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Empêtré dans l’affaire Epstein, le Prince Andrew privé d’anniversaire
Le fils préféré de la reine Elisabeth II est mis en cause dans le scandale Epstein.
Par L’Obs
Publié le 25 novembre 2019 à 14h51
Publié le 25 novembre 2019 à 14h51
Déjà démis de tous ses engagements officiels, le Prince Andrew doit aussi renoncer à la fête qui devait être organisée pour ses 60 ans.
Mis en cause pour ses relations avec Jeffrey Epstein, le financier américain condamné pour pédophilie, le fils d’Elisabeth II du Royaume-Uni est accusé d’avoir eu des relations avec une adolescente de 17 ans qui y avait été contrainte.
C’est la reine elle-même qui a pris la décision d’annuler les festivités qui devaient avoir lieu en février, apprend-on dans le « Times ». Son fils, huitième dans l’ordre de succession au trône, se contentera d’un « petit dîner familial », selon cette même source.
Après une interview très critiquée pour la BBC, dans laquelle il a semblé prendre avec légereté les accusations le visant, le Prince Andrew a annoncé la semaine dernière qu’il renonçait à ses engagements publics – charités, associations, universités, institutions culturelles. Il s’est aussi dit « prêt à aider » l’enquête sur l’affaire Epstein.
Des relations avec une mineure
Celui qui est considéré comme le fils préféré de la reine a déjà fait des gros titres peu flatteurs par le passé, pour son style de vie et ses amours tumultueuses.
Dans des documents de justice publiés en août aux Etats-Unis, une femme, Virginia Roberts, affirme avoir eu à trois occasions des relations sexuelles avec le prince, auquel Epstein l’aurait contrainte, lorsqu’elle avait 17 ans.
La publication d’une photo la montrant à cette époque, enlacée par le prince, avec Ghislaine Maxwell en arrière-plan, a fait le reste, ainsi qu’un autre cliché montrant le prince en train de se promener à New York avec le financier alors même qu’il avait été condamné et emprisonné pour pédophilie en 2008.
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-prince-andrew-nudisme-travestissement-droit-de-cuissage-ses-plaisirs-inavouables_438642
Le prince Andrew : nudisme, travestissement, droit de cuissage… ses plaisirs inavouables
Tout ce que la famille royale savait…
Le droit de représenter la Couronne, ses bureaux à Buckingham, sa dignité… Depuis sa désastreuse interview à la BBC, le prince Andrew, incapable de s’extraire de l’affaire Epstein, a beaucoup perdu. La famille royale a décidé de le sacrifier pour l’exemple. Enfin. Car en 2011 déjà, un article du Vanity Fair américain dévoilait les plaisirs dérangeants du duc d’York…
Jusqu’à quel point ont-ils fermé les yeux?La descente aux enfers se poursuit pour le prince Andrew, après son interview désastreuse devant les caméras de la BBC sur ses liens avec le milliardaire pédophile Jeffrey Epstein. Son ex Sarah Ferguson et sa fille aînée Beatrice pensaient qu’il s’agissait d’une bonne idée. Elisabeth II elle-même lui aurait donné son accord de principe. Depuis la Nouvelle-Zélande, qu’il vient de quitter, le prince Charles a fait tonner sa colère, après la diffusion de l’entretien. Le prince William, autre héritier de la Couronne, n’aidera pas plus son oncle, dont la vie dissolue avait déjà menacé le mariage des Cambridge, en 2011.
Contraint de se retirer de la vie publique et prié de déménager ses bureaux de Buckingham, le cadet des fils de la reine ne peut même plus hisser son drapeau au dessus du Royal Lodge, demeure qu’il occupe sur les terres du château de Windsor et où il a trouvé refuge. Les festivités prévues pour son 60e anniversaire en février prochain viennent d’être annulées. Comme si les Windsor découvraient les choix hasardeux du fils préféré de Sa Majesté.En 2011, le magazine américain Vanity Fairconsacrait pourtant un long et passionnant article au duc d’York, déjà rattrapé par son amitié avec Jeffrey Epstein.
Andrew, joli-coeur, playboy assez « brave »pour s’amouracher de Koo Stark, une actrice de films érotiques, avant son mariage avec Sarah Ferguson. Encore suffisamment romantique pour envisager un mariage avec une certaine Amanda Staveley, après son divorce d’avec la mère de ses filles. Fidèle à Fergie in fine, malgré les scandales et l’épreuve du temps. Le « sentimentalisme » du duc d’York aura fait tourner les rotatives de la presse, ces trois dernières décennies. C’est un autre visage, une autre face beaucoup plus sombre, qu’Edward Klein dévoile dans Vanity Fair, il y a 8 ans. Première révélation gênante : le contenu d’une déposition de Juan Alessi, employé de Jeffrey Epstein à Miami. Le lecteur apprend que le duc d’York « a assisté à des réunions dévêtues autour d’une piscine et se faisait masser par un harem de jeunes filles. »
Le fils d’Elizabeth II, perverti par Jeffrey Epstein? Andrew n’aura pas attendu son ami milliardaire pour pratiquer le fétichisme. En 1994, son frère aîné Charles avait choqué la Grande-Bretagne, quand il fut révélé, sur la base de conversations téléphoniques enregistrées, qu’il rêvait de « se glisser dans les culottes » de Camilla Parker-Bowles. En 2011, toujours dans son article pour Vanity Fair, Edward Klein reporte que son frère cadet, selon les déclarations d’une ancienne petite amie, aime enfiler bas, string et soutien-gorge « pour rire », dans l’intimité.Une vision qui ne devrait pas enthousiasmer Meghan Markle, que l’on dit déjà très choquée par l’interview du duc à la BBC.
Randy Andy, « Andy qui pioche au hasard ». C’était le surnom d’Andrew dans le gotha et les cercles autorisations, avant même que n’éclate l’affaire Epstein. Besoin de séduire, alors que sa famille ne l’a jamais réellement considéré?Pour Lady Diana, qui le fréquenta avant d’épouser Charles, c’était une évidence.Comportement d’enfant gâté, s’estimant tout permis? Edward Klein étaye plutôt cette seconde hypothèse avec le témoignage d’un ancien collaborateur de la reine : » Andrew peut être très têtu. Il est capable de faire des choses idiotes, juste par défi. Il pense qu’il peut se sortir de n’importe quelle situation. Sa mère l’adore plus que ses autres enfants et lui pardonne tout. »
De fait, avec les femmes, le duc d’York ne se pose pas d’interdit. Edward Klein cite une femme qui l’a côtoyé lors d’un weekend dans le Dorset : « Je me suis réveillée avec un extincteur pointé sur le visage, Andrew était hilare. Je lui ai demandé de s’en aller, puis j’ai découvert qu’il avait fait la même chose à toutes les invitées. » Une autre se souvient qu’elle dut fuir son regard lubrique, jusqu’à ce qu’il s’entiche d’une nouvelle « proie » : « Il est très basique avec les femmes. Il voit d’abord les fesses et les seins. Une minute, il vous pince les fesses et l’autre, il vous rappelle qu’il est une altesse royale. »
De façon prophétique, Edward Klein termine son article dans Vanity Fair avec cette phrase : « A mesure que le pouvoir de la reine Elizabeth s’affaiblit et que celui de Charles s’intensifie, Andrew pourrait bien se retrouver sans job et abandonné par la chance. » Neuf ans plus tard, « Andy qui pioche au hasard » est effectivement un homme seul.
Crédits photos : Bestimage
Contraint de se retirer de la vie publique et prié de déménager ses bureaux de Buckingham, le cadet des fils de la reine ne peut même plus hisser son drapeau au dessus du Royal Lodge, demeure qu’il occupe sur les terres du château de Windsor et où il a trouvé refuge. Les festivités prévues pour son 60e anniversaire en février prochain viennent d’être annulées. Comme si les Windsor découvraient les choix hasardeux du fils préféré de Sa Majesté.En 2011, le magazine américain Vanity Fairconsacrait pourtant un long et passionnant article au duc d’York, déjà rattrapé par son amitié avec Jeffrey Epstein.
Andrew, joli-coeur, playboy assez « brave »pour s’amouracher de Koo Stark, une actrice de films érotiques, avant son mariage avec Sarah Ferguson. Encore suffisamment romantique pour envisager un mariage avec une certaine Amanda Staveley, après son divorce d’avec la mère de ses filles. Fidèle à Fergie in fine, malgré les scandales et l’épreuve du temps. Le « sentimentalisme » du duc d’York aura fait tourner les rotatives de la presse, ces trois dernières décennies. C’est un autre visage, une autre face beaucoup plus sombre, qu’Edward Klein dévoile dans Vanity Fair, il y a 8 ans. Première révélation gênante : le contenu d’une déposition de Juan Alessi, employé de Jeffrey Epstein à Miami. Le lecteur apprend que le duc d’York « a assisté à des réunions dévêtues autour d’une piscine et se faisait masser par un harem de jeunes filles. »
Un certain fétichisime pour les dessous féminins… qu’il enfile « pour rire »
Le fils d’Elizabeth II, perverti par Jeffrey Epstein? Andrew n’aura pas attendu son ami milliardaire pour pratiquer le fétichisme. En 1994, son frère aîné Charles avait choqué la Grande-Bretagne, quand il fut révélé, sur la base de conversations téléphoniques enregistrées, qu’il rêvait de « se glisser dans les culottes » de Camilla Parker-Bowles. En 2011, toujours dans son article pour Vanity Fair, Edward Klein reporte que son frère cadet, selon les déclarations d’une ancienne petite amie, aime enfiler bas, string et soutien-gorge « pour rire », dans l’intimité.Une vision qui ne devrait pas enthousiasmer Meghan Markle, que l’on dit déjà très choquée par l’interview du duc à la BBC.
Randy Andy, « Andy qui pioche au hasard ». C’était le surnom d’Andrew dans le gotha et les cercles autorisations, avant même que n’éclate l’affaire Epstein. Besoin de séduire, alors que sa famille ne l’a jamais réellement considéré?Pour Lady Diana, qui le fréquenta avant d’épouser Charles, c’était une évidence.Comportement d’enfant gâté, s’estimant tout permis? Edward Klein étaye plutôt cette seconde hypothèse avec le témoignage d’un ancien collaborateur de la reine : » Andrew peut être très têtu. Il est capable de faire des choses idiotes, juste par défi. Il pense qu’il peut se sortir de n’importe quelle situation. Sa mère l’adore plus que ses autres enfants et lui pardonne tout. »
« Une minute, il vous pince les fesses et l’autre, il vous rappelle qu’il est une altesse royale »
De fait, avec les femmes, le duc d’York ne se pose pas d’interdit. Edward Klein cite une femme qui l’a côtoyé lors d’un weekend dans le Dorset : « Je me suis réveillée avec un extincteur pointé sur le visage, Andrew était hilare. Je lui ai demandé de s’en aller, puis j’ai découvert qu’il avait fait la même chose à toutes les invitées. » Une autre se souvient qu’elle dut fuir son regard lubrique, jusqu’à ce qu’il s’entiche d’une nouvelle « proie » : « Il est très basique avec les femmes. Il voit d’abord les fesses et les seins. Une minute, il vous pince les fesses et l’autre, il vous rappelle qu’il est une altesse royale. »
De façon prophétique, Edward Klein termine son article dans Vanity Fair avec cette phrase : « A mesure que le pouvoir de la reine Elizabeth s’affaiblit et que celui de Charles s’intensifie, Andrew pourrait bien se retrouver sans job et abandonné par la chance. » Neuf ans plus tard, « Andy qui pioche au hasard » est effectivement un homme seul.
Crédits photos : Bestimage
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