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dimanche 4 février 2024

Attaque d'hier gare de Lyon à Paris : premiers retours de l'enquête

Hormis l'état psychiatrique de l'assaillant : 

- des théories conspirationnistes, ainsi que l'intervention française au Mali, évoquées par l'auteur des faits avec des propos anti-France et anticolonialistes guère différents de ceux du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi...

- un compte TikTok anti-France guère différent du compte X/ Twitter du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi...

- un trafic de drogue guère différent de l'activité principale du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis les années 1980...

- des revendications pédocriminelles guère différentes de celles du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi...

"On m'a dit que ma fille de 13 ans était 'bonne' et que je ne devais pas râler car à son âge au bled elle aurait des enfants", dénonce Christelle, une riveraine...


https://www.europe1.fr/societe/attaque-gare-de-lyon-etat-psychiatrique-de-lassaillant-compte-tiktok-anti-france-ou-en-est-lenquete-4228804

Attaque gare de Lyon : état psychiatrique de l'assaillant, compte TikTok anti-France... Où en est l'enquête ?

 

Gare de Lyon
Guillaume Dominguez, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : Europe 1 , modifié à
Samedi matin, un Malien de 32 ans a blessé trois personnes à l'arme blanche en gare de Lyon à Paris. Selon les informations d'Europe1, l'homme vivait dans le quartier depuis plusieurs mois, plus particulièrement sur la place Henri Frenay, où les habitants subissent depuis plusieurs années les incivilités de centaines de migrants installés dans le quartier. 

Trois personnes blessées à l'arme blanche dont une au pronostic vital engagé, c'est le bilan de l'attaque survenue samedi matin en gare de Lyon à Paris. L'assaillant, un Malien de 32 ans avec des papiers italiens, a été interpellé et placé en garde à vue avant que celle-ci ne soit levée au vu de son état psychiatrique incompatible. Selon les informations d'Europe 1, l'homme, un sans domicile fixe, vivait dans le quartier depuis plusieurs mois, plus particulièrement sur la place Henri Frenay, où les habitants subissent depuis plusieurs années les incivilités de centaines de migrants installés dans le quartier. 

"C'est un ras-le-bol"

À l'ombre des arches de la place, plusieurs silhouettes encapuchées abandonnent derrière eux les restes de leurs repas, juste devant la vitrine d'un magasin de musique. À l'intérieur, Eddy, l'un des vendeurs, constate une nouvelle fois les dégâts. "Vous avez tout un attroupement de personnes qui peuvent être sur des matelas. Ils boivent, ils mangent, ça fume, ça deal, c'est un ras-le-bol", déplore-t-il au micro d'Europe 1. Et la nuit, c'est encore pire : cris, bagarres, trafic de drogue, et parfois même agression. Dans la barre d'immeubles située juste au-dessus de la place, tous les riverains, comme Sophie, vivent un véritable enfer.

"Notre quotidien, c'est d'abord de voir des gens déféquer dans la rue devant nos enfants, de voir des dealers, de la délinquance. Je suis mère de trois enfants, dont une qui a 20 ans. Elle n'a pas le droit de sortir le soir ou alors je l'accompagne, je la ramène, mais je ne laisse pas mes enfants dans le quartier", admet-elle. Des nuisances qui ont commencé en avril 2021, explique-t-elle, au moment où plusieurs associations ont organisé sur la place des distributions alimentaires.

Des distributions alimentaires qui attireraient des centaines de personnes

Aujourd'hui présidente d'un collectif de riverains, Sophie dénonce l'inaction de la mairie. "Nous n'avons aucune réponse de sa part. Nous sommes furieux car nous lui avions dit qu'un drame allait survenir et le drame qui est arrivé a été perpétré par un individu qui traînait dans le quartier. Elle nous a méprisés, voilà ce qui est arrivé", alerte-t-elle. Le collectif réclame aujourd’hui la présence permanente de forces de police sur la place et l'encadrement des distributions alimentaires. Des distributions qui attireraient plus de 300 personnes et qui pouvaient durer jusqu'à deux heures du matin.

De son côté, Christelle, elle aussi habitante de la place et présidente d'une association de riverains, décrit la même situation. "Au début, nous avions beaucoup de jeunes migrants non accompagnés qui se bâtaient souvent entre eux. Maintenant nous avons des adultes qui crient tout le temps et qui font leurs besoins sous nos coursives", explique-t-elle, pointant également le problème du trafic de drogue. "Les dealers s'installent sous nos coursives, l'été ils installent même des tables, des chaises...".

"On craint que ce qui est arrivé à la gare arrive sur la place"

De plus, les femmes riveraines seraient les cibles privilégiées des migrants sur la place. "On m'a dit que ma fille de 13 ans était 'bonne' et que je ne devais pas râler car à son âge au bled elle aurait des enfants", dénonce Christelle. "On a peur, on a vu des scènes assez violentes, comme des hommes qui se battaient et un qui est tombé dans les pommes. Ils ont caché son corps derrière un gros bac de fleurs. Ma fille croyait qu'il était mort, je lui ai dit que non mais en fait je n'en savais rien", se souvient-elle.

Tous demandent à la mairie d'agir, en instaurant notamment un point de police fixe sur la place. "On craint que ce qui est arrivé à la gare arrive sur la place", souffle Christelle.

Antoine Bienvault / Crédit photo : Thomas SAMSON / AFP
 
Au lendemain de l'attaque au couteau et au marteau qui a fait trois blessés gare de Lyon à Paris, la garde à vue de l'assaillant a été levée à cause de son état psychiatrique. L'homme, un Malien de 32 ans en situation régulière sur le territoire français, doit être vu par des médecins pour déterminer la suite de la procédure judiciaire.

La sécurité est à nouveau au cœur des préoccupations à moins de six mois des Jeux olympiques de Paris 2024 après cette attaque au couteau et au marteau samedi matin, gare de Lyon à Paris, qui a fait trois blessés. Le pronostic vital de l'un d'eux était toujours engagé samedi dans la soirée. Après avoir subi un examen comportemental, la garde à vue de l'assaillant, un Malien de 32 ans qui possède des papiers italiens, avait été levée à cause de son état psychiatrique.

Comme toujours dans ce genre de cas, le suspect a été placé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Il va y rester jusqu'à ce dimanche soir ou lundi pour être vu par des médecins. Cet examen va déterminer la suite de sa détention. "Si cet individu a réellement des troubles psychiatriques, dans ce cas-là, il sera transporté dans un hôpital psychiatrique pour y être interné. Dans le cas contraire, il peut effectivement être remis aux autorités judiciaires parce qu'il peut suivre le processus classique d'une enquête judiciaire", explique Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.

L'enquête se poursuit en attendant ce verdict. On sait notamment déjà que cet homme était connu pour être un sans domicile fixe, habitué du quartier de la gare de Lyon.

Un compte TikTok au cœur de l'enquête

Avant d'être placé en unité psychiatrique, l'assaillant a été entendu par les enquêteurs. Il s'est expliqué sur son geste et a évoqué des théories conspirationnistes, ainsi que l'intervention française au Mali. Selon les informations d'Europe 1, il aurait tenu devant les policiers des propos anti-France et anticolonialistes sur les réseaux sociaux. Un compte TikTok qui porte son nom a par ailleurs été découvert. On y voit un homme se filmer et tenir des propos véhéments à l'égard de la France. Ce compte suspendu dès samedi, suivi par près de 40.000 personnes, doit encore être identifié pour savoir s'il s'agit bien de l'assaillant qui est passé à l'acte à gare de Lyon.

 

https://www.europe1.fr/societe/attaque-gare-de-lyon-les-riverains-pointent-du-doigt-la-place-henri-fresnay-4228765

Attaque gare de Lyon : les riverains pointent du doigt la place Henri Frenay

 

Gare de Lyon
Guillaume Dominguez, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : Europe 1 , modifié à
 
Samedi matin, un Malien de 32 ans a blessé trois personnes à l'arme blanche en gare de Lyon à Paris. Selon les informations d'Europe1, l'homme vivait dans le quartier depuis plusieurs mois, plus particulièrement sur la place Henri Frenay, où les habitants subissent depuis plusieurs années les incivilités de centaines de migrants installés dans le quartier. 

Trois personnes blessées à l'arme blanche dont une au pronostic vital engagé, c'est le bilan de l'attaque survenue samedi matin en gare de Lyon à Paris. L'assaillant, un Malien de 32 ans avec des papiers italiens, a été interpellé et placé en garde à vue avant que celle-ci ne soit levée au vu de son état psychiatrique incompatible. Selon les informations d'Europe 1, l'homme, un sans domicile fixe, vivait dans le quartier depuis plusieurs mois, plus particulièrement sur la place Henri Frenay, où les habitants subissent depuis plusieurs années les incivilités de centaines de migrants installés dans le quartier. 

"C'est un ras-le-bol"

À l'ombre des arches de la place, plusieurs silhouettes encapuchées abandonnent derrière eux les restes de leurs repas, juste devant la vitrine d'un magasin de musique. À l'intérieur, Eddy, l'un des vendeurs, constate une nouvelle fois les dégâts. "Vous avez tout un attroupement de personnes qui peuvent être sur des matelas. Ils boivent, ils mangent, ça fume, ça deal, c'est un ras-le-bol", déplore-t-il au micro d'Europe 1. Et la nuit, c'est encore pire : cris, bagarres, trafic de drogue, et parfois même agression. Dans la barre d'immeubles située juste au-dessus de la place, tous les riverains, comme Sophie, vivent un véritable enfer.

"Notre quotidien, c'est d'abord de voir des gens déféquer dans la rue devant nos enfants, de voir des dealers, de la délinquance. Je suis mère de trois enfants, dont une qui a 20 ans. Elle n'a pas le droit de sortir le soir ou alors je l'accompagne, je la ramène, mais je ne laisse pas mes enfants dans le quartier", admet-elle. Des nuisances qui ont commencé en avril 2021, explique-t-elle, au moment où plusieurs associations ont organisé sur la place des distributions alimentaires.

Des distributions alimentaires qui attireraient des centaines de personnes

Aujourd'hui présidente d'un collectif de riverains, Sophie dénonce l'inaction de la mairie. "Nous n'avons aucune réponse de sa part. Nous sommes furieux car nous lui avions dit qu'un drame allait survenir et le drame qui est arrivé a été perpétré par un individu qui traînait dans le quartier. Elle nous a méprisés, voilà ce qui est arrivé", alerte-t-elle. Le collectif réclame aujourd’hui la présence permanente de forces de police sur la place et l'encadrement des distributions alimentaires. Des distributions qui attireraient plus de 300 personnes et qui pouvaient durer jusqu'à deux heures du matin.

De son côté, Christelle, elle aussi habitante de la place et présidente d'une association de riverains, décrit la même situation. "Au début, nous avions beaucoup de jeunes migrants non accompagnés qui se bâtaient souvent entre eux. Maintenant nous avons des adultes qui crient tout le temps et qui font leurs besoins sous nos coursives", explique-t-elle, pointant également le problème du trafic de drogue. "Les dealers s'installent sous nos coursives, l'été ils installent même des tables, des chaises...".

"On craint que ce qui est arrivé à la gare arrive sur la place"

De plus, les femmes riveraines seraient les cibles privilégiées des migrants sur la place. "On m'a dit que ma fille de 13 ans était 'bonne' et que je ne devais pas râler car à son âge au bled elle aurait des enfants", dénonce Christelle. "On a peur, on a vu des scènes assez violentes, comme des hommes qui se battaient et un qui est tombé dans les pommes. Ils ont caché son corps derrière un gros bac de fleurs. Ma fille croyait qu'il était mort, je lui ai dit que non mais en fait je n'en savais rien", se souvient-elle.

Tous demandent à la mairie d'agir, en instaurant notamment un point de police fixe sur la place. "On craint que ce qui est arrivé à la gare arrive sur la place", souffle Christelle.

 

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