Depuis quelques jours, je reviens sur des troyens que mon
antivirus a détectés dans mon système au cours de l’année 2015, sept
jamais repérés plus tôt au mois de novembre, dont un s’y trouvait depuis
le 12 novembre 2008 et les autres depuis les mois de janvier à octobre
2015, et un huitième éradiqué dès son arrivée dans ma boîte de
messagerie le 27 avril 2015, comme je l’avais indiqué dans une
publication y consacrée le 30 avril 2015.
J’ai publié les codes sources des trois premiers de ces trojans et le type de chacun d’entre eux, soit :
- le 12 novembre 2008 : Trojan.Win32.Pakes.ugj
- le 19 janvier 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cciq
- le 4 février 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.ceky
- le 15 avril 2015 : Trojan.Win32.Agent.ieyf
- le 21 avril 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cfeu
- le 27 avril 2015 : Trojan.Win32.Crypt.dhs
- le 29 avril 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cgnu
- le 22 octobre 2015 : Trojan-Downloader.MSWord.Agent.ty et Trojan-Downloader.MSWord.Agent.ua
J’avais conservé avant de les supprimer les adresses IP d’expédition de quatre des « spams » par lesquels mon pirate avait introduit tous ces troyens dans mon système, indiquant les provenances suivantes, en Russie, en Italie du Nord et en Allemagne, près de Cologne :
- le 12 novembre 2008 :
- le 19 janvier 2015 :
- le 4 février 2015 :
- le 27 avril 2015 :
Je m’intéresse aujourd’hui aux adresses de messagerie qu’il a utilisées et autres références contenues dans ses messages et constituant autant de fines allusions, soit :
- le 12 novembre 2008 : un message d’UPS (United Postal Service) concernant le suivi d’une lettre qui émanait d’une adresse @BlowerEngineering.com, site d’une entreprise américaine spécialisée dans le transport pneumatique, les souffleries et soufflantes, ou littéralement l’ingénierie du souffleur ou du dénonciateur…
- le 19 janvier 2015 : un message d’un insolent domicilié dans une autre entreprise américaine spécialisée dans la collecte de données et le téléphone (AppMonsta), à propos d’un fax concernant un pervers narcissique (PN) faisant des vocalises…
- le 4 février 2015 : un message d’une Janett « iliaque » domiciliée dans une société d’ingénierie iranienne spécialisée dans la vente de produits Apple, à propos de l’industrie horlogère de Triberg en Allemagne, du « coucou » que je suis et de ma convocation de ce jour à 14h00 devant la Cour d’Appel de Rennes, ma croix…
- le 15 avril 2015 : un message d’un vivarium localisé dans une organisation américaine spécialisée dans le traitement de l’obésité, à propos du quartier de Rhöndorf dans la ville de Bad Honnef, en Allemagne, où a été inventé l’onguent de Penaten, une crème pour l’érythème fessier des bébés… et comportant l’adresse d’une maison de retraite, repos ou soins infirmiers…
- le 21 avril 2015 : un message d’une « thermo » Aline domiciliée chez un dépanneur informatique américain, à propos d’un spécialiste en vérandas et autres extensions en verre de la rue de l’érable à Bodnegg, en Allemagne, et répondant au nom de Krauss…
- le 27 avril 2015 : un message d’un « conquistador » domicilié dans un laboratoire pharmaceutique de New Dehli (HiGlance) m’annonçant que mon compte a été banni…
- le 29 avril 2015 : un message d’un « porte-manteau » domicilié dans une entreprise spécialisée dans divers appareils de climatisation pour climats froids, 4clima, à Padoue, dans l’Italie du Nord, à propos d’un rapport de transmission de MMS…
- le 22 octobre 2015 : la « facture » déjà mentionnée dans mon précédent article…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triberg_im_Schwarzwald
Triberg im Schwarzwald est une ville allemande située dans le Bade-Wurtemberg. Sa population était de 4 783 habitants au 31 décembre 2011.
Centre d’industrie horlogère, la ville est une station climatique réputée. Outre les fabriques de coucous, la ville est également connue pour sa cascade, la plus hautes d’Allemagne1.
Triberg est desservie par la Schwarzwaldbahn, une ligne ferroviaire de montagne, ainsi que par de nombreuses lignes régulières d’autocar.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bad_Honnef
Bad Honnef est une ville allemande située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l’arrondissement de Rhin-Sieg.
La première mention documentaire de Rhöndorf remonte à l’année 970. Le droguiste Max Riese (mort en 1943) inventait ici, en 1904, l’onguent de Penaten. À partir de septembre 1949, la fraction de RFA du conseil parlementaire était installée dans la localité pour plusieurs mois. La dénommée « conférence de Rhöndorf » du 21 août 1949, à laquelle Konrad Adenauer avait invité pour discuter la formation du gouvernement après les premières élections au Bundestag, est entrée dans l’histoire allemande.
Au nord de Rhöndorf, des vignes sont plantées sur les pentes du Drachenfels. À proximité de la ville se trouve également le mont Himmerich, ancienne carrière de latite.
Rhöndorf est, en raison de la proximité à la ville fédérale de Bonn, le siège du mouvement de jeunesse catholique d’Allemagne. C’était également le siège allemand de l’Office franco-allemand de la jeunesse jusqu’à ce qu’il soit déplacé, à la fin de l’an 2000, à Paris et Berlin. En outre, Rhöndorf était le siège du service de voyages et d’échange international jusqu’à ce qu’il soit dissous en juin 2008.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bodnegg
Bodnegg est une commune de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l’arrondissement de Ravensbourg, dans la région Bodensee-Oberschwaben, dans le district de Tübingen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Padoue
Padoue (Patavium en latin, Padova en italien, Padoa en vénitien) est une ville italienne de la région de la Vénétie, située au nord de la péninsule dans la plaine du Pô, à 40 kilomètres de Venise, sur la rivière Bacchiglione.
Saint Antoine de Padoue (1195-1231), originaire de Lisbonne, doit son nom à cette ville.
La ville est pittoresque, avec un réseau dense de rues à arcades s’ouvrant sur de grandes places et de nombreux ponts traversant les diverses branches du Bacchiglione qui entoure les anciens murs comme un fossé.
Les Padouans défendirent la République romaine à la bataille de Cannes et la ville devint l’allié fidèle de Rome4. Padoue devint si importante qu’on prétendait qu’elle pouvait lever deux cent mille hommes. En 89 av. J.-C., Gnaeus Pompeius Strabo octroya à la communauté de Patavium, le droit d’élire ses propres magistrats, d’intégrer les légions romaines, d’occuper des fonctions donnant des droits et plus tard d’obtenir de plein droit la citoyenneté romaine4. En 49 av. J.-C., Jules César donna à Padoue la pleine citoyenneté romaine octroyant à ses habitants les mêmes droits qu’aux habitants de Rome4. Padoue est la ville natale de Tite-Live5, Valerius Flaccus, Asconius Pedianus et Thrasea Paetus.
Padoue, comme le reste de l’Italie, eut à souffrir des Huns qui attaquèrent la ville en 452. La ville passa ensuite au pouvoir des rois goths Odoacre et Théodoric le Grand, avant de se soumettre à l’Empire byzantin en 540. La ville fut conquise par les Goths sous Totila mais reprise par les troupes byzantines de Narsès en 568 [réf. nécessaire].
Pendant la domination franque la ville releva du duché ou marquisat de Frioul, jusqu’en 828. Cette année-là à la diète d’Aix-la-Chapelle le marquisat fut scindé en quatre comtés dont l’un prit le nom de la ville.
La ville ne tarda pas à tomber sous le seul contrôle de ses évêques-comtes de Pietro Ier en 897 à Sinibaldo (1106-1124). Pendant la Querelle des Investitures sa politique pencha pour l’Empire, ses évêques étant pour la plupart d’origine germanique.
Cependant d’autres mouvements encore imperceptibles commencèrent à se faire sentir. Au début du XIe siècle les citoyens établirent une constitution, composée d’un conseil général — assemblée législative — et d’une credenza — assemblée exécutive. Et pendant le siècle suivant la ville fut en conflit avec Venise et Vicence pour des droits d’eaux sur le Bacchiglione et la rivière Brenta.
Mais alors que la ville croissait en puissance et en indépendance, de grandes familles, les Camposampiero, D’Este et Da Romano, commencèrent à émerger et à se partager les quartiers de la ville. Afin de protéger leurs libertés, les citoyens élurent un podestà. Leur premier choix se porta sur un membre de la maison d’Este (vers 1175).
Les premiers succès de la Ligue lombarde semblèrent renforcer la ville mais des rivalités internes l’affaiblirent et en 1236 Frédéric II de Hohenstauffen n’eut aucun mal à établir Ezzelino III da Romano comme son vicaire à Padoue. À sa mort en 1259 la ville connut une courte période de prospérité, l’université s’accrut, la construction de la basilique commença et la ville contrôlait celle de Vicenza.
Le 29 septembre 1222 l’université fut fondée à la suite d’un mouvement de masse d’étudiants et professeurs en provenance de l’université de Bologne. Jusqu’en 1399 les disciplines qui y étaient enseignées étaient droit civil, droit canonique et théologie (Universitas Iuristarum), à partir de cette date va naître l’Université des artistes (Universitas Artistarum). Les nouvelles disciplines comprennent astronomie, dialectique, philosophie, grammaire, médecine et rhétorique. André Vésale, Albertino Mussato, Le Tasse, Pic de la Mirandole, Nicolas Copernic et Galilée fréquentèrent cet établissement. Galilée y enseigna de 1592 à 1610.
La ville ne tarda cependant pas à tomber sous la domination de Cangrande della Scala, seigneur de Vérone en 1311.
Pour avoir libéré la ville des Della Scala, Jacopo de Carrara fut élu seigneur de Padoue en 1318. De cette date à 1408, à part les deux années (1388-1390) lorsque Giangaleazzo Visconti dirigea la ville, neuf membres de la famille de Carrara se succédèrent comme seigneurs de Padoue. Mais ces seigneurs étaient continuellement en guerre et disparurent devant les puissances montantes qu’étaient Venise et les Visconti
Venise y avait deux représentants, l’un civil (le podestat), l’autre militaire (le capitaine), chacun élu pour seize mois. La ville conservait néanmoins ses lois datant de 1276 et 1362. Elle avait deux chambellans responsables du trésor et déléguait tous les cinq ans un représentant noble à Venise pour y représenter ses intérêts.
Entre 1507 et 1544, Venise construisit à Padoue de nouveaux murs, agrémentés d’une série de portes monumentales.
Sous la domination autrichienne, Padoue commence son développement
industriel; l’une des premières lignes ferroviaires italiennes,
Padoue-Venise, est construite en 1845.
Mais les Autrichiens sont impopulaires auprès des milieux progressistes dans le nord de l’Italie. À Padoue, l’année des révolutions voit une révolte étudiante qui se déroule le 8 février 1848 au cours de laquelle les étudiants et les Padouans ordinaires combattent côte à côte.
En 1866, la bataille de Sadowa donne à l’Italie la possibilité de repousser les Autrichiens de l’ancienne république de Venise, le reste de la Vénétie est annexé au récent Royaume unifié de l’Italie.
Padoue se trouve alors au centre de la région la plus pauvre du Nord de l’Italie, Malgré cela, la ville prospère au cours des décennies suivantes à la fois économiquement et socialement, en développant son industrie, un important marché agricole et en ayant le très important centre culturel et technologique de l’Université. La ville a accueilli également un grand commandement militaire et de nombreux régiments.
Un an plus tard, le danger sur Padoue est écarté. À la fin octobre 1918, l’armée italienne remporte la bataille décisive de Vittorio Veneto (exactement un an après Caporetto), et les forces autrichiennes sont effondrées. L’armistice est signé à Padoue, à la Villa Giusti, le 3 novembre 1918, avec l’Autriche-Hongrie.
Pendant la guerre, l’industrie progresse fortement, ce qui a donné une base pour le développement de l’après-guerre. Dans les années qui suivirent la Grande Guerre, Padoue se développe en dehors de la ville historique, avec l’agrandissement et la croissance de la population, même si le travail et les conflits sociaux sévissent à l’époque.
Comme dans beaucoup d’autres domaines en Italie et à l’étranger, Padoue connaît de grands bouleversements sociaux dans les années immédiatement après la Grande Guerre. La ville est marquée par des grèves et des affrontements, des usines sont soumises à l’occupation, et les anciens combattants ont du mal à réintégrer la vie civile. De nombreuses délégations appuient une nouvelle politique : le fascisme. Comme dans d’autres parties de l’Italie, le parti fasciste à Padoue en vient bientôt à être considéré comme le défenseur de la propriété et l’ordre contre la révolution.
La ville est également le lieu d’un des plus grands rassemblements de masse fasciste, avec quelque 300 000 personnes qui assistent à un discours de Mussolini.
De nouveaux bâtiments, à l’architecture fasciste typique, se construisent dans la ville. Des exemples peuvent en être trouvés aujourd’hui dans les bâtiments environnants Piazza Spalato (aujourd’hui Place Insurrezione), de la gare, la nouvelle partie de l’hôtel de ville, et une partie du Palais Bo, siège de l’Université.
Après la défaite de l’Italie dans la Seconde Guerre mondiale le 8 septembre 1943, Padoue devient une partie de la République sociale italienne, à savoir l’État fantoche de l’occupant nazi. La ville a accueilli le ministère de l’Instruction publique du nouvel État, ainsi que les commandes militaires et des milices et un aéroport militaire. La Résistance, les partisans italiens, sont très actif à la fois contre le fascisme et les nazis. L’un des principaux dirigeants a été le vice-chancelier de l’Université Concetto Marchesi.
Padoue est bombardée à plusieurs reprises par les avions alliés. Les zones les plus touchées sont la gare et le quartier nord d’Arcella. Lors d’un de ces raids, la très belle église Eremitani, avec des fresques d’Andrea Mantegna, est détruite (considérée par certains historiens de l’art comme la plus grande perte culturelle).
La ville est finalement libérée par les partisans et les troupes néo-zélandaises, le 28 avril 1945. Un petit cimetière militaire du Commonwealth se trouve dans la partie ouest de la ville, pour rappeler le sacrifice de ces soldats.
Après la guerre, la ville s’est développée rapidement, ce qui reflète le passage de la Vénétie du statut de région la plus pauvre dans le nord de l’Italie à l’une des régions les plus riches et les plus actives de l’Italie moderne.
Padoue a longtemps été célèbre pour son université, fondée en 1222. En vertu de la loi de Venise, l’université a été dirigée par un conseil de trois patriciens, appelé le Riformatori dello Studio di Padova. La liste des professeurs et des anciens élèves est longue; elle contient, entre autres, les noms de Pietro Bembo, Sperone Speroni, l’anatomiste André Vésale, Nicolas Copernic, Gabriel Fallope, Fabrizio d’Acquapendente, Galileo Galilei (Galilée), Pietro Pomponazzi, Reginald Pole, Joseph Juste Scaliger, Le Tasse et Sobieski. L’université accueille le plus ancien théâtre anatomique (construit en 1594).
L’université abrite également le plus ancien jardin botanique (1545) dans le monde, l’Orto Botanico di Padova. Il a été fondé comme un jardin d’herbes curatives au profit du corps professoral de l’Université de la médecine. Il contient encore une importante collection de plantes rares.
La place de Padoue dans l’histoire de l’art est presque aussi important que sa place dans l’histoire intellectuelle. La présence de l’université a attiré de nombreux artistes de renom, tels que Giotto, Fra Filippo Lippi et Donatello. Il existait également l’école de Francesco Squarcione, d’où sortaient le grand Andrea Mantegna.
Padoue est aussi le lieu de naissance du célèbre architecte Andrea Palladio, dont les villas (maisons de campagne) du XVIe siècle, dans la région de Padoue, Venise, Vicence et Trévise sont parmi les plus belles de l’Italie. Elles ont souvent été copiées au cours des XVIIIe et XIXe siècles.
Elle est également la ville natale de Giovanni Battista Belzoni, aventurier, ingénieur et égyptologue.
Le sculpteur Antonio Canova a produit sa première œuvre à Padoue, dont l’une est parmi les statues du Prato della Valle (actuellement une copie est exposée en plein air, tandis que l’original est dans le Museo Civico).
De Padoue, les trains à grande vitesse relient Milan, Rome, Bologne, Florence et Venise; on peut rejoindre Milan en 1h et 51 min, à Rome en 3 heures et 20 min et Venise en 20 min.
Venise, à environ 50 km, est le port le plus proche.
Le centre-ville est partiellement fermé à la circulation, sauf pour les résidents et les véhicules autorisés. Il existe des parkings qui entourent le quartier.
Padoue possède environ 40 lignes de bus, qui sont desservies par des autobus neufs, (achetés en 2004 et 2010), avec une télévision qui affiche la ligne de l’itinéraire, l’arrêt suivant, les monuments les plus importants et la ligne de connexion et le délai d’attente prévus pour chaque en ligne. Chaque tram / bus est équipé de caméras de sécurité et contrôlé par GPS.
J’ai publié les codes sources des trois premiers de ces trojans et le type de chacun d’entre eux, soit :
- le 12 novembre 2008 : Trojan.Win32.Pakes.ugj
- le 19 janvier 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cciq
- le 4 février 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.ceky
- le 15 avril 2015 : Trojan.Win32.Agent.ieyf
- le 21 avril 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cfeu
- le 27 avril 2015 : Trojan.Win32.Crypt.dhs
- le 29 avril 2015 : Trojan-Downloader.Win32.Cabby.cgnu
- le 22 octobre 2015 : Trojan-Downloader.MSWord.Agent.ty et Trojan-Downloader.MSWord.Agent.ua
J’avais conservé avant de les supprimer les adresses IP d’expédition de quatre des « spams » par lesquels mon pirate avait introduit tous ces troyens dans mon système, indiquant les provenances suivantes, en Russie, en Italie du Nord et en Allemagne, près de Cologne :
- le 12 novembre 2008 :
IP-Adresse: | 83.174.252.45 | ||
Provider: | OJSC Bashinformsvyaz | ||
Region: | Ufa (RU) |
- le 19 janvier 2015 :
IP-Adresse: | 95.226.164.41 | |
Provider: | Telecom Italia | |
Region: | Schio (IT) |
- le 4 février 2015 :
IP-Adresse: | 92.204.27.245 | |
Provider: | QSC AG | |
Region: | Hürth (DE) |
- le 27 avril 2015 :
IP-Adresse: | 151.32.86.159 | |
Provider: | WIND Telecomunicazioni S.p.A | |
Region: | Torino (IT) |
Je m’intéresse aujourd’hui aux adresses de messagerie qu’il a utilisées et autres références contenues dans ses messages et constituant autant de fines allusions, soit :
- le 12 novembre 2008 : un message d’UPS (United Postal Service) concernant le suivi d’une lettre qui émanait d’une adresse @BlowerEngineering.com, site d’une entreprise américaine spécialisée dans le transport pneumatique, les souffleries et soufflantes, ou littéralement l’ingénierie du souffleur ou du dénonciateur…
- le 19 janvier 2015 : un message d’un insolent domicilié dans une autre entreprise américaine spécialisée dans la collecte de données et le téléphone (AppMonsta), à propos d’un fax concernant un pervers narcissique (PN) faisant des vocalises…
- le 4 février 2015 : un message d’une Janett « iliaque » domiciliée dans une société d’ingénierie iranienne spécialisée dans la vente de produits Apple, à propos de l’industrie horlogère de Triberg en Allemagne, du « coucou » que je suis et de ma convocation de ce jour à 14h00 devant la Cour d’Appel de Rennes, ma croix…
- le 15 avril 2015 : un message d’un vivarium localisé dans une organisation américaine spécialisée dans le traitement de l’obésité, à propos du quartier de Rhöndorf dans la ville de Bad Honnef, en Allemagne, où a été inventé l’onguent de Penaten, une crème pour l’érythème fessier des bébés… et comportant l’adresse d’une maison de retraite, repos ou soins infirmiers…
- le 21 avril 2015 : un message d’une « thermo » Aline domiciliée chez un dépanneur informatique américain, à propos d’un spécialiste en vérandas et autres extensions en verre de la rue de l’érable à Bodnegg, en Allemagne, et répondant au nom de Krauss…
- le 27 avril 2015 : un message d’un « conquistador » domicilié dans un laboratoire pharmaceutique de New Dehli (HiGlance) m’annonçant que mon compte a été banni…
- le 29 avril 2015 : un message d’un « porte-manteau » domicilié dans une entreprise spécialisée dans divers appareils de climatisation pour climats froids, 4clima, à Padoue, dans l’Italie du Nord, à propos d’un rapport de transmission de MMS…
- le 22 octobre 2015 : la « facture » déjà mentionnée dans mon précédent article…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triberg_im_Schwarzwald
Triberg im Schwarzwald
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Triberg im Schwarzwald | |||||||||||
Héraldique |
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Administration | |||||||||||
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Pays | Allemagne | ||||||||||
Land | Bade-Wurtemberg | ||||||||||
District (Regierungsbezirk) |
Fribourg-en-Brisgau | ||||||||||
Arrondissement (Landkreis) |
Schwarzwald-Baar-Kreis | ||||||||||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Strobel Gallus | ||||||||||
Partis au pouvoir | CDU | ||||||||||
Code postal | 78098 | ||||||||||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
08 3 26 060 | ||||||||||
Indicatif téléphonique | 07722 | ||||||||||
Immatriculation | VS | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Population | 4 783 hab. (31 décembre 2011) | ||||||||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 48° 07′ 51″ Nord 8° 13′ 54″ Est | ||||||||||
Altitude | 864 m | ||||||||||
Superficie | 3 332 ha = 33,32 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Liens | |||||||||||
Site web | www.triberg.de/ | ||||||||||
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Centre d’industrie horlogère, la ville est une station climatique réputée. Outre les fabriques de coucous, la ville est également connue pour sa cascade, la plus hautes d’Allemagne1.
Triberg est desservie par la Schwarzwaldbahn, une ligne ferroviaire de montagne, ainsi que par de nombreuses lignes régulières d’autocar.
Sommaire
Chute d’eau
Une des attractions touristiques de la ville est sa cascade de 163 mètres de hauteur. L’eau, issue du fleuve Gutach, alimente une petite centrale hydro-électrique.
Un haut lieu de la fabrication du coucou en Forêt-Noire
Jumelages
Fréjus (France)Références
Lien externe
Sur les autres projets Wikimedia :
- Triberg im Schwarzwald, sur Wikimedia Commons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bad_Honnef
Bad Honnef
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Bad Honnef | |||||||||||
Vue aérienne |
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Héraldique |
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Administration | |||||||||||
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Pays | Allemagne | ||||||||||
Land | Rhénanie-du-Nord-Westphalie | ||||||||||
District (Regierungsbezirk) |
District de Cologne | ||||||||||
Arrondissement (Landkreis) |
Rhin-Sieg | ||||||||||
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
4 | ||||||||||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Otto Neuhoff | ||||||||||
Code postal | 53604 | ||||||||||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
05 3 82 008 | ||||||||||
Indicatif téléphonique | 02224 | ||||||||||
Immatriculation | SU | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Population | 25 085 hab. (31 décembre 2009) | ||||||||||
Densité | 519 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 50° 38′ 42″ Nord 7° 13′ 37″ Est | ||||||||||
Altitude | 75 m | ||||||||||
Superficie | 4 830 ha = 48,3 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Liens | |||||||||||
Site web | www.bad-honnef.de | ||||||||||
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Sommaire
Quartiers
Centre ville
Rhöndorf
Rhöndorf est un quartier de Bad Honnef avant tout connu comme étant le domicile de Konrad Adenauer, le premier chancelier fédéral de la République fédérale d’Allemagne ainsi que comme l’un des endroits viticoles de tradition situé le plus au nord.La première mention documentaire de Rhöndorf remonte à l’année 970. Le droguiste Max Riese (mort en 1943) inventait ici, en 1904, l’onguent de Penaten. À partir de septembre 1949, la fraction de RFA du conseil parlementaire était installée dans la localité pour plusieurs mois. La dénommée « conférence de Rhöndorf » du 21 août 1949, à laquelle Konrad Adenauer avait invité pour discuter la formation du gouvernement après les premières élections au Bundestag, est entrée dans l’histoire allemande.
Au nord de Rhöndorf, des vignes sont plantées sur les pentes du Drachenfels. À proximité de la ville se trouve également le mont Himmerich, ancienne carrière de latite.
Rhöndorf est, en raison de la proximité à la ville fédérale de Bonn, le siège du mouvement de jeunesse catholique d’Allemagne. C’était également le siège allemand de l’Office franco-allemand de la jeunesse jusqu’à ce qu’il soit déplacé, à la fin de l’an 2000, à Paris et Berlin. En outre, Rhöndorf était le siège du service de voyages et d’échange international jusqu’à ce qu’il soit dissous en juin 2008.
Selhof
Aegidienberg
Jumelages
La ville de Bad Honnef est jumelée avec1 :- Wittichenau (Allemagne) depuis 1990
- Berck (France) depuis 1976
- Ludvika (Suède) depuis 2000
- Cadenabbia (Italie). Cadenabbia est un hameau de la commune de Griante.
Lien externe
- (de) Site de la commune
Notes et références
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bodnegg
Bodnegg
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Bodnegg | |||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | Allemagne | ||||||||||
Land | Bade-Wurtemberg | ||||||||||
District (Regierungsbezirk) |
District de Tübingen | ||||||||||
Arrondissement (Landkreis) |
Arrondissement de Ravensbourg | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 47° 42′ 36″ Nord 9° 41′ 22″ Est | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Padoue
Padoue
Pour les articles homonymes, voir Padoue (homonymie).
Padoue | |||||||||||
Héraldique |
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Vue sur le canal du Prato della Valle |
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Noms | |||||||||||
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Nom italien | Padova | ||||||||||
Administration | |||||||||||
Pays | Italie | ||||||||||
Région | Vénétie | ||||||||||
Province | Padoue | ||||||||||
Maire | Massimo Bitonci 2014- |
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Code postal | 35100 | ||||||||||
Code ISTAT | 028060 | ||||||||||
Code cadastral | G224 | ||||||||||
Préfixe tel. | 049 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Padouan | ||||||||||
Population | 210 593 hab. (30-11-20141) | ||||||||||
Densité | 2 289 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 45° 25′ 00″ Nord 11° 52′ 00″ Est | ||||||||||
Altitude | Min. 12 m – Max. 12 m | ||||||||||
Superficie | 9 200 ha = 92 km2 | ||||||||||
Divers | |||||||||||
Saint patron | Saint Antoine de Padoue | ||||||||||
Fête patronale | 13 juin | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Liens | |||||||||||
Site web | http://www.comune.padova.it | ||||||||||
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Saint Antoine de Padoue (1195-1231), originaire de Lisbonne, doit son nom à cette ville.
Sommaire
Blason et étendard
La commune de Padoue a son propre blason et étendard, reconnu par décret daté du 22 août 19412.Héraldique
Le 22 août 1941, Padoue se dote d’un blason décrit ainsi « una croce rossa su campo d’argento a forma di scudo, sormontato da corona », soit une croix rouge sur un champ d’argent. L’écu est défini ovale, mis dans un cartouche avec des grappes, et surmonté d’une couronne. Il est dit toutefois que les représentations modernes utilisent un écu classique, surmontée d’une couronne « de haut rang ». Son blasonnement plus orthodoxe serait : d’argent à la croix de gueules; l’écu timbré d’une couronne ducale.Géographie
Padoue est la capitale de la province du même nom, à une altitude de 12 mètres. Les grandes villes les plus proches sont : Venise 40 km, Vicence 29 km, Vérone 80 km, Ferrare 70 km et Bologne 100 km.La ville est pittoresque, avec un réseau dense de rues à arcades s’ouvrant sur de grandes places et de nombreux ponts traversant les diverses branches du Bacchiglione qui entoure les anciens murs comme un fossé.
Histoire
Antiquité
À l’époque d’Auguste, Padoue devint partie de la 10e région romaine d’Italie (Regio decima Venetia et Histria). Padoue prétend être la plus ancienne cité italienne, les habitants affirmant descendre du Troyen Anténor3.Les Padouans défendirent la République romaine à la bataille de Cannes et la ville devint l’allié fidèle de Rome4. Padoue devint si importante qu’on prétendait qu’elle pouvait lever deux cent mille hommes. En 89 av. J.-C., Gnaeus Pompeius Strabo octroya à la communauté de Patavium, le droit d’élire ses propres magistrats, d’intégrer les légions romaines, d’occuper des fonctions donnant des droits et plus tard d’obtenir de plein droit la citoyenneté romaine4. En 49 av. J.-C., Jules César donna à Padoue la pleine citoyenneté romaine octroyant à ses habitants les mêmes droits qu’aux habitants de Rome4. Padoue est la ville natale de Tite-Live5, Valerius Flaccus, Asconius Pedianus et Thrasea Paetus.
Padoue, comme le reste de l’Italie, eut à souffrir des Huns qui attaquèrent la ville en 452. La ville passa ensuite au pouvoir des rois goths Odoacre et Théodoric le Grand, avant de se soumettre à l’Empire byzantin en 540. La ville fut conquise par les Goths sous Totila mais reprise par les troupes byzantines de Narsès en 568 [réf. nécessaire].
Moyen Âge
Padoue fut ensuite soumise aux Lombards. Cette période est marquée par une révolte de la ville contre le roi Agilulf en 601 qui fut sévèrement réprimée dans le sang. La cité ne s’était pas encore remise lorsque Charlemagne devint roi des Lombards.Pendant la domination franque la ville releva du duché ou marquisat de Frioul, jusqu’en 828. Cette année-là à la diète d’Aix-la-Chapelle le marquisat fut scindé en quatre comtés dont l’un prit le nom de la ville.
La ville ne tarda pas à tomber sous le seul contrôle de ses évêques-comtes de Pietro Ier en 897 à Sinibaldo (1106-1124). Pendant la Querelle des Investitures sa politique pencha pour l’Empire, ses évêques étant pour la plupart d’origine germanique.
Cependant d’autres mouvements encore imperceptibles commencèrent à se faire sentir. Au début du XIe siècle les citoyens établirent une constitution, composée d’un conseil général — assemblée législative — et d’une credenza — assemblée exécutive. Et pendant le siècle suivant la ville fut en conflit avec Venise et Vicence pour des droits d’eaux sur le Bacchiglione et la rivière Brenta.
Mais alors que la ville croissait en puissance et en indépendance, de grandes familles, les Camposampiero, D’Este et Da Romano, commencèrent à émerger et à se partager les quartiers de la ville. Afin de protéger leurs libertés, les citoyens élurent un podestà. Leur premier choix se porta sur un membre de la maison d’Este (vers 1175).
Les premiers succès de la Ligue lombarde semblèrent renforcer la ville mais des rivalités internes l’affaiblirent et en 1236 Frédéric II de Hohenstauffen n’eut aucun mal à établir Ezzelino III da Romano comme son vicaire à Padoue. À sa mort en 1259 la ville connut une courte période de prospérité, l’université s’accrut, la construction de la basilique commença et la ville contrôlait celle de Vicenza.
Le 29 septembre 1222 l’université fut fondée à la suite d’un mouvement de masse d’étudiants et professeurs en provenance de l’université de Bologne. Jusqu’en 1399 les disciplines qui y étaient enseignées étaient droit civil, droit canonique et théologie (Universitas Iuristarum), à partir de cette date va naître l’Université des artistes (Universitas Artistarum). Les nouvelles disciplines comprennent astronomie, dialectique, philosophie, grammaire, médecine et rhétorique. André Vésale, Albertino Mussato, Le Tasse, Pic de la Mirandole, Nicolas Copernic et Galilée fréquentèrent cet établissement. Galilée y enseigna de 1592 à 1610.
La ville ne tarda cependant pas à tomber sous la domination de Cangrande della Scala, seigneur de Vérone en 1311.
Pour avoir libéré la ville des Della Scala, Jacopo de Carrara fut élu seigneur de Padoue en 1318. De cette date à 1408, à part les deux années (1388-1390) lorsque Giangaleazzo Visconti dirigea la ville, neuf membres de la famille de Carrara se succédèrent comme seigneurs de Padoue. Mais ces seigneurs étaient continuellement en guerre et disparurent devant les puissances montantes qu’étaient Venise et les Visconti
Renaissance
À partir de 1405 la ville fut sous la domination vénitienne. Durant une brève période, pendant la guerre de la Ligue de Cambrai en 1509, la ville changea de mains. Le 10 décembre 1508, les représentants de la papauté, de la France, du Saint-Empire romain germanique et de Ferdinand II d’Aragon conclurent une alliance (la Ligue de Cambrai) contre la République. L’accord prévoyait le démembrement complet du territoire de Venise en Italie et son partage entre les signataires : l’empereur Maximilien Ier de Habsbourg devait recevoir Padoue, en plus de Vérone et d’autres territoires. En 1509, Padoue passa pendant quelques semaines sous le contrôle des partisans de l’Empire. Les troupes vénitiennes récupérèrent rapidement la ville qui fut défendue avec succès durant le siège de Padoue par les troupes impériales (1509).Venise y avait deux représentants, l’un civil (le podestat), l’autre militaire (le capitaine), chacun élu pour seize mois. La ville conservait néanmoins ses lois datant de 1276 et 1362. Elle avait deux chambellans responsables du trésor et déléguait tous les cinq ans un représentant noble à Venise pour y représenter ses intérêts.
Entre 1507 et 1544, Venise construisit à Padoue de nouveaux murs, agrémentés d’une série de portes monumentales.
Époque contemporaine
En 1797, la République de Venise est rayée de la carte par le traité de Campo-Formio, Padoue est cédée à l’Empire autrichien. Bonaparte conclut la paix avec l’Autriche qui donnait la Belgique et les Iles Ioniennes à la France et assurait sa mainmise sur l’Italie et sur la rive gauche du Rhin. Après la chute de Napoléon, suite aux décisions du Congrès de Vienne en 1815, la ville fait partie du Royaume lombardo-vénitien, gouvernement de Vénitie, chef-lieu de la province de même nom.
Timbre du Royaume lombardo-vénitien de 1864, 3 soldi oblitéré à PADOVA
Mais les Autrichiens sont impopulaires auprès des milieux progressistes dans le nord de l’Italie. À Padoue, l’année des révolutions voit une révolte étudiante qui se déroule le 8 février 1848 au cours de laquelle les étudiants et les Padouans ordinaires combattent côte à côte.
En 1866, la bataille de Sadowa donne à l’Italie la possibilité de repousser les Autrichiens de l’ancienne république de Venise, le reste de la Vénétie est annexé au récent Royaume unifié de l’Italie.
Padoue se trouve alors au centre de la région la plus pauvre du Nord de l’Italie, Malgré cela, la ville prospère au cours des décennies suivantes à la fois économiquement et socialement, en développant son industrie, un important marché agricole et en ayant le très important centre culturel et technologique de l’Université. La ville a accueilli également un grand commandement militaire et de nombreux régiments.
Le XXe siècle
Lorsque l’Italie entra dans la Grande Guerre, le 24 mai 1915, Padoue est choisie comme centre de commandement principal de l’armée italienne. Le roi Victor-Emmanuel III, et le commandant en chef Cadorna vivent à Padoue pour la période de guerre. Après la défaite de l’Italie à la bataille de Caporetto, à l’automne 1917, la ligne de front est située sur la rivière Piave, juste à 50–60 km de Padoue; la ville est désormais à portée de l’artillerie autrichienne. Toutefois, le commandement militaire italien ne se retire pas. La ville est bombardée à plusieurs reprises (environ 100 morts parmi les civils).Un an plus tard, le danger sur Padoue est écarté. À la fin octobre 1918, l’armée italienne remporte la bataille décisive de Vittorio Veneto (exactement un an après Caporetto), et les forces autrichiennes sont effondrées. L’armistice est signé à Padoue, à la Villa Giusti, le 3 novembre 1918, avec l’Autriche-Hongrie.
Pendant la guerre, l’industrie progresse fortement, ce qui a donné une base pour le développement de l’après-guerre. Dans les années qui suivirent la Grande Guerre, Padoue se développe en dehors de la ville historique, avec l’agrandissement et la croissance de la population, même si le travail et les conflits sociaux sévissent à l’époque.
Comme dans beaucoup d’autres domaines en Italie et à l’étranger, Padoue connaît de grands bouleversements sociaux dans les années immédiatement après la Grande Guerre. La ville est marquée par des grèves et des affrontements, des usines sont soumises à l’occupation, et les anciens combattants ont du mal à réintégrer la vie civile. De nombreuses délégations appuient une nouvelle politique : le fascisme. Comme dans d’autres parties de l’Italie, le parti fasciste à Padoue en vient bientôt à être considéré comme le défenseur de la propriété et l’ordre contre la révolution.
La ville est également le lieu d’un des plus grands rassemblements de masse fasciste, avec quelque 300 000 personnes qui assistent à un discours de Mussolini.
De nouveaux bâtiments, à l’architecture fasciste typique, se construisent dans la ville. Des exemples peuvent en être trouvés aujourd’hui dans les bâtiments environnants Piazza Spalato (aujourd’hui Place Insurrezione), de la gare, la nouvelle partie de l’hôtel de ville, et une partie du Palais Bo, siège de l’Université.
Après la défaite de l’Italie dans la Seconde Guerre mondiale le 8 septembre 1943, Padoue devient une partie de la République sociale italienne, à savoir l’État fantoche de l’occupant nazi. La ville a accueilli le ministère de l’Instruction publique du nouvel État, ainsi que les commandes militaires et des milices et un aéroport militaire. La Résistance, les partisans italiens, sont très actif à la fois contre le fascisme et les nazis. L’un des principaux dirigeants a été le vice-chancelier de l’Université Concetto Marchesi.
Padoue est bombardée à plusieurs reprises par les avions alliés. Les zones les plus touchées sont la gare et le quartier nord d’Arcella. Lors d’un de ces raids, la très belle église Eremitani, avec des fresques d’Andrea Mantegna, est détruite (considérée par certains historiens de l’art comme la plus grande perte culturelle).
La ville est finalement libérée par les partisans et les troupes néo-zélandaises, le 28 avril 1945. Un petit cimetière militaire du Commonwealth se trouve dans la partie ouest de la ville, pour rappeler le sacrifice de ces soldats.
Après la guerre, la ville s’est développée rapidement, ce qui reflète le passage de la Vénétie du statut de région la plus pauvre dans le nord de l’Italie à l’une des régions les plus riches et les plus actives de l’Italie moderne.
Économie
La zone industrielle de Padoue est créée en 1946 dans l’aire orientale de la ville, et depuis est continuellement en expansion. Il s’agit d’une des plus grandes zones industrielles d’Europe, avec une superficie de 10 500 000 m2. Il s’y trouve plus de 1 300 entreprises, avec une considérable diversification productive et industrielle, plus de 50 000 personnes provenant de toute la Vénétie y travaillent. On y trouve le plus grand Interporto multimodale d’Italie et l’un des plus importants d’Europe. Presque toutes les marchandises provenant d’Europe ou à envoyer à des destinataires européens transitent, en effet, par Padoue. L’interoporto de Padoue dispose, au-delà de ses infrastructures, d’une ligne ferroviaire dédiée (Padoue Interporto – Padoue).Culture
Références culturelles
Padoue est le lieu où se déroule la majeure partie de l’action de La Mégère apprivoisée de Shakespeare.Académie des Ricovrati
Article détaillé : Académie des Ricovrati.
L’Académie des Ricovrati (en italien Accademia dei Ricovrati) fut fondée à Padoue en 1599 à l’initiative d’un noble vénitien, l’abbé Federico Cornaro, en présence de vingt-cinq autres personnes distinguées, parmi lesquelles Galilée. Elle fut la première à admettre des femmes en son sein dont, en 1679, la première femme en Europe à obtenir un diplôme universitaire, Elena Cornaro Piscopia.Monuments et patrimoine
- Le Palazzo della Ragione (Palais de la Raison) commencé en 1172 et achevé en 1219. Il fut remanié à la suite d’un incendie en 1420.
- Le Palazzo Bo, siège historique de l’Université de Padoue.
- Sur la Piazza dei Signori la très belle loggia nommée la Gran Guardia commencée en 1493 et achevée en 1526, et à côté du Palazzo del Capitani, résidence des gouverneurs vénitiens, avec son portail œuvre de Falconetto di Verona, 1532.
- Sur la place devant la basilique Saint-Antoine une statue équestre dédiée au Gattamelata, condottiere des armées vénitiennes de 1437 à 1439 Erasmo da Narni, général vénitien (1438-1441), réalisée par Donatello.
- Prato della Valle (Pré de la Vallée), la plus grande place padouane et une des plus grandes d’Europe (XVIIIe siècle).
- Mur de Via Anelli
- Le centre-ville est entouré par les murs de la ville longs de 11 km, construits au début du XVIe siècle, par des architectes dont Michele Sanmicheli. Il n’existe que quelques ruines, avec deux portes, de la plus petite et les murs intérieurs du XIIIe siècle.
- Le Castello. Sa tour principale a été transformée entre 1767 et 1777 en observatoire astronomique connu sous le nom Specola. Toutefois, les autres bâtiments ont été utilisés comme prison au cours des XIXe et XXe siècles. Ils sont maintenant en cours de restauration.
- Les ponts romains : le Ponte San Lorenzo, ainsi que l’ancien Ponte Molino, Ponte Altinate, Ponte Corbo et Ponte S. Matteo
Lieux de culte
- La basilique Saint-Antoine dédiée à saint Antoine de Padoue, nommée plus simplement Il Santo (le saint). Ses reliques sont conservées dans une chapelle richement ornée de marbre sculpté, œuvre de différents artistes dont Sansovino et Falconetto. La basilique fut commencée en 1230 et sa construction se poursuivit sur plusieurs siècles.
- basilique Sainte-Justine : Située au centre de Padoue, dont la forme actuelle date du XVIIe siècle.
- Les Eremitani est une église augustine du XIIIe siècle qui contient les tombes de Jacopo (1324) et Urbertino (1345) da Carrara (de Carrare), seigneurs de Padoue et qui possède des fresques de Mantegna dans ses chapelles Saint-Jacques et Saint-Christophe.
- La chapelle des Scrovegni ou église de l’Arena dont les murs intérieurs sont entièrement couverts de peintures de Giotto.
- L’oratoire Saint-Georges de Padoue, décoré de fresques de Altichiero da Zevio (XIVe siècle)
-
Les Eremitani
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L’université
L’université abrite également le plus ancien jardin botanique (1545) dans le monde, l’Orto Botanico di Padova. Il a été fondé comme un jardin d’herbes curatives au profit du corps professoral de l’Université de la médecine. Il contient encore une importante collection de plantes rares.
La place de Padoue dans l’histoire de l’art est presque aussi important que sa place dans l’histoire intellectuelle. La présence de l’université a attiré de nombreux artistes de renom, tels que Giotto, Fra Filippo Lippi et Donatello. Il existait également l’école de Francesco Squarcione, d’où sortaient le grand Andrea Mantegna.
Padoue est aussi le lieu de naissance du célèbre architecte Andrea Palladio, dont les villas (maisons de campagne) du XVIe siècle, dans la région de Padoue, Venise, Vicence et Trévise sont parmi les plus belles de l’Italie. Elles ont souvent été copiées au cours des XVIIIe et XIXe siècles.
Elle est également la ville natale de Giovanni Battista Belzoni, aventurier, ingénieur et égyptologue.
Le sculpteur Antonio Canova a produit sa première œuvre à Padoue, dont l’une est parmi les statues du Prato della Valle (actuellement une copie est exposée en plein air, tandis que l’original est dans le Museo Civico).
Jardin botanique
Article détaillé : Jardin botanique de Padoue.
Le jardin botanique est le plus ancien d’Europe (1545). Il héberge
plus de 6 000 espèces de plantes rares ou menacées, médicinales ou
tropicales. Parmi les perles de ce site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, on trouve aussi des arbres vénérables : un platane oriental du XVIIe siècle, un ginkgo et un magnolia du XVIIIe siècle, un cèdre de l’Himalaya importé au début du XIXe siècle
et surtout un palmier planté en 1585, dit « palmier de Goethe ». Il ne
faut pas manquer la serre aux orchidées et celle consacrée aux plantes
carnivores.Évêché
Transports
Routier
Il existe 3 autoroutes (Autostrade en italien) qui desservent Padoue : L’A4 qui va de Turin à Trieste. L’A13 de Bologne-Padoue. Une autoroute périphérique de plus de 20 sorties entoure la ville, reliant les districts et les petites villes de la région environnante.Ferroviaire
Padoue a deux gares ouvertes au service des passagers. « Padova Centrale » est l’une des plus grandes gares en Italie. La station est utilisée par plus de 20 millions de passagers par an. Les autres gares sont Padova Ponte di Brenta (qui sera bientôt fermée), Padova San Lazzaro (prévu), Padova Campo Marte, utilisée comme une station de fret, qui deviendra bientôt l’une des stations du « Servizio Ferroviario Metropolitano Regionale ».De Padoue, les trains à grande vitesse relient Milan, Rome, Bologne, Florence et Venise; on peut rejoindre Milan en 1h et 51 min, à Rome en 3 heures et 20 min et Venise en 20 min.
Aérien
Padoue est relativement proche des aéroports de Venise, Vérone, Trévise et Bologne. L’aéroport de Padoue, le « Gino Allegri » ou Aeroporto civile di Padova « Gino Allegri », ou Aeroporto di Padova, n’est plus desservi par des vols réguliers. Padoue est, cependant, le siège d’un des quatre centres de contrôle régional italien.Venise, à environ 50 km, est le port le plus proche.
En commun
Les transports publics urbains comprennent les autobus publics avec un tramway Translohr (reliant Albignasego, dans le sud de Padoue, avec la Fornace, dans le nord de la ville, grâce à la nouvelle ligne construite en 2009) et les taxis privés.Le centre-ville est partiellement fermé à la circulation, sauf pour les résidents et les véhicules autorisés. Il existe des parkings qui entourent le quartier.
Padoue possède environ 40 lignes de bus, qui sont desservies par des autobus neufs, (achetés en 2004 et 2010), avec une télévision qui affiche la ligne de l’itinéraire, l’arrêt suivant, les monuments les plus importants et la ligne de connexion et le délai d’attente prévus pour chaque en ligne. Chaque tram / bus est équipé de caméras de sécurité et contrôlé par GPS.
Administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1947 | Giuseppe Costa | Parti communiste | |
1947 | 1970 | Cesare Crescente | Démocratie chrétienne | |
1970 | 1975 | Ettore Bentsik | Démocratie chrétienne | |
1975 | 1977 | Ettore Bentsik | Démocratie chrétienne | |
1977 | 1980 | Luigi Merlin | Démocratie chrétienne | |
1980 | 1981 | Ettore Bentsik | Démocratie chrétienne | |
1982 | 1987 | Settimo Gottardo | Démocratie chrétienne | |
1987 | 1993 | Paolo Giaretta | Démocratie chrétienne | |
1993 | 1999 | Flavio Zanonato | L’Olivier | |
1999 | 2004 | Giustina Destro | Maison des libertés | |
2004 | 2009 | Flavio Zanonato | L’Olivier | |
2009 | 2013 | Flavio Zanonato | Parti démocrate | |
2013 | 2014 | Ivo Rossi | Parti démocrate | |
2014 | Massimo Bitonci | Ligue du Nord | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Hameaux
Altichiero, Arcella, Bassanello, Brusegana, Chiesanuova, Forcellini, Guizza, Mandria, Montà, Mortise, Paltana, Ponte di Brenta, Ponterotto, Pontevigodarzere, Sacra Famiglia, Salboro, Stanga, Terranegra, Volta Brusegana.Communes limitrophes
Abano Terme, Albignasego, Cadoneghe, Legnaro, Limena, Noventa Padovana, Ponte San Nicolò, Rubano, Saonara, Selvazzano Dentro, Vigodarzere, Vigonovo (Venise), Vigonza, Villafranca Padovana.Personnalités
Voir la catégorie : Personnalité liée à Padoue.
Personnalités nées à Padoue
Antiquité
- Tite-Live (-59,17), historien, auteur de L’Histoire romaine (Ab Urbe condita).
Moyen Âge
- Francesco Zabarella (1360-1417), religieux et juriste.
Renaissance – XVIIIe siècle
- Ruzzante (1496-1542), écrivain et dramaturge.
- Andrea Palladio (1508-1580), Architecte.
- Giovanni Antonio Magini (1555-1617), astronome, astrologue, cartographe, mathématicien et universitaire.
- Tiziano Aspetti (1557-1606), sculpteur
- Bartolomeo Cristofori (1655-1731), facteur d’instruments.
- Giovanni Battista Belzoni (1778-1823), explorateur italien.
XIXe siècle
- Ippolito Nievo (1831-1861), écrivain.
- Arrigo Boito (1842-1918), compositeur, romancier et poète connu surtout pour ses livrets d’opéra.
- Johann von Pallavicini (1848-1941)
- Tullio Levi-Civita (1873-1941), mathématicien.
XXe siècle
- Paolo De Poli (1905-1996) artiste, peintre, designer
- Sabino Acquaviva (1929) sociologue
- Toni Negri (1933), Philosophe et homme politique.
- Claudio Scimone (1934), Chef d’orchestre.
- Umberto Menin (1949), peintre contemporain italien.
- Novella Calligaris; (1954), nageuse médaillée olympique.
- Riccardo Patrese (1954), pilote automobile de Formule 1, ayant disputé 256 Grands Prix de 1977 à 1993.
- Massimo Carlotto (1956), écrivain.
- Carlo Mazzacurati (1956-2014), réalisateur et acteur.
- Maurizio Cattelan (1960) Artiste.
- Francesco Toldo (1971), footballeur.
- Giorgio Pantano (1979), pilote automobile.
- Mirco Bergamasco (1983), rugbyman
- Andrea Marcato (1983), joueur de rugby à XV, évoluant au poste de demi d’ouverture.
Personnalités mortes à Padoue
Voir la catégorie Décès à PadoueSports
Jumelages
La ville de Padoue est jumelée avec : Le città gemelle di Padova- Nancy (France) depuis 1964
- Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) depuis 1967
- Boston (États-Unis) depuis 1983
- Handan (Chine) depuis 1988
- Iaşi (Roumanie) depuis 1995
- Beira (Mozambique) depuis 1995
- Coimbra (Portugal) depuis 1998
- Cagliari (Italie) depuis 2002
- Zadar (Croatie) depuis 2003
Galerie de photos
-
Palazzo del Capitanio6
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Voir aussi
- Caffè Pedrocchi
- Liste des évêques de Padoue
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d’Italie classées par leur nombre d’habitants
Liens externes
Notes et références
- ↑ (it) Popolazione residente e bilancio demografico [archive] sur le site de l’ISTAT.
- ↑ blason et étendard de Padoue [archive]
- ↑ Guido Beltrame, Padova Cristiana, Edizioni Messaggero, Padova, 1997, p. 12-15 ; Lorenzo Braccesi, La leggenda di Antenore. Da Troia a Padova, Padoue, Signum, 1984, 163 p., 10 pl. Tite-Live, natif de Patavium, n’indique pas explicitement que la ville fut fondée par Anténor.
- ↑ a, b et c Guido Beltrame, Padova Cristiana Edizioni Messaggero Padova, 1997, p. 17
- ↑ Guido Beltrame, Padova Cristiana Edizioni Messaggero Padova, 1997, p. 14
- ↑ L’horloge astronomique [archive]
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