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jeudi 29 novembre 2018
Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Tariq Ramadan et le maire de Brest : tous "fragilisés"...
Quel effet cela vous fait-il, MM. Richard Ferrand et autres qui vous êtes toujours tant moqués des plus démunis ?
Leur colère ne va pas s’éteindre comme par enchantement.
On veut la tête du Luraghi, non pas au bout d’une pique, mais dans le
journal avec la liste de tous les crimes et délits pour lesquels il doit être poursuivi et condamné.
« Gilets jaunes » : « Le gouvernement a perdu la bataille de l’opinion », selon Duhamel
ÉDITO – Le discours d’Emmanuel Macron censé calmer la colère des
Français n’a pas eu l’effet escompté. L’impopularité du président
entraîne avec lui tout le gouvernement.
Les résultats du sondage OpinionWay pour RTL-LCI-Le Figaro
sont sans appels : malgré le discours d’Emmanuel Macron mardi 27
novembre, les Français ne décolèrent pas. « Le mécontentement non
seulement il ne recule pas, mais il se consolide. Même, il progresse. On
voit très bien que les deux tiers des Français soutiennent le mouvement
(des ‘gilets jaunes’ NDLR) », appuie Alain Duhamel.
« Le gouvernement pourrait dire : ‘Mais on n’a pas encore annoncé les mesures‘. Mais rien ne prouve qu’elles satisferaient », prévient l’éditorialiste de RTL.
Le départ d’un proche de Mélenchon provoque une crise à LFI
18h22, le 28 novembre 2018, modifié à 18h54, le 28 novembre 2018
Ras-le-bol des médias qui nous grillent la moitié de notre
temps de parole à nous faire commenter les déclarations personnelles de
tel ou tel des 500.000 insoumis », s’est borné à commenter Jean-Luc
Mélenchon.@ AFP
Des dissensions s’accumulaient en interne depuis six mois, mais le
départ de Djordje Kuzmanovic, un proche de Jean-Luc Mélenchon, fait
éclater les tensions au sein de LFI.
Le départ d’un proche de Jean-Luc Mélenchon, Djordje Kuzmanovic, assorti d’un grand déballage sur le « manque profond de démocratie » dans une France insoumise « aux mains d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks », fait éclater au grand jour les tensions qui agitent le mouvement.
Une seconde crise violente. Les dissensions s’accumulaient en
interne depuis six mois, et une première vague de départs avait eu lieu à
l’été. Mais une seconde crise, plus violente, a éclaté mercredi avec la
tribune abrasive dans Marianne par laquelle Djordje Kuzmanovic, qui a
co-rédigé le programme de LFI en matière internationale, annonce et
justifie pourquoi il quitte le camp mélenchoniste.
« Ras-le-bol des médias ». »Ras-le-bol des médias qui nous
grillent la moitié de notre temps de parole à nous faire commenter les
déclarations personnelles de tel ou tel des 500.000 insoumis », s’est
borné à commenter Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Djordje Kuzmanovic
connaît pourtant Jean-Luc Mélenchon depuis 2005. Il est le tenant d’une
ligne associant « souverainisme », défens »e stricte de la laïcité et
héritage social de Jean Jaurès. Sa volonté d’ »assécher les flux
migratoires » avait provoqué la controverse à gauche en septembre. La
goutte d’eau, pour lui, a été son éviction signifiée en début de semaine
de la liste LFI pour les élections européennes de mai, a-t-il expliqué.
Un « manque profond de démocratie ». Plusieurs avant lui, tels
l’économiste Liêm Hoang-Ngoc et le Collectif des insoumis démocrates
(CID), avaient pointé la mainmise d’un cercle autour de Jean-Luc
Mélenchon. Mais c’est en réalité « la vaste majorité des militants et
des responsables régionaux », selon Djordje Kuzmanovic, qui regrette le
« manque profond de démocratie » au sein de LFI. »La forme horizontale
et gazeuse du mouvement, censée reposer sur les initiatives du terrain,
recouvre, comme souvent, l’extrême concentration du pouvoir aux mains
d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks », écrit Djordje Kuzmanovic.
« La critique interne (…) est vécue comme une attaque ». La
critique interne, même bienveillante, est vécue comme une attaque, le
pas de côté comme une trahison », a raconté dimanche sur Facebook
Corinne Morel Darleux, conseillère régionale d’Auvergne Rhône-Alpes, en
actant son départ de la direction du Parti de gauche, composante
fondatrice de LFI. Elle dénonçait, elle, « les signifiants vides du
populisme », montrant que la critique sur l’organisation provient de
diverses tendances idéologiques. LFI justifie sur son site: « Le comité
électoral a décidé de retirer Djordje Kuzmanovic de la liste, après
qu’il a publiquement réitéré des propos considérant comme secondaires
les luttes féministes et LGBT », et après « des remarques sexistes ».
« C’est la question de la mort de LFI qui est en question ». Alors
que LFI vient d’être sèchement battue, dimanche dans une partielle de
l’Essonne, et que la cote de popularité de Jean-Luc Mélenchon s’est
affaissée dans divers sondages, un cadre du mouvement confie le climat
délétère qui règne en son sein : « Il y a quelque chose dans l’air,
entre les affaires, le pilotage sectaire et l’effondrement personnel de
Mélenchon suite aux perquisitions. C’est la question de la mort de LFI
qui est en question ».
Au Bourget, le 7 avril 2012, à une rencontre de l’UOIF. Le
prédicateur musulman est mis en examen pour «viols». Photo Julien Mignot
A Genève, un rapport officiel confirme sa conduite inappropriée avec
d’anciennes élèves tandis qu’à Doha, un ancien proche demande aux
musulmans de ne plus le soutenir à cause de sa double vie avérée.
Affaire Ramadan : en Suisse et au Qatar, de gros revers pour le théologien
Sorti de détention provisoire il y a deux semaines, le théologien
Tariq Ramadan, mis en examen pour trois viols en France et en Suisse,
n’en a pas fini avec les soucis. A Genève, un rapport officiel remis aux
autorités politiques du canton le 31 octobre, et qui devrait être
prochainement rendu public, confirme les conduites inappropriées de
Ramadan à l’égard d’élèves dans les années 80 et 90, révélées en
novembre 2017 par le quotidien la Tribune de Genève.
«Tariq Ramadan a eu des attouchements, des propositions à
connotation sexuelle avec au moins trois de ses élèves mineures dans les
années 1986, 87, 89», lit-on dans ce rapport que Libération
a pu consulter. Professeur très charismatique de français de 1984
à 2004 dans divers établissements scolaires de Genève, il avait
l’habitude d’inviter au restaurant des élèves qu’il raccompagnait en
voiture. Lors de leur audition en septembre par les auteurs du rapport,
cinq d’entre elles ont rapporté des faits similaires.
Polémique
Après avoir dîné avec lui au restaurant, l’une d’elles raconte «qu’il s’était arrêté sur un parking isolé, l’avait embrassé et avait eu des attouchements sexuels à son égard». Selon
le rapport, Ramadan aurait aussi entretenu une liaison avec une
ancienne élève, âgée de 18 ans. Son petit ami a prévenu la responsable
de l’établissement scolaire où il exerçait sans qu’il y ait de suites.
En revanche, selon le rapport, le petit ami aurait été menacé de
représailles par le théologien.
La révélation par la Tribune de Genève du comportement de
Tariq Ramadan à l’égard de certaines de ses élèves a provoqué une
polémique politique à Genève. Au printemps 2018, le Grand Conseil (le
Parlement cantonal) a ainsi demandé un rapport sur les abus sexuels dans
les établissements scolaires.
«Tromperie»
Mais pour Tariq Ramadan, les ennuis ne se limitent pas à la Suisse.
Un autre coup est venu du Qatar, le principal bailleur de fonds du
théologien qui finance sa chaire à l’université d’Oxford et qui lui
verse aussi de très généreux émoluments pour diriger le CILE, centre de
recherches sur l’éthique islamique rattaché à l’université de Doha.
Mohamed el-Moctar el-Shinqiti, analyste politique et intervenant très
écouté sur la chaîne Al Jazeera, a publié mercredi sur son blog un texte
appelant les musulmans à ne plus soutenir Tariq Ramadan, «accro au sexe avec un mépris des personnes abusées et usant de tromperie envers les musulmans».
Réputé proche des autorités politiques du Qatar, El-Shinqiti avait
pris, à l’automne 2017, la défense de Ramadan lorsque les
premières plaintes pour viol avaient été déposées en France. Sans
trancher dans le volet judiciaire, il condamne maintenant fermement le
mode de vie du théologien, qualifié de «construction illusoire». Il «menait une vie parallèle éloignée de la morale islamique et de ses valeurs.» Ce n’était pas, ajoute El-Shingiti, «une tentation» ou une «faiblesse» mais un «choix conscient».
«Résilience»
Depuis le déclenchement de l’affaire Ramadan, c’est la première
condamnation publique émanant de milieux musulmans au sujet de la double
vie du théologien. Cependant, les révélations sur ses conquêtes et ses
pratiques sexuelles violentes l’ont déjà privé, au fil des mois, de ses
principaux soutiens.
Le texte d’El-Shinqiti a provoqué, selon un de ses proches, «un tremblement de terre à Doha»
où le prédicateur dispose encore de soutiens. Sa version française
commence à circuler dans les milieux musulmans francophones. La
stratégie de reconquête lancée par Tariq Ramadan qui affirmait, dès la
semaine dernière, avoir été détenu en France pour des «raisons politiques»
risque fort d’être contrariée. Usant d’une tonalité très spirituelle,
il a publié mardi soir, sur Twitter, un texte où il reconnaît «ses erreurs» et «ses fautes», ajoutant que Dieu lui «a offert la purification et la résilience, intérieurement et intimement.» A la manière de prédicateurs évangéliques faisant repentance après des scandales sexuels, il affirme être sorti «grandi»
de l’épreuve et demande, très à demi-mot, pardon à ses anciens
soutiens. Pour nombre d’entre eux, cela ne sera pas suffisant pour
effacer l’ardoise.
Finistère. Le maire de Brest, François Cuillandre, se sent trahi
François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole,
s’est expliqué sur l’affaire des indemnités des élus de la majorité qui
a contraint deux hommes à démissionner.
La réponse de François Cuillandre est sans équivoque. Lundi 26
novembre 2018, dans une salle de réunion du quatrième étage de l’hôtel
de ville, le maire de Brest et président de la métropole, avait convié les media pour s’expliquer sur la démission (contrainte) de deux de ses adjoints à la Ville, et par ailleurs vice-présidents métropolitains, la semaine dernière.
«Ce n’est pas acceptable»
Alain Masson, premier vice-président de Brest métropole et deuxième adjoint au maire, avait avoué, dans une enquête visant les indemnités des élus socialistes,
percevoir 4400 euros mensuels net, qu’il ne reversait pas au pot commun
géré par l’association Vivre à Brest, dont il recevait, pourtant, un
chèque de 3470 euros, soit une indemnité supplémentaire, non déclarée.
«Cette indemnité supplémentaire est illégale, et cela n’est pas
acceptable, a poursuivi le maire de Brest. Je suis stupéfait et je
comprends l’émoi que chacun ressent.»
François Cuillandre l’a affirmé sans détour :
On me dit : « Mais vous étiez au courant ! » Vous vous
doutez bien que si j’avais su, je n’aurais pas été assez naïf pour être
aux côtés d’Alain Masson pour répondre, il y a huit mois, à l’accusation
de détournements de fonds publics qui mettait en cause la collectivité.
L’enquête est en cours et la presse de ces derniers jours a confirmé
qu’il n’y a pas d’infraction pénale sur ce point.
Un système mutualiste
Il certifie avoir appris, par la presse, mercredi 21 novembre,
qu’Alain Masson s’octroyait ladite indemnité supplémentaire. «J’étais au
congrès des maires, à Paris. Je l’ai appelé et lui ai demandé de
démissionner. Ce qu’il a fait. Depuis, je ne l’ai pas revu.»
Le maire de Brest et président de Brest métropole a précisé que, pour
sa part, il percevait son indemnité de premier magistrat de la Ville
directement, depuis son élection en 2001, sans lien avec l’association
Vivre à Brest présidée par Alain Masson et dont le trésorier était
Jean-Luc Polard.
Et est revenu sur le système de versement des indemnités des élus
socialistes à l’association. «Système qui n’a plus cours depuis janvier
dernier. Un système mutualiste (et j’insiste sur ce terme qui, pour moi,
est fort) qui existait depuis longtemps à Brest et ailleurs. Il
permettait une redistribution des indemnités à des conseillers
municipaux pour compenser leur perte de rémunération due à leur
investissement dans la vie publique.»
«Ce sont les élus socialistes qui ont été lésés»
François Cuillandre l’a martelé : «Les délibérations concernant la
fixation des indemnités sont conformes aux lois et règlements. Elles ont
été soumises au contrôle de légalité. La Chambre régionale des comptes,
qui nous contrôle depuis quelques mois, a reconnu que nous n’avons pas
été au maximum de l’enveloppe globale, compte tenu de certaines
majorations possibles.
Les indemnités versées ont été soumises aux cotisations sociales et à
l’impôt sur le revenu pour la quasi-totalité des élus qui étaient au
prélèvement à la source spécifique élus.
Depuis près de 40 ans, aucun trésorier municipal (agent du ministère des
Finances) chargé du paiement et responsable de celui-ci, n’a fait
d’observations.»
Et il va plus loin. «Cette affaire, ce n’est pas l’affaire du parti
socialiste mais l’affaire Masson. Ce sont les élus socialistes qui ont
été lésés ! Nos deux collectivités n’ont pas été financièrement
pénalisées, les sommes dont on parle correspondant aux indemnités
versées aux élues. Les contribuables brestois non plus, et j’insiste sur
ce point : aucun euro n’a été détourné au détriment des Brestoises et
des Brestois. Les impôts et cotisations sociales ont été payés par les
élus destinataires des cotisations.»
Manque de vigilance
Le maire de Brest et président de Brest métropole a également évoqué
Jean-Luc Polard. «Pour moi, sa position était différente. Il a
certainement manqué de vigilance, d’attention dans ses responsabilités.
Sa démission était, dès lors, inévitable. Dans un communiqué (lire,
ci-dessous, Jean-Luc Polard démissionne à son tour, NDLR), il a
d’ailleurs déclaré qu’il percevait bien moins que le montant des
indemnités prévues par la loi.»
François Cuillandre se dit habité par «un sentiment d’amertume. Tout
ceci m’attriste profondément. Oui, une telle affaire nous fragilise,
bien entendu. Si je disais le contraire, ce serait mentir effrontément.»
Rentré précipitamment du congrès des maires, il a réuni les élus de la majorité à plusieurs reprises.
Malgré la tempête, l’unité n’est pas remise en cause. Les
élus sont tous au travail, même si le contexte est un peu plus
compliqué.
Remise à plat des délégations
La suite ? «Concernant le conseil municipal, les deux suivants de la liste majoritaire pourraient être appelés à siéger (Marie-Josée Yao et Fragan Lemeni, NDLR).
Les deux élus qui ont démissionné vont être remplacés par Hosny
Trabelsi et Yann Guével au conseil de métropole. Un conseil municipal
extraordinaire sera convoqué dans les délais les plus brefs et, tant à
la Ville qu’à la Métropole, j’engagerai une mise à plat de l’ensemble
des délégations. J’ai profité de dimanche dernier pour avancer sur tout
cela.»
François Cuillandre n’en dira pas plus. «Hormis le fait que
Bernadette Abiven occupera les fonctions de première vice-présidente de
Brest métropole et que le poste de premier adjoint à la Ville sera
occupé par quelqu’un d’autre. Et qu’à la demande de certains élus, nous
engagerons une réflexion sur la manière d’assurer plus de transparence.»
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