Sa fiche Wikipédia est en train de s'allonger.
On y découvre qu'il est né sous le signe du Verseau, comme le malade mental et pédophile notoire (entre autres...) Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ou bien encore Emile Louis, François Vérove, etc... bref, une longue liste de pervers tous violents et sadiques.
Le magazine Elle poursuit son enquête :
"Dans deux longs-métrages, Benoît Jacquot, proche de
longue date de Gérard Miller, filme des scènes de viol tandis que des
femmes sont hypnotisées. Un intérêt commun qui, depuis nos révélations
sur Gérard Miller, interroge…"
A noter : le psychiatre brestois Michel Walter, que l'on a vu monter au créneau sitôt après Sandrine Rousseau, dès le 5 février 2024, filme, lui, ses patientes...
Benoît Jacquot, Gérard Miller : deux proches passionnés par l’hypnose
Dans deux longs-métrages, Benoît Jacquot, proche de longue date de Gérard Miller, filme des scènes de viol tandis que des femmes sont hypnotisées. Un intérêt commun qui, depuis nos révélations sur Gérard Miller, interroge…
Cet article est réservé aux abonnées. Il vous reste 90% de l'article à lire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Jacquot
Benoît Jacquot
Naissance |
Paris 16e |
---|---|
Nationalité | française |
Profession | réalisateur, scénariste |
Films notables |
Les Enfants du placard La Fille seule Tosca Villa Amalia Les Adieux à la reine |
Benoît Jacquot est un réalisateur et scénariste français né le à Paris. Actif depuis les années 1970, il a réalisé une trentaine de films, dont Les Enfants du placard (1977), La Fille seule (1995), Tosca (2001) ou Villa Amalia (2009).
Nommé une fois aux Césars dans la catégorie de la meilleure réalisation et deux fois pour la meilleure adaptation, il a notamment reçu le Prix Louis-Delluc en 2012 pour Les Adieux à la reine.
En janvier 2024, à la suite d'une plainte déposée contre lui par son ancienne compagne l'actrice Judith Godrèche, une enquête à son encontre est ouverte par la Brigade de protection des mineurs. Depuis, plusieurs autres actrices ayant travaillé avec Jacquot accusent le réalisateur de harcèlement sexuel et de violences psychologiques et physiques.
Biographie
Carrière
Benoît Jacquot commence sa carrière cinématographique en 1965 comme assistant de Bernard Borderie sur un film de la série Angélique, et comme assistant de Marguerite Duras, Marcel Carné ainsi que Roger Vadim1.
Au cours de sa carrière, il alterne les films à gros budgets avec des stars (Pas de scandale, Adolphe) avec des productions moins coûteuses et plus libres dans leur narration et leur méthode de tournage (L'Intouchable, tourné en Inde en 16 mm, et quelques plans en caméra vidéo). Ses personnages principaux sont souvent des femmes (Isabelle Huppert dans Villa Amalia, L'École de la chair, Les Ailes de la colombe et Pas de scandale, Virginie Ledoyen dans La Fille seule, Judith Godrèche dans La Désenchantée, Isabelle Adjani dans Adolphe, Sandrine Kiberlain dans Le Septième Ciel, Isild Le Besco dans L'Intouchable, À tout de suite ou Sade). Ses héroïnes se caractérisent par un mouvement de fuite, qui leur fait tourner le dos à leur passé, à leur famille ou à leur métier.
Jacquot a aussi fait des mises en scène d'opéra, tant au cinéma (Tosca en 2001 d'après Puccini) que pour la scène (Werther de Jules Massenet)2.
En 2005, il est membre du jury du 58e Festival de Cannes, présidé par Emir Kusturica, puis en 2010, membre du jury pour le 10e Festival international du film de Marrakech, sous la présidence de John Malkovich. Par la suite, il est notamment président en 2015 du 41e festival du cinéma américain de Deauville3
En 2012, il reçoit le prix Louis-Delluc pour Les Adieux à la reine, adaptation du roman éponyme de Chantal Thomas. En 2013, le film obtient trois Césars lors de la 38e cérémonie des César.
Dans les années 2010, il fait quelques apparitions dans des films français : dans Cherchez Hortense (2012) de Pascal Bonitzer dans le rôle de Kevadian, dans Casse-tête chinois de Cédric Klapisch (2013) dans le rôle du père de Xavier, et dans Valérian et la Cité des mille planètes (2017) de Luc Besson dans le rôle d'un capitaine.
Vie privée
Benoît Jacquot a été le compagnon de Dominique Sanda. Avec l'actrice Anne Consigny, il a eu deux fils dont un fils devenu acteur, Vladimir Consigny, auquel il a offert son premier rôle dans un téléfilm Gaspard le bandit sur la vie du « Robin des Bois provençal » Gaspard de Besse, diffusé sur Arte en 2007. Il a aussi vécu sous le même toit que Judith Godrèche lorsque celle-ci avait 14 ans et lui 40. Elle quitte, vers seize ans, son domicile familial pour habiter avec lui, ce qu'elle évoquait, en 2010 pour Libération4, lors de la sortie de son film Toutes les filles pleurent5. En 2024, l'actrice porte plainte contre le réalisateur à propos de cette relation (voir infra Controverses).
Style
Les mises en scène de Benoît Jacquot, discrètes et peu ostentatoires, restent difficilement cernables dans leur ensemble. Elles dénotent à la fois un certain classicisme, voire de l'académisme, associés à des aspects beaucoup plus modernes, parfois proches de l'expérimentation ou d'une recherche novatrice dans l'écriture cinématographique. Cette hétérogénéité peut être considérée comme le propre de son style. Jean-Michel Frodon, dans les Cahiers du cinéma évoque l'œuvre « variée et inégale » d’un cinéaste fondamentalement insaisissable, « qui croit très fort au réel, très fort à la littérature, et très fort à l’inconscient6. »
L'influence de Robert Bresson reste manifeste dans ses premiers films. L'Assassin musicien, d'après Dostoïevski, est caractérisé par l'ascèse de son découpage (peu de plans) et par la quasi-fixité de sa caméra. Le réalisateur dément toutefois cette filiation :
« Dès mon premier film, on m'a rapproché de lui, alors que pour moi Bresson est plutôt un épouvantail. Je n'aime pas beaucoup ses derniers films. À mes yeux, les meilleurs sont Pickpocket et Journal d'un curé de campagne. Ne serait-ce qu'à cause de l'importance décisive qu'ont pour moi les comédiens, je suis l'inverse de Bresson, avec qui je n'ai qu'une similitude : la rigueur. Mais Dreyer est au moins aussi rigoureux que Bresson et, d'après moi, beaucoup plus grand cinéaste7. »
Benoit Jacquot abandonne ce minimalisme « bressonien » au fur et à mesure de sa carrière. Cela ne l'empêche pas d'expérimenter des formes de narration très particulières, comme dans La Fille seule (1995), filmé selon un principe de « temps réel » (temps de l'action calqué sur la durée du film) durant lequel on suit Valérie, l'héroïne, de couloirs en escaliers, d'un café à la chambre d'hôtel dans de longs plans séquences.
Controverses
L'actrice Judith Godrèche revient sur sa cohabitation avec Benoit Jacquot (voir supra Vie privée). Elle déclare en décembre 2023 dans Elle8 : « J’étais une jeune fille très solitaire, très idéaliste. Je vivais à travers les livres, ma mère est partie de la maison quand j’avais 9 ans, j’ai été élevée par un homme seul, j’étais vulnérable malgré une certaine maturité. […] C’est parce que j’ai une fille adolescente que je parviens à réaliser ce qui m’est arrivé, à me dire que j’ai navigué seule dans un monde sans règles ni lois. » En février 2024, elle porte plainte contre lui pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité, malgré la probable prescription des faits9.
Dans le documentaire Les Ruses du désir : l’interdit (2011) de Gérard Miller (lui-même étant accusé d'agressions sexuelles), Benoît Jacquot parle de son goût pour les jeunes actrices mineures, dont Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou Isild Le Besco10. Il y décrit sa rencontre avec Judith Godrèche lorsqu'elle avait « 15 ans »11. Il explique comment le septième art peut être utilisé comme « une sorte de couverture » pour séduire de jeunes mineures. En outre, il rapporte être bien aise de susciter au sein du « petit monde » du cinéma une « certaine estime, une certaine admiration pour ce que d’autres aimeraient sans doute bien pratiquer aussi12,13,14. » : « Oui c’est forcément une transgression parce que, ne serait-ce qu’au regard de la loi, telle qu’elle se dit, on n’a pas le droit en principe, je crois. Donc une fille comme elle, comme cette Judith, qui avait en effet 15 ans11, moi 40, en principe, j’avais pas le droit. Mais ça alors, elle en avait rien à foutre. Et même elle, ça l’excitait beaucoup je dirais15. »
Dans sa mini-série Icon of French Cinema diffusée sur Arte à partir de , l'actrice aborde sa relation avec le réalisateur sans citer son nom16. Le , elle nomme finalement Benoît Jacquot sur son compte Instagram après avoir visionné des extraits du documentaire Les Ruses du désir de 2011. Elle dénonce la « perversion » et le « sentiment d'impunité » dont témoignent les propos tenus par le réalisateur. Elle affirme qu'il « manipule encore celles qui pourraient associer leurs noms au mien. Témoigner. Il menace même de me traîner en justice pour diffamation12,13,14. » Invitée à l'émission Quotidien, elle ajoute : « Il inverse les rôles, il projette sur moi son excitation. J’ai vécu cette sexualisation, mais de le voir parler et utiliser encore ces mots-là… C’était un choc. […] De l’entendre en parler de façon très mondaine, en rigolant, en s’en vantant… l’impunité est à un tel niveau17. »
Dans un article publié en 2020 dans The New York Times, la journaliste Valentine Faure s'interroge sur l'obsession de certains réalisateurs français pour leurs jeunes comédiennes, mentionnant Benoît Jacquot entre autres réalisateurs emblématiques18. Selon Le Figaro, Benoît Jacquot « esquisse un autoportrait » dans son long métrage Sade, où « [le] récit de l'initiation d'une jeune fille par le sulfureux marquis » renvoie aux relations entre le réalisateur et « une actrice débutante, Isild Le Besco ». Durant le tournage du film, Daniel Auteuil observe Benoît Jacquot en tant que source d'inspiration pour incarner Sade19.
Une enquête du journal Le Monde en février 2024 révèle que depuis les témoignages de Godrèche en décembre 2023 puis en janvier 2024, plusieurs autres actrices que Benoit Jacquot avait engagées dans ses films se joignent à elle pour accuser le réalisateur de harcèlement sexuel et de violences psychologiques et physiques sur mineures, dans ce que les journalistes du Monde résument comme « un système de prédation sous couvert de cinéma »20.
Filmographie
Cinéma
Courts et moyens métrages
- 1970 : Lecture du chapitre X de “Thomas l'Obscur” de Maurice Blanchot
- 1988 : Louis-René des Forêts interrogé par Jean-Benoît Puech21
- 1988 : Voyage au bout de la nuit
- 1993 : La Mort du jeune aviateur anglais (texte de Marguerite Duras)
- 1993 : Écrire (texte de Marguerite Duras)
- 1994 : 3000 scénarios contre un virus — segment Mère séropositive
- 2009 : Atelier jardin
Longs métrages
- 1975 : L'Assassin musicien d'après Dostoïevski
- 1977 : Les Enfants du placard
- 1981 : Les Ailes de la colombe d'après Henry James
- 1985 : Corps et Biens, d'après James Gunn
- 1988 : Les Mendiants
- 1990 : La Désenchantée
- 1995 : La Fille seule
- 1997 : Le Septième Ciel
- 1998 : L'École de la chair, d'après Yukio Mishima
- 1998 : Par cœur
- 1999 : Pas de scandale
- 2000 : La Fausse Suivante d'après Marivaux
- 2000 : Sade
- 2001 : Tosca d'après Puccini
- 2002 : Adolphe d'après Constant
- 2004 : À tout de suite d'après Élisabeth Fanger
- 2006 : L'Intouchable
- 2009 : Villa Amalia d'après Pascal Quignard
- 2010 : Au fond des bois d'après Marcela Iacub
- 2012 : Les Adieux à la reine d'après Chantal Thomas
- 2014 : Trois Cœurs
- 2015 : Journal d'une femme de chambre d'après Octave Mirbeau
- 2016 : À jamais d'après Don DeLillo
- 2018 : Eva, d'après James Hadley Chase
- 2019 : Dernier Amour, d'après Histoire de ma vie de Casanova
- 2020 : Suzanna Andler, d'après Marguerite Duras
- 2022 : Par cœurs
- Prochainement
- 2024 : Belle, d'après Georges Simenon
Télévision
- 1974 : Jacques Lacan : la psychanalyse
- 1976 : Deller : Portrait d'une voix
- 1983 : Une villa aux environs de New York
- 1987 : Elvire Jouvet 40
- 1987 : La Scène Jouvet (documentaire)
- 1988 : La Bête dans la jungle
- 1990 : Dans la solitude des champs de coton
- 1992 : Emma Zunz22
- 1994 : Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée (adaptation théâtrale filmée)
- 1994 : La Vie de Marianne
- 1995 : La Place Royale ou l'Amoureux extravagant de Pierre Corneille
- 1996 : Un siècle d'écrivains : J. D. Salinger
- 2003 : Princesse Marie
- 2006 : Gaspard le bandit
- 2010 : Werther de Jules Massenet à l'Opéra national de Paris
- 2011 : Les Faux-monnayeurs
Mise en scène
- Werther de Jules Massenet23
- 2003 : Royal Opera House : Jonas Kaufmann et Sophie Koch, dir. Antonio Pappano
- 2010 : Opéra national de Paris : avec Jonas Kaufmann, Koch, dir. Michel Plasson
- 2011 : Royal Opera House : avec Rolando Villazón, Koch, dir. Pappano
Distinctions
Récompenses
- 2012 : Prix Louis-Delluc pour Les Adieux à la reine
- 2013 : Prix Cinéma de la SACD
Nominations
- Césars 2013, 7 nominations pour Les Adieux à la reine dont, à titre personnel :
- Césars 2016 : César de la meilleure adaptation pour Journal d'une femme de chambre
Notes et références
À la question : « Mais que faisaient [vos] parents ? », elle répond : « Mon père m'a toujours considérée comme une adulte. » Et puis elle se ravise : « Je veux dire qu'il m'a toujours considérée comme quelqu'un digne de confiance. »
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire