personnes arrêtées par la police, et 500 000 se sont rendues spontanément, de peur d’être assassinées. Le président a donné le droit de tuer. Amnesty International a condamné ce système anti-drogue», informe François-Xavier Bonnet, géographe et chercheur associé à l’Institut de recherches sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC), spécialiste des Philippines.


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https://asialyst.com/fr/2016/08/11/philippines-duterte-va-t-il-imposer-la-loi-martiale/

Revue de presse Philippines – 11 août 2016

Philippines : Duterte va-t-il imposer la loi martiale ?


Duterte a menacé de déclarer la loi martiale dans sa lutte contre la drogue. Copie d'écran du Philippine Star, le 11 août 2016.
Duterte a menacé de déclarer la loi martiale dans sa lutte contre la drogue. Copie d’écran du Philippine Star, le 11 août 2016.

The Philippine Star – Rodrigo n’a rien perdu de ses déclarations brutales qui ont émaillé la campagne présidentielle. Dans sa guerre contre la drogue, le président philippin serait prêt à déclarer la loi martiale, notamment face au système judiciaire qui serait selon lui, impliqué dans des affaires illégales. « La Constitution stipule que le président peut déclarer la loi martiale, non seulement dans le cas d’une invasion ou d’une rébellion, mais aussi lorsque la sûreté publique l’exige. Actuellement, la sûreté publique est en danger de façon imminente. Mais je ne pense pas que le président le fera », a assuré Salvador Panelo, conseiller juridique en chef de Duterte. Concrètement, le président reproche la nommination de juges qui protègent le trafic illégal, rapporte le Philippine Star. Il a ainsi menacé de se confier les pleins pouvoirs si la présidente la Cour suprême, Maria Lourdes Sereno, n’arrêtait pas « d’interférer » dans sa lutte.Des sénateurs philippins appellent à « ne pas prendre au sérieux » les déclarations de Duterte, relate le Philippine Star dans un autre article. « Je crois que nous ne devons pas exagérer ce qui, je pense, n’était pas sérieusement voulu », a déclaré Juan Edgardo Angara, affirmant, comme d’autres sénateurs, qu’il ne s’agissait que d’une enième manifestation de la personnalité « passionnée » du président.


http://lecourrier.vn/les-philippines-appellent-la-chine-a-respecter-le-droit-international/311554.html

Les Philippines appellent la Chine à respecter le droit international

11/08/2016 19:05

Le ministre philippin des Affaires étrangères Perfecto Yasay a appelé jeudi 11 août la Chine à respecter le droit international, la sécurité de la navigation maritime ainsi que la prédominance du droit pour régler pacifiquement les différends en Mer Orientale et Mer de Chine orientale.

>>Mer Orientale : Manille rejette les négociations conditionnelles proposées par Pékin
>>Manille appelle Pékin à respecter la sentence de la CPA
>>Manille laisse la porte ouverte au dialogue avec Pékin sur l’application de la sentence de la CPA

Cet appel a été ​lancé lors de son entretien avec son homologue japonais Fumio Kishida, en visite de travail à Manille pour discuter de la sécurité régionale et de la coopération dans la sécurité maritime, de l’application des lois, ainsi que du développement économique.

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Le ministre philippin des Affaires étrangères Perfecto Yasay.
Photo : ABS CBN/VNA/CVN

Lors d’une conférence de presse, Perfecto Yasay a souligné que les Philippines et le Japon faisaient face à des problèmes similaires en Mer Orientale et en Mer de Chine ​orientale.

Les différends territoriaux opposent le​ Japon et la Chine autour de la souveraineté d’îlots inhabités en Mer de Chine orientale, appelés Senkaku par Tokyo et Diaoyu par Pékin, tandis que les Philippines et la Chine ont déclaré leur souveraineté ​sur ​des zones maritimes enchevêtrées en Mer Orientale.

La sentence du 12 juillet de la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye, ​qui ​a déclaré non fondée la « ligne en neuf traits » en Mer Orientale ​invoquée par la Chine, et a invalidé toute revendication chinoise ​sur des « droits historiques » dans cette zone maritime.

VNA/CVN



http://french.china.org.cn/foreign/txt/2016-08/12/content_39077926.htm

Philippines : une explosion dans une prison fait dix morts


Par : Lisa |  Mots clés : Philippines, Explosions
French.china.org.cn | Mis à jour le 12-08-2016
 

Au moins dix personnes ont été tuées, dont deux détenus chinois, à la suite d’une explosion survenue jeudi soir dans une prison à Paranaque, un faubourg du sud de Manille aux Philippines, a rapporté vendredi la radio DZBB.

Selon la radio, qui a cité la police et le maire de la ville, l’explosion s’est produite vers 20h30 dans le bureau du directeur de la prison, Gerald Bantag, qui a été lui-même blessé par des éclats.

Des témoins ont déclaré à la radio qu’au moins trois explosions ont été entendues par les riverains après des coups de feu dans l’enceinte de l’établissement.

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Source: Agence de presse Xinhua



http://journalmetro.com/monde/1007495/une-attaque-fait-dix-morts-aux-philippines/

MANILLE, Philippines — Au moins dix détenus ont été tués jeudi soir quand une prison des Philippines a été secouée par des coups de feu et une explosion.

Des dirigeants ont indiqué vendredi que le directeur de prison a été grièvement blessé. Deux trafiquants de drogue chinois ont notamment été tués.

Au moins une explosion s’est produite à l’intérieur de la prison, mais la cause en demeure inconnue. On croit qu’elle pourrait avoir été provoquée par une grenade.

Un porte-parole de la police a fait savoir que les détenus avaient possiblement demandé à rencontrer le directeur avant l’attaque, après avoir appris qu’ils devaient être transférés vers un autre établissement. L’explosion pourrait avoir été causée pour faciliter leur évasion.

Un quotidien local rapporte que le directeur de la prison se trouvait dans la salle de bain adjacente à son bureau quand il a entendu une querelle parmi les détenus. Le directeur aurait aussi entendu un coup de feu et aurait lui-même tiré en direction des prisonniers quand il est sorti de son bureau. C’est à ce moment que l’explosion se serait produite.

La police tente de déterminer comment les prisonniers ont pu mettre la main sur le pistolet mitrailleur avec lequel ils ont attaqué le directeur.

On ne sait pas si les détenus ont été tués par l’explosion ou par les échanges de tirs.


http://www.lorientlejour.com/article/1001427/philippines-dix-detenus-tues-dans-une-possible-tentative-devasion-ratee.html

Philippines: Dix détenus tués dans une possible tentative d’évasion ratée


AFP
12/08/2016

Dix détenus ont péri dans une prison de la banlieue de Manille dans ce qui pourrait avoir été une tentative ratée d’évasion au moyen d’une prise d’otage, ont annoncé vendredi les autorités.

Les détenus, parmi lesquels figuraient deux Chinois, se trouvaient jeudi soir dans le bureau du directeur de la prison de Paranaque City quand une explosion a retenti, provoquant la mort des prisonniers, a déclaré Xavier Solda, porte-parole de l’administration pénitentiaire.

Le directeur de la prison a été blessé. L’explosion a vraisemblablement été provoquée par une grenade, a déclaré M. Solda, précisant qu’un pistolet avait aussi été découvert sur les lieux.

« Les premières investigations laissent penser qu’il s’agissait d’une tentative d’évasion avec une prise d’otages », a-t-il ajouté. Il a observé que les détenus tués étaient des criminels endurcis. Huit d’entre eux -dont les deux Chinois- étaient détenus dans des affaires de stupéfiants et les deux autres pour vol.

Il a précisé que les détenus avaient demandé à voir le directeur. Mais on ignore pourquoi celui-ci a accepté sans avoir ses gardes autour de lui.

« Le seul qui puisse éclairer cette affaire est le directeur mais il a été hospitalisé et il se peut qu’il soit opéré », a dit M. Solda.

Cette explosion intervient au moment où le nouveau président philippin Rodrigo Duterte a lancé une vaste campagne de répression contre la criminalité, en particulier contre le trafic de drogue.

Cette campagne s’est notamment matérialisée par la mort de centaines de suspects dans les rues et par l’arrestation de milliers d’autres, aggravant encore un problème de surpopulation carcérale particulièrement grave dans l’archipel.


http://www.ouest-france.fr/monde/chine/les-philippines-veulent-discuter-avec-pekin-sur-la-mer-de-chine-4414971

Les Philippines veulent discuter avec Pékin sur la mer de Chine


Chine – Publié le 12/08/2016 à 07:55
  • L'envoyé spécial des Philippines en Chine, Fidel Ramos, a dit vendredi que Manille voulait entamer des discussions formelles avec Pékin.
    L’envoyé spécial des Philippines en Chine, Fidel Ramos, a dit vendredi que Manille voulait entamer des discussions formelles avec Pékin. | EPA
     

L’envoyé spécial des Philippines en Chine, Fidel Ramos, a dit vendredi que Manille voulait entamer des discussions formelles avec Pékin. Le but est d’explorer les chemins pouvant mener à la paix et à la coopération malgré les tensions en mer de Chine.


Fidel Ramos, ancien président des Philippines, s’est exprimé l’issue d’une rencontre avec le vice-ministre des Affaires étrangères chinois Fu Ying, organisée à l’occasion d’un voyage à Hong Kong entrepris pour raviver les relations avec la Chine, qui se sont fortement détériorées en raison d’un contentieux en mer de Chine orientale entre les deux pays.

En début de semaine, un centre de réflexion basé à Washington a dit que de récentes images satellites montraient que la Chine semblait avoir construit des hangars blindés pour avions sur ses possessions en mer de Chine méridionale.

Mer de Chine, mer des tensions


Le mois dernier, le gouvernement philippin avait rejeté une proposition de la Chine portant sur l’ouverture de négociations bilatérales, disant alors ne pas vouloir discuter avec Pékin au motif que le pays a rejeté début juillet un arrêt de la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye donnant gain de cause à Manille dans ce dossier.

Fin juillet, John Kerry, le secrétaire d’État américain, avait dit être en faveur d’une reprise des pourparlers entre lesPhilippines, allié historique des États-Unis (malgré les récentes déclarations du président Duterte), et la Chine. Pékin réclame la possession de quelque 85 % de la mer de Chine méridionale, par laquelle transitent chaque année des mouvements commerciaux représentant plus de 5 000 milliards de dollars (4 540 milliards d’euros). Les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Taïwan et Brunei ont leurs propres revendications sur ces eaux.


http://french.china.org.cn/china/txt/2016-08/13/content_39083962.htm

Rencontre entre l’ancien président philippin Fidel Ramos et des représentants chinois de haut niveau à Hong Kong


French.china.org.cn | Mis à jour le 13. 08. 2016 
 
 
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L’ancien président philippin Fidel Ramos a annoncé vendredi que Manille est prête à avoir des entretiens officiels avec Beijing sur des questions qui concernent les deux parties, après une réunion de deux jours avec un haut responsable chinois et un chercheur d’un influent groupe de réflexion sur la mer de Chine méridionale.

M. Ramos a fait ces remarques à la fin de son voyage de cinq jours à Hong Kong en tant qu’envoyé spécial, à un moment où les relations bilatérales se sont dégradées après qu’un tribunal d’arbitrage de La Haye ait statué en faveur des Philippines dans leurs différends avec la Chine sur la mer de Chine méridionale.

L’ancien chef de l’Etat philippin a eu des entretiens informels avec Fu Ying, président du Comité des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale chinoise, et Wu Shicun, président de l’Institut national d’études sur la mer de Chine méridionale.

Wang Xiaopeng, expert en frontières maritimes à l’Académie chinoise des sciences sociales, a pour sa part déclaré au Global Times qu’il est important pour la Chine et les Philippines d’avoir différents types de négociations, et que les deux parties doivent faire des efforts pour créer un environnement favorable, soulignant également que la réunion entre Fidel Ramos et Fu Ying et Wu Shicun est la première étape pour aider à apaiser les tensions et évacuer les obstacles pour de futurs pourparlers officiels.

Dans une déclaration qu’ils ont tous les deux signée, MM. Ramos et Fu ont précisé que leurs « discussions informelles ont porté sur la nécessité d’engager de nouvelles négociations pour instaurer la confiance, afin de réduire les tensions pour ouvrir la voie à une coopération globale ».

Le communiqué a par ailleurs ajouté que M. Ramos sera le bienvenu à Beijing à un moment donné en tant qu’envoyé spécial du président philippin Rodrigo Duterte.

De même, le texte a précisé qu’ils avaient discuté de la possibilité d’une coopération dans divers secteurs, comme la protection des océans, la lutte contre la drogue et la contrebande, ainsi que le commerce et le tourisme.

De son côté, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a déclaré dans un communiqué publié vendredi que la Chine espère que cet échange pourra contribuer à relancer le dialogue et à améliorer les liens bilatéraux entre la Chine et les Philippines.

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Source: french.china.org.cn
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/philippines-reprise-des-pourparlers-de-paix-avec-la-rebellion-musulmane_1821098.html

Philippines: reprise des pourparlers de paix avec la rébellion musulmane


Par AFP , publié le 13/08/2016 à 13:02 , mis à jour à 13:02

Le conseiller pour le processus de paix du président philippin, Jesus Dureza à Kuala Lumpur le 13 août 2016
Le conseiller pour le processus de paix du président philippin, Jesus Dureza à Kuala Lumpur le 13 août 2016afp.com/MOHD RASFAN

Kuala Lumpur – Les autorités philippines ont repris samedi des pourparlers de paix avec le plus important groupe rebelle musulman du pays pour mettre fin à des décennies de violences, une première sous la présidence de Rodrigo Duterte.


Les négociateurs du Front Moro islamique de libération (Milf) et des autorités, réunis ce week-end en Malaisie, devaient évoquer la feuille de route du chef de l’Etat philippin M. Duterte, élu en mai.

« Laissez-moi vous prévenir que ces discussions ne sont pas une tâche facile« , a souligné Jesus Dureza, conseiller du président face aux journalistes à Kuala Lumpur.

Fort de 12.000 hommes, le Milf, créé dans les années 70, a lancé une rébellion armée dans le sud des Philippines, à majorité musulmane. Il avait conclu en 2014 un accord de paix, resté lettre morte.

Ces nouvelles discussions sont « une étape clé pour la paix à Mindanao (grande île du sud de l’archipel)« , a souligné M. Dureza.

Le chef du Milf, Murad Ebrahim, a invité le dirigeant d’un autre groupe rebelle, Nur Misuari, à la tête du Front moro de libération nationale (Mnlf), à se joindre aux discussions afin de mettre terme au conflit qui a fait plus de 120.000 morts et établir une région autonome dans le sud du pays.

La rébellion séparatiste musulmane compte trois principaux groupes aux Philippines : le Milf, le Mnlf et le groupe islamiste Abou Sayyaf, créé au début des années 1990 et connu pour ses prises d’otage. Dans un premier temps lié à Al-Qaïda, Abou Sayyaf a depuis prêté allégeance au groupe jihadiste Etat islamique (EI).

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