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lundi 26 août 2019
Affaire Joël Le Scouarnec : nouvelles révélations sur le chirurgien pédophile
Les différents médias cités ci-dessous ne sont pas 20minutes.fr.
Pour preuve : ils font de nouvelles révélations sur cette affaire…
autant sur les faits de pédophilie et la personnalité de leur auteur que
sur l’étonnante mansuétude des autorités dont il aura bénéficié après
une première condamnation pour détention d’images pédopornographiques en
2005.
Notons que le chirurgien pédophile a exercé à l’hôpital de Quimperlé
sous la direction d’Etienne Morel durant un an, de juin 2007 à juin
2008, et donc après cette condamnation, dont les autorités compétentes
étaient bien informées.
Le Journal du Dimanche rapporte le témoignage de la femme
d’un médecin, collègue de Joël Le Scouarnec à Jonzac. Elle évoque un
«comportement déplacé envers leur petite fille de huit ans» à qui il
aurait «caressé les jambes».
repor CL
Par charentelibre.fr, publié le 25 août 2019 à 17h09.
Depuis les premières révélations mardi de Charente Libre sur
Joël Le Scouarnec, le médecin retraité de 68 ans, soupçonné d’avoir
agressé sexuellement 200 enfants depuis la découverte de ses carnets en
2017, les précisions sur le profil de l’accusé et de nouveaux
témoignages de victimes présumées se multiplient.
« Le JDD » explique que, selon le médecin lui-même, sa première victime remonte à « 1985–1986 » et qu’il s’agit de sa nièce par alliance. A l’époque, il exerçait en Touraine, à Loches.
Des victimes d’abord dans le cercle familial
Les faits sont prescrits mais sa nièce aujourd’hui âgée d’une
quarantaine d’années a été entendue par les enquêteurs. Les assauts de
son oncle auraient duré entre ses 5 et 13 ans.
« Il trouvait n’importe quel prétexte pour se retrouver seul avec
moi. Il en profitait pour me toucher le sexe et a fini par y introduire
son doigt. Tous ces abus avaient lieu systématiquement, à chaque fois
que nous nous voyons ».
L’accusé a reconnu de lui-même cinq agressions. Trois sont prescrites
mais deux autres, concernant également deux nièces, seront jugées aux
assises à la fin d’année ou début 2020.
Une autre victime de cette époque a expliqué avoir subi une agression sexuelle lors de son hospitalisation.
Les deux journaux cherchent également à cerner un peu plus le profil du « pédophile », comme il se qualifie lui-même. Un homme capable de cacher sous le plancher de son domicile jonzacais « des petits baigneurs (qui) portaient des chaînes et étaient mis en scène dans des positions sado-masochistes », explique l’avocate saintaise Me Francesca Satta, à Libération.
« L’enfant-objet lui permet d’exercer sa mégalomanie »
L’expertise psychologique du 1er juillet 2017, deux mois après le témoignage de sa voisine de six ans qui a permis de déclencher l’affaire, décrit un homme qui n’évoque « aucun remord, aucune culpabilité (avec) un fort sentiment d’impunité ».
L’enfant n’est ainsi qu’un moyen d’assouvir ce qu’il appelle « sa sexualité préférentielle ». « L’enfant-objet lui permet d’exercer sa mégalomanie, sa toute-puissance », précise l’expertise.
Nouveaux témoignages à Jonzac
La recherche d’images pédopornographiques sur internet au début des années 2000 est rapidement devenue « une vraie addiction, une boulimie »,
raconte également le médecin aux enquêteurs. Ce qui lui vaudra sa
première condamnation à Vannes en 2005. Quatre mois avec sursis pour la
détention de ces images.
« Le JDD » rapporte le témoignage de la femme d’un médecin, collègue de Joël Le Scouarnec à Jonzac. Elle évoque un « comportement déplacé envers leur petite fille de huit ans » à qui il aurait « caressé les jambes ».
Chirurgien soupçonné de pédophilie : « Il y a eu un manquement quelque part »
L’ancien hôpital de Bodélio juste avant les débuts du
chantier de démolition. Aujourd’hui, l’hôpital public de Lorient se
trouve près du Scorff. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ouest-France Nadine BOURSIER. Publié le 26/08/2019 à 15h07
Comment un chirurgien, condamné pour avoir détenu des images
pédopornographiques, a-t-il pu continuer ? L’Ordre des médecins répond.
Sa condamnation n’était assortie d’aucune obligation (soin,
interdiction d’exercer ou d’entrer en contact avec des mineurs,
inscription au fichier des délinquants sexuels…). Pour Jean-Marcel
Mourgues, vice-président du conseil national de l’Ordre des médecins, « la condamnation n’a pas été portée à la connaissance de l’Ordre, par l’autorité judiciaire (N.D.L.R., ce qui est une obligation depuis une loi de 2002). Le conseil départemental du Finistère a eu écho par un médecin que ce chirurgien avait eu des démêlés judiciaires ». L’Ordre a donc demandé au tribunal de Vannes de lui communiquer cette décision.
« Il a fallu quatre sollicitations. Dès réception, le 9 novembre 2006,
le président du conseil départemental a saisi la DDASS, autorité
compétente à l’époque pour prendre des sanctions. Jusqu’à une loi de
2009, l’Ordre n’était pas compétent pour sanctionner des médecins
exerçant en établissement hospitalier. »
Pour Yves Crespin, avocat de l’association Enfant Bleu, « il y a eu un manquement quelque part. Ce chirurgien a, semble-t-il, bénéficié d’un laxisme, d’une défaillance des autorités. »
Étienne Morel est arrivé à Quimperlé en juin 2007 après avoir
passé treize ans à Brest. Il quittera le centre hospitalier mi-février.
«Un nouveau défi»
A 56 ans marié, père de trois enfants, cet ancien inspecteur des
impôts est né à Paris puis a grandi entre Rennes et Vitré. Il a ensuite
effectué l’essentiel de son parcours comme directeur adjoint des
hôpitaux de Brest.
Le chirurgien soupçonné de pédophilie avait été signalé à la Ddass après une première condamnation
Condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques dans le
Finistère, ce médecin qui s’est ensuite installé en Charente-Maritime
est aujourd’hui soupçonné de viols et d’agressions sexuelles.
Le palais de justice de Saintes (Charente-Maritime), où le
chirurgien de Jonzac devrait être jugé début 2020 pour viols et
agressions sexuelles sur mineur. (image d’illustration) (DOMINIQUE
PARIES / MAXPPP)Le chirurgien, de nouveau soupçonné de pédophilie sur de jeunes patients,
avait été signalé à la Direction départementale des affaires sanitaires
et sociales (Ddass) du Finistère, après une première condamnation pour
détention d’images pédopornographiques en 2005. C’est le Conseil de
l’ordre des médecins du Finistère, où a travaillé le docteur, qui a « fait connaître cette situation à la Ddass qui n’a apparemment pas réagi », assure
vendredi 23 août sur franceinfo Pascal Revolat, président du Conseil de
l’Ordre des médecins de Charente-Maritime où le chirurgien exerçait
avant sa mise en examen pour viols et agressions sexuelles en mai 2017.
Ce médecin, qui a exercé en Bretagne et en Touraine avant de
s’installer à Jonzac (Charente-Maritime) en 2008, est soupçonné de
plusieurs viols et d’agressions sexuelles sur mineurs par au moins
quatre victimes présumées. Mais la liste pourrait s’allonger.
franceinfo : Étiez-vous au courant de cette condamnation pour détention d’images pédopornographiques ?
Pascal Revolat : Le casier judiciaire, oui,
puisqu’il était écrit, sauf qu’il n’était pas sous l’autorité de l’Ordre
des médecins parce qu’il était médecin hospitalier. Jusqu’à la loi de
Roselyne Bachelot en 2009, les médecins hospitaliers étaient sous
l’autorité de la Ddass de l’époque, puis des Agences régionales de santé
(ARS).
Aucune décision n’a été prise à son sujet ?
En 2006, le Conseil de l’Ordre des médecins du Finistère, qui
avait péniblement réussi à obtenir le jugement, a signalé le cas à la
Ddass qui n’a apparemment pas réagi.
Comment expliquez-vous ce manque de réactivité ?
À la Ddass, je ne sais pas. Je peux parler de ce qui s’est passé au
Conseil de l’Ordre de Charente-Maritime. Pour toute inscription ou
transfert [d'un médecin dans notre département], nous consultons le
casier judiciaire. Cette condamnation [pour détention d'images
pédopornographiques en 2005] était connue, sauf que la justice avait
pris une décision qui n’ordonnait aucune suspension.
Il y a eu un entretien entre le président du Conseil de l’Ordre de
Charente-Maritime et ce médecin. Ensuite, en séance plénière, le
Conseil a décidé qu’il n’était pas justifié d’aller au-delà, sachant que
la justice ne l’avait pas suspendu. À l’époque, ce n’était pas du tout
les faits actuels [des soupçons de viols et d'agressions sexuelles] qui
étaient en cause, il s’agissait de détention d’une image
pédopornographique.
Il n’y a donc pas eu de vigilance particulière, alors que ce médecin était amené à travailler avec des enfants ?
Le problème, c’est que la vigilance ne peut absolument pas relever de
l’Ordre des médecins. Elle peut relever de la justice, peut-être de la
Ddass, mais pas de l’Ordre des médecins. L’Ordre peut simplement
autoriser ou non l’exercice.
Y a-t-il eu des signalements lorsqu’il exerçait au centre hospitalier de Jonzac ?
Depuis son installation, quel que soit le Conseil de l’Ordre
départemental [dont il dépendait, en fonction de son lieu d'exercice],
il n’y a jamais eu la moindre plainte, la moindre doléance de qui que ce
soit.
La seule chose qui nous a fait réfléchir [en Charente-Maritime],
c’est ce qui s’est passé en mai 2017 lorsque la gendarmerie s’est
présentée au Conseil de l’ordre sur réquisition du juge d’instruction
pour saisir le dossier ordinal. Nous avons appris qu’il s’était passé
des choses beaucoup plus graves que ce qui s’était passé en 2004.
Aussitôt, le médecin a demandé à être radié pour convenance personnelle
et le Conseil départemental de l’Ordre n’avait plus autorité sur ce
médecin.
Le chirurgien Joël L. a exercé à l’hôpital de Jonzac
(Charente-Maritime) de 2008 à 2017, année de son incarcération. Photo
Thibaud Moritz
Accusé de viols et d’agressions sexuelles sur quatre mineures,
Joël. L doit comparaître aux assises en 2020. «Libération» révèle
de nouveaux éléments sur la personnalité du sexagénaire qui aurait pu
faire plusieurs dizaines d’autres victimes.
Pédophilie : à Jonzac, un chirurgien «pervers» et «tout-puissant»
En passant au crible la vie de Joël L., un chirurgien retraité de
Charente-Maritime accusé de faits de viols et d’agressions sur quatre
mineures, les enquêteurs ne s’attendaient sûrement pas à devoir remonter
jusqu’à des dizaines d’autres victimes potentielles. Une sordide
découverte leur a permis de tirer le fil d’Ariane : des carnets intimes
manuscrits ont été saisis à son domicile. Ils relatent en détail, depuis
la fin des années 80, des abus sexuels commis sur des mineurs dans
plusieurs départements du centre et de l’ouest de la France. Le
praticien, qui a exercé à Jonzac, mais aussi en Touraine et en Bretagne,
y désigne plus de 200 noms d’enfants.
Révélés en début de semaine par la Charente libre, ces
nouveaux éléments donnent une tout autre ampleur à l’affaire. Le
quotidien indique par ailleurs que le médecin pourrait avoir «agressé sexuellement des mineurs, parfois en phase de réveil lors de séjours à l’hôpital».
Les investigations se poursuivent pour établir si les faits décrits ont
réellement existé, auquel cas il pourrait s’agir de l’un des plus
importants scandales pédophiles jamais révélés en France. Toujours
présumé innocent, le sexagénaire est incarcéré depuis 2017 dans
l’attente d’être jugé d’ici début 2020 devant la cour d’assises de
Saintes. De nouveaux éléments révélés par Libération permettent cependant de cerner un peu mieux la personnalité du suspect.
Une expertise psychologique datée du 1er juillet 2017 et
versée au dossier semble ainsi décrire un profil pour le moins trouble
et inquiétant. Dans un résumé, le psychologue décrit un homme doté d’une
intelligence «au-dessus de la moyenne», dont «les émotions ne colorent pas ses propos» et qui «n’a pas de signe évocateur d’une quelconque maladie mentale». En revanche, selon l’expertise, le chirurgien «ne
reconnaît pas l’autre comme un sujet mais comme un objet sur lequel il
cherche à avoir une emprise. Il semble s’envisager comme un objet
d’études, il prend un plaisir évident à détailler le parcours qu’il
devait suivre pour visionner des images pédopornographiques. La
transgression est elle-même érotisée, et il jubile à l’idée d’échapper à
la psychologie et à la psychiatrie […] L’enfant-objet lui permet
d’exercer sa mégalomanie, sa toute-puissance». Présenté comme «pervers» et «narcissique», l’homme semble aussi, selon l’expert, être «habité par un sentiment d’impunité et de toute-puissance […] Il n’évoque aucun remord, aucune culpabilité». Il ne réfute d’ailleurs pas son attirance sexuelle pour les enfants : «Au
contraire, il la présente comme une sexualité préférentielle […] Selon
ses propres termes, il se dit et se sait lui-même pédophile.»
«Poupées, perruques et godemichés»
Avant la découverte de ce qui s’apparente à un journal intime tenu
sur plusieurs décennies, c’est le précieux témoignage d’une enfant de
6 ans qui a permis de briser le silence. L’histoire remonte au mois
d’avril 2017. Après avoir recueilli ses confidences, sa mère se rend à
la brigade de gendarmerie de Jonzac pour porter plainte. Sa fille lui a
révélé un peu plus tôt qu’un voisin, avec qui la famille n’entretient
aucun lien, a exhibé son sexe devant elle et s’est masturbé à travers la
clôture grillagée qui sépare leurs deux jardins. La scène s’est
déroulée sous les yeux de son petit frère de 2 ans. Avec ses mots
d’enfant, la fillette confirme aux enquêteurs avoir vu «le zizi du voisin»
et reproduit ses gestes. Les gendarmes placent rapidement Joël L. en
garde à vue. Né en 1950, le chirurgien viscéral est alors en poste à
l’hôpital de Jonzac depuis 2008. Lorsqu’il officiait en Bretagne, le
tribunal correctionnel de Vannes l’avait déjà condamné en 2005 à quatre
mois de prison avec sursis pour détention d’images à caractère
pédopornographique.
Lors de la perquisition de son domicile en mai 2017, les enquêteurs
accumulent les trouvailles effrayantes. Sous le plancher, ils exhument «de nombreux supports numériques renfermant des contenus pédopornographiques, des poupées, des perruques et des godemichés», rapporte l’ordonnance de mise en accusation dont Libération a pu consulter des extraits. Selon l’avocate de la famille, Me Francesca Satta, «des petits baigneurs portaient même des chaînes et étaient mis en scène dans des positions sado-masochistes».
C’est lors de ces fouilles que sont retrouvés les carnets intimes du
docteur. Remplis de textes et de dessins, ces journaux ultra détaillés –
où figurent aussi des numéros de téléphone – évoquent sans ambiguïté
des récits pédophiles : «Avec mes petites danseuses, mes lettres pédophiles, petite fille précoce, petites filles de l’île de Ré.»
Tandis que l’enquête se poursuit, différentes auditions avec l’enfant
et un examen gynécologique permettent de conclure que la petite fille
de 6 ans a été violée. A nouveau entendue, elle révèle que son voisin
lui a aussi introduit un doigt dans le sexe. Interrogé, le chirurgien
nie farouchement les accusations de pénétration digitale mais admet lui
avoir montré son pénis et ses fesses et lui avoir demandé de baisser sa
culotte. «Depuis ce jour, la petite et les parents sont suivis psychologiquement, précise Me Satta. C’est
très difficile pour eux, ils attendent le procès avec impatience.
Personne dans la famille ne connaissait ce chirurgien. C’était seulement
bonjour, bonsoir. La mère et le père de la petite m’ont d’ailleurs
indiqué que ce dernier semblait ne pas avoir de vie sociale. Il rentrait
chez lui le soir et paraissait très isolé. Quand il sortait dans son
jardin, il avait aussi tendance à se dénuder, m’ont rapporté mes
clients. Grâce à son témoignage, cette petite fille a ouvert le volet
d’un dossier qui serait peut-être resté dans le silence total si elle
n’avait pas parlé.»
Cran supplémentaire dans l’horreur, lors d’un nouvel interrogatoire,
Joël L. avoue de lui-même être déjà passé à l’acte sur d’autres enfants
lorsqu’il exerçait à Loches, en Touraine. Toujours «sans aucune pénétration»,
martèle-t-il. En 2017, six autres victimes sont ainsi identifiées et
localisées par les enquêteurs. Pour trois d’entre elles, les faits
dénoncés sont prescrits. Les témoignages des trois autres victimes –
ainsi que celui de l’enfant de 6 ans – seront au cœur du procès qui se
tiendra en 2020 aux assises de Saintes.
Plusieurs chefs d’accusation ont été retenus : «Viol sur mineur
par personne ayant autorité», «viol sur mineur de moins de 15 ans»,
«agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par ses
fonctions», «agression sexuelle incestueuse sur mineur de moins de
15 ans par personne ayant autorité», «exhibition sexuelle» et «consultation et diffusion d’images d’un mineur à caractère pornographique».
Domiciliées en Touraine à l’époque des faits, deux victimes – nées
en 1985 et 1990 – se trouvent être les propres nièces du chirurgien. La
quatrième enfant, née en 1989, a subi une agression sexuelle lors de son
hospitalisation à Loches. «Les histoires de ces trois autres enfants ont été consignées dans les carnets, assure Me Satta. Cela tend à montrer que ces récits ne sont pas uniquement de l’ordre du fantasme.» D’autant que, selon l’avocate, de nouvelles plaintes seraient venues nourrir le dossier depuis le début de la semaine.
«Journaux nauséabonds»
De son côté, l’avocat du chirurgien, Thibaut Kurzawa, contacté par Libération, appelle à la plus grande prudence : «Des
centaines, voire des milliers de pages, ont effectivement été
retrouvées. Mon client ne conteste pas les avoir rédigées, mais selon
lui, ces descriptions seraient uniquement de l’ordre du fantasme.
Certaines remontent à très loin et sont écrites au futur, au
conditionnel, au passé ou au présent. Aucun élément objectif ne vient
affirmer que ce qu’il a écrit s’est réellement produit. Ces journaux
sont nauséabonds mais pour autant est-ce qu’ils relèvent de faits réels ?
Personne ne peut le savoir à ce jour», pointe l’avocat, qui met en avant la présomption d’innocence du chirurgien et souligne que «200 noms ne font pas 200 faits». D’après lui, son client vivrait même depuis son arrestation «un extrême soulagement» : «Il
s’était enfermé dans une spirale depuis une dizaine d’années. Car s’il
nie avoir commis les agressions détaillées dans les carnets ainsi que
des viols dont il est accusé, il ne conteste pas avoir commis les
atteintes sexuelles – sans pénétration – pour lesquelles il a été
renvoyé devant la cour d’assises de Saintes. Il regrette aujourd’hui
profondément son comportement», précise-t-il.
Dans l’attente du procès, le parquet de La Rochelle atteste que «les
investigations se poursuivent pour identifier et entendre d’autres
éventuelles victimes, dans l’entourage proche ou professionnel de
l’accusé». A ce stade, les magistrats n’ont souhaité donner aucun autre détail sur le nombre ou la nature des faits. «L’enquête est en cours, elle a été confiée à la section de recherches de Poitiers.»
En attendant, plus de 80 personnes s’organisent sur les réseaux sociaux
pour se défendre. Les membres d’un groupe privé Facebook, qui se
désignent eux-mêmes comme les «victimes» du docteur, recueillent les témoignages et appellent «à se battre ensemble pour que cela cesse et ne plus avoir peur».
Est-ce que l'on sait où il a fait ses études de médecine ses années en tant qu'interne avant d'exercer en chirurgie ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore trouvé cette information qui m'intéresse moi aussi.
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