En ajoutant aux localisations fournies par les adresses
IP que j’ai conservées celles auxquelles renvoient les adresses de
messageries et autres références contenues dans les messages
électroniques par lesquels mon pirate m’a envoyé divers troyens au cours
de l’année 2015, j’obtiens :
- en Italie : Schio et Padoue en Vénétie, et Turin dans le Piémont, trois villes de l’Italie du Nord se situant approximativement à hauteur de Grenoble, ou de Lyon pour la première, à proximité de l’Autriche et de la Slovénie pour les deux premières, de la Suisse et de la France pour la troisième;
- en Allemagne : Hürth et Bad Honnef dans le district de Cologne, à proximité de la Belgique et à hauteur de Liège, Bruxelles ou Lille, et Triberg et Bodnegg dans le Bade-Wurtemberg, dont la capitale est Stuttgart, à proximité de l’Autriche, de la Suisse et de la France, particulièrement Zurich, Mulhouse, Colmar et Strasbourg, ainsi que du Liechtenstein.
Sauf celles du district de Cologne, proches de la Belgique et des Pays-Bas, toutes ces villes entourent la Suisse et le Liechstenstein.
On remarquera par ailleurs que l’entreprise postale UPS, citée dans le message du 12 novembre 2008, a son principal site de transit européen à Cologne, ce qui rattache bien cette attaque de 2008 à celles de 2015.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cologne
Cologne (Köln en allemand, Kölle en kölsch) est une ville de l’ouest de l’Allemagne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Avec environ un million d’habitants début 2014, Cologne est la plus grande ville du Land, devant Düsseldorf et Dortmund, et la quatrième ville d’Allemagne par sa population, derrière Berlin, Hambourg et Munich. Traversée par le Rhin, son agglomération de plus de deux millions d’habitants constitue le sud de l’aire métropolitaine Rhin-Ruhr, au cœur de la mégalopole européenne. La ville est notamment célèbre pour sa cathédrale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, ainsi que pour l’eau de Cologne.
Fondée par les Romains, qui en firent la capitale de la province de Germanie inférieure, Cologne est la plus ancienne des grandes villes allemandes, ce dont témoigne un important patrimoine antique. Sa situation géographique favorable dans la vallée du Rhin en fait depuis le Moyen Âge un carrefour important en Europe. De tradition catholique, Cologne devient dès le XIVe siècle un important centre culturel grâce à son université – aujourd’hui parmi les plus anciennes au monde. Archevêché, membre de la Ligue hanséatique, elle acquiert le statut de Ville libre d’Empire en 1475. Annexée par la France de 1801 à 1815, puis sous domination prussienne, Cologne est occupée après la Première Guerre mondiale et est victime de 262 bombardements alliés entre 1940 et 1945. Après avoir perdu 95% de sa population, la ville est reconstruite et de nombreux bâtiments sont restaurés à l’identique.
À l’image de l’Allemagne de l’Ouest, la ville connaît un « miracle économique » (Wirtschaftswunder) et voit sa population s’accroître. Cologne accueille aujourd’hui de nombreux sièges sociaux d’entreprises, ainsi que des évènements d’ampleur internationale dans la Koelnmesse, comme les salons Gamescom et Photokina. Ville touristique, elle dispose d’un important patrimoine religieux (l’église Saint-Martin, les douze basiliques romanes) et de musées (le musée Ludwig, le Musée romain-germanique). Le pont Hohenzollern est en outre le pont ferroviaire le plus fréquenté d’Allemagne. Enfin, l’urbanisme de Cologne est en pleine mutation et comporte deux nouveaux quartiers issus d’une opération de rénovation urbaine et destinés à accueillir des entreprises dans les nouvelles technologies : MediaPark et Rheinauhafen – ce dernier étant en cours d’aménagement.
La ville doit son nom de Cologne à l’impératrice romaine Agrippine, épouse de l’empereur Claude, qui éleva son lieu de naissance au rang de colonie en l’an 50, sous le nom de Colonia Claudia Ara Agrippinensium. Les Romains y tenaient une garnison et des axes routiers (dont voies romaines) convergeaient vers un pont de bateaux sur lequel transitait un important commerce avec toutes les régions de la Germanie.
En raison de son importance stratégique sur le limes du Rhin et de la présence de l’armée — grande consommatrice de produits et de techniques — et de la clientèle germanique, l’endroit attira de nombreux marchands et devint un foyer d’artisanat et de commerce.
Centre militaire, la ville fut la résidence de l’empereur gaulois Postume de 260 à 268, et le lieu de l’usurpation éphémère de Silvanus en 355.
Les Romains introduisirent le christianisme à Cologne, qui devint siège épiscopal à partir du IVe siècle.
La ville garde quelques vestiges de son passé romain :
Devenue siège épiscopal après sa conquête par les Francs, la ville reçoit les reliques des trois rois mages en 1164. Pour les accueillir, est fabriquée une châsse dorée et est construite la cathédrale
qui couronne actuellement la ville ; elle fut commencée en 1248 et
consacrée en septembre 1322. La dernière pierre est apportée à la tour
sud, en présence de l’empereur Guillaume Ier, le 15 octobre 1880.
L’université de Cologne fut fondée en 1388 par la ville de Cologne et fut supprimée sous l’occupation française en 1798. Une nouvelle université de Cologne fut fondée en 1919 également par la ville de Cologne et est aujourd’hui une des plus importantes d’Allemagne.
L’archevêché de Cologne fut un des sept princes-électeurs de l’Empereur du Saint-Empire romain germanique depuis la Bulle d’or promulguée en 1356 par Charles IV. Membre de la ligue de la Hanse, elle acquit en 1475 le statut de Ville libre d’Empire.
Au XVIe siècle, le siège de l’archevêché fut disputé entre les partis catholiques et protestants donnant lieu à une guerre de 1583 à 1588, dénommée guerre de Cologne.
En 1794, les armées révolutionnaires françaises entrent dans la ville, qui devient trois ans plus tard chef-lieu de district du département Roer lors de la création de celui-ci au sein de la République cisrhénane. Cette dernière est annexée en 1801 à la république française et le restera jusqu’à la chute du Premier Empire en 1814. Durant ces vingt années, Cologne reçoit donc l’influence réformatrice française.
En 1815, le congrès de Vienne place la ville sous domination prussienne qui devient le chef-lieu de la province de Juliers-Clèves-Berg, avant de devenir en 1822, chef-lieu de district de la province rhénane.
Sous le Reich allemand, les forts « von Biehler » sont érigés en grand nombre en 1873 par Hans Alexis von Biehler, ainsi que la forteresse de ceinture de Cologne.
Après la Première Guerre mondiale, la ville, comme toute le Rhénanie, est occupée par les forces Alliés durant les années 1920, notamment le British Army of the Rhine (« Armée britannique du Rhin »).
Durant la Seconde Guerre mondiale, le 30 mai 1942, les Alliés effectuent leur premier 1 000 Bombers’ Raid sur la ville.
C’est le début d’une offensive de trois ans sur les grandes villes allemandes. Selon le général Arthur Harris, il fallait briser le moral et le potentiel industriel de l’ennemi par des bombardements stratégiques massifs.
Les séries de raids destructeurs sur Cologne laisseront en 1945 la ville dans un état de grande ruine. La cathédrale reste debout, mais sa voute est détruite. Elle sera restaurée en 1950.
Cologne est subdivisée en 9 arrondissements municipaux (Stadtbezirke) et 86 quartiers (Stadtteile) :
Dans le vocabulaire architectural, le terme basilique désigne une église sans transept. La basilique est la forme primitive et fondamentale du temple chrétien. À la différence de la basilique civile romaine, on y pénètre par le pignon (le petit côté).
Au Moyen Âge, les réjouissances carnavalesques, toujours accompagnées de déguisements insolites, revêtaient souvent des formes exacerbées, au grand dam du Conseil et de l’Église de la ville. Interdictions et arrêtés étaient d’un piètre secours ; la fête se déroulait dans un tumulte et une ivresse sans bornes. Outre le carnaval traditionnel qu’organise le Comité des fêtes depuis 1823, il en existe un autre qui s’est développé dans les années 1980 et qui, entre-temps, est devenu traditionnel.
La ville est assez cosmopolite : 17,4 % de sa population n’est pas de nationalité allemande. Environ 120 000 musulmans vivent à Cologne2. En 2007, la construction d’une mosquée de 2000 places dans le quartier d’Ehrenfeld suscite de nombreuses polémiques. Il y a aussi une importante minorité kurde.
Une des spécialités de Cologne est la « Kölsch », une sorte de bière blonde assez légère servie dans des verres étroits de 20 cl, parfois 30 cl. Le mot Kölsch désigne aussi le dialecte de la ville.
Une autre spécialité est l’eau de Cologne (Kölnisch Wasser).
Le 3 mars 2009, le bâtiment des archives municipales (construit en 1971) s’est effondré, entraînant la mort de deux personnes et la disparition de documents, comme des manuscrits du Xe siècle, des exemplaires originaux de partitions de Jacques Offenbach et Richard Wagner, ainsi que des originaux de l’écrivain Heinrich Böll.
Cologne est très bien desservie par les transports publics avec un réseau dense de métro léger.
Cologne possède plusieurs gares:
Pour le transport aérien, Cologne possède un aéroport : l’Aéroport Konrad Adenauer. Le transport, avec la compagnie aérienne Lufthansa, ainsi que l’entreprise postale UPS y a son principal site de transit européen.
La ville de Cologne possède un boulevard périphérique. Celui-ci a été posé au cours de la fin du XIXe siècle et au début du XXe il est aujourd’hui encore complété et élargi. Son développement est issu des travaux d’architectes et de designers urbains tels que Karl Henrici, Josef Stübben et Fritz Schumacher.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bade-Wurtemberg
Le Bade-Wurtemberg (en allemand Baden-Württemberg (ˈbaːdən ˈvʏʁtəmˌbɛʁk)) est l’un des länder (États) composant l’Allemagne. Il est parfois aussi appelé Pays de Bade en français (uniquement dans sa partie occidentale, correspondant à l’ancien Grand-duché de Bade).
Le Bade-Wurtemberg est par son importance démographique et économique le troisième land d’Allemagne.
Sa capitale est Stuttgart, ville la plus peuplée et économiquement la plus importante.
Les lieux touristiques les plus connus sont la Forêt-Noire (Schwarzwald), le lac de Constance (Bodensee), le Jura souabe (Schwäbische Alb), le cloître de Maulbronn et les villes de Heidelberg, Stuttgart, Karlsruhe, Fribourg-en-Brisgau, Baden-Baden, Tübingen, Ulm et Constance.
Le Bade-Wurtemberg est limitrophe de la France et de la Suisse. En Allemagne même, il est limitrophe des länder de Rhénanie-Palatinat, de Hesse et de Bavière.
Outre la métropole que constitue Stuttgart, les régions d’« Ulm/Neu-Ulm (Bavière) », de « Mannheim/Heidelberg/Ludwigshafen (Rhénanie-Palatinat) » et la région transfrontalière de Bâle ont également une influence économique considérable.
Le Bade-Wurtemberg compte parmi les régions économiquement les plus
compétitives en Europe. C’est un centre d’industrie automobile (Daimler, Porsche, Robert Bosch GmbH, Audi, Mercedes-Benz) avec des sites à Stuttgart, Sindelfingen, Neckarsulm, Mannheim, Rastatt, Gaggenau et Ulm. De nombreuses entreprises de l’industrie de constructions mécaniques y sont implantées (Festo, Voith, Liebherr, Trumpf, Heidelberger Druckmaschinen). La mécanique de précision, en particulier l’horlogerie, y existe de longue date (Junghans) ; plus récemment, des entreprises de production d’électronique grand public se sont implantées (SABA, Dual). Le Bade-Wurtemberg a longtemps été un haut lieu de l’industrie textile, qui y conserve aujourd’hui encore une certaine importance (Hugo Boss, Trigema, Steiff). À Karlsruhe se trouve la plus importante raffinerie d’Allemagne. Le siège social de l’entreprise SAP AG, premier fournisseur européen de logiciels est situé à Walldorf.
Le taux de chômage de 4,2 % (avril 2011) est l’un des plus faibles d’Allemagne. Seule la Bavière a un chômage plus bas avec 3,9 %1. Les exportations du land représentent environ 10 000 € par habitant. Dans l’UE, le Bade-Wurtemberg fait partie des régions les plus riches : en 2010 le PIB de Bade-Wurtemberg est de 361,8 Mio € (14,5% du PIB allemand), soit environ 33 651 € par habitant2 (Allemagne : 27 300 € ; UE : 2 360 €)3.
Le Bade-Wurtemberg compte deux centrales nucléaires en activité, la centrale nucléaire de Philippsburg et la centrale nucléaire de Neckarwestheim. La centrale nucléaire de Obrigheim a été mise hors-service en 2005.
La Forêt Noire et la région du lac de Constance sont des destinations touristiques importantes.
L’Europa Park, situé à Rust dans le Bade-Wurtemberg est également très prisé des touristes venant de toute l’Europe, le parc d’attractions est le 2e en Europe en termes de fréquentation, c’est le plus grand du continent de par sa superficie.
Le Bade-Wurtemberg est divisé en 4 districts (Regierungsbezirke) appelés également circonscriptions ou régions administratives, eux-mêmes subdivisés en 12 régions (Regionen), qui regroupent 35 arrondissements (Landkreise) et 9 municipalités non intégrées à un arrondissement, constituant donc un arrondissement à elles-seules, appelées villes-arrondissements (kreisfreie Städte).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stuttgart
Stuttgart (prononcé en allemand : [ˈʃtʊtɡaʁt] Écouter, anciennement Stutgard en français2) est la capitale du Land de Bade-Wurtemberg, au sud de l’Allemagne. Sixième plus grande ville d’Allemagne, Stuttgart a une population de 613 392 habitants (recensement de décembre 20111) tandis que l’aire urbaine autour de la ville en compte 5,3 millions (2008)3.
La ville se trouve au centre d’une région très peuplée et est entourée d’une couronne de petites villes. Cette zone urbaine intérieure appelée « région de Stuttgart » a une population de 2,7 millions d’habitants4, faisant du « Grand Stuttgart » la quatrième plus grande ville-région en Allemagne après la Ruhr, Francfort-sur-le-Main et Berlin.
Stuttgart se trouve sur une série de collines, de vallées et de parcs — fait inhabituel pour les villes allemandes5 et souvent cause de surprise pour les visiteurs qui associent principalement la ville avec sa réputation industrielle de « berceau de l’automobile ».
Stuttgart a le statut de Stadtkreis, ce qui fait d’elle une aire urbaine auto-administrée. La ville est également le siège du parlement régional et du conseil local.
La devise de la ville est « Stuttgart est plus » – pour les touristes et les affaires, Stuttgart se décrit elle-même comme « Standort Zukunft », traduit par la mairie en « Lorsque les affaires rencontrent le futur ». En 2007, le bourgmestre a présenté Stuttgart aux investisseurs étrangers comme « la puissance créatrice de l’Allemagne ». Avec les plans actuels visant à améliorer les liaisons de transport aux infrastructures internationales (dans le cadre du projet Stuttgart 21), la ville a dévoilé un nouveau logo et un slogan en mars 2008, se décrivant comme Das neue Herz Europas (« Le nouveau cœur de l’Europe »)6.
Stuttgart est parfois surnommée la Schwabenmetropole7 (métropole souabe8), une référence au dialecte souabe parlé par les autochtones.
Le blason de Stuttgart montre une jument noire qui se tient sur ses pattes arrière sur un fond jaune. Il a été utilisé pour la première fois dans sa forme actuelle en 1938. Avant cette date, différents modèles et couleurs ont été utilisés, souvent avec deux chevaux. Les armes parlantes du blason reflètent l’origine du nom « Stuttgart ». Le nom dans le vieux haut-allemand était « stuotgarten », avec « stuot » qui signifie la jument.
Le terme du vieux haut-allemand « garten » fait quant à lui référence à
l’importante étendue de la zone où a eu lieu le peuplement initial9. Le centre du logo de la société automobile Porsche présente une version modifiée des armoiries de Stuttgart10.
La ville couvre une superficie de 207 km2. L’altitude varie de 207 m au-dessus du niveau de la mer sur la rivière Neckar à 549 m sur la colline de Bernhartshöhe. En conséquence, il y a plus de 400 escaliers autour de la ville (appelés Stäffele en dialecte local), soit l’équivalent d’environ 20 kilomètres. Beaucoup proviennent de l’époque où des vignes étaient alignées sur toute la vallée. Même aujourd’hui, il y a des vignes à moins de 500 mètres de la gare.
Chaque quartier peut-être divisé en un ou plusieurs sous-quartiers.
Le climat de Stuttgart de type continental. Durant les mois d’été, la position de la ville à proximité des collines du Jura souabe et de la Forêt-Noire apparaît comme un bouclier contre les phénomènes météorologiques violents. Cependant, la ville peut également subir des orages pendant l’été et des périodes de plusieurs jours de neige en hiver. Le centre de la ville, appelé par les habitants locaux le « Kessel » (la cuvette), connaît plus de chaleur en été et moins de neige en hiver que les banlieues. Située au centre du continent européen, Stuttgart peut connaître de très grandes différences de températures entre le jour et la nuit et entre l’été et l’hiver.
En moyenne, Stuttgart bénéficie de 1693 heures d’ensoleillement par an,
de 665 mm de précipitations annuelles et d’une température sur l’année
de 9,4 ℃1.
Les hivers durent du mois de décembre à mars. Le mois le plus froid est janvier, avec une température moyenne de 0 ℃. La couverture de neige a tendance à ne pas durer plus de quelques jours, même si elle a duré une paire de semaines en 2004. Les étés sont chauds avec une température moyenne de 20 ℃ durant les plus chauds mois de juillet et d’août. Les étés durent de mai à septembre.
Le climat de Stuttgart est de type continental, cela se traduit donc par des hivers pouvant être rudes et le thermomètre tourne autour de 0 ℃. Les étés sont relativement chauds avec une température légèrement inférieure à 20 ℃.
Le premier habitat connu de Stuttgart date de la fin du Ier siècle avec l’établissement d’un fort romain dans le quartier moderne de Cannstatt, sur les rives de la Neckar. Au début du IIIe siècle, les Romains ont été repoussés par les Alamans derrière le Rhin et le Danube. Même si on ne sait rien à propos de Cannstatt au cours de la période des grandes invasions, on estime que la région est resté habitée comme cela est mentionné dans les archives de l’abbaye de Saint-Gall remontant à 700 ap. J.-C.12
Stuttgart en elle-même fut probablement fondée vers 950 ap. J.-C., peu avant la bataille du Lechfeld par le duc Ludolphe de Souabe, l’un des fils de l’empereur Otton Ier du Saint-Empire. La ville était utilisée pour l’élevage de chevaux de cavalerie dans les prairies fertiles au centre de la ville d’aujourd’hui, bien que de récentes fouilles archéologiques indiquent que cette zone était déjà la terre des agriculteurs mérovingiens13.
Un don au registre de l’abbaye de Hirsau en date d’environ 1160 fait état d’un « Hugo de Stuokarten », confirmant l’existence de la ville de Stuttgart.
Entre cette époque et le XIVe siècle, Stuttgart était la propriété de la margrave de Bade et les villes de Backnang et Besigheim.
Autour de 1300, Stuttgart est devenue la résidence des comtes de Wurtemberg, qui en ont fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart a été élevée au rang de ville en 1321 quand elle est devenue la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelé comté de Wurtemberg, avant que les comtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l’empereur. Stuttgart est alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.
Le nom Wurtemberg provient d’une colline escarpée à Stuttgart, anciennement connue sous le nom de Wirtemberg.
Au XVIIIe siècle, Stuttgart céda temporairement son statut de résidence après que Eberhard-Louis eut fondé Ludwigsbourg, au nord de la Stuttgart. En 1775, Charles II demande à ce que la résidence retourne à Stuttgart, en ordonnant la construction du Nouveau Château.
Le développement de la ville de Stuttgart a été entravé durant le XIXe siècle de par son emplacement. Ce n’est qu’avec l’ouverture de la gare en 1846 que la ville a connu une renaissance économique. La population de l’époque était d’environ 50 000 habitants15.
Au cours de la révolution de Mars, un parlement pangermanique national démocratique (Parlement de Francfort) a été créé à Francfort, afin de surmonter la division de l’Allemagne. Après de longues discussions, le Parlement a décidé d’offrir le titre d’empereur allemand au roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse. Comme le mouvement démocratique est devenu plus faible, les princes allemands ont regagné le contrôle de leurs états indépendants. Finalement, le roi de Prusse a refusé les demandes des révolutionnaires. Les membres du Parlement ont été chassés de Francfort et les membres les plus radicaux (qui voulaient établir une république) ont fui vers Stuttgart. Un peu plus tard, ce parlement fut dissous par les militaires de Wurtemberg16.
En 1871, Stuttgart comptait 91 000 habitants. En ce temps, Gottlieb Daimler inventa l’automobile dans un petit atelier de Cannstatt et la population a alors augmenté rapidement à 176 000 habitants17. Cette même année, Wurtemberg rejoint, en tant que royaume autonome, l’Empire allemand créé par Otto von Bismarck, au cours de l’unification de l’Allemagne.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la monarchie de Wurtemberg s’est effondrée : Guillaume II a refusé la couronne – mais a également refusé d’abdiquer – sous la pression des révolutionnaires qui ont envahi le palais Wilhelm18. L’État libre de Wurtemberg a été créé en tant que partie de la République de Weimar. Stuttgart a alors été proclamée capitale de l’État libre.
En 1920, Stuttgart est devenue le siège du gouvernement national allemand (après la fuite de l’administration de Berlin, voir Putsch de Kapp).
Sous le régime nazi, Stuttgart a commencé l’expulsion de ses habitants juifs en 1939. Près de 60 % de la population juive allemande avait fui au moment des restrictions sur leur liberté de mouvement qui leur ont été imposées le 1er octobre 1941, date à laquelle les juifs vivant dans le Wurtemberg ont été contraints de vivre dans des « appartements juifs ». Le 1er décembre 1941, la première expulsion en train a été organisé vers Riga. Seulement 180 juifs du Wurtemberg retenus dans les camps de concentration ont survécu12.
Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les troupes blindées françaises commandées par De Lattre de Tassigny ont enfoncé les panzers allemands et sont arrivées sous les murs de Stuttgart. La signature de l’Armistice
en 1940 ont livré ces troupes françaises, pourtant victorieuses, aux
Allemands mais De Lattre a pu s’enfuir à vélo pour rallier la France.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le centre de Stuttgart a été presque entièrement détruit par les raids aériens alliés. La plupart des bombardements les plus graves ont eu lieu en 1944, aux commandes des bombardiers anglo-américains. Le plus lourd a eu lieu le 12 septembre 1944, quand la Royal Air Force a bombardé la vieille ville de Stuttgart, avec plus de 184 000 bombes et 75 blockbusters. Plus de 1 000 personnes ont péri dans les incendies. Au total, Stuttgart a été soumis à 53 raids de bombardements, entraînant la destruction de 68 % de tous les bâtiments et la mort de 4 477 personnes.
En 1945, les forces alliées ont occupé l’Allemagne, l’armée française ayant occupé la ville de Stuttgart jusqu’à ce qu’elle tombe dans la zone d’occupation militaire américaine. L’un des premiers concepts du plan Marshall était destiné à soutenir la reconstruction économique et politique de l’Europe et a été présenté lors d’un discours prononcé par le secrétaire d’État américain James F. Byrnes, à l’Opéra de Stuttgart. Son discours a conduit directement à l’unification des zones d’occupation américaine et britannique, donnant naissance à la « Bizone » (plus tard, la « Trizone », avec la zone française). Quand la République fédérale d’Allemagne a été fondée le 23 mai 1949, Stuttgart, à l’instar de Francfort, a été un sérieux concurrent pour devenir la capitale fédérale, mais elle a finalement échoué face à Bonn.
Les ex-États allemands de Bade et Wurtemberg ont fusionné en 1952, conduisant à la création du nouveau Land de Bade-Wurtemberg, maintenant troisième plus grand Land d’Allemagne.
À la fin des années 1970, le district de Stammheim a été la scène de l’une des périodes les plus controversées de l’histoire allemande d’après-guerre, avec le procès des membres de la Fraction armée rouge à la cour de haute sûreté de Stammheim. Après le procès, Ulrike Meinhof, Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspé se sont suicidés à Stammheim. Plusieurs tentatives ont été faites pour libérer les terroristes par la force ou le chantage au cours de l’« automne allemand » de 1977, qui a abouti à l’enlèvement et au meurtre de l’industriel allemand Hanns Martin Schleyer, ainsi qu’au détournement du vol Lufthansa 181.
En 1978, le réseau ferroviaire de la banlieue de Stuttgart est entré en fonctionnement.
La ville a organisé l’exposition horticole internationale en 1993.
Au centre de Stuttgart, on trouve sa place principale, la Schlossplatz.
La Königstraße, la plus importante rue commerçante de Stuttgart qui
longe le nord-ouest de la Schlossplatz, prétend être la plus longue rue
piétonne d’Allemagne20.
Bien que le centre-ville ait été fortement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale20, de nombreux bâtiments historiques ont été reconstruits20 et la ville offre de beaux témoins de l’architecture moderne. On peut citer comme édifices et places du centre-ville :
Le plus célèbre musée de Stuttgart est la Staatsgalerie (Galerie d’État), qui présente une des plus importantes collections de peinture d’Allemagne du XVe siècle au XXe siècle après Berlin, Munich et Dresde. La pièce la plus importante du musée est le retable de Herrenberg (v. 1520) de Jörg Ratgeb,
l’une des œuvres les plus importantes de la peinture allemande de la
Renaissance. La collection est également célèbre pour son fonds
particulièrement représentatif d’œuvres de Max Beckmann et Oskar Schlemmer, ainsi que pour le plus grand ensemble de toiles de Pablo Picasso d’Allemagne.
Le Linden-Museum, musée d’ethnographie, est également célèbre pour l’importance tant quantitative que qualitative, de sa collection. Les collections sont réparties en cinq grandes sections régionales : l’Amérique (tribus indiennes d’Amérique du Nord, cultures du vieux Pérou), le Pacifique Sud (Mélanésie, culture du Sepik, Australie), l’Afrique (palais royal et masques), l’Orient (culture et histoire islamiques) et l’Asie de l’Est et du Sud (Japon, Chine, Inde, Népal et Tibet).
Stuttgart possède en tout une dizaine de musées. Citons également le Kunstmuseum (consacré à l’art moderne et contemporain et riche du plus grand fonds mondial d’œuvres d’Otto Dix), le Musée Porsche, le Musée Mercedes-Benz et le Musée d’Histoire naturelle, le musée consacré au philosophe Hegel, aménagé dans sa maison natale.
La population de Stuttgart n’a pas cessé de diminuer entre 1960 (637 539 habitants) et 2000 (586 978). Ensuite, le faible niveau de chômage et l’attractivité des écoles secondaires a conduit à une reprise de la croissance démographique, alimentée notamment par les jeunes adultes de l’ex-Allemagne de l’Est23. Pour la première fois depuis des décennies, en 2006, il y a eu plus de naissances dans la ville que de décès. En avril 2008, il y avait 590 720 habitants dans la ville24.
En 2000, 22,8 % de la population n’a pas la nationalité allemande, en 2006, ce nombre a chuté à 21,7 %. Les principaux groupes de ressortissants étrangers sont les Turcs (22,025 %), les Grecs (14,341 %), les Italiens (13,978 %), les Croates (12,985 %), les Serbes (11,547 %) suivis par les immigrants de la Bosnie-Herzégovine, du Portugal, de la Pologne, de l’Autriche et de la France. 39 % des étrangers proviennent de l’Union européenne.
Source : Résultats de l’élection à Stuttgart30,31,32
Selon les archives de l’État, la culture de la vigne dans la région remonte à 1108. Au XVIIe siècle, la ville était la troisième plus grande communauté viticole allemande communauté du Saint-Empire romain germanique. Le vin de Stuttgart est resté la source principale de revenus au cours du XIXe siècle.
Stuttgart est toujours l’une des plus importantes villes viticoles de l’Allemagne, principalement grâce à sa situation géographique au centre de la quatrième plus grande région viticole d’Allemagne, la région viticole de Wurtemberg couvrant 11 522 hectares. L’importance du vin sur l’économie locale est marquée chaque année par le festival annuel du vin (Weindorf).
Stuttgart a également plusieurs brasseries célèbres comme Stuttgarter Hofbräu, Dinkelacker ou Schwaben Bräu.
Chaque année une fête du vin se déroule à la fin de l’été dans le centre ville (le village du vin : Stuttgarter Weindorf) et la fête de la bière de Stuttgart (Cannstatter Volksfest) est la plus importante après celle de Munich (Oktoberfest) et attire chaque année plusieurs millions de visiteurs35.
Situé à Leinfelden-Echterdingen à 15 km au sud de la ville, l’aéroport de Stuttgart
(STR) est devenu l’un des plus importants d’Allemagne : il a accueilli
7,6 millions de passagers en 2003, 8,8 en 2004 et 9,6 en 2005. Depuis
l’ouverture du troisième terminal en 2004, la capacité de l’aéroport
atteint les 12 millions de passagers.
Du point de vue ferroviaire, Stuttgart est un nœud à la croisée des liaisons vers Karlsruhe – Strasbourg – Paris, Mannheim – Francfort – Cologne, Mannheim – Sarrebruck, Ulm – Augsbourg – Munich, Zurich – Milan, Ansbach – Nuremberg et Heilbronn – Wurtzbourg. La gare centrale (Hauptbahnhof)
actuelle, édifiée en 1922, est de type cul-de-sac (les trains doivent
faire demi-tour). Pour diminuer les temps d’arrêt et améliorer les
connexions avec les autres villes, un projet controversé, Stuttgart 21
a été mis sur pied : il s’agirait d’une part d’enterrer la gare avec
les quais et de creuser un tunnel direct jusqu’à l’aéroport ce qui
permettrait de réduire notablement les temps de trajet en direction de Ulm et Munich. Les travaux devaient commencer en 2005, mais les controverses autour de ce projet ont provoqué son report sine die.
Au niveau des transports en commun, Stuttgart dispose de 6 lignes de S-Bahn (équivalent du RER parisien), exploitées par une filiale de la Deutsche Bahn. Il y a de plus un grand réseau de métro léger (16 lignes) et de bus (55 lignes). Il y a enfin une ligne de tramway à crémaillère et un funiculaire (inauguré en 1929). L’ensemble des transport est supervisé par la Verkehrs- und Tarifverbund Stuttgart (VVS, Fédération des Transports et Tarifs de Stuttgart)
à laquelle sont liés toutes les compagnies opérant sur l’agglomération,
permettant une unité tarifaire et une certaine cohérence au niveau de
l’offre.
L’autre club de la ville, le Stuttgarter Kickers, évolue en troisième division au Gazi-Stadion à Stuttgart-Degerloch.
La ville accueille également un tournoi de tennis masculin, chaque année au mois de juillet, le tournoi de Stuttgart (aussi connu sous le nom de Mercedes Cup). Ce tournoi se déroule sur terre battue.
En handball, Stuttgard est le lieu s’accueille du club du TV Bittenfeld mais aussi du HBW Balingen-Weilstetten, lors des matchs importants.
Enfin, les Scorpions de Stuttgart (GFL) est un club allemand de football américain basé à Stuttgart.
En plus, Stuttgart possède comme seulement cinq autres villes allemandes un club de football australien, qui s’appelle les Emus de Stuttgart. Ils jouent dans la Australian Football League Germany et en 2011 ils pouvaient remporter le match pour la troisième place.
Il y a d’autres célèbres sites sportifs, comme la Porsche-Arena (tennis, basket-ball et handball) et le Hanns-Martin-Schleyer-Halle (boxe, équitation/saut d’obstacles, gymnastique, cyclisme sur piste, etc.).
- en Italie : Schio et Padoue en Vénétie, et Turin dans le Piémont, trois villes de l’Italie du Nord se situant approximativement à hauteur de Grenoble, ou de Lyon pour la première, à proximité de l’Autriche et de la Slovénie pour les deux premières, de la Suisse et de la France pour la troisième;
- en Allemagne : Hürth et Bad Honnef dans le district de Cologne, à proximité de la Belgique et à hauteur de Liège, Bruxelles ou Lille, et Triberg et Bodnegg dans le Bade-Wurtemberg, dont la capitale est Stuttgart, à proximité de l’Autriche, de la Suisse et de la France, particulièrement Zurich, Mulhouse, Colmar et Strasbourg, ainsi que du Liechtenstein.
Sauf celles du district de Cologne, proches de la Belgique et des Pays-Bas, toutes ces villes entourent la Suisse et le Liechstenstein.
On remarquera par ailleurs que l’entreprise postale UPS, citée dans le message du 12 novembre 2008, a son principal site de transit européen à Cologne, ce qui rattache bien cette attaque de 2008 à celles de 2015.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cologne
Cologne
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Cologne Köln |
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La cathédrale de Cologne et le pont Hohenzollern. |
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Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||||||||
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Pays | Allemagne | ||||||||||
Land | Rhénanie-du-Nord-Westphalie | ||||||||||
District (Regierungsbezirk) |
Cologne | ||||||||||
Arrondissement (Landkreis) |
Cologne (ville-arrondissement) | ||||||||||
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
86 | ||||||||||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Henriette Reker | ||||||||||
Partis au pouvoir | SPD et CDU (Pas de majorité) | ||||||||||
Code postal | de 50441 à 51149 | ||||||||||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
05 3 15 000 | ||||||||||
Indicatif téléphonique | +49-221 | ||||||||||
Immatriculation | K | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Population | 1 057 327 hab.1 (31 déc. 2013) | ||||||||||
Densité | 2 610 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 50° 56′ 33″ Nord 6° 57′ 32″ Est | ||||||||||
Altitude | Min. 37,5 m – Max. 118,04 m | ||||||||||
Superficie | 40 515 ha = 405,15 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Liens | |||||||||||
Site web | www.stadt-koeln.de | ||||||||||
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Fondée par les Romains, qui en firent la capitale de la province de Germanie inférieure, Cologne est la plus ancienne des grandes villes allemandes, ce dont témoigne un important patrimoine antique. Sa situation géographique favorable dans la vallée du Rhin en fait depuis le Moyen Âge un carrefour important en Europe. De tradition catholique, Cologne devient dès le XIVe siècle un important centre culturel grâce à son université – aujourd’hui parmi les plus anciennes au monde. Archevêché, membre de la Ligue hanséatique, elle acquiert le statut de Ville libre d’Empire en 1475. Annexée par la France de 1801 à 1815, puis sous domination prussienne, Cologne est occupée après la Première Guerre mondiale et est victime de 262 bombardements alliés entre 1940 et 1945. Après avoir perdu 95% de sa population, la ville est reconstruite et de nombreux bâtiments sont restaurés à l’identique.
À l’image de l’Allemagne de l’Ouest, la ville connaît un « miracle économique » (Wirtschaftswunder) et voit sa population s’accroître. Cologne accueille aujourd’hui de nombreux sièges sociaux d’entreprises, ainsi que des évènements d’ampleur internationale dans la Koelnmesse, comme les salons Gamescom et Photokina. Ville touristique, elle dispose d’un important patrimoine religieux (l’église Saint-Martin, les douze basiliques romanes) et de musées (le musée Ludwig, le Musée romain-germanique). Le pont Hohenzollern est en outre le pont ferroviaire le plus fréquenté d’Allemagne. Enfin, l’urbanisme de Cologne est en pleine mutation et comporte deux nouveaux quartiers issus d’une opération de rénovation urbaine et destinés à accueillir des entreprises dans les nouvelles technologies : MediaPark et Rheinauhafen – ce dernier étant en cours d’aménagement.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Histoire de Cologne.
Fondation et période antique
Vestiges antiques, près de la cathédrale : portique latéral d’une porte romaine de la ville.
En raison de son importance stratégique sur le limes du Rhin et de la présence de l’armée — grande consommatrice de produits et de techniques — et de la clientèle germanique, l’endroit attira de nombreux marchands et devint un foyer d’artisanat et de commerce.
Centre militaire, la ville fut la résidence de l’empereur gaulois Postume de 260 à 268, et le lieu de l’usurpation éphémère de Silvanus en 355.
Les Romains introduisirent le christianisme à Cologne, qui devint siège épiscopal à partir du IVe siècle.
La ville garde quelques vestiges de son passé romain :
- la mosaïque de Dionysos et la mosaïque des Philosophes dans le Musée romain-germanique,
- des restes de remparts romains
- des vestiges de l’aqueduc de l’Eifel qui amenait l’eau d’une source distante d’une centaine de kilomètres jusqu’à la ville.
- des vestiges d’un entrepôt romain qui peuvent se visiter dans la crypte de l’église Saint-Martin.
Article détaillé : Chaussée romaine de Bavay à Cologne.
Moyen Âge et période moderne
Cologne en 1499
L’université de Cologne fut fondée en 1388 par la ville de Cologne et fut supprimée sous l’occupation française en 1798. Une nouvelle université de Cologne fut fondée en 1919 également par la ville de Cologne et est aujourd’hui une des plus importantes d’Allemagne.
L’archevêché de Cologne fut un des sept princes-électeurs de l’Empereur du Saint-Empire romain germanique depuis la Bulle d’or promulguée en 1356 par Charles IV. Membre de la ligue de la Hanse, elle acquit en 1475 le statut de Ville libre d’Empire.
Au XVIe siècle, le siège de l’archevêché fut disputé entre les partis catholiques et protestants donnant lieu à une guerre de 1583 à 1588, dénommée guerre de Cologne.
En 1794, les armées révolutionnaires françaises entrent dans la ville, qui devient trois ans plus tard chef-lieu de district du département Roer lors de la création de celui-ci au sein de la République cisrhénane. Cette dernière est annexée en 1801 à la république française et le restera jusqu’à la chute du Premier Empire en 1814. Durant ces vingt années, Cologne reçoit donc l’influence réformatrice française.
En 1815, le congrès de Vienne place la ville sous domination prussienne qui devient le chef-lieu de la province de Juliers-Clèves-Berg, avant de devenir en 1822, chef-lieu de district de la province rhénane.
Sous le Reich allemand, les forts « von Biehler » sont érigés en grand nombre en 1873 par Hans Alexis von Biehler, ainsi que la forteresse de ceinture de Cologne.
XXe siècle
Cologne après les bombardements
Durant la Seconde Guerre mondiale, le 30 mai 1942, les Alliés effectuent leur premier 1 000 Bombers’ Raid sur la ville.
C’est le début d’une offensive de trois ans sur les grandes villes allemandes. Selon le général Arthur Harris, il fallait briser le moral et le potentiel industriel de l’ennemi par des bombardements stratégiques massifs.
Les séries de raids destructeurs sur Cologne laisseront en 1945 la ville dans un état de grande ruine. La cathédrale reste debout, mais sa voute est détruite. Elle sera restaurée en 1950.
Chronologie historique
Cologne est la plus ancienne des grandes villes allemandes.- 38 av. J.-C. : installation d’un camp romain
- milieu du Ier siècle : début de l’essor de Cologne
- 260-271 : capitale de l’Empire des Gaules
- 313 : première mention d’un évêché
- 508 : mort de Chlodéric, dernier roi franc de Cologne ; Clovis lui succède et intègre la ville dans l’Austrasie
- 785 : transformation en archevêché
Le transept de la cathédrale de Cologne, vue nord depuis la gare.
- 1164 : les reliquaires des trois rois mages sont amenés à Cologne depuis Milan
- 1248 : début de la construction de la cathédrale de Cologne
- 1288 : après la bataille de Worringen, Cologne se proclame ville libre
- 1349 : pogrom de la nuit de Saint-Barthélemy
- 1357 : l’évêque de Cologne devient électeur
- 1388 : fondation de l’université
- 1475 : Cologne devient officiellement libre
- 1560 : arrêt de la construction de la cathédrale de Cologne
- 1582-1584 : guerre (religieuse) de Cologne
- 1794 : la ville est prise par les Français
- 1801-1814 : la ville est une sous-préfecture du département français de Roer
- 1815 : après la domination française, la ville passe sous contrôle prussien
- 1842 : reprise de la construction de la Cathédrale de Cologne
- Dès 1871, le gouvernement allemand avait profondément revu le système défensif de la ville, construisant notamment forts type fort von Biehler autour de l’agglomération
- 1880 : fin de la construction de la Cathédrale de Cologne
- 1918-1926 : après la défaite allemande, la ville est occupée par les Britanniques
- 1925 : Ford commence à produire à Cologne, c’est aujourd’hui le plus grand employeur de Cologne
- 31 mai 1942 : bombardements aériens massifs (486 morts)
- 28 juin 1943 : bombardements aériens massifs (4377 morts, et plusieurs centaines supplémentaires les jours suivants) ; le centre-ville est complètement détruit
- 21 avril 1944 : bombardements (664 morts)
- 28 octobre 1944 : bombardement (630 morts)
- 2 mars 1945 : bombardement (500 morts)
- 5 mars 1945 : la cité est prise par les Américains
- 1946 : installation du quartier général du corps d’armée de la zone d’occupation belge devenu, en 1949, un « créneau » de l’OTAN.
- 1959 : la population est redevenue aussi nombreuse qu’avant-guerre
- 1968 : la première ligne de métro est prête
- 1978-1979 : procès de Cologne : trois hauts responsables de la déportation juive de France, Kurt Lischka, Ernst Heinrichsohn et Herbert Hagen sont jugés pour crimes contre l’humanité et condamnés
- 1985 : année des églises romanes
- 1999 : Cologne accueille le sommet du G8
- 2005 : hôte des XXe Journées mondiales de la jeunesse 2005
- 2006 : Cologne accueille plusieurs matchs de la Coupe du monde de football
Subdivision
Panorama de Cologne
- Innenstadt : Altstadt-Nord, Altstadt-Süd, Neustadt-Nord, Neustadt-Süd, Deutz
- Rodenkirchen : Bayenthal, Godorf, Hahnwald, Immendorf, Marienburg, Meschenich, Raderberg, Raderthal, Rodenkirchen, Rondorf, Sürth, Weiß, Zollstock
- Lindenthal : Braunsfeld, Junkersdorf, Klettenberg, Lindenthal, Lövenich, Müngersdorf, Sülz, Weiden, Widdersdorf
- Ehrenfeld : Bickendorf, Bocklemünd/Mengenich, Ehrenfeld, Neuehrenfeld, Ossendorf, Vogelsang
- Nippes : Bilderstöckchen, Longerich, Mauenheim, Niehl, Nippes, Riehl, Weidenpesch
- Chorweiler : Blumenberg, Chorweiler, Esch/Auweiler, Fühlingen, Heimersdorf, Lindweiler, Merkenich, Pesch, Roggendorf/Thenhoven, Seeberg, Volkhoven/Weiler, Worringen
- Porz : Eil, Elsdorf, Ensen, Finkenberg, Gremberghoven, Grengel, Langel, Libur, Lind, Poll, Porz, Urbach, Wahn, Wahnheide, Westhoven, Zündorf
- Kalk : Brück, Höhenberg, Humboldt/Gremberg, Kalk, Merheim, Neubrück, Ostheim, Rath/Heumar, Vingst
- Mülheim (anciennement Mülheim-am-Rhein) : Buchforst, Buchheim, Dellbrück, Dünnwald, Flittard, Höhenhaus, Holweide, Mülheim, Stammheim
Monuments et musées
Église Grand St-Martin
Maison Farina, Musée du Parfum
- la cathédrale gothique (Dom) et les nombreuses autres églises (souvent romanes) comme Sainte-Marie-du-Capitole
- le Musée Wallraf-Richartz (Wallraf-Richartz-Museum)
- le musée du Parfum (Duftmuseum)
- le musée Ludwig (Museum Ludwig),
- la Synagogue de Cologne (Synagoge Köln) et son musée juif retraçant l’histoire très ancienne des juifs de la ville.
- le Musée romain-germanique (Römisch-Germanisches Museum),
- le Musée de Rautenstrauch-Joest (Rautenstrauch-Joest-Museum),
- le Musée des arts appliqués (Museum für Angewandte Kunst) ou MAKK,
- le musée de la ville de Cologne (Kölnisches Stadtmuseum), consacré à l’histoire de la ville.
- le musée du chocolat (Schokoladenmuseum), le musée des sports et des Jeux olympiques et autres musées,
- la plus ancienne maison de l’eau de Cologne Farina gegenüber,
- la maison de l’eau de Cologne 4711,
- la vieille ville (Altstadt) et ses ruelles entre l’hôtel de ville et le Rhin.
- le zoo de Cologne
- la tour de télécommunications Colonius
- le stade de football RheinEnergieStadion, un monument historique datant de 1919
Panorama urbain de Cologne
Les douze grandes basiliques romanes de Cologne
Article détaillé : Douze basiliques romanes de Cologne.
Cologne possède une remarquable série de douze grandes basiliques romanes de style rhénan, situées pour la plupart à l’extérieur de l’enceinte romaine (construite au Ier siècle ap. J.-C.), mais à l’intérieur de la plus grande enceinte médiévale (le Ring):- St. Andreas, située Komödienstr.
- St. Aposteln, située place Neumarkt
- St. Caecilien, située Caelienstr. et devenue le musée Schnütgen-Museum
- St. Georg, située Georgplatz
- St. Gereon, située Gereonsdriesch
- St. Kunibert, située Kunibertsklosterg.
- St. Maria im Kapitol, située Marienplatz
- St. Maria Lyskirchen, située An Lyskirchen
- Gross St. Martin, située An Gross St. Martin
- St. Pantaleon, située Am Pantaleonsberg, consacrée en 980 et agrandie en 1160
- St. Severin, située Im ferkulum
- St. Ursula, située Ursulakloster
Le carnaval de Cologne
Article détaillé : Carnaval de Cologne.
Le carnaval de Cologne est presque aussi ancien que la ville. On le qualifie de 8e merveille du monde ou la 5e saison, tant il est extraordinaire. Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains célébraient en l’honneur de Dionysos et Saturne de joyeuses fêtes de printemps, où abondaient le vin, les femmes et les chants. Les Germains, quant à eux, fêtaient le solstice d’hiver. Plus tard, les Chrétiens reprirent ces coutumes païennes. Le début du carême précédant Pâques était célébré par le carnaval – carne vale signifiant « au revoir à la viande ! ».Au Moyen Âge, les réjouissances carnavalesques, toujours accompagnées de déguisements insolites, revêtaient souvent des formes exacerbées, au grand dam du Conseil et de l’Église de la ville. Interdictions et arrêtés étaient d’un piètre secours ; la fête se déroulait dans un tumulte et une ivresse sans bornes. Outre le carnaval traditionnel qu’organise le Comité des fêtes depuis 1823, il en existe un autre qui s’est développé dans les années 1980 et qui, entre-temps, est devenu traditionnel.
Cologne la nuit
Généralités
L’université de Cologne, fondée au XIVe siècle, reste une des plus importantes d’Allemagne avec environ 48 000 étudiants. La cathédrale de Cologne appartient au patrimoine mondial de l’UNESCO.La ville est assez cosmopolite : 17,4 % de sa population n’est pas de nationalité allemande. Environ 120 000 musulmans vivent à Cologne2. En 2007, la construction d’une mosquée de 2000 places dans le quartier d’Ehrenfeld suscite de nombreuses polémiques. Il y a aussi une importante minorité kurde.
Une des spécialités de Cologne est la « Kölsch », une sorte de bière blonde assez légère servie dans des verres étroits de 20 cl, parfois 30 cl. Le mot Kölsch désigne aussi le dialecte de la ville.
Une autre spécialité est l’eau de Cologne (Kölnisch Wasser).
Le 3 mars 2009, le bâtiment des archives municipales (construit en 1971) s’est effondré, entraînant la mort de deux personnes et la disparition de documents, comme des manuscrits du Xe siècle, des exemplaires originaux de partitions de Jacques Offenbach et Richard Wagner, ainsi que des originaux de l’écrivain Heinrich Böll.
Économie
De nombreuses entreprises siègent à Cologne, notamment dans :- L’aéronautique, avec l’Agence européenne de la sécurité aérienne
- l’automobile avec la division européenne du constructeur automobile américain Ford, la division sportive Toyota team Europe, chargée de la mise au point des véhicules de compétition (rallye, Formule 1), le fabricant allemand de moteurs et de machines Deutz AG, et l’équipementier japonais Yazaki, qui y possède son siège européen
- l’audiovisuel avec les chaînes de télévision RTL Television, WDR, VOX, Super RTL, N-tv et des éditions de musique (p.ex. EMI Group)
- l’informatique, avec Microsoft ; Electronic Arts, siège allemand
- le transport, avec la compagnie aérienne Lufthansa, ainsi que l’entreprise postale UPS y a son principal site de transit européen.
- l’agroalimentaire, avec Intersnack.
- Édition de livres d’art : TASCHEN
- Studio Action Concept pour la série Alerte Cobra (Alarm für Cobra 11)
Transports
La gare centrale vue du ciel
Cologne possède plusieurs gares:
- Gare centrale de Cologne
- Gare de Cologne Messe/Deutz
- Gare de Cologne Ehrenfeld
- Gare de l’aéroport de Cologne/Bonn
Pour le transport aérien, Cologne possède un aéroport : l’Aéroport Konrad Adenauer. Le transport, avec la compagnie aérienne Lufthansa, ainsi que l’entreprise postale UPS y a son principal site de transit européen.
La ville de Cologne possède un boulevard périphérique. Celui-ci a été posé au cours de la fin du XIXe siècle et au début du XXe il est aujourd’hui encore complété et élargi. Son développement est issu des travaux d’architectes et de designers urbains tels que Karl Henrici, Josef Stübben et Fritz Schumacher.
Culture
Musique classique
Cologne possède plusieurs orchestres de renom :- opéra de Cologne (1904)
- Orchestre symphonique de la WDR de Cologne : un orchestre spécialiste du répertoire contemporain.
- Orchestre du Gürzenich de Cologne : autrefois dirigé par Günter Wand. Le chef actuel est Markus Stenz.
- Concerto Köln : un orchestre spécialiste du répertoire classique du XVIIIe siècle, souvent dirigé par René Jacobs.
- Cantus Cölln : un ensemble de musique baroque dirigé par Konrad Junghänel.
- Musica Antiqua Köln : un orchestre dirigé par Reinhard Goebel et aujourd’hui dissous. Sa discographie consacrée au répertoire baroque est remarquable.
Théâtre
Sport
La Lanxess Arena, l’antre du Kölner Haie
Club | Sport | Fondé en | Ligue | Stade | Entraîneur |
---|---|---|---|---|---|
1. FC Cologne | Football | 1948 | 1. Bundesliga | RheinEnergieStadion | Peter Stöger |
SC Fortuna Cologne | Football | 1948 | Verbandsliga Mittelrhein | Südstadion | Matthias Mink |
SC Brück Viktoria Cologne | Football | 1994 | Oberliga Nordrhein | Flughafenstadion Höhenberg | Thomas Klimmeck |
Kölner Haie | Hockey sur glace | 1972 | DEL | Lanxess Arena | Bill Stewart |
Falcons de Cologne | Football Américain | 1995 | GFL | ||
Crocodiles de Cologne | Football Américain | 1980 |
Personnalités de Cologne
- Sainte Ursule (Heilige Ursula)
- Albertus Magnus (vers 1200-1280)
- Stefan Lochner (vers 1400-1451), peintre
- Jean Marie Farina (1685-1766), créateur de l’eau de Cologne
- Théodore de Neuhoff (1694-1756), roi de Corse
- Georg Simon Ohm, (1789- 1854), professeur de physique, publie la loi sur la résistance électrique qui porte son nom
- Jacques Hittorff (1792-1867), architecte de la ville de Paris
- Jacques Offenbach (1819-1880), compositeur
- Max Bruch (1838-1920), compositeur
- Ludwig Becker (1855-1940), architecte, connu comme bâtisseur d’églises du XXe
- Carl Bosch (1874-1940), chimiste, prix Nobel de chimie en 1930
- Konrad Adenauer (1876-1967) , maire de Cologne puis Chancelier de l’Allemagne fédérale
- Kurt Alder (1902-1958), professeur de chimie, prix Nobel de chimie en 1950
- Ludwig Suthaus (1906-1971), ténor wagnérien
- Toni Zenz (1915-2014), sculpteur
- Heinrich Böll (1917-1985) , écrivain, prix Nobel de littérature en 1972
- Nico (1938-1988), chanteuse du Velvet Underground et égérie d’Andy Warhol
- Henry van Lyck (1941-), acteur
- Michel Leeb (1947-), humoriste
- Karunesh (1956-), compositeur de musique
- Helmut Kickton (1956-), musicien
- Stefan Raab (1966-), animateur.
- Katarina Barley (1968-), femme politique
- Daniela Wutte (1977-), actrice
- Patrice (1979-), chanteur
- Ayo (1980-) chanteuse
- Lukas Podolski (1985-), footballeur
- Maren Siegels, (1992-) violoniste
Jumelages
Cologne est jumelée avec :- Barcelone (Espagne) depuis 1984
- Lille (France)
- Liège (Belgique)
- Tel-Aviv, quartier de Jaffa (Israël)
- Liverpool (Royaume-Uni) depuis 1952
- Bethléem (Palestine)
- Cork (Irlande)
- Thessalonique (Grèce)
- Tunis (Tunisie)
- Turin (Italie)
- Turku (Finlande)
- Volgograd (Russie)
- Pékin (Chine)
- Istanbul (Turquie)
- Kyōto (Japon)
- Berlin, quartier Rudow (Allemagne)
- Berlin, quartier Altglienicke (Allemagne)
- Corinto (Nicaragua), El Realejo
- Cluj-Napoca (Roumanie)
- Esch-sur-Alzette (Luxembourg)
- Hazebrouck (France)
- Indianapolis (États-Unis)
- Katowice (Pologne)
- Rio de Janeiro (Brésil)
Notes et références
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Cologne, sur Wikimedia Commons
- (de) Site officiel Cologne
- (fr) (en) Office du Tourisme de Cologne
- (fr) Site d’informations touristiques et historiques sur Cologne en français
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bade-Wurtemberg
Bade-Wurtemberg
État du Bade-Wurtemberg Bundesland Baden-Württemberg |
|
Armoiries |
Drapeau |
Localisation du Bade-Wurtemberg (en vert foncé) à l’intérieur de l’Allemagne |
|
Administration | |
---|---|
Pays | Allemagne |
Capitale | Stuttgart |
Ministre-président | Winfried Kretschmann (Grüne) |
ISO 3166-2 | DE-BW |
Démographie | |
Population | 10 673 000 hab. (30/06/14) |
Densité | 299 hab./km2 |
Rang | 3e |
PIB (2010) PIB/hab. | 361,700 Md € (3e) 33 900 € (5e) |
Géographie | |
Superficie | 3 575 146 ha = 35 751,46 km2 |
Rang | 3e |
Politique | |
Parti(s) au pouvoir | Verts-SPD |
Landtag CDU Grünen SPD FDP/DVP Total |
60 36 35 7 138 |
Nombre de voix au Bundesrat |
6 |
Liens | |
Site web | baden-wuerttemberg.de |
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La Forêt Noire
Le Bade-Wurtemberg est par son importance démographique et économique le troisième land d’Allemagne.
Sa capitale est Stuttgart, ville la plus peuplée et économiquement la plus importante.
Les lieux touristiques les plus connus sont la Forêt-Noire (Schwarzwald), le lac de Constance (Bodensee), le Jura souabe (Schwäbische Alb), le cloître de Maulbronn et les villes de Heidelberg, Stuttgart, Karlsruhe, Fribourg-en-Brisgau, Baden-Baden, Tübingen, Ulm et Constance.
Le Bade-Wurtemberg est limitrophe de la France et de la Suisse. En Allemagne même, il est limitrophe des länder de Rhénanie-Palatinat, de Hesse et de Bavière.
Outre la métropole que constitue Stuttgart, les régions d’« Ulm/Neu-Ulm (Bavière) », de « Mannheim/Heidelberg/Ludwigshafen (Rhénanie-Palatinat) » et la région transfrontalière de Bâle ont également une influence économique considérable.
Sommaire
Histoire
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Le land de Bade-Wurtemberg a été créé en 1952, succédant aux anciens länder d’après-guerre de Bade, de Wurtemberg-Bade, et de Wurtemberg-Hohenzollern eux-mêmes successeurs du :- margraviat puis Grand-duché de Bade,
- duché puis royaume de Wurtemberg,
- province prussienne de Hohenzollern.
Principales villes
Liste des villes du Bade-Wurtemberg, avec la population de 2013 pour les 11 premières et de 2008 pour les suivantes :- Stuttgart (604 297)
- Karlsruhe (299 103)
- Mannheim (296 690)
- Fribourg-en-Brisgau (en allemand : Freiburg im Breisgau; 220 286)
- Heidelberg (152 113)
- Ulm (119 218)
- Heilbronn (118 122)
- Pforzheim (117 754)
- Reutlingen (111 357)
- Ludwigsbourg (en allemand : Ludwigsburg ; 89 639)
- Esslingen (89 242)
- Tübingen (83 310)
- Villingen-Schwenningen (81 921)
- Constance (en allemand : Konstanz ; 80 980)
- Aalen (67 125)
- Schwäbisch Gmünd (61 391)
- Sindelfingen (61 241)
- Offenbourg (en allemand : Offenburg ; 58 769)
- Friedrichshafen (58 058)
- Göppingen (57 836)
- Baden-Baden (54 454)
- Waiblingen (52 926)
- Heidenheim an der Brenz (49 784)
- Ravensburg (49 073)
- Rastatt (47 710)
- Lörrach (46 860)
- Albstadt (46 677)
- Böblingen (46 322)
- Leonberg (45 535)
- Singen (45 420)
- Fellbach (44 010)
- Filderstadt (43 731)
- Lahr/Schwarzwald (43 683)
- Weinheim (43 272)
- Bruchsal (42 911)
- Rottenburg am Neckar (42 899)
- Scheer (42 832)
- Bietigheim-Bissingen (42 022)
- Nürtingen (40 552)
- Kirchheim unter Teck (39 923)
- Schorndorf (39 323)
- Ettlingen (38 987)
- Leinfelden-Echterdingen (37 055)
- Schwäbisch Hall (36 660)
- Backnang (35 666)
- Sinsheim (35 366)
- Tuttlingen (34 960)
- Balingen (34 338)
- Kehl (34 330)
- Ostfildern (33 714)
- Crailsheim (32 439)
- Biberach an der Riß (32 270)
- Rheinfelden (32 191)
- Herrenberg (31 235)
- Kornwestheim (30 689)
- Radolfzell am Bodensee (30 187)
- Gaggenau (29 769)
- Weil-am-Rhein (29 461)
- Bühl (29 387)
- Vaihingen an der Enz (28 898)
- Bretten (27 997)
- Winnenden (27 877)
- Geislingen an der Steige (27 763)
- Neckarsulm (27 378)
- Wangen im Allgäu (27 075)
- Leimen (27 031)
- Weinstadt (26 253)
- Mühlacker (26 236)
- Wiesloch (26 122)
- Horb am Neckar (26 116)
- Emmendingen (26 110)
- Ehingen (25 931)
- Rottweil (25 701)
- Ellwangen (25 250)
- Mosbach (25 197)
- Wertheim (24 553)
- Achern (24 527)
- Ditzingen (24 215)
- Freudenstadt (23 888)
- Calw (23 837)
- Weingarten (23 607)
- Öhringen (23 014)
- Stutensee (22 938)
- Nagold (22 910)
- Waldshut-Tiengen (22 619)
- Bad Mergentheim (22 446)
- Remseck am Neckar (22 437)
- Schwetzingen (22 403)
- Leutkirch im Allgäu (22 401)
- Schramberg (22 093)
- Metzingen (21 889)
- Donaueschingen (21 434)
- Überlingen (21 397)
- Eppingen (21 127)
- Hockenheim (20 758)
- Bad Rappenau (20 715)
- Eislingen/Fils (20 509)
- Rheinstetten (20 427)
- Oberkirch (20 334)
- Waldkirch (20 275)
- Giengen an der Brenz (20 260)
- Waghäusel (20 000)
- Baiersbronn (16 223)
- Trossingen (15 072)
- Gernsbach (14 637)
- Münsingen (14 500)
- Durmersheim (12 049)
- Mengen (10 175)
Économie
Le lac de Constance
Le taux de chômage de 4,2 % (avril 2011) est l’un des plus faibles d’Allemagne. Seule la Bavière a un chômage plus bas avec 3,9 %1. Les exportations du land représentent environ 10 000 € par habitant. Dans l’UE, le Bade-Wurtemberg fait partie des régions les plus riches : en 2010 le PIB de Bade-Wurtemberg est de 361,8 Mio € (14,5% du PIB allemand), soit environ 33 651 € par habitant2 (Allemagne : 27 300 € ; UE : 2 360 €)3.
Le Bade-Wurtemberg compte deux centrales nucléaires en activité, la centrale nucléaire de Philippsburg et la centrale nucléaire de Neckarwestheim. La centrale nucléaire de Obrigheim a été mise hors-service en 2005.
La Forêt Noire et la région du lac de Constance sont des destinations touristiques importantes.
L’Europa Park, situé à Rust dans le Bade-Wurtemberg est également très prisé des touristes venant de toute l’Europe, le parc d’attractions est le 2e en Europe en termes de fréquentation, c’est le plus grand du continent de par sa superficie.
Patrimoine naturel et architectural
- Le Feldberg et les gorges de la Wutach
- Le Kaiserstuhl
- Le maar de Randeck
- Les schistes à posidonies de Holzmaden
- Le Parc naturel du Haut-Danube
- La source de Blautopf dans le Jura de Blaubeuren
- Les volcans de l’Hegau avec le Höwenegg et le Hohentwiel
- La vallée de la Lone dans le Jura souabe
- Le piton d’Istein dans la haute vallée du Rhin
- Le parc d’Hessigheim dans le val du Neckar
- Les carrières de craie de Mössingen dans le Jura Souabe
- Le Château de Heidelberg
- Le Château de Hohenzollern
- Les abbayes de Saint-Blaise, de Weingarten et d’Alpirsbach
Subdivisions
Carte des 35 arrondissements et 9 villes-arrondissements du Bade-Wurtemberg
Districts (Regierungsbezirke)
Les 4 districts du Bade-Wurtemberg :Arrondissements (Landkreise) et Ville-arrondissements (kreisfreie Städte)
Les 9 villes-arrondissements (kreisfreie Städte) du Bade-Wurtemberg :- BAD : Baden-Baden
- FR : Fribourg-en-Brisgau
- HD : Heidelberg
- HN : Heilbronn
- KA : Karlsruhe
- MA : Mannheim
- PF : Pforzheim
- S : Stuttgart
- UL : Ulm
Confessions
- Chrétienne : 71,6 % (7,6 millions, dont 4 millions de catholiques et 3,6 millions de protestants)
- Musulmane : 5,6 % (600 000)
- Bouddhiste : 0,23 % (25 000)
- Hindouiste : 0,14 % (15 000)
- Juive : 0,08 % (9 000)
- Sans ou autres : 22,3 % (2,4 millions)
Blasonnement
En raison de sa création récente, le land de Bade-Wurtemberg ne dispose pas d’armes « historiques », contrairement à sa voisine la Bavière.- Armes du grand-duché de Bade : D’or à la bande de gueules.
- Armes du royaume de Wurtemberg : D’or à trois demi-ramures de cerf posées en fasce, l’une sur l’autre.
Notes et références
- ↑ Arbeitslosenquote im April 2011 [archive] (site de l’Agence allemande pour l’emploi, consulté le 10 mai 2011).
- ↑ Bruttoinlandsprodukt je Einwohner » [archive] (site du Statistisches Landesamt Baden-Württemberg, consulté le 10 mai 2011).
- ↑ Das Bruttoinlandsprodukt pro Kopf (in Euro) [archive] (site du Centrum für Europäische Politik, consulté le 10 mai 2011).
Liens externes
- Le portail du land Bade-Wurtemberg en français
- « Willkommen in Südbaden » – Portail de la région Südbaden/Fribourg/Forêt Noire – beaucoup d’images et histoires (de)
- Wolfgang Hug, « Bade-Wurtemberg » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 23 dédembre 2002.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Bade-Wurtemberg, sur Wikimedia Commons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stuttgart
Stuttgart
Cet article concerne la ville allemande. Pour les autres villes portant ce nom, voir Stuttgart (homonymie).
Stuttgart Stutgard |
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Héraldique |
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Administration | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | Allemagne | ||||||||||
Land | Bade-Wurtemberg | ||||||||||
District (Regierungsbezirk) |
Stuttgart | ||||||||||
Arrondissement (Landkreis) |
Stuttgart (ville-arrondissement) | ||||||||||
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
23 arrondissements municipaux dont 152 quartiers | ||||||||||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Fritz Kuhn | ||||||||||
Partis au pouvoir | Alliance 90 / Les Verts | ||||||||||
Code postal | de 70173 à 70619 | ||||||||||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
08 1 11 000 | ||||||||||
Indicatif téléphonique | +49-711 | ||||||||||
Immatriculation | S | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Population | 604 297 hab. (31 décembre 20131) | ||||||||||
Densité | 2 914 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 48° 46′ 36″ Nord 9° 10′ 40″ Est | ||||||||||
Altitude | 260 m | ||||||||||
Superficie | 20 736 ha = 207,36 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
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Liens | |||||||||||
Site web | stuttgart.de | ||||||||||
modifier |
La ville se trouve au centre d’une région très peuplée et est entourée d’une couronne de petites villes. Cette zone urbaine intérieure appelée « région de Stuttgart » a une population de 2,7 millions d’habitants4, faisant du « Grand Stuttgart » la quatrième plus grande ville-région en Allemagne après la Ruhr, Francfort-sur-le-Main et Berlin.
Stuttgart se trouve sur une série de collines, de vallées et de parcs — fait inhabituel pour les villes allemandes5 et souvent cause de surprise pour les visiteurs qui associent principalement la ville avec sa réputation industrielle de « berceau de l’automobile ».
Stuttgart a le statut de Stadtkreis, ce qui fait d’elle une aire urbaine auto-administrée. La ville est également le siège du parlement régional et du conseil local.
La devise de la ville est « Stuttgart est plus » – pour les touristes et les affaires, Stuttgart se décrit elle-même comme « Standort Zukunft », traduit par la mairie en « Lorsque les affaires rencontrent le futur ». En 2007, le bourgmestre a présenté Stuttgart aux investisseurs étrangers comme « la puissance créatrice de l’Allemagne ». Avec les plans actuels visant à améliorer les liaisons de transport aux infrastructures internationales (dans le cadre du projet Stuttgart 21), la ville a dévoilé un nouveau logo et un slogan en mars 2008, se décrivant comme Das neue Herz Europas (« Le nouveau cœur de l’Europe »)6.
Stuttgart est parfois surnommée la Schwabenmetropole7 (métropole souabe8), une référence au dialecte souabe parlé par les autochtones.
Sommaire
Nom et armoiries
Le blason de Stuttgart.
Géographie
Généralités
Stuttgart est traversée par la rivière Neckar, dans une région caractérisée par de nombreuses collines.La ville couvre une superficie de 207 km2. L’altitude varie de 207 m au-dessus du niveau de la mer sur la rivière Neckar à 549 m sur la colline de Bernhartshöhe. En conséquence, il y a plus de 400 escaliers autour de la ville (appelés Stäffele en dialecte local), soit l’équivalent d’environ 20 kilomètres. Beaucoup proviennent de l’époque où des vignes étaient alignées sur toute la vallée. Même aujourd’hui, il y a des vignes à moins de 500 mètres de la gare.
Panorama de Stuttgart depuis le Sud-Est.
Divisions administratives
La ville est divisée en 23 quartiers (Stadtbezirke) ayant chacun un code postal différent mais considérés comme faisant administrativement partie de la ville de Stuttgart. La plupart des quartiers ont cependant, en tant qu’anciennes communes indépendantes, une identité et une histoire bien à eux.- 5 au centre-ville (Innere Stadtbezirke):
- Stuttgart-Mitte
- Stuttgart-Nord
- Stuttgart-Ost
- Stuttgart-Süd
- Stuttgart-West
- 18 en périphérie (Äußere Stadtbezirke):
-
- Stuttgart-Bad Cannstatt
- Stuttgart-Birkach
- Stuttgart-Botnang
- Stuttgart-Degerloch
- Stuttgart-Feuerbach
- Stuttgart-Hedelfingen
- Stuttgart-Möhringen
- Stuttgart-Mühlhausen
- Stuttgart-Münster
- Stuttgart-Obertürkheim
- Stuttgart-Plieningen
- Stuttgart-Rotenberg
- Stuttgart-Sillenbuch
- Stuttgart-Stammheim
- Stuttgart-Untertürkheim
- Stuttgart-Vaihingen
- Stuttgart-Wangen
- Stuttgart-Weilimdorf
- Stuttgart-Zuffenhausen.
Climat
Graphique climatique de Stuttgart
Les hivers durent du mois de décembre à mars. Le mois le plus froid est janvier, avec une température moyenne de 0 ℃. La couverture de neige a tendance à ne pas durer plus de quelques jours, même si elle a duré une paire de semaines en 2004. Les étés sont chauds avec une température moyenne de 20 ℃ durant les plus chauds mois de juillet et d’août. Les étés durent de mai à septembre.
Le climat de Stuttgart est de type continental, cela se traduit donc par des hivers pouvant être rudes et le thermomètre tourne autour de 0 ℃. Les étés sont relativement chauds avec une température légèrement inférieure à 20 ℃.
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes maximales (℃) | 3 | 4 | 9 | 12 | 17 | 20,5 | 23 | 23 | 19 | 14 | 8 | 4 | 13 |
Températures moyennes minimales (℃) | -3 | -3 | 0,5 | 3 | 7 | 10,5 | 13 | 12 | 8 | 5 | 0,5 | -2 | 4 |
Températures moyennes (℃) | 0 | 1 | 5 | 8 | 13 | 15,5 | 18 | 18 | 14,5 | 9,5 | 4 | 1,5 | 9 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 48 | 46 | 43 | 61 | 86 | 86 | 74 | 86 | 58 | 46 | 46 | 51 | 734 |
Climat de Stuttgart – Source : Weatherbase11 |
Histoire
Avant le XIXe siècle
Le Altes Schloss (Vieux Château) datant de 950
Stuttgart en elle-même fut probablement fondée vers 950 ap. J.-C., peu avant la bataille du Lechfeld par le duc Ludolphe de Souabe, l’un des fils de l’empereur Otton Ier du Saint-Empire. La ville était utilisée pour l’élevage de chevaux de cavalerie dans les prairies fertiles au centre de la ville d’aujourd’hui, bien que de récentes fouilles archéologiques indiquent que cette zone était déjà la terre des agriculteurs mérovingiens13.
Un don au registre de l’abbaye de Hirsau en date d’environ 1160 fait état d’un « Hugo de Stuokarten », confirmant l’existence de la ville de Stuttgart.
Le Neue Schloss (Nouveau Château) fut construit entre 1746 et 1807.
Autour de 1300, Stuttgart est devenue la résidence des comtes de Wurtemberg, qui en ont fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart a été élevée au rang de ville en 1321 quand elle est devenue la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelé comté de Wurtemberg, avant que les comtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l’empereur. Stuttgart est alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.
Le nom Wurtemberg provient d’une colline escarpée à Stuttgart, anciennement connue sous le nom de Wirtemberg.
Au XVIIIe siècle, Stuttgart céda temporairement son statut de résidence après que Eberhard-Louis eut fondé Ludwigsbourg, au nord de la Stuttgart. En 1775, Charles II demande à ce que la résidence retourne à Stuttgart, en ordonnant la construction du Nouveau Château.
XIXe et XXe siècles
En 1803, Stuttgart a été proclamée capitale de l’électorat de Wurtemberg (jugé par un prince-électeur) jusqu’à l’éclatement par Napoléon Bonaparte du Saint-Empire romain germanique en 1805, date à laquelle Stuttgart est alors devenue capitale du royaume de Wurtemberg. La résidence royale a été étendue sous Frédéric Ier, bien que beaucoup des bâtiments les plus importants de Stuttgart – y compris la Staatsgalerie, la Villa Berg et le Königsbau – ont été construits sous le règne du roi Guillaume Ier14.
Alte Staatsgallerie, construite sous Guillaume Ier
Au cours de la révolution de Mars, un parlement pangermanique national démocratique (Parlement de Francfort) a été créé à Francfort, afin de surmonter la division de l’Allemagne. Après de longues discussions, le Parlement a décidé d’offrir le titre d’empereur allemand au roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse. Comme le mouvement démocratique est devenu plus faible, les princes allemands ont regagné le contrôle de leurs états indépendants. Finalement, le roi de Prusse a refusé les demandes des révolutionnaires. Les membres du Parlement ont été chassés de Francfort et les membres les plus radicaux (qui voulaient établir une république) ont fui vers Stuttgart. Un peu plus tard, ce parlement fut dissous par les militaires de Wurtemberg16.
En 1871, Stuttgart comptait 91 000 habitants. En ce temps, Gottlieb Daimler inventa l’automobile dans un petit atelier de Cannstatt et la population a alors augmenté rapidement à 176 000 habitants17. Cette même année, Wurtemberg rejoint, en tant que royaume autonome, l’Empire allemand créé par Otto von Bismarck, au cours de l’unification de l’Allemagne.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la monarchie de Wurtemberg s’est effondrée : Guillaume II a refusé la couronne – mais a également refusé d’abdiquer – sous la pression des révolutionnaires qui ont envahi le palais Wilhelm18. L’État libre de Wurtemberg a été créé en tant que partie de la République de Weimar. Stuttgart a alors été proclamée capitale de l’État libre.
En 1920, Stuttgart est devenue le siège du gouvernement national allemand (après la fuite de l’administration de Berlin, voir Putsch de Kapp).
Sous le régime nazi, Stuttgart a commencé l’expulsion de ses habitants juifs en 1939. Près de 60 % de la population juive allemande avait fui au moment des restrictions sur leur liberté de mouvement qui leur ont été imposées le 1er octobre 1941, date à laquelle les juifs vivant dans le Wurtemberg ont été contraints de vivre dans des « appartements juifs ». Le 1er décembre 1941, la première expulsion en train a été organisé vers Riga. Seulement 180 juifs du Wurtemberg retenus dans les camps de concentration ont survécu12.
La mairie de Stuttgart en 1907. Tout, sauf l’arrière du bâtiment, a été détruit par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le centre de Stuttgart a été presque entièrement détruit par les raids aériens alliés. La plupart des bombardements les plus graves ont eu lieu en 1944, aux commandes des bombardiers anglo-américains. Le plus lourd a eu lieu le 12 septembre 1944, quand la Royal Air Force a bombardé la vieille ville de Stuttgart, avec plus de 184 000 bombes et 75 blockbusters. Plus de 1 000 personnes ont péri dans les incendies. Au total, Stuttgart a été soumis à 53 raids de bombardements, entraînant la destruction de 68 % de tous les bâtiments et la mort de 4 477 personnes.
En 1945, les forces alliées ont occupé l’Allemagne, l’armée française ayant occupé la ville de Stuttgart jusqu’à ce qu’elle tombe dans la zone d’occupation militaire américaine. L’un des premiers concepts du plan Marshall était destiné à soutenir la reconstruction économique et politique de l’Europe et a été présenté lors d’un discours prononcé par le secrétaire d’État américain James F. Byrnes, à l’Opéra de Stuttgart. Son discours a conduit directement à l’unification des zones d’occupation américaine et britannique, donnant naissance à la « Bizone » (plus tard, la « Trizone », avec la zone française). Quand la République fédérale d’Allemagne a été fondée le 23 mai 1949, Stuttgart, à l’instar de Francfort, a été un sérieux concurrent pour devenir la capitale fédérale, mais elle a finalement échoué face à Bonn.
Les ex-États allemands de Bade et Wurtemberg ont fusionné en 1952, conduisant à la création du nouveau Land de Bade-Wurtemberg, maintenant troisième plus grand Land d’Allemagne.
Époque récente
Pendant la Guerre froide, Stuttgart est devenu le siège du centre commun de commandement de toutes les forces militaires américaines en Europe, en Afrique et de l’Atlantique (US European Command, EUCOM). EUCOM est toujours basé à Stuttgart aujourd’hui. Les bases de l’armée américaine sont très nombreuses dans et autour de Stuttgart19.À la fin des années 1970, le district de Stammheim a été la scène de l’une des périodes les plus controversées de l’histoire allemande d’après-guerre, avec le procès des membres de la Fraction armée rouge à la cour de haute sûreté de Stammheim. Après le procès, Ulrike Meinhof, Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspé se sont suicidés à Stammheim. Plusieurs tentatives ont été faites pour libérer les terroristes par la force ou le chantage au cours de l’« automne allemand » de 1977, qui a abouti à l’enlèvement et au meurtre de l’industriel allemand Hanns Martin Schleyer, ainsi qu’au détournement du vol Lufthansa 181.
En 1978, le réseau ferroviaire de la banlieue de Stuttgart est entré en fonctionnement.
La ville a organisé l’exposition horticole internationale en 1993.
Culture et principaux sites
Le centre-ville
Alte Kanzlei
Bien que le centre-ville ait été fortement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale20, de nombreux bâtiments historiques ont été reconstruits20 et la ville offre de beaux témoins de l’architecture moderne. On peut citer comme édifices et places du centre-ville :
- La Stiftskirche (l’Église collégiale), qui date du XIIe siècle et qui est une église protestante depuis 153420. (Extérieur : Roman/Gothique ; Intérieur : Roman/Gothique/Moderne ; Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale)
- Le Alte Schloss, datant en grande partie de la fin du XVe siècle, certaines parties remontant à 1320. (Style : Renaissance ; reconstruit)
- Alte Kanzlei, sur la Schillerplatz
- Neues Schloss, terminé en 180720, d’architecture baroque/classique, reconstruit avec un intérieur moderne. Les sous-sols, qui abritent une collection de fragments de pierre de l’époque romaine, sont ouverts aux visiteurs21.
- Wilhelmpalais, 1840
- Königsbau, 1850, style classique, reconstruit
- Markthalle, 1910, Art nouveau
- La gare, Stuttgart Hauptbahnhof, conçue en 1920, dont les lignes fonctionnelles sont caractéristiques de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit).
- La bibliothèque, Württembergische Landesbibliothek, reconstruite en 1970.
- Friedrichsbau Varieté, reconstruit en 1994
- Le Millennium Hôtel & Resort22
Architecture des autres quartiers
Un certain nombre de châteaux se tiennent dans la banlieue de Stuttgart et rappellent le passé royal de la ville. On peut citer :- Schloss Solitude, 1700-1800, style baroque/rococo
- Le château de Ludwigsburg, 1704-1758, style baroque
- Le château Hohenheim, 1771-1793
- Le château Rosenstein, 1822-1830, classique
- Grabkapelle auf dem Württemberg, 1824,
- Le jardin botanique et zoo Wilhelma, construit en tant que palais royal (1853)
- Le Weißenhofsiedlung, 1927, style international
- La tour de télévision, 1954-1956, première tour de télévision de son type dans le monde
- L’Aéroport, à proximité de Leinfelden-Echterdingen
Musées
La plus ancienne maison de Stuttgart : le Fruchtkasten
Le Linden-Museum, musée d’ethnographie, est également célèbre pour l’importance tant quantitative que qualitative, de sa collection. Les collections sont réparties en cinq grandes sections régionales : l’Amérique (tribus indiennes d’Amérique du Nord, cultures du vieux Pérou), le Pacifique Sud (Mélanésie, culture du Sepik, Australie), l’Afrique (palais royal et masques), l’Orient (culture et histoire islamiques) et l’Asie de l’Est et du Sud (Japon, Chine, Inde, Népal et Tibet).
Stuttgart possède en tout une dizaine de musées. Citons également le Kunstmuseum (consacré à l’art moderne et contemporain et riche du plus grand fonds mondial d’œuvres d’Otto Dix), le Musée Porsche, le Musée Mercedes-Benz et le Musée d’Histoire naturelle, le musée consacré au philosophe Hegel, aménagé dans sa maison natale.
Musique classique
Stuttgart possède un orchestre symphonique actuellement dirigé par Roger Norrington. On peut également citer l’Orchestre de chambre des jeunes (Junges Kammerorchester Stuttgart).Démographie
Évolution de la population de Stuttgart
En 2000, 22,8 % de la population n’a pas la nationalité allemande, en 2006, ce nombre a chuté à 21,7 %. Les principaux groupes de ressortissants étrangers sont les Turcs (22,025 %), les Grecs (14,341 %), les Italiens (13,978 %), les Croates (12,985 %), les Serbes (11,547 %) suivis par les immigrants de la Bosnie-Herzégovine, du Portugal, de la Pologne, de l’Autriche et de la France. 39 % des étrangers proviennent de l’Union européenne.
Religion
La religion protestante luthérienne a été introduite en 1534 à Stuttgart par le duc Ulrich de Württemberg25. Depuis cette époque, le Bade-Wurtemberg a été à prédominance protestante. Toutefois, depuis 1975, le nombre de protestants à Stuttgart a chuté de près de 300 000 à 200 000. En 2000, 33,7 % des habitants étaient protestants et 27,4 % étaient catholiques. La Passion de Bad Cannstatt est une procession suivie par des milliers de fidèles chaque Vendredi saint. 39 % de la population sont dans les autres catégories : musulmans, juifs et ceux qui ne suivent aucune religion ou qui suivent une religion non prise en compte dans les statistiques officielles.Édifices religieux
- Église Saint-Nicolas, église orthodoxe russe construite en 1895 (inscrite aux monuments historiques)
Chômage
Le chômage dans la région de Stuttgart est faible par rapport à d’autres régions métropolitaines en Allemagne. En novembre 2008, avant la hausse du chômage annuelle en hiver, le taux de chômage dans la région de Stuttgart se situait à 3,8 %, soit 0,1 % de moins que le taux de Bade-Wurtemberg, qui était de 4,7 % en février 2009. Le chômage dans la ville de Stuttgart au cours de la même période s’élevait à 5,2 % et 6,0 % (novembre 2008 et février 2009 respectivement). Par comparaison, le taux de chômage pour l’ensemble de l’Allemagne s’élevait à 7,1 % (novembre 2008) et à 8,5 % (février 2009)26,27.Criminalité
Stuttgart est l’une des villes les plus sûres en Allemagne. En 2003, 8 535 infractions ont été relevées à Stuttgart pour 100 000 habitants (la moyenne de toutes les villes allemandes étant de 12 751)28. Les chiffres pour 2006 indiquent que Stuttgart s’est classée au deuxième rang derrière Munich en termes de sûreté29. 60 % des crimes de Stuttgart ont été résolus en 2003, se classant deuxième derrière Nuremberg.Politique
Le maire actuel de Stuttgart est Fritz Kuhn, du parti Grünen/Büdnis 90 (parti des Verts allemands).Gouvernement de la ville passé et présent
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Résultats des élections récentes (1999-2014)
Parti | PE 1999 | Landtag 2001 | Bundestag 2002 | Landtag 2004 | PE 2004 | Conseil de ville 2004 (sièges) |
Bundestag 2005 | PE 2009 | Conseil de ville 2009 (sièges) |
Bundestag 2009 | Landtag 2011 | Bundestag 2013 | PE 2014 | Conseil de ville 2014 (sièges) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CDU | 42,9 % | 37,1 % | 35,1 % | 37,4 % | 32,9 % (21) | 32,7 % | 29,1 % | 24,2 % (15) | 28,5 % | 31,5 % | 42,8% | 30,9% | 28,3% (17) | |
SPD | 27,6 % | 36,3 % | 35,7 % | 21,2 % | 22,8 % (14) | 32,0 % | 18,0 % | 17,0 % (10) | 19,8 % | 20,4 % | 21,0% | 23;3% | 14,3% (9) | |
FDP | 6,2 % | 9,2 % | 8,5 % | 7,7 % | 6,5 % (4) | 12,8 % | 14,5 % | 10,9 % (7) | 18,4 % | 6,1 % | 2,6% | 5,4% | 5,9 % (4) | |
Verts | 14,3 % | 11,5 % | 16,2 % | 22,1 % | 18,7 % (11) | 15,0 % | 25,0 % | 25,3 % (16) | 20,1 % | 34,5 % | 21,1% | 19,6% | 24,0% (14) | |
Républicains | 3,6 % | 4,7 % | 1,0 % | 3,3 % | 3,9 % (2) | 0,8 % | 2,0 % | 2,5 % (1) | 0,8 % | 0,9 % | — | — | 0,7% (0) | |
Linke | — | — | 1,4 % | 1,9 % | 1,8 % (1) | 4,4 % | 4,5 % | 4,5 % (2) | 7,8 % | 3,4 % | 4,4% | 5,8% | 4,5% (3) | |
SÖS | - | - | - | - | 4,6 % (3) | — | — | 4,6 % (3) | — | — | — | — | 5,4% (3) | |
FW | — | — | — | — | 9,7 % (6) | — | (1,2 %) | 10,3 % (6) | — | — | 0,7% | 1,6% | 7,1% (4) | |
Pirates | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 2,2% | 1,8% | 2,0% (1) | |
AfD | — | — | — | — | — | — | — | — | — | — | 3,0% | 7,5% | 4,7% (3) | |
Taux de participation | 46,6 % | 65,5 % | 81,0 % | 54,0 % | 48,7 % | 79,1 % | 52,3 % | 48,7 % | 74,3% | 73,1% | 76,7% | 53,1% | 46,6% |
Économie
Les sièges des constructeurs automobiles Daimler (incluant Mercedes-Benz) et Porsche se situent à Stuttgart. On y trouve également le groupe Bosch. La ville est un important centre d’activités industrielles. Les activités de hautes technologies sont aussi représentées. En effet, les sièges européens de Hewlett-Packard et IBM s’y trouvent.Le berceau de l’automobile
La moto et l’automobile à quatre roues ont été inventés à Stuttgart (par Gottlieb Daimler et Karl Benz ; industrialisé en 1887 par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach en tant que Daimler-Motoren-Gesellschaft). Stuttgart est donc considérée par beaucoup comme le point de départ de l’industrie automobile dans le monde entier et elle est parfois appelée « le berceau de l’automobile ». Mercedes-Benz, Maybach, Robert Bosch GmbH, Mahle GmbH et Porsche sont toutes des entreprises basées à Stuttgart ou dans des villes à proximité10. Le tout premier prototype de la Volkswagen Coccinelle a été fabriqué à Stuttgart, conçu par Ferdinand Porsche. De nombreux magazines amateurs sur l’automobile sont publiés à Stuttgart10.Science, recherche et développement
La région a actuellement la plus forte densité de scientifiques, d’universitaires et d’organismes de recherche en Allemagne. Aucune autre région en Allemagne n’a enregistré autant de brevets et de modèles que Stuttgart33. Près de 45 % des scientifiques du Bade-Wurtemberg impliqués dans la recherche et le développement travaillent à Stuttgart. Plus de 11 % de l’ensemble du budget allemand pour la recherche et le développement est investi dans la région de Stuttgart (environ 4,3 milliards d’euros par an). Stuttgart est une ville universitaire, elle abrite plusieurs universités et collèges, comme l’Université de Stuttgart, l’Université de Hohenheim, la TU Stuttgart34 et plusieurs universités de sciences appliquées. De plus, la région est le siège de six instituts Fraunhofer, quatre instituts de recherche industrielle en collaboration avec les universités locales, deux instituts Max-Planck et des instituts du Centre aérospatial allemand (DLR).Services financiers
La bourse de Stuttgart est la deuxième plus importante en Allemagne (après celle de Francfort). Plusieurs grandes entreprises du secteur des services financiers ont leur siège social à Stuttgart, avec près de 100 instituts de crédit au total (par exemple, Landesbank Baden-Württemberg, Wüstenrot & Württembergische).Le vin et la bière
Vignes à Stuttgart.
Stuttgart est toujours l’une des plus importantes villes viticoles de l’Allemagne, principalement grâce à sa situation géographique au centre de la quatrième plus grande région viticole d’Allemagne, la région viticole de Wurtemberg couvrant 11 522 hectares. L’importance du vin sur l’économie locale est marquée chaque année par le festival annuel du vin (Weindorf).
Stuttgart a également plusieurs brasseries célèbres comme Stuttgarter Hofbräu, Dinkelacker ou Schwaben Bräu.
Chaque année une fête du vin se déroule à la fin de l’été dans le centre ville (le village du vin : Stuttgarter Weindorf) et la fête de la bière de Stuttgart (Cannstatter Volksfest) est la plus importante après celle de Munich (Oktoberfest) et attire chaque année plusieurs millions de visiteurs35.
Transport
Aéroport
Aéroport
Réseau ferroviaire
Gare centrale
Transports urbains
RER (S-Bahn)
Métro léger
Le projet Stuttgart 21
Article détaillé : Stuttgart 21.
Le projet Stuttgart 21
est un projet ferroviaire et urbain visant à complètement réagencer et
moderniser le nœud ferroviaire de la ville. Après des années de débats
et de controverses politiques, le plan a été approuvé en octobre 2007. Le projet Stuttgart 21 comprend la reconstruction des lignes de transport de surface et des lignes de métro reliant la gare de Stuttgart du centre-ville avec les chemins de fer et les lignes souterraines. Les travaux de construction devraient débuter en 2010 et être achevés en 2020.
Carte des sept parties du projet Stuttgart 21. En noir les lignes existantes, en couleur les nouveaux tronçons.
Festival International du Film d’Animation
- Festival International du Film d’Animation de Stuttgart (Internationales Trickfilm Festival Stuttgart (ITFS))36, fondé en 1982. Le 21e Festival a eu lieu du 22 au 27 avril 2014.
Sport
Football
Le VfB Stuttgart est le principal club de football de la ville et vainqueur du titre du Championnat d’Allemagne de football en 2007. Le club évolue à la Mercedes-Benz-Arena.L’autre club de la ville, le Stuttgarter Kickers, évolue en troisième division au Gazi-Stadion à Stuttgart-Degerloch.
Autres sports
La ville accueille aussi un tournoi de tennis féminin, de catégorie Premier avec une dotation de 721 000 $. Le principal sponsor de ce tournoi est la marque automobile Porsche d’où son nom : Porsche Tennis Grand Prix.La ville accueille également un tournoi de tennis masculin, chaque année au mois de juillet, le tournoi de Stuttgart (aussi connu sous le nom de Mercedes Cup). Ce tournoi se déroule sur terre battue.
En handball, Stuttgard est le lieu s’accueille du club du TV Bittenfeld mais aussi du HBW Balingen-Weilstetten, lors des matchs importants.
Enfin, les Scorpions de Stuttgart (GFL) est un club allemand de football américain basé à Stuttgart.
En plus, Stuttgart possède comme seulement cinq autres villes allemandes un club de football australien, qui s’appelle les Emus de Stuttgart. Ils jouent dans la Australian Football League Germany et en 2011 ils pouvaient remporter le match pour la troisième place.
Évènements sportifs
Stuttgart a une réputation de metteur en scène de grands événements, comme les championnats du monde d’athlétisme 1993 ou le tournoi de Stuttgart. Stuttgart a été l’une des douze villes hôtes de la Coupe du monde de football de 2006. Six matchs, dont trois du deuxième tour y compris le match pour la troisième place, ont été joués au Gottlieb-Daimler-Stadion (aujourd’hui, Mercedes-Benz Arena). Stuttgart a également été désignée « Capitale Européenne du Sport » 200737, hébergeant des évènements tels que les Championnats du monde de cyclisme sur route et la Finale mondiale de l’athlétisme cette année-là.Il y a d’autres célèbres sites sportifs, comme la Porsche-Arena (tennis, basket-ball et handball) et le Hanns-Martin-Schleyer-Halle (boxe, équitation/saut d’obstacles, gymnastique, cyclisme sur piste, etc.).
Jumelages
La ville de Stuttgart est jumelée avec38 :- Saint Helens (Royaume-Uni) depuis 1948
- Cardiff (Royaume-Uni) depuis 1955
- Saint Louis (États-Unis) depuis 1960
- Strasbourg (France) depuis 1962
- Bombay (Inde) depuis 1968
- Menzel Bourguiba (Tunisie) depuis 1971
- Le Caire (Égypte) depuis 1979
- Łódź (Pologne) depuis 1988
- Brno (République tchèque) depuis 1989
- Samara (Russie) depuis 1992
Personnalités liées à la ville
De nombreuses personnalités nées ou ayant vécu à Stuttgart ont influencé l’histoire de la ville :- Guillaume Ier de Wurtemberg, (1781-1864), le deuxième roi de Wurtemberg
- Albert Boehringer, (1861-1939), fondateur de Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals
- Robert Bosch, (1861-1942), industriel et fondateur de Robert Bosch GmbH
- Christophe-Frédéric Cotta (1758-1838), avocat et Jacobin à Mayence et Strasbourg
- Hans-Peter Dürr, (1929-2014), physicien
- Roland Emmerich, (1955-), réalisateur
- Magda Hagstotz (1914-2001), peintre et styliste
- Wilhelm Hauff, (1802-1827), écrivain de l’époque du Biedermeier
- Georg Wilhelm Friedrich Hegel, (1770-1831), philosophe
- Georg Herwegh, (1817-1875), poète
- Gottlieb Daimler, (1834-1900), pionnier du moteur à essence
- Paul Leni, (1885-1929), cinéaste allemand
- Fritz Leonhardt (1909-1999), ingénieur
- Hansi Müller, (1957-), footballeur
- Lutz Niethammer (1939-), historien et professeur d’université
- Berthold Schenk Graf von Stauffenberg, membre de la Résistance allemande au nazisme et frère de Claus Schenk von Stauffenberg (1905-1944)
- Fred Uhlmann, (1901-1985), peintre et écrivain
- Richard von Weizsäcker, (1920-2015), président de la République fédérale d’Allemagne de 1984 à 1994
- Sascha Fischer, (1971), est un joueur de rugby à XV allemand.
- Manfred Wörner, (1934-1994), Secrétaire général de l’OTAN de 1988-1994
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français est né à Stuttgart.
- Hans Knoll (1914-1951) Fondateur de Knoll
- Robert Häusser (1924-), photographe.
- Manfred Rommel, (1928-2013), homme politique allemand, ancien maire de la ville et fils du Feld-maréchal Erwin Rommel
- Kurt Adolff, (1921-2012), pilote automobile
Galerie
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Logo de Robert Bosch GmbH à Stuttgart
-
Lieu de naissance de Hegel
Notes et références
- ↑ a, b et c « Bevölkerungsentwicklung » [archive], statistik.baden-wuerttemberg.de, décembre 2011 (consulté le 5 mai 2013)
- ↑ Denis Diderot, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Sociétés Typographiques, 1781 (lire en ligne [archive])
- ↑ « (de) Stuttgart » [archive], Initiativkreis Europäische Metropolregionen (consulté le 23 mars 2009)
- ↑ « (de) Basisinformationen zur Region Stuttgart » [archive], Wirtschaftsförderung Region Stuttgart GmbH (consulté le 28 mars 2009)
- ↑ « Introduction to Stuttgart » [archive], The New York Times (consulté le 25 mars 2009)
- ↑ Statistisches Landesamt Baden-Württemberg [archive]
- ↑ (de) Stuttgart – die Schwabenmetropole [archive]
- ↑ Carte d’identité de Stuttgart [archive]
- ↑ « (de) Die Geschichte von Stuttgart » [archive], The history of Stuttgart, 2008 (consulté le 2 mars 2009)
- ↑ a, b et c Aric Chen, « Stuttgart, Germany; Motor Stadt (Psst! This Isn’t Michigan) » [archive], The New York Times, 7 janvier 2007 (consulté le 18 mars 2009)
- ↑ « Weatherbase: Historical Weather for Stuttgart, Germany » [archive], Weatherbase, 2009 (consulté le 12 mars 2009)
- ↑ a et b Cet article contient des informations tirées de Hauptseite (de).
- ↑ (de) Daniel Kirn, Stuttgart — Eine kleine Stadtgeschichte, Erfurt, Sutton, 2007 (ISBN 978-3-86680-137-0, OCLC 184692565)
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- ↑ German publication by Michael Kienzle and Dirk Mende: « Wollt Ihr den alten Uhland niederreiten? ». Wie die 48er Revolution in Stuttgart ausging. (« The downfall of the 48 Revolution ») German ‘Schillergesellschaft’, Marbach am Neckar 1998 (vol. 44), Modèle:ISBN/3929146835
- ↑ Stuttgart – Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005.
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- ↑ Stuttgart Zeitung 27 Feb 2008, regional unemployment figures
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- ↑ Stuttgart – Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005
- ↑ « Stuttgart » [archive], sur Encyclopædia Britannica, 2009
- ↑ La Cannstatter Volksfest de Stuttgart, l’autre grande Fête de la Bière [archive]
- ↑ Site de l’ITFS [archive] (en)
- ↑ (en) « European Capitals of Sport List » [archive], sur European Capitals of Sport Association (consulté le 1er juillet 2009)
- ↑ Jumelages [archive]
Liens externes
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