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vendredi 15 mai 2020
Attentat du 12 mai 2020 dans une maternité à Kaboul : les mères étaient bien visées
Comme je le disais dès le 13 mai, les assaillants de la
maternité ont bien visé les femmes et les enfants, lesquels ont pour eux
la fâcheuse tendance à échapper à leur contrôle lorsqu’ils sont pris en
charge par des ONG, mais c’est aussi celle-ci, MSF, française, qui
devait ainsi recevoir un avertissement :
Comment pouvais-je le savoir sans être sur place – et n’y avoir
jamais été – ni avoir mené la moindre enquête, ni de toute façon avoir
jamais eu aucune relation avec aucun Afghan ?
C’est très simple : je suis sur Twitter le commanditaire de tous les
attentats islamistes qui ont été commis contre des Français ou des
intérêts français en France et à l’étranger depuis 2012, à savoir le
malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Attaque d’une maternité en Afghanistan : les assaillants «sont venus pour tuer les mères»
11 personnes ont été tuées mardi après l’intrusion de trois hommes
armés dans une unité de soins maternels dans un hôpital de Kaboul.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 13 heures
Un policier afghan surveille l’extérieur de l’hôpital qui a été attaqué à Kaboul, le 13 mai 2020. Omar Sobhani / REUTERS
Les hommes armés qui ont attaqué une unité de soins maternels gérée par Médecins sans frontières mardi dans la capitale afghane «sont venus pour tuer les mères», a déclaré l’ONG dans un communiqué.
«Il est devenu clair que cette attaque était ciblée contre une maternité dans le but de tuer des mères de sang froid»,
écrit MSF dans son communiqué publié jeudi soir. MSF réagissait à
l’attaque perpétrée mardi à Kaboul qui a fait 24 morts –dont des
nouveau-nés, mères et infirmières–et au moins 20 autres. «Ils sont
entrés dans les chambres de la maternité, en tirant sur les femmes qui
étaient dans leurs lits. C’était méthodique. Les murs étaient criblés
d’impacts de balles, il y avait du sang sur le sol des chambres», poursuit MSF, en citant Frédéric Bonnot, responsable des programmes de l’ONG en Afghanistan.
Trois femmes sur le point de donner naissance
Cette attaque n’a pas été revendiquée, mais les États-Unis ont
déclaré que le groupe Etat islamique était responsable. Au moment de
l’attaque, qui a duré 4 heures, 26 mères étaient hospitalisées dans la
maternité de Dasht-e-Barchi située dans l’ouest de Kaboul, a précisé
MSF. «11 ont été tuées, dont trois étaient dans la salle
d’accouchement sur le point de donner naissance à leur bébé, et cinq
autres ont été blessées», poursuit l’ONG. «Parmi les morts
figurent deux jeunes garçons et une sage-femme afghane qui travaillait
avec MSF. Deux nouveau-nés ont été blessés», a ajouté MSF. L’un des nourrissons a notamment reçu une balle à la jambe.
» À voir aussi – Afghanistan: une clinique de Médecins Sans Frontières attaquée par des hommes armés
Afghanistan: une clinique de Médecins Sans Frontières attaquée par des hommes armés
Une clinique de l’ONG
Médecins Sans Frontières a été attaquée, mardi 12 mai, par des hommes en
armes, à Kaboul, capitale de l’Afghanistan. Selon un pédiatre sur
place, l’hôpital était «rempli de patients et de médecins».
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Les assaillants sont rentrés dans l’hôpital par la porte principale
et se sont rendus directement vers la maternité, selon le personnel de
MSF présent lors de l’attaque. «Les violences contre la population
sont malheureusement trop fréquentes en Afghanistan. Mais il n’y a pas
de mots pour exprimer l’horreur de ce qui s’est passé mardi», a
ajouté M. Bonnot. Selon les autorités afghanes, les trois assaillants
qui ont commis l’attaque ont ensuite été tués par les forces
gouvernementales. Le bâtiment se trouve à Dasht-e-Barchi, un quartier de
l’ouest de Kaboul habité par la minorité chiite Hazara, plusieurs fois
prise pour cible par la branche afghane du groupe Etat islamique ces
dernières années.
Le gouvernement afghan a accusé l’EI ainsi que les talibans. Ces
derniers ont cependant démenti avoir participé à l’attaque. L’émissaire
américain pour l’Afghanistan Zalmay Khalilzad a déclaré sur Twitter que
l’EI était responsable.
L’EI, selon lui, «favorise ce type d’attaques odieuses contre des civils», «s’oppose à un accord de paix» entre le gouvernement afghan et les talibans, et «tente d’encourager une guerre sectaire comme en Irak et en Syrie».
Pendant que des hommes armés tuaient mères et nouveaux-nés dans une
maternité de la Kaboul mardi, un groupe de femmes enceintes a réussi à
se cacher. L’une d’entre elles sur le point d’accoucher d’une petite
fille.
« La mère souffrait, mais tentait de ne pas faire de bruit », a
raconté à l’AFP sous couvert de l’anonymat une sage-femme qui a
participé à l’accouchement.
« Elle a même mis son doigt dans la bouche du nouveau-né pour
l’empêcher de pleurer », a-t-elle ajouté, lors d’une conversation
téléphonique vendredi, la voix toujours tremblante, trois jours après
l’incident.
Vingt-quatre personnes, dont des nouveaux-nés, des mères et des
infirmières, sont mortes dans l’attaque contre l’unité de soins
maternels de l’hôpital de Dasht-e-Barchi, situé un quartier de l’ouest
de Kaboul où habitent de nombreux membres de la minorité chiite Hazara.
Des hommes armés, déguisés en membres des forces de sécurité, ont
pris d’assaut l’hôpital « dans le but de tuer des mères de sang froid »,
selon l’ONG Médecins sans frontières, qui gère la maternité.
« Ils sont entrés dans les chambres de la maternité, en tirant sur
les femmes qui étaient dans leurs lits. C’était méthodique. Les murs
étaient criblés d’impacts de balles, il y avait du sang sur le sol des
chambres », a poursuivi MSF, en citant Frédéric Bonnot, responsable des
programmes de l’ONG en Afghanistan.
Au moment de l’attaque, qui a duré 4 heures, 26 mères y étaient
hospitalisées. Onze d’entre elles ont été tuées, dont trois qui
s’apprêtaient à donner naissance en salle d’accouchement. Cinq ont été
blessées.
Après avoir entendu l’alarme, la sage-femme, qui a parlé à l’AFP sous
couvert d’anonymat, s’est réfugiée avec dix des mamans dans une « pièce
sécurisée » – un type de salle spécialement conçue pour protéger ses
occupants en cas de tirs et explosions.
- Cordon ombilical coupé à la main -
Les femmes pouvaient entendre les tirs alors que les assaillants
allaient de pièce en pièce à la recherche de nouvelles victimes.
C’est alors que l’une d’entre elles a commencé à accoucher.
« Nous l’avons aidé à mains nues, nous n’avions rien d’autre dans la
pièce que du papier toilette et nos foulards », a raconté la sage-femme.
« Lorsque le bébé est né, nous avons coupé le cordon ombilical avec
nos mains. Nous avons enroulé le bébé et la mère dans les foulards que
nous avions sur nos têtes », a-t-elle continué.
Alors que les femmes, terrifiées, tentaient de rester calmes, les assaillants leur demandaient d’ouvrir la porte.
« Mais nous savions qu’ils n’étaient pas (des membres des forces de sécurité) », a-t-elle ajouté.
Les trois hommes ont plus tard étaient tué par les forces afghanes.
Après l’attaque, 18 nourrissons ont été amenés dans un autre hôpital
pour être soigné, certains évacués des lieux dans les bras des soldats.
L’attaque n’a pas été revendiquée, mais les Etats-Unis en ont
attribué la responsabilité aux jihadistes du groupe Etat islamique, qui a
multiplié les attentats dans la capitale afghane, souvent contre les
minorités religieuses.
Elle est survenue à un moment où l’Afghanistan fait face à de
nombreux défis, dont l’intensification de l’offensive des talibans
contre les forces gouvernementales et la propagation du coronavirus.
Le directeur général de l’OMS «horrifié» par l’attaque contre une maternité en Afghanistan
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 13 mai 2020 à 17:51, mis à jour le 13 mai 2020 à 18:21
Le directeur général de l’OMS s’est dit horrifié mercredi par
l’attaque meurtrière la veille en Afghanistan d’une maternité soutenue
par l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
«J’ai été choqué et horrifié d’apprendre qu’une attaque avait
visé un hôpital de MSF en Afghanistan dans laquelle des infirmières, des
mères et des bébés ont été tués», a déclaré Tedros Adhanom
Ghebreyesus lors d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de
l’OMS à Genève, avant d’observer une minute de silence à la mémoire des
civils et des personnels soignants tués dans le monde dans les zones de
conflit. «Les civils et les personnels médicaux ne devraient jamais
constituer une cible (…). En période de pandémie mondiale, j’exhorte
toutes les parties prenantes à mettre de côté la politique et à oeuvrer
ensemble à un cessez-le-feu mondial et à vaincre la pandémie», a ajouté le directeur général de l’agence sanitaire de l’ONU.
Au moins 24 personnes, dont des nouveau-nés et des infirmières, ont
été tuées mardi et 16 autres blessées par trois hommes armés dans un
hôpital d’un quartier habité par la minorité chiite à Kaboul, a annoncé
mercredi le vice-ministre afghan de la Santé. Un collaborateur afghan de
MSF ferait partie des personnes tuées, a indiqué mercredi un
porte-parole de l’organisation à l’AFP.
«Une femme a accouché pendant que l’attaque avait lieu. La mère et son bébé se portent bien»,
a par ailleurs précisé MSF, basée à Genève, dans un communiqué.
L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, a coïncidé avec la célébration
de la Journée mondiale des infirmiers et infimières, a souligné Tedros
Adhanom Ghebreyesus.
Afghanistan: un groupe affilié à l’EI revendique l’attaque de Nangarhar
Par Le Figaro avec Reuters
Publié le 13 mai 2020 à 07:12
Un mouvement djihadiste afghan affilié au groupe Etat islamique (EI) a
revendiqué l’attentat suicide dans la province de Nangarhar, dans l’est
du pays, qui a fait mardi 24 morts et 68 blessés, a rapporté le SITE
Intel Group, un organisme américain qui suit l’activité de l’extrémisme
islamiste.
L’attaque a été commise lors des funérailles d’un chef de la police
auxquelles assistaient des responsables nationaux et un député, a dit un
porte-parole de l’exécutif provincial, craignant que le bilan
s’alourdisse.
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