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samedi 28 mai 2016
Vidéosurveillance en prison : vive colère de Salah Abdeslam depuis sa cellule
Selon son avocat, ce serait la raison pour laquelle il
est resté muet devant les juges d’instruction français la semaine
dernière : il ne supporte pas la vidéosurveillance 24 heures sur 24 qui
le perturbe et se plaint que son intimité est violée.
N’importe qui peut le comprendre, Loft Story n’est quand même pas du goût de tous.
Ce dispositif exceptionnel pose d’ailleurs des questions d’ordre
légal, comme le souligne Maître Henri Leclerc, ancien président de la
Ligue des droits de l’Homme, que personne n’a jamais entendu s’indigner
des traitements réservés aux personnes hospitalisées en psychiatrie,
qu’elles soient ou non atteintes de troubles psychiatriques.
Rappelons donc, comme le dénonce à juste titre le CGLPL (voir mon
dernier article de blog de la journée de mercredi, 25 mai 2016), que le
droit à l’intimité en hôpital psychiatrique est bafoué par le
développement de la vidéosurveillance, voire l’installation de micros et
de caméras thermiques «attentatoires à la dignité des patients»,
ces derniers étant de plus assez souvent astreints à vivre comme des
bêtes dans des chambres dénuées de tout mobilier où ils se trouvent à
l’isolement, enfermés 24 heures sur 24, sans visites ni promenades
d’aucune sorte.
Les vidéos sont bien évidemment conservées et sortent des
établissements psychiatriques, elles circulent notamment parmi les
étudiants en médecine.
Par ailleurs, les personnes hospitalisées en psychiatrie sont très
souvent des victimes de viol. Elles ont déjà subi un ou plusieurs viols
physiques, et sont encore violées de diverses manières en psychiatrie.
Traiter les traumatismes résultant du viol par de nouveaux viols, est-ce bien raisonnable ?
Trop souvent, l’objectif est en réalité de garantir l’impunité aux
violeurs et/ou pédophiles afin qu’ils puissent recommencer et multiplier
les victimes ou futurs clients de l’HP.
C’est bon pour le développement de l’emploi dans les services publics autant que pour l’industrie pharmaceutique.
Qui s’en plaint ?
Personne, hormis quelques victimes encore capables de s’exprimer,
mais dont le discours reste totalement inaudible, car l’extrême-gauche
veille au grain.
Attentats de Paris: vive colère de Salah Abdeslam depuis sa cellule
Publié le 27 mai 2016 à 15h37 | 4268 |
Actuellement détenu à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne, banlieue
parisienne), Salah Abdeslam ne semble pas poser de souci aux gardiens de
prison. Cependant, le journal ‘Le Parisien’ révèle un épisode. A
l’isolement, le dernier survivant du commando des attentats de Paris
serait entré dans une colère vive en apprenant que des caméras de
surveillance scrutaient ses faits et gestes 24h sur 24. « En voyant
les caméras de surveillance, il est entré dans une colère noire en
disant qu’on violait son intimité. Les agents ont eu quelques sueurs
froides », a fait savoir une source judiciaire au journal Le Parisien.
La semaine dernière, Salah Abdeslam a refusé de parler au juge d’instruction français. Il a fait valoir son droit au silence. « Il
est particulièrement perturbé de la vidéosurveillance dans sa cellule.
C’est une décision politique pour rassurer l’opinion publique. Il ne
supporte pas d’être surveillé 24 heures sur 24 et je crois que
psychologiquement, ça lui crée une difficulté », avait indiqué alors son avocat français Frank Berton.
Rappel: qui est Salah Abdeslam?
Interpellé le 18 mars 2016 à Molenbeek, il est actuellement en
détention en France. Ce Français de 26 ans, né et vivant à Bruxelles, a
loué en Belgique la Polo du Bataclan et une Clio, mais aussi réservé des
chambres d’hôtel dans le cadre des attentats. Il était dans le 18e
arrondissement de Paris le soir des attentats, là où la Clio a ensuite
été retrouvée. Il aurait convoyé les kamikazes du Stade de France et
aurait été chargé d’une attaque dans le 18e, évoquée dans la
revendication de l’EI, mais qui n’a jamais eu lieu.
Des empreintes de Salah Abdeslam ont été relevées en décembre dans un
appartement de Schaerbeek (rue Henri Bergé) puis en mars dans une
habitation de Forest (rue du Dries), là où la police a essuyé des tirs à
la suite d’une perquisition. Le vendredi 18 mars, une opération de
police dans la rue des Quatre Vents, à Molenbeek, a débouché sur
l’interpellation de Salah Abdeslam, hébergé par une famille dans un
logement communal au numéro 79. L’homme est blessé à la jambe lors de
l’assaut. Le 19 mars, il est inculpé de participation à des assassinats
terroristes et de participation aux activités d’une organisation
terroriste.
Attentats à Paris la Cnil valide la vidéosurveillance 24
heures sur 24 imposée à Salah Abdeslam Crédit Image : JOHN MACDOUGALL /
AFP
par Elisabeth Fleury , Ludovic Galtier publié le 21/05/2016 à 10:20 mis à jour le 21/05/2016 à 10:22
Salah Abdeslam n’a rien voulu dire devant les juges d’instruction
parisiens. Le seul terroriste encore vivant des attentats du 13 novembre
à Paris a invoqué son droit au silence. Selon son avocat, Franck
Berton, la vidéosurveillance à laquelle est soumis Salah Abdeslam 24 heures sur 24 dans sa cellule de Fleury-Mérogis ne le rend pas coopératif. Pourtant, selon une information de RTL, ce traitement exceptionnel a été validé le 20 mai par la Commission nationale informatique et liberté (Cnil).
Il a même été élargi à d’autres détenus, tous ceux dont l’évasion ou le
suicide pourraient avoir un impact important sur l’ordre public,
pourraient être filmés 24 heures sur 24. Exactement comme dans le cas de
Salah Abdeslam.
Il sera désormais possible de filmer certains détenus 24 heures sur 24.
La décision devra être exceptionnelle. Le ministre de la Justice la
motivera par écrit. Mais le pas est bel et bien franchi et pas seulement
pour les terroristes. La surveillance est étendue nuit et jour pendant
une durée de trois mois renouvelable. Des surveillants vont donc
partager sur des écrans le quotidien et l’intimité de ces hommes. Les
bandes vidéos pourront même être conservées pendant un mois.
Si c’est pour éviter que les gens ne se suicident, pourquoi conserver les données ?
Maître Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l’Homme
Maître Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l’Homme, s’interroge sur ce « Loft » version carcéral. « Si c’est pour éviter que les gens ne se suicident, pourquoi conserver les données ?
Il ne faut pas oublier que le prisonnier a droit à sa dignité et qu’il a
une vie privée. C’est ce que dit la Cour européenne des droits de
l’Homme ». L’avis de la Cnil permet à la chancellerie de balayer
l’argument. Reste la question du coût sans doute très élevé de cette
mesure. Pour l’instant, aucun chiffrage ne filtre.
Détenus djihadistes : les coulisses du cas Abdeslam
Thibault Raisse | 27 Mai 2016, 07h00 | MAJ : 27 Mai 2016, 16h05
Le journal flamand «Het Nieuwsblad» a diffusé une photo de Salah Abdeslam dans sa prison de Bruges.
Document Het Nieuwsblad
Une attentionde tous les instants. Des rapports rédigés
toutes les heures, y compris la nuit. De mémoire d’agent, jamais la
surveillance d’un prisonnier n’avait autant mobilisé de ressources
matérielles et humaines au sein de l’administration pénitentiaire.
« Même le roi de l’évasion Antonio Ferrara n’est pas scruté d’aussi
près », ironise une source bien informée.
Incarcéré dans l’immense prison de Fleury-Mérogis (Essonne) depuis bientôt un mois, Salah Abdeslam
n’est définitivement pas un détenu comme les autres. « Le moindre
incident durant sa détention serait vécu comme une faute difficilement
pardonnable », souffle une source ministérielle.
Au ministère de la Justice, le sujet brûlant de l’incarcération du
seul membre survivant connu des attaques du 13 novembre s’est ouvert dès
le jour de son arrestation. Une réflexion à laquelle participe alors la
direction de l’administration pénitentiaire, le cabinet du ministre
Jean-Jacques Urvoas, mais aussi l’un des juges d’instruction chargé
d’enquêter sur les attentats de Paris et de Saint-Denis. Deux prisons
tiennent la corde pour accueillir l’ex-fugitif : Fresnes et Fleury-Mérogis. Toutes deux possèdent les quartiers d’isolement les mieux sécurisés de la région. L’arrestation de Reda Kriket,
fin mars, pour un projet d’attentat et son incarcération à Fresnes, met
fin à l’hésitation : impossible de réunir ces deux gros poissons dans
le même établissement.
Malgré l’insécurité juridique du dispositif, la décision d’installer
deux caméras de surveillance dans la cellule de 9 m² s’impose
rapidement. Avant d’accueillir le prisonnier, un membre du cabinet du
garde des Sceaux vient en personne visiter la cellule choisie et
s’assurer que rien n’est laissé au hasard. Le mobilier a été scellé au
sol, et les cellules voisines ont été vidées pour éviter toute
interaction. A son arrivée, le 27 avril, Salah découvre les lieux. Tout
était prévu… sauf sa réaction. « En voyant les caméras de surveillance,
il est entré dans une colère noire en disant qu’on violait son intimité.
Les agents ont eu quelques sueurs froides », se rappelle une source
judiciaire. Son apparition entraîne huées et applaudissements mêlés du
reste de la coursive. Un détenu qui l’a traité de traître a même dû être
déplacé.
Depuis ce coup de sang, Salah Abdeslam est un détenu quasi modèle. Le
terroriste présumé passe l’essentiel de ses journées à regarder la
télé, à lire des livres religieux et à s’entretenir avec l’aumônier
musulman, refusant régulièrement la promenade quotidienne — et solitaire
— qui lui est proposée. Aucun incident n’a été relevé, ni à l’intérieur
de sa cellule ni dans son comportement poli avec les surveillants. « La
majorité des prisonniers terroristes ont une attitude tout à fait
normale en détention », souligne une source syndicale. Exception à la
règle : Ayoub el-Khazzani, l’assaillant du Thalys arrêté en août
dernier, actuellement à Bois-d’Arcy. « Il est en boucle sur la religion,
et ses propos incohérents laissent penser qu’il n’est pas tout à fait
sain sur le plan psychologique », poursuit cette même source. Pour Salah
Abdeslam, comme pour d’autres terroristes présumés ou condamnés, les
fouilles corporelles ou à l’intérieur de la cellule sont très
fréquentes.
Leur nombre sans cesse grandissant crée de nouveaux écueils. « Si
d’autres arrestations d’ampleur interviennent dans les prochains mois,
la question de leur affectation va poser problème », commente un habitué
du monde carcéral qui note aussi que « rien n’est prévu pour les
femmes ». Le cas de Mohamed Abrini, l’un des complices d’Abdeslam arrêté
en Belgique, s’annonce d’ores et déjà compliqué. Promis à un transfert
en France dans les prochains mois, il ne pourra logiquement pas être
incarcéré à Fleury, pour éviter les contacts avec son ami, ni à Fresnes,
où Reda Kriket, lui aussi proche des réseaux djihadistes belges, est
emprisonné.
TERRORISME. Ils sont moins de 300 mais focalisent l’attention.
Incarcérés pour des faits de terrorisme islamiste, ils bénéficient pour
certains d’un programme particulier.
Thibault Raisse | 27 Mai 2016, 07h00 | MAJ : 27 Mai 2016, 12h54
A Fleury-Mérogis (Essonne)
(LP/Humberto de Oliveira.)
C’est un autre front, plus discret, qui s’ouvre dans la guerre contre la terreur. En France,
268 individus suspectés ou condamnés pour terrorisme islamiste — sur
quelque 67 000 prisonniers — peuplent les établissements pénitentiaires.
Parmi eux, un certain Salah Abdeslam. Depuis qu’il a été remis aux autorités françaises le 27 avril,
le seul survivant — connu — du commando du 13 novembre est incarcéré à
la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), où ses faits et gestes
sont scrutés. Pour la première fois depuis son transfert en France, le
djihadiste avait rendez-vous la semaine dernière dans le bureau d’un des
juges d’instruction en charge des investigations sur les tragédies de Paris
et Saint-Denis. Il a, pour l’instant, refusé de s’expliquer. « Il se
sent épié 24 heures sur 24, ça ne le met pas dans de bonnes
conditions », a expliqué son avocat, Me Frank Berton, qui compte saisir le ministre de la Justice à ce sujet.
Le journal flamand «Het Nieuwsblad» a diffusé une photo de Salah Abdeslam dans sa prison de Bruges.
L’apparition du chaos syrien et la multiplication des procédures
contre des djihadistes français ont forcé l’administration à s’adapter à
ce nouveau profil de détenu particulièrement sensible. Le défi est
triple : empêcher le prosélytisme, éviter les débordements violents, et
engager un processus de déradicalisation. Après des mois de
tâtonnements, l’administration pénitentiaire a instauré depuis le début
de l’année un programme d’incarcération dédié. Quatre établissements
pilotent ce dispositif novateur qui offre 117 places : Fleury-Mérogis, Fresnes (Val-de-Marne), Osny (Val-d’Oise), et Lille-Annoeullin
(Nord). Le programme se décline en trois phases : évaluation du détenu,
placement en unité dédiée et, enfin, retour à une structure classique
d’incarcération, le tout sous l’oeil affûté des services du
renseignement pénitentiaire, qui vont prochainement intégrer la
communauté du renseignement.
Des équipes pluri-disciplinaires
La première étape se déroule dans des unités d’évaluation, à Fresnes
et Fleury-Mérogis. Pendant deux à huit semaines, les prisonniers sont
suivis par une équipe pluridisciplinaire : éducateurs, psychologues,
conseillers d’insertion et de probation… A l’issue et en fonction du
résultat, ils sont orientés pendant six mois vers l’une des trois unités
dédiées : Osny et Fleury accueillent les profils les plus
encourageants, en proposant des cercles de parole, des activités
sportives et éducatives, ainsi que des rencontres avec des experts de la
société civile. Ceux jugés comme plus récalcitrants et dangereux sont
dirigés vers Lille-Annoeullin, où un suivi plus individuel est proposé.
Dans tous les cas, l’objectif est identique : desserrer l’emprise
radicale et permettre au détenu de rejoindre une coursive normale en vue
de sa réinsertion.
S’il prévoit de brasser large, ce programme ne devrait pas concerner
l’ensemble des détenus terroristes. Les plus emblématiques, tels Salah
Abdeslam ou Djamel Beghal, ex-membre du GIA et mentor de Chérif Kouachi,
n’ont pas vocation à y être intégrés. « Ces unités dédiées ne sont pas
parfaitement imperméables avec le reste de la détention : les
prisonniers qui y sont affectés peuvent communiquer avec ceux qui n’y
sont pas, par les fenêtres de leur cellule par exemple, critique
Jean-François Forget, secrétaire national de l’Ufap, premier syndicat de
surveillants. Il faut aussi garder à l’esprit qu’à l’intérieur de ces
unités, les moins embrigadés pourraient au contraire se radicaliser
davantage au contact de figures charismatiques. Pour nous, la solution
la plus efficace réside dans la création d’une prison de très haute
sécurité.
Les premiers détenus à passer par ces unités dédiées devraient en
sortir durant l’été, permettant une première évaluation de l’efficacité
du dispositif. En cas de succès, et pour désengorger les prisons
concernées, d’autres structures de ce type pourraient voir le jour. Car
la concentration des détenus terroristes dans les prisons franciliennes,
liée au besoin des juges spécialisés de Paris de garder leurs suspects à
proximité, commence à poser problème. « Les prisonniers appartenant aux
mêmes réseaux doivent être affectés dans des prisons différentes. Or,
avec l’explosion des mis en cause et l’imbrication des réseaux entre
eux, cette séparation devient difficile », concède une source
pénitentiaire.
Un écueil qu’il faudra là aussi dépasser. Car, si la guerre contre la
terreur se joue aussi derrière les barreaux, c’est peut-être surtout là
qu’elle s’y gagnera.
Détenus djihadistes : «Une pression de tous les instants»
T.R. | 27 Mai 2016, 07h00 | MAJ : 27 Mai 2016, 12h50
Fleury-Mérogis (Essonne). La gestion de ces détenus sensibles représente un défi pour les surveillants.
(LP/Olivier Arandel.)
Des prisonniers taiseux qui savent jouer de l’attention que leur
porte l’administration. Les détenus djihadistes représentent un défi
supplémentaire pour les surveillants, confrontés à une arrivée massive
de cette population carcérale. A Fresnes, ils étaient une dizaine en janvier 2014.
Ils sont aujourd’hui plus de 40, constituant le deuxième contingent de France
après Fleury-Mérogis (plus de 80). Or aucune formation spécifique n’est
prévue pour faire face à ces détenus embrigadés, et donc souvent rétifs
à toute forme d’autorité. « On est formés à détecter les comportements
radicaux. Pas à réagir face à quelqu’un qui vous traite de mécréant »,
souffle un surveillant.
Les détenus terroristes ne sont pourtant pas les plus vindicatifs, ni
les plus violents, même si les incidents existent. « On retrouve
souvent des portables ou des cartes SIM dans leur cellule, comme cela a été le cas de Sid Ahmed Ghlam,
ou des écrits en arabe sur des bouts de papier dont on ignore
l’origine, raconte une source pénitentiaire. Mais le plus souvent, on
détruit l’objet et on enterre l’affaire, car les chefs d’établissement
craignent par-dessus tout la médiatisation des couacs. »
« C’est une pression de tous les instants, résume Emmanuel Gauthrin,
secrétaire national de FO-Pénitentiaire. Ce sont des détenus
sensibles : le moindre incident peut avoir des répercussions énormes
pour les personnels. »
Certains de ces prisonniers ont fait de cette réalité un avantage.
« En cas de problème, ils exigent de parler au chef d’établissement. Et
ça marche, poursuit un agent francilien. Ils préemptent également
certaines activités, comme des heures supplémentaires à la salle de
sport, au détriment d’autres détenus moins sensibles sur le plan
médiatique. » Quant aux exigences d’ordre religieux, elles sont la
plupart du temps satisfaites, même au-delà de ce que prévoit la loi.
« Une très large majorité refuse d’être en contact avec des
surveillantes. Dans mon établissement, on a résolu le problème en
affectant uniquement des agents hommes à leur contact », poursuit ce
même fonctionnaire. Comme l’Ufap, FO-Pénitentiaire prône la création
d’une « prison spécifique de haute sécurité » qui « seule mettrait fin
aux compromissions ».
Salah Abdeslam : combien coûte la détention du terroriste
présumé Crédit Image : DSK / POLICE NATIONALE / AFP Crédit Média :
Elizabeth Fleury
par Elisabeth Fleury publié le 26/05/2016 à 12:15
À dispositif exceptionnel, dépenses exceptionnelles. Celui qui sera
jugé pour les attentats de Paris est surveillé, 24 heures sur 24.
L’administration pénitentiaire ne veut pas communiquer sur le budget que
cela représente. La détention de Salah Abdeslam coûte pourtant cher.
13.000 euros ont été dépensés dans les sept caméras.
L’administration pénitentiaire voit grand pour Salah Abdeslam avec deux
cellules pour lui tout seul. Pour des raisons de sécurité, il devra
être régulièrement déménagé de l’une à l’autre.Chacune de ces deux cellules est équipée de deux caméras.
La salle de sport et la cour de promenade sont surveillées à distance.
Une septième caméra est prévue dans la salle polyvalente.
Derrière les écrans, au moins un surveillant en permanence observe
les images. Ils sont deux la nuit, un le matin et un autre l’après-midi.
Cela représente donc un minimum de quatre agents, au total,
spécialement affectés à ce visionnage de chaque instant. Salah Abdeslam n’est pas seulement le détenu le plus surveillé de France. Il est aussi le plus coûteux.
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