Ce sont les hypothèses retenues par les enquêteurs et le procureur au vu des résultats de toutes les analyses ordonnées après la découverte du crâne et de vêtements du petit garçon il y a un an.
Certains de ces résultats n'ont été révélés au public qu'aujourd'hui : comme l'on pouvait déjà s'en douter au printemps 2024, ces restes avaient bien été déplacés, et par ailleurs, le crâne portait les stigmates d'un traumatisme violent de la face et le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements qui ont été retrouvés.
Quand aura-t-il été déshabillé ? Avant ou après avoir été tué ?
Un traumatisme facial violent peut produire des saignements importants et les vêtements retrouvés étaient presque intacts.
Mais une fois de plus, l'information manque de précision et l'on ignore si le nez était cassé, ou si c'est la mâchoire qui s'est décrochée sous l'effet d'un coup violent.
Tout cela ressemble quand même étonnamment à l'affaire du petit Yannis Moré, qui avait disparu à l'âge de 3 ans le 2 mai 1989 dans le même département des Alpes-de-Haute-Provence sur les hauteurs de Ganagobie, également dans un cul de sac, à 60 km du Haut-Vernet (voir ci-dessous).
Même prédateur à 34 ans d'intervalle ?
A lire ou à relire :
http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet-sa.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-de-petit-emile-au-vernet.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/08/la-famille-du-petit-emile-disparu-deja.html
https://satanistique.blogspot.com/2023/08/disparition-demile-des-precedents-dans.html
Mort d’Émile au Haut-Vernet : lésion au crâne, corps caché, nouveau témoignage… Ces révélations qui resserrent l’étau autour de la famille
Neuf mois après la disparition d’Émile, des analyses révèlent que ses osssements ont été déplacés et dissimulés pendant plusieurs mois. Ces découvertes mettent en cause quatre membres de sa famille, actuellement en garde à vue.
Ce mercredi soir, les auditions se poursuivent pour les grands-parents maternels d’Emile ainsi que pour l’un de ses oncles et une de ses tantes. Ces quatre personnes ont été placées en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".
Nos confrères du Parisien ont révélé des informations qui avaient été tenues secrètes jusqu’ici et, qui en disent plus sur pourquoi ces quatre personnes ont été visées.
Des expertises scientifiques qui changent tout
D’après leurs sources, des expertises entomologiques très avancées ont révélé qu’il était impossible que le petit Emile, qui était, lors de sa disparition, âgé de deux ans et demi, se soit volatilisé seul.
Une nouvelle analyse du crâne de l’enfant, qui avait été retrouvé par une promeneuse fin mars 2024, soit près de neuf mois après la disparition du garçonnet, a permis de constater que ses ossements sont passés par deux endroits et n’ont donc pas été directement mis là où ils ont été retrouvés.
Des dents appartenant également à l’enfant avaient été retrouvées non loin de son crâne.
Un corps déplacé après la mort ?
Les ossements du petit Emile auraient donc été cachés pendant des mois dans un endroit protégé de l’extérieur et auraient été déposés là où la promeneuse a fait la découverte, des mois après la mort de l’enfant, afin d’orienter les enquêteurs vers une piste d’accident solitaire.
Ces analyses ont également montré une lésion sur le crâne qui confirmerait qu’une intervention humaine a eu lieu.
De plus, les vêtements de l’enfant ont été analysés et ne portaient aucune trace de décomposition humaine, comme s’ils n’avaient pas été en contact avec le corps d’Emile.
Un témoignage accablant contre le grand-père
Toutes ces analyses ont donc orienté les enquêteurs vers les grands-parents d’Emile, Philippe et Anne, qui avaient la responsabilité du garçon et qui sont donc les dernières personnes à l’avoir vu vivant, ainsi que deux de leurs enfants, Marthe et Maximim, également présents à leur domicile le 8 juillet 2023.
Le grand-père d’Emile, Philippe Vedovini, qui a entamé sa sixième audition dans les environs de 20h ce mercredi soir, est considéré comme le principal suspect par les enquêteurs.
Nos confrères ont également dévoilé un nouveau témoignage qui ne joue pas en faveur du grand-père. Il s’agit d’un voisin qui a déclaré avoir vu Emile descendre seul vers le bas du hameau suivi de son grand-père, quelques instants plus tard, qui partait à sa recherche.
Cependant, Philippe et Anne Vedovini ainsi que Marthe et Maximim restent, pour l’heure, présumés innocents.
Mort d’Émile : comment les enquêteurs ont acquis la conviction qu’il y avait eu « recel de cadavre »

Plusieurs expertises réalisées à la fois sur le crâne et les vêtements du petit Émile Soleil ont permis, selon les informations du « Parisien », de déterminer qu’il y a eu « intervention humaine » sur le cadavre de l’enfant âgé de 30 mois au moment de sa mort.
Accident, enlèvement, meurtre, intervention d’un rapace… Les premiers mois qui ont suivi la disparition du petit Émile Soleil, 2 ans et demi, le 8 juillet 2023, dans la commune du Haut-Vernet, département des Alpes-de-Haute-Provence, l’enquête a semblé avancer à tâtons. D’autant que, malgré l’importante médiatisation de cette affaire, très peu d’informations ont fuité du côté de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. La découverte du petit crâne blanc de l’enfant, le 30 mars 2024, puis de ses vêtements presque intacts, ont tout changé.
En effet, selon nos confrères du « Parisien », des expertises (restées confidentielles) ont permis d’établir que le crâne du petit garçon a « séjourné à deux endroits différents » : avant de se retrouver dans la nature, les ossements auraient été conservés « dans un milieu protégé des éléments extérieurs, quasi stérile ». Cela laisse craindre aux enquêteurs que les restes de l’enfant ont été déplacés et posés dans la forêt à une date postérieure à sa mort.
« Une intervention humaine » P
D’autant que, toujours selon les informations de nos confrères, une autre expertise a permis d’établir que le tee-shirt d’Émile (retrouvé dans la rivière en contrebas) « ne portait étonnamment aucune trace de décomposition humaine », « comme s’il n’avait pas été au contact de la dépouille » du petit garçon. Un autre élément qui accrédite la thèse qu’il y a eu une intervention humaine et qui explique le chef de « recel de cadavre » dans l’enquête sur sa mort. Quant à celui d'« homicide volontaire », il s’expliquerait par la découverte d’une « lésion compatible avec une intervention humaine » sur le crâne du petit garçon.
C’est dans ce cadre que le grand-père d’Émile, Philippe V., qui en avait la responsabilité au moment de sa disparition et qui figure parmi les dernières personnes à l’avoir vu vivant, a été entendu sous le régime de la « garde à vue » entre mardi et jeudi 27 mars 2025, tout comme son épouse, Anne. Deux de leurs enfants, Marthe, 20 ans, et Maximilien, 18 ans, ont, eux, été entendus sous le régime de l'« audition libre ». Maximilien s’apprêtait à aller bricoler dans un champ avec un autre de ses frères, son père et le petit Émile quand l’enfant a disparu. Il fait donc, lui aussi, partie des dernières personnes à l’avoir vu vivant. Tous les quatre ont néanmoins été relâchés libres, sans aucune poursuite, après ces interrogatoires.
Selon nos informations, la police semble désormais s’intéresser à l'histoire du prêtre qui avait baptisé Émile, père Claude Gilliot, autrefois très proche de Marie et Colomban, qui s’est donné la mort après avoir été exclu de sa paroisse suite à un différend avec le grand-père d’Émile. Son domicile d’Aix-en-Provence a été perquisitionné mercredi soir.
Près de Marseille. Le mystère de la disparition de Yannis Moré plane depuis 35 ans
Une photo vieillie, un espoir, celui de revoir un jour Yannis Moré. De savoir, à défaut de comprendre, ce qui a pu arriver à ce bambin le 2 mai 1989 sur les hauteurs de Ganagobie.
Article écrit par Black-Track, l’application spécialisée dans les cold cases.
Ce jour-là, Yannis et ses trois grands frères demandent l’autorisation d’aller jouer au milieu des arbres, derrière la maison.
La famille Moré vit depuis un an et demi à Ganagobie (Alpes de Haute-Provence), à une heure et quinze minutes de route de Marseille, dans le hameau du Belvédère et c’est pourtant la première fois que les enfants vont se divertir dans cette partie boisée, à une trentaine de mètres de la maison.
Pas d’inquiétude cependant : Pascaline Moré peut les voir depuis la fenêtre de la cuisine. Ainsi partent les quatre frères, aux environs de 10 heures du matin.
La construction d’une cabane est à l’ordre du jour. Mais quelques outils sont nécessaires. Les garçons redescendent vers la maison pour s’équiper. Yannis leur emboîte le pas. Ainsi s’éclipse-t-il, échappant à l’attention de tous en quelques secondes. Il n’arrive pas jusqu’à la maison, n’est vu par aucun de ses frères. Le garçon de trois ans s’est comme envolé.
Les battues et l’offrande
En quelques heures, l’inquiétude gagne tout le Belvédère. L’alerte est donnée auprès des autorités, tandis que les parents de Yannis l’appellent dans les bois. Les gendarmes lancent des recherches avec le renfort des militaires, des pompiers, des habitants de la région.
Pendant une semaine, des battues explorent tous les recoins de la forêt qui encercle Ganagobie, sans trouver une trace de Yannis. Une enquête est ouverte à Digne-les-Bains. Les Ganagobiens sont interrogés, le portrait de Yannis est diffusé dans la presse. Mais les efforts restent vains.
Au 1er octobre 1990, soit seize mois après la disparition de l’enfant, un chasseur se présente à la gendarmerie. Il a trouvé une paire de chaussures d’enfant dans les bois, posées là, avec soin. Sur place, les enquêteurs trouvent également une chaîne en or, un pantalon, un petit anorak. Les objets sont reconnus par les parents de Yannis comme étant ceux que le garçon portait au jour de sa disparition.
Plus de questions que de réponses
La découverte conforte les enquêteurs sur la piste d’un enlèvement. D’une part, les effets personnels du garçon ont été déposés avec un certain soin et non pas jetés à la va-vite, comme un enfant aurait pu le faire.
D’autre part, cette zone a été fouillée à plusieurs reprises à l’époque de la disparition et pour cause : elle ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de la maison des Moré. Le coupable est donc revenu sur les lieux pour y déposer les affaires de Yannis, qui sont envoyées pour analyses.
Aucune trace sur les vêtements de Yanis
Malheureusement, leur examen ne donne rien. On ne détecte sur les vêtements aucune trace de sang ni fluides corporels, pas d’empreinte digitale. En clair, pas de piste à suivre pour les enquêteurs, mais des questions sur le profil du ou des kidnappeurs. Pourquoi avoir déposé ces vêtements après plus d’un an ? S’agissait-il d’une manière de rassurer les parents sur l’état de santé de Yannis ? Ou bien une façon de soulager sa conscience ?
Malgré les appels à témoins qui ont suivi la disparition, malgré les reportages diffusés à l’échelle nationale, la vérité attend toujours de faire surface, 35 ans plus tard. Au cours des années, la famille Moré a fait vieillir des portraits de Yannis pour donner une chance de le reconnaître après tant d’années. Impossible de baisser les bras sans savoir, sans connaître le sort de celui qui aurait aujourd’hui 38 ans. Est-il quelque part, ignorant tout de son passé ?
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