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samedi 13 février 2016

Bilan des localisations de mon pirate en Italie et en Allemagne

En ajoutant aux localisations fournies par les adresses IP que j’ai conservées celles auxquelles renvoient les adresses de messageries et autres références contenues dans les messages électroniques par lesquels mon pirate m’a envoyé divers troyens au cours de l’année 2015, j’obtiens :

- en Italie : Schio et Padoue en Vénétie, et Turin dans le Piémont, trois villes de l’Italie du Nord se situant approximativement à hauteur de Grenoble, ou de Lyon pour la première, à proximité de l’Autriche et de la Slovénie pour les deux premières, de la Suisse et de la France pour la troisième;

- en Allemagne : Hürth et Bad Honnef dans le district de Cologne, à proximité de la Belgique et à hauteur de Liège, Bruxelles ou Lille, et Triberg et Bodnegg dans le Bade-Wurtemberg, dont la capitale est Stuttgart, à proximité de l’Autriche, de la Suisse et de la France, particulièrement Zurich, Mulhouse, Colmar et Strasbourg, ainsi que du Liechtenstein.

Sauf celles du district de Cologne, proches de la Belgique et des Pays-Bas, toutes ces villes entourent la Suisse et le Liechstenstein.

On remarquera par ailleurs que l’entreprise postale UPS, citée dans le message du 12 novembre 2008, a son principal site de transit européen à Cologne, ce qui rattache bien cette attaque de 2008 à celles de 2015.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cologne

Cologne

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Bilan des localisations de mon pirate en Italie et en Allemagne dans Corruption 45px-Question_book-4.svg
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Cologne
Köln
La cathédrale de Cologne et le pont Hohenzollern.
La cathédrale de Cologne et le pont Hohenzollern.
Blason de Cologne
Héraldique
Drapeau de Cologne
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Flag of North Rhine-Westphalia (state).svg Rhénanie-du-Nord-Westphalie
District
(Regierungsbezirk)
Cologne
Arrondissement
(Landkreis)
Cologne (ville-arrondissement)
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
86
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Henriette Reker
Partis au pouvoir SPD et CDU (Pas de majorité)
Code postal de 50441 à 51149
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
05 3 15 000
Indicatif téléphonique +49-221
Immatriculation K
Démographie
Population 1 057 327 hab.1 (31 déc. 2013)
Densité 2 610 hab./km2
Géographie
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg dans Crime50° 56′ 33″ Nord 6° 57′ 32″ Est
Altitude Min. 37,5 m – Max. 118,04 m
Superficie 40 515 ha = 405,15 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir la carte topographique d'Allemagne
City locator 14.svg
Cologne
Liens
Site web www.stadt-koeln.de

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Cologne (Köln en allemand, Kölle en kölsch) est une ville de l’ouest de l’Allemagne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Avec environ un million d’habitants début 2014, Cologne est la plus grande ville du Land, devant Düsseldorf et Dortmund, et la quatrième ville d’Allemagne par sa population, derrière Berlin, Hambourg et Munich. Traversée par le Rhin, son agglomération de plus de deux millions d’habitants constitue le sud de l’aire métropolitaine Rhin-Ruhr, au cœur de la mégalopole européenne. La ville est notamment célèbre pour sa cathédrale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, ainsi que pour l’eau de Cologne.
Fondée par les Romains, qui en firent la capitale de la province de Germanie inférieure, Cologne est la plus ancienne des grandes villes allemandes, ce dont témoigne un important patrimoine antique. Sa situation géographique favorable dans la vallée du Rhin en fait depuis le Moyen Âge un carrefour important en Europe. De tradition catholique, Cologne devient dès le XIVe siècle un important centre culturel grâce à son université – aujourd’hui parmi les plus anciennes au monde. Archevêché, membre de la Ligue hanséatique, elle acquiert le statut de Ville libre d’Empire en 1475. Annexée par la France de 1801 à 1815, puis sous domination prussienne, Cologne est occupée après la Première Guerre mondiale et est victime de 262 bombardements alliés entre 1940 et 1945. Après avoir perdu 95% de sa population, la ville est reconstruite et de nombreux bâtiments sont restaurés à l’identique.
À l’image de l’Allemagne de l’Ouest, la ville connaît un « miracle économique » (Wirtschaftswunder) et voit sa population s’accroître. Cologne accueille aujourd’hui de nombreux sièges sociaux d’entreprises, ainsi que des évènements d’ampleur internationale dans la Koelnmesse, comme les salons Gamescom et Photokina. Ville touristique, elle dispose d’un important patrimoine religieux (l’église Saint-Martin, les douze basiliques romanes) et de musées (le musée Ludwig, le Musée romain-germanique). Le pont Hohenzollern est en outre le pont ferroviaire le plus fréquenté d’Allemagne. Enfin, l’urbanisme de Cologne est en pleine mutation et comporte deux nouveaux quartiers issus d’une opération de rénovation urbaine et destinés à accueillir des entreprises dans les nouvelles technologies : MediaPark et Rheinauhafen – ce dernier étant en cours d’aménagement.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de Cologne.

Fondation et période antique

 dans Folie
Vestiges antiques, près de la cathédrale : portique latéral d’une porte romaine de la ville.
La ville doit son nom de Cologne à l’impératrice romaine Agrippine, épouse de l’empereur Claude, qui éleva son lieu de naissance au rang de colonie en l’an 50, sous le nom de Colonia Claudia Ara Agrippinensium. Les Romains y tenaient une garnison et des axes routiers (dont voies romaines) convergeaient vers un pont de bateaux sur lequel transitait un important commerce avec toutes les régions de la Germanie.
En raison de son importance stratégique sur le limes du Rhin et de la présence de l’armée — grande consommatrice de produits et de techniques — et de la clientèle germanique, l’endroit attira de nombreux marchands et devint un foyer d’artisanat et de commerce.
Centre militaire, la ville fut la résidence de l’empereur gaulois Postume de 260 à 268, et le lieu de l’usurpation éphémère de Silvanus en 355.
Les Romains introduisirent le christianisme à Cologne, qui devint siège épiscopal à partir du IVe siècle.
La ville garde quelques vestiges de son passé romain :

Moyen Âge et période moderne

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Cologne en 1499
Devenue siège épiscopal après sa conquête par les Francs, la ville reçoit les reliques des trois rois mages en 1164. Pour les accueillir, est fabriquée une châsse dorée et est construite la cathédrale qui couronne actuellement la ville ; elle fut commencée en 1248 et consacrée en septembre 1322. La dernière pierre est apportée à la tour sud, en présence de l’empereur Guillaume Ier, le 15 octobre 1880.
L’université de Cologne fut fondée en 1388 par la ville de Cologne et fut supprimée sous l’occupation française en 1798. Une nouvelle université de Cologne fut fondée en 1919 également par la ville de Cologne et est aujourd’hui une des plus importantes d’Allemagne.
L’archevêché de Cologne fut un des sept princes-électeurs de l’Empereur du Saint-Empire romain germanique depuis la Bulle d’or promulguée en 1356 par Charles IV. Membre de la ligue de la Hanse, elle acquit en 1475 le statut de Ville libre d’Empire.
Au XVIe siècle, le siège de l’archevêché fut disputé entre les partis catholiques et protestants donnant lieu à une guerre de 1583 à 1588, dénommée guerre de Cologne.
En 1794, les armées révolutionnaires françaises entrent dans la ville, qui devient trois ans plus tard chef-lieu de district du département Roer lors de la création de celui-ci au sein de la République cisrhénane. Cette dernière est annexée en 1801 à la république française et le restera jusqu’à la chute du Premier Empire en 1814. Durant ces vingt années, Cologne reçoit donc l’influence réformatrice française.
En 1815, le congrès de Vienne place la ville sous domination prussienne qui devient le chef-lieu de la province de Juliers-Clèves-Berg, avant de devenir en 1822, chef-lieu de district de la province rhénane.
Sous le Reich allemand, les forts « von Biehler » sont érigés en grand nombre en 1873 par Hans Alexis von Biehler, ainsi que la forteresse de ceinture de Cologne.

XXe siècle

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Cologne après les bombardements
Après la Première Guerre mondiale, la ville, comme toute le Rhénanie, est occupée par les forces Alliés durant les années 1920, notamment le British Army of the Rhine (« Armée britannique du Rhin »).
Durant la Seconde Guerre mondiale, le 30 mai 1942, les Alliés effectuent leur premier 1 000 Bombers’ Raid sur la ville.
C’est le début d’une offensive de trois ans sur les grandes villes allemandes. Selon le général Arthur Harris, il fallait briser le moral et le potentiel industriel de l’ennemi par des bombardements stratégiques massifs.
Les séries de raids destructeurs sur Cologne laisseront en 1945 la ville dans un état de grande ruine. La cathédrale reste debout, mais sa voute est détruite. Elle sera restaurée en 1950.

Chronologie historique

Cologne est la plus ancienne des grandes villes allemandes.
 dans NEMROD34
Le transept de la cathédrale de Cologne, vue nord depuis la gare.
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Cologne en avril 1945

Subdivision

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Panorama de Cologne
Cologne est subdivisée en 9 arrondissements municipaux (Stadtbezirke) et 86 quartiers (Stadtteile) :
  1. Innenstadt : Altstadt-Nord, Altstadt-Süd, Neustadt-Nord, Neustadt-Süd, Deutz
  2. Rodenkirchen : Bayenthal, Godorf, Hahnwald, Immendorf, Marienburg, Meschenich, Raderberg, Raderthal, Rodenkirchen, Rondorf, Sürth, Weiß, Zollstock
  3. Lindenthal : Braunsfeld, Junkersdorf, Klettenberg, Lindenthal, Lövenich, Müngersdorf, Sülz, Weiden, Widdersdorf
  4. Ehrenfeld : Bickendorf, Bocklemünd/Mengenich, Ehrenfeld, Neuehrenfeld, Ossendorf, Vogelsang
  5. Nippes : Bilderstöckchen, Longerich, Mauenheim, Niehl, Nippes, Riehl, Weidenpesch
  6. Chorweiler : Blumenberg, Chorweiler, Esch/Auweiler, Fühlingen, Heimersdorf, Lindweiler, Merkenich, Pesch, Roggendorf/Thenhoven, Seeberg, Volkhoven/Weiler, Worringen
  7. Porz : Eil, Elsdorf, Ensen, Finkenberg, Gremberghoven, Grengel, Langel, Libur, Lind, Poll, Porz, Urbach, Wahn, Wahnheide, Westhoven, Zündorf
  8. Kalk : Brück, Höhenberg, Humboldt/Gremberg, Kalk, Merheim, Neubrück, Ostheim, Rath/Heumar, Vingst
  9. Mülheim (anciennement Mülheim-am-Rhein) : Buchforst, Buchheim, Dellbrück, Dünnwald, Flittard, Höhenhaus, Holweide, Mülheim, Stammheim

Monuments et musées

220px-Fischmarkt dans Rue89
Église Grand St-Martin
220px-Farinahaus
Maison Farina, Musée du Parfum
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Panorama urbain de Cologne

Les douze grandes basiliques romanes de Cologne

Article détaillé : Douze basiliques romanes de Cologne.
Cologne possède une remarquable série de douze grandes basiliques romanes de style rhénan, situées pour la plupart à l’extérieur de l’enceinte romaine (construite au Ier siècle ap. J.-C.), mais à l’intérieur de la plus grande enceinte médiévale (le Ring):
Dans le vocabulaire architectural, le terme basilique désigne une église sans transept. La basilique est la forme primitive et fondamentale du temple chrétien. À la différence de la basilique civile romaine, on y pénètre par le pignon (le petit côté).

Le carnaval de Cologne

Article détaillé : Carnaval de Cologne.
Le carnaval de Cologne est presque aussi ancien que la ville. On le qualifie de 8e merveille du monde ou la 5e saison, tant il est extraordinaire. Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains célébraient en l’honneur de Dionysos et Saturne de joyeuses fêtes de printemps, où abondaient le vin, les femmes et les chants. Les Germains, quant à eux, fêtaient le solstice d’hiver. Plus tard, les Chrétiens reprirent ces coutumes païennes. Le début du carême précédant Pâques était célébré par le carnaval – carne vale signifiant « au revoir à la viande ! ».
Au Moyen Âge, les réjouissances carnavalesques, toujours accompagnées de déguisements insolites, revêtaient souvent des formes exacerbées, au grand dam du Conseil et de l’Église de la ville. Interdictions et arrêtés étaient d’un piètre secours ; la fête se déroulait dans un tumulte et une ivresse sans bornes. Outre le carnaval traditionnel qu’organise le Comité des fêtes depuis 1823, il en existe un autre qui s’est développé dans les années 1980 et qui, entre-temps, est devenu traditionnel.
220px-CologneSkylineAtNight
Cologne la nuit

Généralités

L’université de Cologne, fondée au XIVe siècle, reste une des plus importantes d’Allemagne avec environ 48 000 étudiants. La cathédrale de Cologne appartient au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La ville est assez cosmopolite : 17,4 % de sa population n’est pas de nationalité allemande. Environ 120 000 musulmans vivent à Cologne2. En 2007, la construction d’une mosquée de 2000 places dans le quartier d’Ehrenfeld suscite de nombreuses polémiques. Il y a aussi une importante minorité kurde.
Une des spécialités de Cologne est la « Kölsch », une sorte de bière blonde assez légère servie dans des verres étroits de 20 cl, parfois 30 cl. Le mot Kölsch désigne aussi le dialecte de la ville.
Une autre spécialité est l’eau de Cologne (Kölnisch Wasser).
Le 3 mars 2009, le bâtiment des archives municipales (construit en 1971) s’est effondré, entraînant la mort de deux personnes et la disparition de documents, comme des manuscrits du Xe siècle, des exemplaires originaux de partitions de Jacques Offenbach et Richard Wagner, ainsi que des originaux de l’écrivain Heinrich Böll.

Économie

De nombreuses entreprises siègent à Cologne, notamment dans :
  • L’aéronautique, avec l’Agence européenne de la sécurité aérienne
  • l’automobile avec la division européenne du constructeur automobile américain Ford, la division sportive Toyota team Europe, chargée de la mise au point des véhicules de compétition (rallye, Formule 1), le fabricant allemand de moteurs et de machines Deutz AG, et l’équipementier japonais Yazaki, qui y possède son siège européen
  • l’audiovisuel avec les chaînes de télévision RTL Television, WDR, VOX, Super RTL, N-tv et des éditions de musique (p.ex. EMI Group)
  • l’informatique, avec Microsoft ; Electronic Arts, siège allemand
  • le transport, avec la compagnie aérienne Lufthansa, ainsi que l’entreprise postale UPS y a son principal site de transit européen.
  • l’agroalimentaire, avec Intersnack.
  • Édition de livres d’art : TASCHEN
  • Studio Action Concept pour la série Alerte Cobra (Alarm für Cobra 11)

Transports

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La gare centrale vue du ciel
Cologne est très bien desservie par les transports publics avec un réseau dense de métro léger.
Cologne possède plusieurs gares:
Cologne a également un service de train Thalys pour se connecter à des villes dans différents pays tels que Bruxelles et Paris.
Pour le transport aérien, Cologne possède un aéroport : l’Aéroport Konrad Adenauer. Le transport, avec la compagnie aérienne Lufthansa, ainsi que l’entreprise postale UPS y a son principal site de transit européen.
La ville de Cologne possède un boulevard périphérique. Celui-ci a été posé au cours de la fin du XIXe siècle et au début du XXe il est aujourd’hui encore complété et élargi. Son développement est issu des travaux d’architectes et de designers urbains tels que Karl Henrici, Josef Stübben et Fritz Schumacher.

Culture

Musique classique

Cologne possède plusieurs orchestres de renom :

Théâtre

Sport

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La Lanxess Arena, l’antre du Kölner Haie
Club Sport Fondé en Ligue Stade Entraîneur
1. FC Cologne Football 1948 1. Bundesliga RheinEnergieStadion Peter Stöger
SC Fortuna Cologne Football 1948 Verbandsliga Mittelrhein Südstadion Matthias Mink
SC Brück Viktoria Cologne Football 1994 Oberliga Nordrhein Flughafenstadion Höhenberg Thomas Klimmeck
Kölner Haie Hockey sur glace 1972 DEL Lanxess Arena Bill Stewart
Falcons de Cologne Football Américain 1995 GFL

Crocodiles de Cologne Football Américain 1980


Personnalités de Cologne

Jumelages

Cologne est jumelée avec :

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Bade-Wurtemberg

Bade-Wurtemberg


État du Bade-Wurtemberg
Bundesland Baden-Württemberg
Armoiries
Armoiries
Drapeau
Drapeau
Localisation du Bade-Wurtemberg (en vert foncé) à l'intérieur de l'Allemagne
Localisation du Bade-Wurtemberg (en vert foncé) à l’intérieur de l’Allemagne
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Capitale Stuttgart
Ministre-président Winfried Kretschmann (Grüne)
ISO 3166-2 DE-BW
Démographie
Population 10 673 000 hab. (30/06/14)
Densité 299 hab./km2
Rang 3e
PIB (2010) PIB/hab. 361,700 Md € (3e) 33 900 € (5e)
Géographie
Superficie 3 575 146 ha = 35 751,46 km2
Rang 3e
Politique
Parti(s) au pouvoir Verts-SPD
Landtag
CDU
Grünen
SPD
FDP/DVP
Total
60
36
35
7
138
Nombre de voix
au Bundesrat
6
Liens
Site web baden-wuerttemberg.de

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250px-Schwarzwald_1
La Forêt Noire
Le Bade-Wurtemberg (en allemand Baden-Württemberg (ˈbaːdən ˈvʏʁtəmˌbɛʁk)) est l’un des länder (États) composant l’Allemagne. Il est parfois aussi appelé Pays de Bade en français (uniquement dans sa partie occidentale, correspondant à l’ancien Grand-duché de Bade).
Le Bade-Wurtemberg est par son importance démographique et économique le troisième land d’Allemagne.
Sa capitale est Stuttgart, ville la plus peuplée et économiquement la plus importante.
Les lieux touristiques les plus connus sont la Forêt-Noire (Schwarzwald), le lac de Constance (Bodensee), le Jura souabe (Schwäbische Alb), le cloître de Maulbronn et les villes de Heidelberg, Stuttgart, Karlsruhe, Fribourg-en-Brisgau, Baden-Baden, Tübingen, Ulm et Constance.
Le Bade-Wurtemberg est limitrophe de la France et de la Suisse. En Allemagne même, il est limitrophe des länder de Rhénanie-Palatinat, de Hesse et de Bavière.
Outre la métropole que constitue Stuttgart, les régions d’« Ulm/Neu-Ulm (Bavière) », de « Mannheim/Heidelberg/Ludwigshafen (Rhénanie-Palatinat) » et la région transfrontalière de Bâle ont également une influence économique considérable.

Sommaire

Histoire

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Le land de Bade-Wurtemberg a été créé en 1952, succédant aux anciens länder d’après-guerre de Bade, de Wurtemberg-Bade, et de Wurtemberg-Hohenzollern eux-mêmes successeurs du :

Principales villes

Liste des villes du Bade-Wurtemberg, avec la population de 2013 pour les 11 premières et de 2008 pour les suivantes :
  1. Stuttgart (604 297)
  2. Karlsruhe (299 103)
  3. Mannheim (296 690)
  4. Fribourg-en-Brisgau (en allemand : Freiburg im Breisgau; 220 286)
  5. Heidelberg (152 113)
  6. Ulm (119 218)
  7. Heilbronn (118 122)
  8. Pforzheim (117 754)
  9. Reutlingen (111 357)
  10. Ludwigsbourg (en allemand : Ludwigsburg ; 89 639)
  11. Esslingen (89 242)
  12. Tübingen (83 310)
  13. Villingen-Schwenningen (81 921)
  14. Constance (en allemand : Konstanz ; 80 980)
  15. Aalen (67 125)
  16. Schwäbisch Gmünd (61 391)
  17. Sindelfingen (61 241)
  18. Offenbourg (en allemand : Offenburg ; 58 769)
  19. Friedrichshafen (58 058)
  20. Göppingen (57 836)
  21. Baden-Baden (54 454)
  22. Waiblingen (52 926)
  23. Heidenheim an der Brenz (49 784)
  24. Ravensburg (49 073)
  25. Rastatt (47 710)
  26. Lörrach (46 860)
  27. Albstadt (46 677)
  28. Böblingen (46 322)
  29. Leonberg (45 535)
  30. Singen (45 420)
  31. Fellbach (44 010)
  32. Filderstadt (43 731)
  33. Lahr/Schwarzwald (43 683)
  34. Weinheim (43 272)
  35. Bruchsal (42 911)
  36. Rottenburg am Neckar (42 899)
  37. Scheer (42 832)
  38. Bietigheim-Bissingen (42 022)
  39. Nürtingen (40 552)
  40. Kirchheim unter Teck (39 923)
  41. Schorndorf (39 323)
  42. Ettlingen (38 987)
  43. Leinfelden-Echterdingen (37 055)
  44. Schwäbisch Hall (36 660)
  45. Backnang (35 666)
  46. Sinsheim (35 366)
  47. Tuttlingen (34 960)
  48. Balingen (34 338)
  49. Kehl (34 330)
  50. Ostfildern (33 714)
  51. Crailsheim (32 439)
  52. Biberach an der Riß (32 270)
  53. Rheinfelden (32 191)
  54. Herrenberg (31 235)
  55. Kornwestheim (30 689)
  56. Radolfzell am Bodensee (30 187)
  57. Gaggenau (29 769)
  58. Weil-am-Rhein (29 461)
  59. Bühl (29 387)
  60. Vaihingen an der Enz (28 898)
  61. Bretten (27 997)
  62. Winnenden (27 877)
  63. Geislingen an der Steige (27 763)
  64. Neckarsulm (27 378)
  65. Wangen im Allgäu (27 075)
  66. Leimen (27 031)
  67. Weinstadt (26 253)
  68. Mühlacker (26 236)
  69. Wiesloch (26 122)
  70. Horb am Neckar (26 116)
  71. Emmendingen (26 110)
  72. Ehingen (25 931)
  73. Rottweil (25 701)
  74. Ellwangen (25 250)
  75. Mosbach (25 197)
  76. Wertheim (24 553)
  77. Achern (24 527)
  78. Ditzingen (24 215)
  79. Freudenstadt (23 888)
  80. Calw (23 837)
  81. Weingarten (23 607)
  82. Öhringen (23 014)
  83. Stutensee (22 938)
  84. Nagold (22 910)
  85. Waldshut-Tiengen (22 619)
  86. Bad Mergentheim (22 446)
  87. Remseck am Neckar (22 437)
  88. Schwetzingen (22 403)
  89. Leutkirch im Allgäu (22 401)
  90. Schramberg (22 093)
  91. Metzingen (21 889)
  92. Donaueschingen (21 434)
  93. Überlingen (21 397)
  94. Eppingen (21 127)
  95. Hockenheim (20 758)
  96. Bad Rappenau (20 715)
  97. Eislingen/Fils (20 509)
  98. Rheinstetten (20 427)
  99. Oberkirch (20 334)
  100. Waldkirch (20 275)
  101. Giengen an der Brenz (20 260)
  102. Waghäusel (20 000)
  103. Baiersbronn (16 223)
  104. Trossingen (15 072)
  105. Gernsbach (14 637)
  106. Münsingen (14 500)
  107. Durmersheim (12 049)
  108. Mengen (10 175)

Économie

260px-Bodensee_Weinbau_Birnau
Le lac de Constance
Le Bade-Wurtemberg compte parmi les régions économiquement les plus compétitives en Europe. C’est un centre d’industrie automobile (Daimler, Porsche, Robert Bosch GmbH, Audi, Mercedes-Benz) avec des sites à Stuttgart, Sindelfingen, Neckarsulm, Mannheim, Rastatt, Gaggenau et Ulm. De nombreuses entreprises de l’industrie de constructions mécaniques y sont implantées (Festo, Voith, Liebherr, Trumpf, Heidelberger Druckmaschinen). La mécanique de précision, en particulier l’horlogerie, y existe de longue date (Junghans) ; plus récemment, des entreprises de production d’électronique grand public se sont implantées (SABA, Dual). Le Bade-Wurtemberg a longtemps été un haut lieu de l’industrie textile, qui y conserve aujourd’hui encore une certaine importance (Hugo Boss, Trigema, Steiff). À Karlsruhe se trouve la plus importante raffinerie d’Allemagne. Le siège social de l’entreprise SAP AG, premier fournisseur européen de logiciels est situé à Walldorf.
Le taux de chômage de 4,2 % (avril 2011) est l’un des plus faibles d’Allemagne. Seule la Bavière a un chômage plus bas avec 3,9 %1. Les exportations du land représentent environ 10 000 € par habitant. Dans l’UE, le Bade-Wurtemberg fait partie des régions les plus riches : en 2010 le PIB de Bade-Wurtemberg est de 361,8 Mio € (14,5% du PIB allemand), soit environ 33 651 € par habitant2 (Allemagne : 27 300 € ; UE : 2 360 €)3.
Le Bade-Wurtemberg compte deux centrales nucléaires en activité, la centrale nucléaire de Philippsburg et la centrale nucléaire de Neckarwestheim. La centrale nucléaire de Obrigheim a été mise hors-service en 2005.
La Forêt Noire et la région du lac de Constance sont des destinations touristiques importantes.
L’Europa Park, situé à Rust dans le Bade-Wurtemberg est également très prisé des touristes venant de toute l’Europe, le parc d’attractions est le 2e en Europe en termes de fréquentation, c’est le plus grand du continent de par sa superficie.

Patrimoine naturel et architectural

Subdivisions

300px-BW-Landkreise
Carte des 35 arrondissements et 9 villes-arrondissements du Bade-Wurtemberg
Le Bade-Wurtemberg est divisé en 4 districts (Regierungsbezirke) appelés également circonscriptions ou régions administratives, eux-mêmes subdivisés en 12 régions (Regionen), qui regroupent 35 arrondissements (Landkreise) et 9 municipalités non intégrées à un arrondissement, constituant donc un arrondissement à elles-seules, appelées villes-arrondissements (kreisfreie Städte).

Districts (Regierungsbezirke)

Les 4 districts du Bade-Wurtemberg :

Arrondissements (Landkreise) et Ville-arrondissements (kreisfreie Städte)

Les 9 villes-arrondissements (kreisfreie Städte) du Bade-Wurtemberg :
Les 35 arrondissements (Landkreise) du Bade-Wurtemberg :

Confessions

  • Chrétienne : 71,6 % (7,6 millions, dont 4 millions de catholiques et 3,6 millions de protestants)
  • Musulmane : 5,6 % (600 000)
  • Bouddhiste : 0,23 % (25 000)
  • Hindouiste : 0,14 % (15 000)
  • Juive : 0,08 % (9 000)
  • Sans ou autres : 22,3 % (2,4 millions)

Blasonnement

En raison de sa création récente, le land de Bade-Wurtemberg ne dispose pas d’armes « historiques », contrairement à sa voisine la Bavière.
  • Armes du grand-duché de Bade : D’or à la bande de gueules.
  • Armes du royaume de Wurtemberg : D’or à trois demi-ramures de cerf posées en fasce, l’une sur l’autre.

Notes et références

  1. Arbeitslosenquote im April 2011 [archive] (site de l’Agence allemande pour l’emploi, consulté le 10 mai 2011).
  2. Bruttoinlandsprodukt je Einwohner » [archive] (site du Statistisches Landesamt Baden-Württemberg, consulté le 10 mai 2011).
  3. Das Bruttoinlandsprodukt pro Kopf (in Euro) [archive] (site du Centrum für Europäische Politik, consulté le 10 mai 2011).

Liens externes


Sur les autres projets Wikimedia :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Stuttgart

Stuttgart

Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la ville allemande. Pour les autres villes portant ce nom, voir Stuttgart (homonymie).
Stuttgart
Stutgard
Image illustrative de l'article Stuttgart
Blason de Stuttgart
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Flag of Baden-Württemberg.svg Bade-Wurtemberg
District
(Regierungsbezirk)
Stuttgart
Arrondissement
(Landkreis)
Stuttgart (ville-arrondissement)
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
23 arrondissements municipaux dont 152 quartiers
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Fritz Kuhn
Partis au pouvoir Alliance 90 / Les Verts
Code postal de 70173 à 70619
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
08 1 11 000
Indicatif téléphonique +49-711
Immatriculation S
Démographie
Population 604 297 hab. (31 décembre 20131)
Densité 2 914 hab./km2
Géographie
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg48° 46′ 36″ Nord 9° 10′ 40″ Est
Altitude 260 m
Superficie 20 736 ha = 207,36 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir la carte topographique d'Allemagne
City locator 14.svg
Stuttgart
Liens
Site web stuttgart.de

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Stuttgart (prononcé en allemand : [ˈʃtʊtɡaʁt] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter, anciennement Stutgard en français2) est la capitale du Land de Bade-Wurtemberg, au sud de l’Allemagne. Sixième plus grande ville d’Allemagne, Stuttgart a une population de 613 392 habitants (recensement de décembre 20111) tandis que l’aire urbaine autour de la ville en compte 5,3 millions (2008)3.
La ville se trouve au centre d’une région très peuplée et est entourée d’une couronne de petites villes. Cette zone urbaine intérieure appelée « région de Stuttgart » a une population de 2,7 millions d’habitants4, faisant du « Grand Stuttgart » la quatrième plus grande ville-région en Allemagne après la Ruhr, Francfort-sur-le-Main et Berlin.
Stuttgart se trouve sur une série de collines, de vallées et de parcs — fait inhabituel pour les villes allemandes5 et souvent cause de surprise pour les visiteurs qui associent principalement la ville avec sa réputation industrielle de « berceau de l’automobile ».
Stuttgart a le statut de Stadtkreis, ce qui fait d’elle une aire urbaine auto-administrée. La ville est également le siège du parlement régional et du conseil local.
La devise de la ville est « Stuttgart est plus » – pour les touristes et les affaires, Stuttgart se décrit elle-même comme « Standort Zukunft », traduit par la mairie en « Lorsque les affaires rencontrent le futur ». En 2007, le bourgmestre a présenté Stuttgart aux investisseurs étrangers comme « la puissance créatrice de l’Allemagne ». Avec les plans actuels visant à améliorer les liaisons de transport aux infrastructures internationales (dans le cadre du projet Stuttgart 21), la ville a dévoilé un nouveau logo et un slogan en mars 2008, se décrivant comme Das neue Herz Europas (« Le nouveau cœur de l’Europe »)6.
Stuttgart est parfois surnommée la Schwabenmetropole7 (métropole souabe8), une référence au dialecte souabe parlé par les autochtones.

Sommaire

Nom et armoiries

170px-Coat_of_arms_of_Stuttgart.svg
Le blason de Stuttgart.
Le blason de Stuttgart montre une jument noire qui se tient sur ses pattes arrière sur un fond jaune. Il a été utilisé pour la première fois dans sa forme actuelle en 1938. Avant cette date, différents modèles et couleurs ont été utilisés, souvent avec deux chevaux. Les armes parlantes du blason reflètent l’origine du nom « Stuttgart ». Le nom dans le vieux haut-allemand était « stuotgarten », avec « stuot » qui signifie la jument. Le terme du vieux haut-allemand « garten » fait quant à lui référence à l’importante étendue de la zone où a eu lieu le peuplement initial9. Le centre du logo de la société automobile Porsche présente une version modifiée des armoiries de Stuttgart10.

Géographie

Généralités

Stuttgart est traversée par la rivière Neckar, dans une région caractérisée par de nombreuses collines.
La ville couvre une superficie de 207 km2. L’altitude varie de 207 m au-dessus du niveau de la mer sur la rivière Neckar à 549 m sur la colline de Bernhartshöhe. En conséquence, il y a plus de 400 escaliers autour de la ville (appelés Stäffele en dialecte local), soit l’équivalent d’environ 20 kilomètres. Beaucoup proviennent de l’époque où des vignes étaient alignées sur toute la vallée. Même aujourd’hui, il y a des vignes à moins de 500 mètres de la gare.
700px-Stuttgart_Panorama_2007
Panorama de Stuttgart depuis le Sud-Est.

Divisions administratives

La ville est divisée en 23 quartiers (Stadtbezirke) ayant chacun un code postal différent mais considérés comme faisant administrativement partie de la ville de Stuttgart. La plupart des quartiers ont cependant, en tant qu’anciennes communes indépendantes, une identité et une histoire bien à eux.
  • 5 au centre-ville (Innere Stadtbezirke):
    • Stuttgart-Mitte
    • Stuttgart-Nord
    • Stuttgart-Ost
    • Stuttgart-Süd
    • Stuttgart-West
  • 18 en périphérie (Äußere Stadtbezirke):
    • Stuttgart-Bad Cannstatt
    • Stuttgart-Birkach
    • Stuttgart-Botnang
    • Stuttgart-Degerloch
    • Stuttgart-Feuerbach
    • Stuttgart-Hedelfingen
    • Stuttgart-Möhringen
    • Stuttgart-Mühlhausen
    • Stuttgart-Münster
    • Stuttgart-Obertürkheim
    • Stuttgart-Plieningen
    • Stuttgart-Rotenberg
    • Stuttgart-Sillenbuch
    • Stuttgart-Stammheim
    • Stuttgart-Untertürkheim
    • Stuttgart-Vaihingen
    • Stuttgart-Wangen
    • Stuttgart-Weilimdorf
    • Stuttgart-Zuffenhausen.
Chaque quartier peut-être divisé en un ou plusieurs sous-quartiers.

Climat

220px-German_Climate_Stuttgart
Graphique climatique de Stuttgart
Le climat de Stuttgart de type continental. Durant les mois d’été, la position de la ville à proximité des collines du Jura souabe et de la Forêt-Noire apparaît comme un bouclier contre les phénomènes météorologiques violents. Cependant, la ville peut également subir des orages pendant l’été et des périodes de plusieurs jours de neige en hiver. Le centre de la ville, appelé par les habitants locaux le « Kessel » (la cuvette), connaît plus de chaleur en été et moins de neige en hiver que les banlieues. Située au centre du continent européen, Stuttgart peut connaître de très grandes différences de températures entre le jour et la nuit et entre l’été et l’hiver. En moyenne, Stuttgart bénéficie de 1693 heures d’ensoleillement par an, de 665 mm de précipitations annuelles et d’une température sur l’année de 9,4 ℃1.
Les hivers durent du mois de décembre à mars. Le mois le plus froid est janvier, avec une température moyenne de 0 ℃. La couverture de neige a tendance à ne pas durer plus de quelques jours, même si elle a duré une paire de semaines en 2004. Les étés sont chauds avec une température moyenne de 20 ℃ durant les plus chauds mois de juillet et d’août. Les étés durent de mai à septembre.
Le climat de Stuttgart est de type continental, cela se traduit donc par des hivers pouvant être rudes et le thermomètre tourne autour de 0 ℃. Les étés sont relativement chauds avec une température légèrement inférieure à 20 ℃.
Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures moyennes maximales (℃) 3 4 9 12 17 20,5 23 23 19 14 8 4 13
Températures moyennes minimales (℃) -3 -3 0,5 3 7 10,5 13 12 8 5 0,5 -2 4
Températures moyennes (℃) 0 1 5 8 13 15,5 18 18 14,5 9,5 4 1,5 9
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 48 46 43 61 86 86 74 86 58 46 46 51 734
Climat de Stuttgart – Source : Weatherbase11

Histoire

Avant le XIXe siècle

Le Altes Schloss (Vieux Château) datant de 950
Le premier habitat connu de Stuttgart date de la fin du Ier siècle avec l’établissement d’un fort romain dans le quartier moderne de Cannstatt, sur les rives de la Neckar. Au début du IIIe siècle, les Romains ont été repoussés par les Alamans derrière le Rhin et le Danube. Même si on ne sait rien à propos de Cannstatt au cours de la période des grandes invasions, on estime que la région est resté habitée comme cela est mentionné dans les archives de l’abbaye de Saint-Gall remontant à 700 ap. J.-C.12
Stuttgart en elle-même fut probablement fondée vers 950 ap. J.-C., peu avant la bataille du Lechfeld par le duc Ludolphe de Souabe, l’un des fils de l’empereur Otton Ier du Saint-Empire. La ville était utilisée pour l’élevage de chevaux de cavalerie dans les prairies fertiles au centre de la ville d’aujourd’hui, bien que de récentes fouilles archéologiques indiquent que cette zone était déjà la terre des agriculteurs mérovingiens13.
Un don au registre de l’abbaye de Hirsau en date d’environ 1160 fait état d’un « Hugo de Stuokarten », confirmant l’existence de la ville de Stuttgart.
220px-Neues_Schloss_Stuttgart
Le Neue Schloss (Nouveau Château) fut construit entre 1746 et 1807.
Entre cette époque et le XIVe siècle, Stuttgart était la propriété de la margrave de Bade et les villes de Backnang et Besigheim.
Autour de 1300, Stuttgart est devenue la résidence des comtes de Wurtemberg, qui en ont fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart a été élevée au rang de ville en 1321 quand elle est devenue la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelé comté de Wurtemberg, avant que les comtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l’empereur. Stuttgart est alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.
Le nom Wurtemberg provient d’une colline escarpée à Stuttgart, anciennement connue sous le nom de Wirtemberg.
Au XVIIIe siècle, Stuttgart céda temporairement son statut de résidence après que Eberhard-Louis eut fondé Ludwigsbourg, au nord de la Stuttgart. En 1775, Charles II demande à ce que la résidence retourne à Stuttgart, en ordonnant la construction du Nouveau Château.

XIXe et XXe siècles

En 1803, Stuttgart a été proclamée capitale de l’électorat de Wurtemberg (jugé par un prince-électeur) jusqu’à l’éclatement par Napoléon Bonaparte du Saint-Empire romain germanique en 1805, date à laquelle Stuttgart est alors devenue capitale du royaume de Wurtemberg. La résidence royale a été étendue sous Frédéric Ier, bien que beaucoup des bâtiments les plus importants de Stuttgart – y compris la Staatsgalerie, la Villa Berg et le Königsbau – ont été construits sous le règne du roi Guillaume Ier14.
220px-Stuttgart_alte_staatsgalerie
Alte Staatsgallerie, construite sous Guillaume Ier
Le développement de la ville de Stuttgart a été entravé durant le XIXe siècle de par son emplacement. Ce n’est qu’avec l’ouverture de la gare en 1846 que la ville a connu une renaissance économique. La population de l’époque était d’environ 50 000 habitants15.
Au cours de la révolution de Mars, un parlement pangermanique national démocratique (Parlement de Francfort) a été créé à Francfort, afin de surmonter la division de l’Allemagne. Après de longues discussions, le Parlement a décidé d’offrir le titre d’empereur allemand au roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse. Comme le mouvement démocratique est devenu plus faible, les princes allemands ont regagné le contrôle de leurs états indépendants. Finalement, le roi de Prusse a refusé les demandes des révolutionnaires. Les membres du Parlement ont été chassés de Francfort et les membres les plus radicaux (qui voulaient établir une république) ont fui vers Stuttgart. Un peu plus tard, ce parlement fut dissous par les militaires de Wurtemberg16.
En 1871, Stuttgart comptait 91 000 habitants. En ce temps, Gottlieb Daimler inventa l’automobile dans un petit atelier de Cannstatt et la population a alors augmenté rapidement à 176 000 habitants17. Cette même année, Wurtemberg rejoint, en tant que royaume autonome, l’Empire allemand créé par Otto von Bismarck, au cours de l’unification de l’Allemagne.
À la fin de la Première Guerre mondiale, la monarchie de Wurtemberg s’est effondrée : Guillaume II a refusé la couronne – mais a également refusé d’abdiquer – sous la pression des révolutionnaires qui ont envahi le palais Wilhelm18. L’État libre de Wurtemberg a été créé en tant que partie de la République de Weimar. Stuttgart a alors été proclamée capitale de l’État libre.
En 1920, Stuttgart est devenue le siège du gouvernement national allemand (après la fuite de l’administration de Berlin, voir Putsch de Kapp).
Sous le régime nazi, Stuttgart a commencé l’expulsion de ses habitants juifs en 1939. Près de 60 % de la population juive allemande avait fui au moment des restrictions sur leur liberté de mouvement qui leur ont été imposées le 1er octobre 1941, date à laquelle les juifs vivant dans le Wurtemberg ont été contraints de vivre dans des « appartements juifs ». Le 1er décembre 1941, la première expulsion en train a été organisé vers Riga. Seulement 180 juifs du Wurtemberg retenus dans les camps de concentration ont survécu12.
220px-Stuttgart_Rathaus_Marktplatz_1907
La mairie de Stuttgart en 1907. Tout, sauf l’arrière du bâtiment, a été détruit par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les troupes blindées françaises commandées par De Lattre de Tassigny ont enfoncé les panzers allemands et sont arrivées sous les murs de Stuttgart. La signature de l’Armistice en 1940 ont livré ces troupes françaises, pourtant victorieuses, aux Allemands mais De Lattre a pu s’enfuir à vélo pour rallier la France.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le centre de Stuttgart a été presque entièrement détruit par les raids aériens alliés. La plupart des bombardements les plus graves ont eu lieu en 1944, aux commandes des bombardiers anglo-américains. Le plus lourd a eu lieu le 12 septembre 1944, quand la Royal Air Force a bombardé la vieille ville de Stuttgart, avec plus de 184 000 bombes et 75 blockbusters. Plus de 1 000 personnes ont péri dans les incendies. Au total, Stuttgart a été soumis à 53 raids de bombardements, entraînant la destruction de 68 % de tous les bâtiments et la mort de 4 477 personnes.
En 1945, les forces alliées ont occupé l’Allemagne, l’armée française ayant occupé la ville de Stuttgart jusqu’à ce qu’elle tombe dans la zone d’occupation militaire américaine. L’un des premiers concepts du plan Marshall était destiné à soutenir la reconstruction économique et politique de l’Europe et a été présenté lors d’un discours prononcé par le secrétaire d’État américain James F. Byrnes, à l’Opéra de Stuttgart. Son discours a conduit directement à l’unification des zones d’occupation américaine et britannique, donnant naissance à la « Bizone » (plus tard, la « Trizone », avec la zone française). Quand la République fédérale d’Allemagne a été fondée le 23 mai 1949, Stuttgart, à l’instar de Francfort, a été un sérieux concurrent pour devenir la capitale fédérale, mais elle a finalement échoué face à Bonn.
Les ex-États allemands de Bade et Wurtemberg ont fusionné en 1952, conduisant à la création du nouveau Land de Bade-Wurtemberg, maintenant troisième plus grand Land d’Allemagne.

Époque récente

Pendant la Guerre froide, Stuttgart est devenu le siège du centre commun de commandement de toutes les forces militaires américaines en Europe, en Afrique et de l’Atlantique (US European Command, EUCOM). EUCOM est toujours basé à Stuttgart aujourd’hui. Les bases de l’armée américaine sont très nombreuses dans et autour de Stuttgart19.
À la fin des années 1970, le district de Stammheim a été la scène de l’une des périodes les plus controversées de l’histoire allemande d’après-guerre, avec le procès des membres de la Fraction armée rouge à la cour de haute sûreté de Stammheim. Après le procès, Ulrike Meinhof, Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Jan-Carl Raspé se sont suicidés à Stammheim. Plusieurs tentatives ont été faites pour libérer les terroristes par la force ou le chantage au cours de l’« automne allemand » de 1977, qui a abouti à l’enlèvement et au meurtre de l’industriel allemand Hanns Martin Schleyer, ainsi qu’au détournement du vol Lufthansa 181.
En 1978, le réseau ferroviaire de la banlieue de Stuttgart est entré en fonctionnement.
La ville a organisé l’exposition horticole internationale en 1993.

Culture et principaux sites

Le centre-ville

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Alte Kanzlei
Au centre de Stuttgart, on trouve sa place principale, la Schlossplatz. La Königstraße, la plus importante rue commerçante de Stuttgart qui longe le nord-ouest de la Schlossplatz, prétend être la plus longue rue piétonne d’Allemagne20.
Bien que le centre-ville ait été fortement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale20, de nombreux bâtiments historiques ont été reconstruits20 et la ville offre de beaux témoins de l’architecture moderne. On peut citer comme édifices et places du centre-ville :
  • La Stiftskirche (l’Église collégiale), qui date du XIIe siècle et qui est une église protestante depuis 153420. (Extérieur : Roman/Gothique ; Intérieur : Roman/Gothique/Moderne ; Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale)
  • Le Alte Schloss, datant en grande partie de la fin du XVe siècle, certaines parties remontant à 1320. (Style : Renaissance ; reconstruit)
  • Alte Kanzlei, sur la Schillerplatz
  • Neues Schloss, terminé en 180720, d’architecture baroque/classique, reconstruit avec un intérieur moderne. Les sous-sols, qui abritent une collection de fragments de pierre de l’époque romaine, sont ouverts aux visiteurs21.
  • Wilhelmpalais, 1840
  • Königsbau, 1850, style classique, reconstruit
  • Markthalle, 1910, Art nouveau
  • La gare, Stuttgart Hauptbahnhof, conçue en 1920, dont les lignes fonctionnelles sont caractéristiques de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit).
  • La bibliothèque, Württembergische Landesbibliothek, reconstruite en 1970.
  • Friedrichsbau Varieté, reconstruit en 1994
  • Le Millennium Hôtel & Resort22

Architecture des autres quartiers

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Un certain nombre de châteaux se tiennent dans la banlieue de Stuttgart et rappellent le passé royal de la ville. On peut citer :
Il y a également d’autres sites connus autour de Stuttgart :

Musées

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La plus ancienne maison de Stuttgart : le Fruchtkasten
Le plus célèbre musée de Stuttgart est la Staatsgalerie (Galerie d’État), qui présente une des plus importantes collections de peinture d’Allemagne du XVe siècle au XXe siècle après Berlin, Munich et Dresde. La pièce la plus importante du musée est le retable de Herrenberg (v. 1520) de Jörg Ratgeb, l’une des œuvres les plus importantes de la peinture allemande de la Renaissance. La collection est également célèbre pour son fonds particulièrement représentatif d’œuvres de Max Beckmann et Oskar Schlemmer, ainsi que pour le plus grand ensemble de toiles de Pablo Picasso d’Allemagne.
Le Linden-Museum, musée d’ethnographie, est également célèbre pour l’importance tant quantitative que qualitative, de sa collection. Les collections sont réparties en cinq grandes sections régionales : l’Amérique (tribus indiennes d’Amérique du Nord, cultures du vieux Pérou), le Pacifique Sud (Mélanésie, culture du Sepik, Australie), l’Afrique (palais royal et masques), l’Orient (culture et histoire islamiques) et l’Asie de l’Est et du Sud (Japon, Chine, Inde, Népal et Tibet).
Stuttgart possède en tout une dizaine de musées. Citons également le Kunstmuseum (consacré à l’art moderne et contemporain et riche du plus grand fonds mondial d’œuvres d’Otto Dix), le Musée Porsche, le Musée Mercedes-Benz et le Musée d’Histoire naturelle, le musée consacré au philosophe Hegel, aménagé dans sa maison natale.

Musique classique

Stuttgart possède un orchestre symphonique actuellement dirigé par Roger Norrington. On peut également citer l’Orchestre de chambre des jeunes (Junges Kammerorchester Stuttgart).

Démographie

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Évolution de la population de Stuttgart
La population de Stuttgart n’a pas cessé de diminuer entre 1960 (637 539 habitants) et 2000 (586 978). Ensuite, le faible niveau de chômage et l’attractivité des écoles secondaires a conduit à une reprise de la croissance démographique, alimentée notamment par les jeunes adultes de l’ex-Allemagne de l’Est23. Pour la première fois depuis des décennies, en 2006, il y a eu plus de naissances dans la ville que de décès. En avril 2008, il y avait 590 720 habitants dans la ville24.
En 2000, 22,8 % de la population n’a pas la nationalité allemande, en 2006, ce nombre a chuté à 21,7 %. Les principaux groupes de ressortissants étrangers sont les Turcs (22,025 %), les Grecs (14,341 %), les Italiens (13,978 %), les Croates (12,985 %), les Serbes (11,547 %) suivis par les immigrants de la Bosnie-Herzégovine, du Portugal, de la Pologne, de l’Autriche et de la France. 39 % des étrangers proviennent de l’Union européenne.

Religion

La religion protestante luthérienne a été introduite en 1534 à Stuttgart par le duc Ulrich de Württemberg25. Depuis cette époque, le Bade-Wurtemberg a été à prédominance protestante. Toutefois, depuis 1975, le nombre de protestants à Stuttgart a chuté de près de 300 000 à 200 000. En 2000, 33,7 % des habitants étaient protestants et 27,4 % étaient catholiques. La Passion de Bad Cannstatt est une procession suivie par des milliers de fidèles chaque Vendredi saint. 39 % de la population sont dans les autres catégories : musulmans, juifs et ceux qui ne suivent aucune religion ou qui suivent une religion non prise en compte dans les statistiques officielles.

Édifices religieux

Chômage

Le chômage dans la région de Stuttgart est faible par rapport à d’autres régions métropolitaines en Allemagne. En novembre 2008, avant la hausse du chômage annuelle en hiver, le taux de chômage dans la région de Stuttgart se situait à 3,8 %, soit 0,1 % de moins que le taux de Bade-Wurtemberg, qui était de 4,7 % en février 2009. Le chômage dans la ville de Stuttgart au cours de la même période s’élevait à 5,2 % et 6,0 % (novembre 2008 et février 2009 respectivement). Par comparaison, le taux de chômage pour l’ensemble de l’Allemagne s’élevait à 7,1 % (novembre 2008) et à 8,5 % (février 2009)26,27.

Criminalité

Stuttgart est l’une des villes les plus sûres en Allemagne. En 2003, 8 535 infractions ont été relevées à Stuttgart pour 100 000 habitants (la moyenne de toutes les villes allemandes étant de 12 751)28. Les chiffres pour 2006 indiquent que Stuttgart s’est classée au deuxième rang derrière Munich en termes de sûreté29. 60 % des crimes de Stuttgart ont été résolus en 2003, se classant deuxième derrière Nuremberg.

Politique

Le maire actuel de Stuttgart est Fritz Kuhn, du parti Grünen/Büdnis 90 (parti des Verts allemands).

Gouvernement de la ville passé et présent

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Résultats des élections récentes (1999-2014)

Parti PE 1999 Landtag 2001 Bundestag 2002 Landtag 2004 PE 2004 Conseil de ville
2004 (sièges)
Bundestag 2005 PE 2009 Conseil de ville
2009 (sièges)
Bundestag 2009 Landtag 2011 Bundestag 2013 PE 2014 Conseil de ville
2014 (sièges)
CDU 42,9 % 37,1 % 35,1 %
37,4 % 32,9 % (21) 32,7 % 29,1 % 24,2 % (15) 28,5 % 31,5 % 42,8% 30,9% 28,3% (17)
SPD 27,6 % 36,3 % 35,7 %
21,2 % 22,8 % (14) 32,0 % 18,0 % 17,0 % (10) 19,8 % 20,4 % 21,0% 23;3% 14,3% (9)
FDP 6,2 % 9,2 % 8,5 %
7,7 % 6,5 % (4) 12,8 % 14,5 % 10,9 % (7) 18,4 % 6,1 % 2,6% 5,4% 5,9 % (4)
Verts 14,3 % 11,5 % 16,2 %
22,1 % 18,7 % (11) 15,0 % 25,0 % 25,3 % (16) 20,1 % 34,5 % 21,1% 19,6% 24,0% (14)
Républicains 3,6 % 4,7 % 1,0 %
3,3 % 3,9 % (2) 0,8 % 2,0 % 2,5 % (1) 0,8 % 0,9 % 0,7% (0)
Linke 1,4 %
1,9 % 1,8 % (1) 4,4 % 4,5 % 4,5 % (2) 7,8 % 3,4 % 4,4% 5,8% 4,5% (3)
SÖS - - -
- 4,6 % (3) 4,6 % (3) 5,4% (3)
FW
9,7 % (6) (1,2 %) 10,3 % (6) 0,7% 1,6% 7,1% (4)
Pirates
2,2% 1,8% 2,0% (1)
AfD
3,0% 7,5% 4,7% (3)
Taux de participation 46,6 % 65,5 % 81,0 %
54,0 % 48,7 % 79,1 % 52,3 % 48,7 % 74,3% 73,1% 76,7% 53,1% 46,6%
Source : Résultats de l’élection à Stuttgart30,31,32

Économie

Les sièges des constructeurs automobiles Daimler (incluant Mercedes-Benz) et Porsche se situent à Stuttgart. On y trouve également le groupe Bosch. La ville est un important centre d’activités industrielles. Les activités de hautes technologies sont aussi représentées. En effet, les sièges européens de Hewlett-Packard et IBM s’y trouvent.

Le berceau de l’automobile

La moto et l’automobile à quatre roues ont été inventés à Stuttgart (par Gottlieb Daimler et Karl Benz ; industrialisé en 1887 par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach en tant que Daimler-Motoren-Gesellschaft). Stuttgart est donc considérée par beaucoup comme le point de départ de l’industrie automobile dans le monde entier et elle est parfois appelée « le berceau de l’automobile ». Mercedes-Benz, Maybach, Robert Bosch GmbH, Mahle GmbH et Porsche sont toutes des entreprises basées à Stuttgart ou dans des villes à proximité10. Le tout premier prototype de la Volkswagen Coccinelle a été fabriqué à Stuttgart, conçu par Ferdinand Porsche. De nombreux magazines amateurs sur l’automobile sont publiés à Stuttgart10.

Science, recherche et développement

La région a actuellement la plus forte densité de scientifiques, d’universitaires et d’organismes de recherche en Allemagne. Aucune autre région en Allemagne n’a enregistré autant de brevets et de modèles que Stuttgart33. Près de 45 % des scientifiques du Bade-Wurtemberg impliqués dans la recherche et le développement travaillent à Stuttgart. Plus de 11 % de l’ensemble du budget allemand pour la recherche et le développement est investi dans la région de Stuttgart (environ 4,3 milliards d’euros par an). Stuttgart est une ville universitaire, elle abrite plusieurs universités et collèges, comme l’Université de Stuttgart, l’Université de Hohenheim, la TU Stuttgart34 et plusieurs universités de sciences appliquées. De plus, la région est le siège de six instituts Fraunhofer, quatre instituts de recherche industrielle en collaboration avec les universités locales, deux instituts Max-Planck et des instituts du Centre aérospatial allemand (DLR).

Services financiers

La bourse de Stuttgart est la deuxième plus importante en Allemagne (après celle de Francfort). Plusieurs grandes entreprises du secteur des services financiers ont leur siège social à Stuttgart, avec près de 100 instituts de crédit au total (par exemple, Landesbank Baden-Württemberg, Wüstenrot & Württembergische).

Le vin et la bière

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Vignes à Stuttgart.
Selon les archives de l’État, la culture de la vigne dans la région remonte à 1108. Au XVIIe siècle, la ville était la troisième plus grande communauté viticole allemande communauté du Saint-Empire romain germanique. Le vin de Stuttgart est resté la source principale de revenus au cours du XIXe siècle.
Stuttgart est toujours l’une des plus importantes villes viticoles de l’Allemagne, principalement grâce à sa situation géographique au centre de la quatrième plus grande région viticole d’Allemagne, la région viticole de Wurtemberg couvrant 11 522 hectares. L’importance du vin sur l’économie locale est marquée chaque année par le festival annuel du vin (Weindorf).
Stuttgart a également plusieurs brasseries célèbres comme Stuttgarter Hofbräu, Dinkelacker ou Schwaben Bräu.
Chaque année une fête du vin se déroule à la fin de l’été dans le centre ville (le village du vin : Stuttgarter Weindorf) et la fête de la bière de Stuttgart (Cannstatter Volksfest) est la plus importante après celle de Munich (Oktoberfest) et attire chaque année plusieurs millions de visiteurs35.

Transport

Aéroport

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Aéroport
Situé à Leinfelden-Echterdingen à 15 km au sud de la ville, l’aéroport de Stuttgart (STR) est devenu l’un des plus importants d’Allemagne : il a accueilli 7,6 millions de passagers en 2003, 8,8 en 2004 et 9,6 en 2005. Depuis l’ouverture du troisième terminal en 2004, la capacité de l’aéroport atteint les 12 millions de passagers.

Réseau ferroviaire

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Gare centrale
Du point de vue ferroviaire, Stuttgart est un nœud à la croisée des liaisons vers KarlsruheStrasbourgParis, MannheimFrancfortCologne, MannheimSarrebruck, UlmAugsbourgMunich, ZurichMilan, AnsbachNuremberg et HeilbronnWurtzbourg. La gare centrale (Hauptbahnhof) actuelle, édifiée en 1922, est de type cul-de-sac (les trains doivent faire demi-tour). Pour diminuer les temps d’arrêt et améliorer les connexions avec les autres villes, un projet controversé, Stuttgart 21 a été mis sur pied : il s’agirait d’une part d’enterrer la gare avec les quais et de creuser un tunnel direct jusqu’à l’aéroport ce qui permettrait de réduire notablement les temps de trajet en direction de Ulm et Munich. Les travaux devaient commencer en 2005, mais les controverses autour de ce projet ont provoqué son report sine die.

Transports urbains

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RER (S-Bahn)
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Métro léger
Au niveau des transports en commun, Stuttgart dispose de 6 lignes de S-Bahn (équivalent du RER parisien), exploitées par une filiale de la Deutsche Bahn. Il y a de plus un grand réseau de métro léger (16 lignes) et de bus (55 lignes). Il y a enfin une ligne de tramway à crémaillère et un funiculaire (inauguré en 1929). L’ensemble des transport est supervisé par la Verkehrs- und Tarifverbund Stuttgart (VVS, Fédération des Transports et Tarifs de Stuttgart) à laquelle sont liés toutes les compagnies opérant sur l’agglomération, permettant une unité tarifaire et une certaine cohérence au niveau de l’offre.

Le projet Stuttgart 21

Article détaillé : Stuttgart 21.
Le projet Stuttgart 21 est un projet ferroviaire et urbain visant à complètement réagencer et moderniser le nœud ferroviaire de la ville. Après des années de débats et de controverses politiques, le plan a été approuvé en octobre 2007. Le projet Stuttgart 21 comprend la reconstruction des lignes de transport de surface et des lignes de métro reliant la gare de Stuttgart du centre-ville avec les chemins de fer et les lignes souterraines. Les travaux de construction devraient débuter en 2010 et être achevés en 2020.
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Carte des sept parties du projet Stuttgart 21. En noir les lignes existantes, en couleur les nouveaux tronçons.

Festival International du Film d’Animation

  • Festival International du Film d’Animation de Stuttgart (Internationales Trickfilm Festival Stuttgart (ITFS))36, fondé en 1982. Le 21e Festival a eu lieu du 22 au 27 avril 2014.

Sport

Football

Le VfB Stuttgart est le principal club de football de la ville et vainqueur du titre du Championnat d’Allemagne de football en 2007. Le club évolue à la Mercedes-Benz-Arena.
L’autre club de la ville, le Stuttgarter Kickers, évolue en troisième division au Gazi-Stadion à Stuttgart-Degerloch.

Autres sports

La ville accueille aussi un tournoi de tennis féminin, de catégorie Premier avec une dotation de 721 000 $. Le principal sponsor de ce tournoi est la marque automobile Porsche d’où son nom : Porsche Tennis Grand Prix.
La ville accueille également un tournoi de tennis masculin, chaque année au mois de juillet, le tournoi de Stuttgart (aussi connu sous le nom de Mercedes Cup). Ce tournoi se déroule sur terre battue.
En handball, Stuttgard est le lieu s’accueille du club du TV Bittenfeld mais aussi du HBW Balingen-Weilstetten, lors des matchs importants.
Enfin, les Scorpions de Stuttgart (GFL) est un club allemand de football américain basé à Stuttgart.
En plus, Stuttgart possède comme seulement cinq autres villes allemandes un club de football australien, qui s’appelle les Emus de Stuttgart. Ils jouent dans la Australian Football League Germany et en 2011 ils pouvaient remporter le match pour la troisième place.

Évènements sportifs

Stuttgart a une réputation de metteur en scène de grands événements, comme les championnats du monde d’athlétisme 1993 ou le tournoi de Stuttgart. Stuttgart a été l’une des douze villes hôtes de la Coupe du monde de football de 2006. Six matchs, dont trois du deuxième tour y compris le match pour la troisième place, ont été joués au Gottlieb-Daimler-Stadion (aujourd’hui, Mercedes-Benz Arena). Stuttgart a également été désignée « Capitale Européenne du Sport » 200737, hébergeant des évènements tels que les Championnats du monde de cyclisme sur route et la Finale mondiale de l’athlétisme cette année-là.
Il y a d’autres célèbres sites sportifs, comme la Porsche-Arena (tennis, basket-ball et handball) et le Hanns-Martin-Schleyer-Halle (boxe, équitation/saut d’obstacles, gymnastique, cyclisme sur piste, etc.).

Jumelages

La ville de Stuttgart est jumelée avec38 :

Personnalités liées à la ville

De nombreuses personnalités nées ou ayant vécu à Stuttgart ont influencé l’histoire de la ville :

Galerie

  • 90px-Coll%C3%A9giale_de_Stuttgart
    Collégiale de Stuttgart
  • Karte_s_innen
    Carte de Stuttgart
  • 120px-Stuttgart_SchlossSolitude
    Le château Solitude (Schloss Solitude)
  • Logo de Robert Bosch GmbH à Stuttgart
  • 120px-Schlo%C3%9F-Rosenstein
    Le château Rosenstein (Schloss Rosenstein)
  • 120px-Stuttgart_Schlossplatz_Nacht_new
    Neues Schloss de nuit
  • 120px-Stuttgart1999
    Vue de Stuttgart en 1999 vers le centre ville
  • 120px-Stuttgart-Hegel-Birthplace-2006-04-09a
    Lieu de naissance de Hegel
  • 90px-Riesenrad-cannstatt-2004
    Grande Roue de Stuttgart

Notes et références

  1. a, b et c « Bevölkerungsentwicklung » [archive], statistik.baden-wuerttemberg.de,‎ décembre 2011 (consulté le 5 mai 2013)
  2. Denis Diderot, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Sociétés Typographiques,‎ 1781 (lire en ligne [archive])
  3. « (de) Stuttgart » [archive], Initiativkreis Europäische Metropolregionen (consulté le 23 mars 2009)
  4. « (de) Basisinformationen zur Region Stuttgart » [archive], Wirtschaftsförderung Region Stuttgart GmbH (consulté le 28 mars 2009)
  5. « Introduction to Stuttgart » [archive], The New York Times (consulté le 25 mars 2009)
  6. Statistisches Landesamt Baden-Württemberg [archive]
  7. (de) Stuttgart – die Schwabenmetropole [archive]
  8. Carte d’identité de Stuttgart [archive]
  9. « (de) Die Geschichte von Stuttgart » [archive], The history of Stuttgart,‎ 2008 (consulté le 2 mars 2009)
  10. a, b et c Aric Chen, « Stuttgart, Germany; Motor Stadt (Psst! This Isn’t Michigan) » [archive], The New York Times,‎ 7 janvier 2007 (consulté le 18 mars 2009)
  11. « Weatherbase: Historical Weather for Stuttgart, Germany » [archive], Weatherbase,‎ 2009 (consulté le 12 mars 2009)
  12. a et b Cet article contient des informations tirées de Hauptseite (de).
  13. (de) Daniel Kirn, Stuttgart — Eine kleine Stadtgeschichte, Erfurt, Sutton,‎ 2007 (ISBN 978-3-86680-137-0, OCLC 184692565)
  14. The life and works of Christian Friedrich von Leins, catalogued in the German National Library. [archive]
  15. Population archives of Baden-Württemberg, German PDF [archive]
  16. German publication by Michael Kienzle and Dirk Mende: « Wollt Ihr den alten Uhland niederreiten? ». Wie die 48er Revolution in Stuttgart ausging. (« The downfall of the 48 Revolution ») German ‘Schillergesellschaft’, Marbach am Neckar 1998 (vol. 44), Modèle:ISBN/3929146835
  17. Stuttgart – Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005.
  18. Paul Sauer: « Württembergs letzter König. Das Leben Wilhelms II. », German. Stuttgart 1994.
  19. « U.S. Army Installations in Stuttgart » [archive], US Army in Germany
  20. a, b, c, d et e Henk Bekker, Adventure Guide Germany, Hunter Publishing, Inc,‎ 2005 (ISBN 978-1-58843-503-3, lire en ligne [archive]), p. 445
  21. McLachlan, p. 245
  22. Horloge astronomique du Millennium Hôtel & Resort [archive]
  23. Statistiches Amt, Stuttgart, July 2007. PDF source: http://www.stuttgart.de [archive]
  24. « (de) Stuttgart in Zahlen » [archive], Official website of Stuttgart,‎ 30 avril 2008 (consulté le 1er mars 2009)
  25. Klaus Schlaich, Martin Heckel, Werner Heun, (de) Gesammelte Aufsätze: Kirche und Staat von der Reformation bis zum Grundgesetz, Mohr Siebeck,‎ 1997 (ISBN 978-3-16-146727-1), p. 28
  26. Stuttgart Journal [archive], German article accessed 28-11-08.
  27. Stuttgart Zeitung 27 Feb 2008, regional unemployment figures
  28. Stuttgart official statistics [archive]
  29. City of Hamburg website [archive]
  30. Wahlergebnisse in Stuttgart – Wikipedia
  31. http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.ergebnisse-bundestagswahl-so-hat-stuttgart-gewaehlt.e27d810b-b19e-42e0-b663-8eac9f1985c9.html [archive]
  32. http://www.stuttgarter-nachrichten.de/ergebnisse_europawahl [archive]
  33. Stuttgart – Where Business Meets the Future. CD issued by Stuttgart Town Hall, Department for Economic Development, 2005
  34. « Stuttgart » [archive], sur Encyclopædia Britannica,‎ 2009
  35. La Cannstatter Volksfest de Stuttgart, l’autre grande Fête de la Bière [archive]
  36. Site de l’ITFS [archive] (en)
  37. (en) « European Capitals of Sport List » [archive], sur European Capitals of Sport Association (consulté le 1er juillet 2009)
  38. Jumelages [archive]

Liens externes

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